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Le Web des Cheminots

IGIS

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Messages publiés par IGIS

  1. Bonsoir,

    Je ne sais plus si la possibilité de combiner DPCS et DPG (pour une ZEP sur IPCS) ou DPCS et DIV existait avec l'ancienne réglementation par contre.

    Non, c'était comme maintenant, tu ne pouvais accorder une DIV ou une DPG sur une partie de voie ou ZEP où il y avait déjà une DPCS.

    De ce que je comprends, pour moi, les DFV et les DPCS n'utilisent pas le même dialogue informatique, justement. La seule possibilité pour une DPCS de ce que je connais des dialogues informatiques est la clé 37 "interdiction de commande" (en ancienne génération, pas mistral quoi) où est cité l'itinéraire concerné. Les DPGR et les DFV se font probablement avec les 31 pour commander une ZEP et/ou une SEL (quoi que pour la DFV, il y a d'autres possibilités comme une simple FC ?).

    Le nouveau S9 intégré aux consignes d'exploitation doit être assez explicite sur quel dialogue est à utiliser.

    La FC n'a aucun rôle dans une fermeture de voie. La FC, c'est pour les mesures de protection si tu ne peux pas détruire ton itinéraire, ta ZAp étant occupée, en cas de reprise de voie, ou pour la manoeuvre d'appareils de voie.

    Pour les travaux, les fermetures de voie pour l'accord de DFV, tu utilises la clé 31, de même pour une DPCS. Dans ce dernier cas, sur ton tableau des protections, aucune ZEP n'est matérialisée comme étant protégée, mais tu as un contrôle "CS" repéré selon les dénominations du secteur-circulation et à sa consigne de protection (CCE S9C, ex CE S6A n°2).

    Dans ce cas, tout itinéraire en contre-sens où il a été fait usage de la clé 31 ne peut être établi.

    Si tu n'es pas sur un poste à itinéraires, tu fais usage de dispositifs d'attention.

    C'est ta consigne de protection CCE S9C qui te donne les dialogues à taper en fonction des protections que tu dois assurer.

    Le règlement S9 "procédé d'assurance-chantier" ne parle nullement de cette partie dialogue. C'est plutôt la consigne S6A du poste qui t'en parlerait, mais de toute façon, seule la consigne de protection te donne la marche à suivre dans tes opérations de sécurité liées au règlement S9.

    A ce sujet, notons que l'OP 00511 "procédé d'assurance-chantier" n'est plus en collection dans les gares.

    Seul le référentiel "mode opératoire" et dont j'ai oublié la référence est détenu par les agents-circulation. C'est d'ailleurs bien incomplet pour qui veut comprendre quelquechose, mais c'est le seul référentiel à suivre selon le procédé choisi par Infra V.

  2. Bonsoir,

    Eh bien si justement, d'une bonne idée à la base, on en profite pour faire "son beurre", c a d accelerer la fermeture d'espaces de ventes, et supprimer les guichetiers SNCF..

    Il ne fallait pas aller trés loin pour singer ce qu'à fait La Poste il y a quelques années.. et pour la population "rurale" de "vieux", ils ont toujours la bonne petite dame pour avoir leur billet..

    Et comme d'autres choses, c'est dans la gradation que l'on mesure l'eventuel cynisme: peu de postes supprimés et beaucoup de points de ventes mis en service, on considerera l'opération comme un succés. A l'inverse, fonte des guichetiers et peu de deploiement du systeme, celà en devient un b.... couillons.

    Fabrice

    effectivement, le problème c'est que tout fini par tomber dans l'économiquement super rentable au détriment du service lui-même.

    Je connais un collègue qui s'est fait sucrer son poste grâce à cette magnifique invention.

    Du coup, dans le patelin c'est le tabac qui fait le Nova Ter, avec les pauvres prestations associées, alors qu'il n'y a pas de guichet SNCF à moins de 50 km.

    Avant, c'était vente avec toutes les tarifications et possibilités de réservation, donc il n'y a eu aucun progrès sur cette ville.

    Il faut dire que notre pauvre boîte voit tout dans la dématérialisation des titres de transport, donc internet à fond, et plus besoin de papier, vous aurez bientôt votre billet TGV, TER ou ID Bus gravé sur une puce placé sous la peau, alors guichet ou pas, ça ne changera plus rien.

    Quelle descente aux enfers ! Quand je pense à tous ces guichets et gares fermés, à tous les postes supprimés.

    Le gars dont je parle, il a été muté dare-dare avec deux sous de l'accord mobilité, et tout ceci à plus de cinquante kilomètres de son affectation d'origine, sachant qu'il était du lieu !

    • J'adore 1
  3. Bonjour,

    J'ai eu quelques informations plus précises, car au départ c'est toujours un petit peu la foire.

    L'engin s'appelle un "lor'axe" (ou lor'ax), et en fait il a bien traversé la voie 2 sur laquelle roulait le voyageur.

    Il allait s'enrayer sur la voie contigüe sur laquelle il y avait une protection.

    Pour la voie où il y a eu la collision, il n'y avait pas "aucune protection", mais cela a été mal fait semble-t-il, surtout de par une incompréhension vis-à-vis des circulations à venir.

  4. Bonjour,

    Effectivement à un moment on a entendu parler de l'abandon du tronçon central entre St-Yrieix et Pompadour, mais plus rien pour le moment.

    Par contre, d'après mes infos il semblerait que le nombre de train soit limité par RFF du fait du mode de cantonnement, le CAPI.

    C'est l'obsolescence de l'installation qui semble en être la raison.

    A une époque très récente, il y avait tout un tas de "navettes" entre Brive et Objat, mais la fréquentation n'était pas terrible, et ce sujet du CAPI a été mis en avant, du coup le nombre de trains a fortement diminué.

    Avec le nouveau service 2012, Objat a perdu en amplitude d'ouverture au profit de Pompadour, les croisements ayant plutôt lieu dans cette dernière gare aujourd'hui.

  5. Bonjour,

    Non il y a des points d'arrêt où il y a une traversée de voie à niveau et où il n'y a pas de TVP.

    Ca dépend du résultat du calcul réglementaire qui est fait, calcul qui prend en compte vitesse des trains, visibilité, nombre des personnes qui travsersent et effet de foule possible. Ca s'appelle "le moment".

  6. Bonjour,

    Ce n'était pas un engin moteur remorquant un TTx, mais un lorry-automoteur, du type "4 axes" (nacelles caténaires qui montent avec l'hydraulique et qu'on enraye en voie à l'aide de roues non ferroviaires).

    Donc, déjà pas de RST, pas de shuntage, mais circulation avec une mesure S9 sur la voie considérée.

    D'après ce que je sais, il n'était pas sur la voie du train de voyageurs, mais sur la contigüe, et aurait engagé jusqu'au gabarit de celle-ci.

    Sans doute au moment de l'enrayage, et c'est là que l'enquête déterminera le pourquoi du comment, et s'il doit y avoir interdiction de circulation sur cette voie.

  7. Bonsoir,

    Et dire qu'un jour, on regardera peut-être les vestiges de la gare d'Austerlitz pendant les périodes où la Seine sera basse et où on cherchera des vestiges du couloir des correspondances vers le RER C...

    Brr, ça fait froid dans le dos de penser que des vies de labeur de constructeurs de voie ferrée puissent finir comme ça engloutis...

    Et qu'on voit ressurgir leur oeuvres au détour de l'hiver, comme ça intactes...

    J'aime bien cette citation, oui ça fait drôle de revoir surgir intact le labeur de nos ancêtres, après un séjour dans l'eau pendant des mois et ceci depuis fort longtemps

    Merci pour le reportage photo et les documents de tous.

  8. Bonjour,

    Moi je dirais que la possibilité de diriger des trains dans plusieurs directions est donnée par des appareils de voie qui sont appelés branchement simple (BS), traversée jonction simple (TJS) et traversée jonction double (TJD).

    Le mot aiguillage est utilisée dans le terme "partie aiguillage" d'un de ces appareils de voie, qui est la partie où on peut modifier la direction à donner, puisqu'elle comporte les aiguilles et contre-aiguille. Les deux autres parties étant la partie intermédiaire et la partie croisement.

    En terme d'exploitation on parle simplement d'aiguille, les composantes de l'appareil de voie n'ayant pas d'importance pour l'opérateur, sauf à savoir dans quelle direction est cette aiguille et si elle colle.

    Pour les leviers de la première photo, c'est un "groupe de leviers" (leviers unifiés type I), qui peut être un poste dans une petite gare, ou un point en campagne dépendant d'un poste.

    Ce genre de leviers ne se trouve pas dans un poste avec cabine, car sur ce genre de poste on se trouve soit avec des leviers de génération ancienne (Saxby par exemple), soit c'est un poste unifié MU ou EMU avec des grands leviers type 1945 ou 1954, petits leviers 1945, et levier spécial EMU pour le poste considéré, ces derniers pour assurer pratiquement toutes les commandes électriques du poste.

  9. Bonjour,

    Effectivement une triste affaire pour ceux qui ont investi.

    J'étais sur l'Etablissement de Châteauroux à l'époque, et même si les collègues de l'équipement avaient tout remis à niveau, on sentait bien qu'au niveau de la direction ça ne suivait pas pour les dessertes.

    Le plan Véron est arrivé dans ces moments, et ça a précipité la nouvelle fermeture.

    Cela a été tellement éphémère, que je ne me souviens même plus de la suite des travaux. Sauf de la repose du heurtoir pour neutraliser la ligne, le conducteur titulaire de la draisine de Châteauroux avait l'impression de ne faire que trimballer ce truc, entre dépose et repose.

    Tout le monde a été écoeuré.

    Pour la gare d'Ardentes, il y a plus de quinze ans, c'était déjà le palais des courants d'air, mais il n'y avait pas encore les parpaings. Ils n'ont pas servis à grand-chose, car à cette époque ce n'était pas dépouillé à ce point là. Par contre on rentrait déjà côté voie ! C'était sans doute plus discret pour les premiers qui on tout défoncé.

    Il y avait soi-disant des projets pour ce bâtiment, ça se voit au premier coup d'oeil...

    Merci pour vos reportages et historiques.

  10. Bonjour,

    :Smiley_48: ..... et pas que les employés de banque!! Les hommes politiques, les journalistes qui savent si bien nous dénigrer, les employés de compagnies aériennes (billets GP, CE d'Air France incomparable avec le notre), etc.....

    Il y a 20 ans, ceux qui entraient dans la fonction publique ou assimilés étaient des "loosers", car les salaires dans le privé étaient nettement meilleurs. Aujourd'hui, ces "loosers" sont devenus des "salauds" parce que dans le privé tout est parti "A volo"....

    Les critiques gratuites, c'est bon, j'en ai ma claque. Tous ceux qui nous envient peuvent postuler et venir faire des nuits, des RHR, avoir leurs congés en Mai ou en Septembre, bosser à Noël. Les avantages et les incovénients sont au menu de nos emplois, et pas "à la carte".

    Oui c'est vrai, moi aussi j'en ai ras le bol des critiques gratuites des gens qui se croient encore avec la S.N.C.F. de 1975 !

    C'est vrai qu'avec un CE à 140 km de ma résidence (sauf une petite bibliothèque en local), on en profite largement ! Quant aux vacances CCE, il faudrait déjà qu'on puisse avoir les congés quand on veut pour réserver convenablement et être certain d'y aller.

    Le train gratuit, moi j'ai trouvé la solution, dès que je suis en repos, je couche dedans pour être complètement gagnant ! :Smiley_40:

    Foutaise que ces commentaires de gens qui ne sont que des observateurs loins de la réalité.

    En tout cas, lorsque j'embauche tôt le matin ou que je quitte dans la nuit, je ne croise pas grand monde dans les rues. Le privilège de se lever dans la nuit, de ne pouvoir passer une soirée en famille, de laisser tout le monde tout seul les week-end.

    Personnellement, je ne me plains pas de cette situation, je l'ai accepté lorsque je suis rentré dans la boîte, mais bon les commentaires des gens, c'est bon.

    Tu te décarcasses en permanence pour eux, et encore ce n'est jamais assez. Si encore on était responsable de tous les dysfonctionnements d'accord, mais ce n'est pas le cas. On passe notre temps à rustiner, à téléphoner aux copains pour que les gens aient leurs correspondances, à rembourser des billets à peine remboursables, à faire sauter les retenues qu'il devrait y avoir sur les remboursements, à traiter en guichet des dossiers qui devraient être envoyés en service clientéle, etc...

    Il y a peu, alors qu'à 22H30 je finissais mon repas du soir pour cause de vente ininterrompue au guichet jusqu'aux environs de 22H00 , une dame qui vient dans ces moments me dit "vous dormiez !?!". Je lui ai dit le reste...

    Je suis las de la boîte et des commentaires stupides de l'extérieur.

    Certains se défendent en association, là j'approuve, car c'est constructif, mais bouffer dans les agents à longueur de temps, ça ne sert strictement à rien en plus, sauf à nous apporter du mépris.

  11. Bonjour,

    Personnellement je n'ai pas eu ton crusus, mais j'ai attendu très longtemps pour "revenir à la maison".

    J'ai eu un copain attaché TS, embauché sur sa région, mais géographiquement loin de chez lui, et bien il a pris un logement à sa résidence, alors que madame restait dans leur ville d'origine, y ayant son emploi.

    Pour avoir une mutation, il n'y a qu'au moment où tu auras fini ton cursus et que tu auras un grade de la filière transport-mouvement que tu auras le choix de tes residences, en faisant une demande de mutation auprès de ton établissement "comme tout le monde", mais en attendant celui-ci peut te balader à sa convenance, et ça normalement ça fonctionne à merveille vu qu'il n'y a plus personne nul part.

    Après, je rejoins Pascal 45, il faut que tu vois avec ton responsable RH et que tu lui parles de ta situation, mais bon il ne faut pas trop rêver !

    En général on a plus de déceptions que de succès !

  12. Bonjour,

    J'ai regardé à quoi ça ressemblait la gare que tu nous décris, et il est vrai qu'au début du 20e siècle c'était un charmant établissement.

    Si ta grand-mère a tenu cette gare comme tu nous le dis, et avec les souvenirs que tu y as, il faut essayer de la sauver.

    Evidemment, ça passe par l'achat, donc il faut les sortir.

    A voir avec RFF sans doute, il y a des directions régionales.

  13. Bonjour,

    Merci à toi eric_p !

    J'y avais pensé hier, car j'étais déjà allé sur le site de l'IGN, mais cela n'avait pas été très probant.

    A la lecture de ton message, j'ai persévéré et trouvé !

    En fait, il y avait bien une cour-marchandises et la halle qui va avec, ceci dès la sortie du pont sur la Dordogne en venant de Singles.

    L'accès de cette cour et de celle pour les voyageurs se faisait juste avant le P.N, en deux entrées différentes.

    Ce qui m'a surpris, c'est qu'il y avait un certain nombre d'autre maisons dans les alentours.

    Aujourd'hui, c'est tellement vide et désolé, on peine à le croire. Il faut aussi dire que ça a été tellement terrassé, que c'est complètement laminé.

    Ci-après, quelques vues du site aujourd'hui, avec la culée du pont qui sort de l'eau lorsque le niveau est bas.

    En fait, elle paraît en béton, mais visiblement c'est une construction plus ancienne qui a été bétonnée. On voit quelques pierres sur ma photo prise juste au-dessus depuis la digue.

    Surtout qu'au niveau gabarit, même s'il y a eu modernisation, ça restait un petit pont.

    J'ai peine à croire qu'il y avait ici un pont en béton avec une arche "sur le dessus", comme vu dans le site dont j'avais mis un lien hier. Surtout que sur cette carte postale, il y a déjà une retenue d'eau, ce qui est impossible ici, sinon il aurait été noyé !

    Maintenant, quelques photos comlémentaires de celles transmises par Mickaël02.

    La culée vue dans le site:

    Détail de la culée qui semble bien avoir été "modernisée", et qui me paraît plutôt être faite pour les appuis d'un ouvrage métallique (s'il y a des spécialistes en OA, on vous attend, merci):

    Ensuite, les appuis du pont en béton qui se trouvait à l'amont, vus depuis la rive droite (à peu près à 100 m de la digue):

    La route qui se termine au même endroit sur la rive gauche, mais dessus: un monticule de pierres pour empêcher la chute:

    Et quand même quelquechose de plus ferroviaire, même si cette vue est connue puisque le sujet est traité sur le site de l'association "Inventaire des tunnels ferroviaires de France: le tunnel de Confolent, c'est quand même impressionnant cette entrée avec une telle voûte, même s'il y a pleins de tunnels ailleurs. C'est surtout l'isolement du site qui en rajoute:

  14. Bonjour,

    Mickaël02, merci pour tes recherches, surtout sur l'emplacement de la gare et du P.N par rapport aux distances.

    J'avoue n'avoir pas été assez courageux pour le faire!

    Le site où tu as trouvé les cartes postales: Singles

    Il y a même celle que j'avais trouvé, mais j'avais dû mal regarder, car en fait on voit la maisonnette du P.N, et on aperçoit le réservoir.

    J'ai même cru un instant que c'était la gare, et je commençais à ne plus rien comprendre, mais non, c'est la maison du garde-barrières.

    Pour les cartes du pont en cintre, à priori le pont d'Arpiat c'est la première carte, avec celui qui a le cintre sous le tablier.

    En fait je me souviens maintenant que j'avais déjà trouvé ces cartes, et j'avais remarqué ces deux ponts différents.

    Celui de la deuxième carte avait une erreur de légende. Il se trouve sur la Dordogne si mes souvenirs sont bons, mais en aval de Bort-les-Orgues.

    Quant aux piles que tu as retrouvées, ce sont plutôt celles du pont métallique, si tu parles des photos que tu nous a jointes.

  15. Bonsoir,

    Cest vrai Ae 8/14, on n' pas forcément répondu clairement à tes questions concernant l'emplacement du pont.

    Celui d'origine, qui desservait la gare de Singles se trouvait au sud de la gare, donc en aval de la digue actuelle.

    Par contre, le pont en béton avec l'arche, et qui a été construit pour assurer la continuité de la route lors de la mise en eau du barrage, était plus au nord.

    Pour voir où il était, c'est simple, sur la vue de géoportail, tu prends le chemin qui est à l'origine droite de la digue, et qui prend plein nord.

    A l'autre extrémité, tu va te rendre compte qu'il oblique en direction de la retenue, mais qu'il n'y a rien: le pont était là.

    Du coup, sur l'autre rive, il était à la hauteur de l'avant dernier virage de la route venant de Confolent-Port-Dieu, mais très légèrement plus au nord.

    Il faut bien dire qu'il y a pas mal de végétation qui a poussé, et en plus avec tous les travaux de terrassement qu'il y a eu à chaque fois, forcément ça marque le site !

    Sinon, la péninsule qui avance dans l'eau sur la rive gauche 400 m plus bas, ce n'est pas une ancienne route avec l'emplacement de la culée d'un pont.

    C'est vrai que tu pouvais te poser la question, vu que la route qui vient de Confolent est juste en face, sur la rive opposée.

    Malgré tout, je pense qu'en plus il doit y avoir une différence de niveau assez importante, car la route "grimpe sec", et la péninsule est visible parce que dégarnie, donc elle sous l'eau lorsque le niveau

    du barrage est important.

  16. Re,

    Pour Mickaël02, mon ordinateur n'a pas ouvert tous les documents de suite, du coup je n'avais pas vu avant de rédiger mon message ta photo dans ton message de 19H13.

    C'est sûr que c'est bien la culée du pont, ça correspond tout à fait à ce que j'avais vu en carte postale: culée maçonnée pour recevoir un tablier métallique.

    Donc, si j'ai bien compris, c'est juste à l'aval de la digue, et en plein milieu de l'eau ?

    Au milieu de l'eau ça ne paraît pas anormal, car d'après ce que je me souviens et dis précédemmment, il ne devait y avoir qu'une travée, donc l'ouverture ne devait pas non plus être très grande.

    Comme maintenant il y a de l'eau partout, soit le remblai avait été évacué, ou alors il est parti avec le temps, et ne reste alors que la maçonnerie.

    Très intéressant, merci. Merci à tous aussi.

  17. Bonsoir,

    Le pont en arc de cercle était bien au nord de la gare, comme vu sur la photo "à l'endroit" de Mickaël02.

    C'est lui qui a été construit pour rétablir la route lors de la mise en eau du barrage.

    Vraisemblablement il n'était même pas fini à ce moment là, puisque sur la photo la gare est déjà dans l'eau, et il y a encore le cintre pour faire la voûte de ce pont.

    Celui d'origine devait se trouver environ à l'endroit où la voiture met un bateau à l'eau sur la photo de géoportail (côté Singles).

    Cet accès à l'eau doit sûrement être la route primitive en effet, car maintenant le niveau est plus haut qu'à l'époque.

    Par contre pour le pont d'origine, je ne crois pas qu'il était très long.

    J'en ai vu une carte postale une fois, prise de dessous. On ne voyait pas la gare, raison pour laquelle je ne l'avais pas achétée (une belle connerie !).

    Vraisemblablement il n'y avait qu'une travée. Il était métallique. C'est pour cela que je suis perplexe au sujet de l'échancrure que vous décrivez pour certains, car si j'ai bien compris elle se situe sur la rive droite, là où le chemin descend lui aussi au niveau de l'eau, or cela fait une sacrée distance avec l'autre rive. Ou alors j'ai mal compris où était cette échancrure.

    Autre chose, je n'ai pas l'impression qu'il y avait une halle-marchandises. L'espace est très restreint, et même s'il semblait y avoir quelques autre baraques, côté ferroviaire, outre le B.V, l'abri de quai, le réservoir et la maisonnette du P.N, je ne vois rien d'autre. Par contre, si, ce qu'il pouvait y avoir, le bâtiment d'une machine fixe pour l'alimentation en eau du réservoir.

    Une fois, je suis allé sur les lieux alors que le niveau de la retenue était si bas, que ce point tout à l'amont était complètement découvert.

    D'ailleurs l'eau de la Dordogne coulait avec son bruit de ruissellement, ce qui n'est pas le cas autrement à l'ancienne gare de Singles.

    Malheureusement, je n'avais pas d'appareil photo !

  18. Bonsoir,

    Effectivement Mickaël, la première photo de la gare de Singles dans les eaux a été inversée.

    Je l'ai vu pour la première fois dans un article de "Connaissance du Rail", et je l'avais remarqué.

    Comme la gare était dans une courbe et qu'il y a une succession de constructions ferroviaires, on se rend vite compte que ça ne colle pas au terrain sur cette première photo.

    Pour ce qui est du pont, il n'a pas été que provisoire, même s'il n'existe plus aujourd'hui.

    On en trouve des cartes postales, même si elles sont quand même assez rares.

    Ce pont a été détruit vers 1982 ou 83.

    Je crois que le niveau des eaux n'a jamais atteint les limites prévues au départ, du coup le pont a été détruit, et à la place il a été fait le pont-digue.

    Par contre, on peut encore voir les appuis de cet ancien pont en béton.

    En venant de Confolent, il faut prendre légèrement sur la gauche au niveau de l'avant dernier virage de la descente.

    En fait, le mieux est de consulter géoportail, avec une vue aérienne, car du côté Singles, on voit très bien la route qui menait au pont.

    Elle prenait au niveau du pont-digue, où plutôt c'est lui qui prend naissance là où elle tournait.

    Sur l'autre rive, ça prend donc dans l'avant-dernier virage avant d'être en bas.

    La vue aérienne permet aussi de bien comprendre les lieux, et je crois que c'est bien là qu'on voit où était la gare.

    En fait, ce qui était le lit de la Dordogne est barré par la digue dans sa partie sans passage, et l'eau coule où il y avait la plateforme de la gare, là où cela a été creusé et où ont été installé les "tuyaux".

    Au niveau entretien, il est certain qu'une digue avec des "tuyaux" (je ne sais plus si ils sont en béton ou métalliques), est moins compliquée qu'un pont en béton avec une voûte.

    Merci à tous pour vos documents et commentaires

  19. Bonjour,

    Pour Mickaël02, oui, curieux que ta carte d'Etat-major ne mentionne pas la route qui monte vers Confolent.

    Sur le document du message de "Chemins de fer de l'Est", elle est représentée d'ailleurs.

    On voit bien aussi celle que tu mentionnes, qui se dirige vers Port-Dieu à flanc de montagne.

    D'ailleurs, aujourd'hui, en descendant vers Singles, on la retrouve, sauf qu'elle n'est même plus praticable, enfin en voiture tout du moins.

    Il faut dire que vu le nombre d'habitants du secteur et l'absence de débouchés sur l'autre rive, certains endroits ne sont guère fréquentés.

  20. Bonjour,

    Le château de Val était plus joli dans le cadre verdoyant qu'au bord de cette masse de flotte quand même.

    Pour la gare de Singles, je ne vois pas les choses tout à fait comme toi Mickaël02.

    Grâce à la vue suivante, tu vas te rendre compte qu'il n'y avait pas besoin de franchir le P.N pour venir dans la cour de la gare.

    Effectivement en venant de Singles, on franchit d'abord la Dordogne, la gare se trouvant sur sa rive droite, comme on peut d'ailleurs le constater sur la carte postale que j'ai affiché dans mes précédents messages, mais elle se situe côté rivière par rapport à la voie.

    Ensuite, la route passe le P.N et remontait déjà vers Confolent. D'ailleurs, on l'aperçoit derrière l'abri de quai, et sur d'autres photos prise depuis le P.N que j'ai pu consulter, on la voit très bien qui monte dans la montagne.

    La gare de Singles vue en direction de Bort-les-Orgues. La Dordogne est sur la gauche, derrière le B.V.

  21. Bonsoir Mickaël02,

    Pour moi, la gare de Singles se trouvait en amont du pont digue.

    Pendant longtemps je l'ai crue juste à l'aval, mais après avoir consulté un certain nombre de documents, je pense plutôt qu'elle était à l'amont.

    D'après moi le pont primitif devait se trouver à peu près dans l'alignement de la route qui vient de Singles.

    Sur ma carte postale, la légende indique que la vue est prise du pont, ce qui est plausible vu la hauteur du photogtaphe par rapport à la rivière.

    En comparant ma carte postale et ta photo, on retrouve très bien les différents reliefs.

    La gare de Singles devait être sûrement plus sur ta gauche, mais pas loin du niveau où tu te trouvais.

    J'imagine que tu devais être sur la route de l'ancien pont d'Arpiat, pont en béton qui a été construit lors de la mise en eau du barrage de Bort-les-Orgues ?

  22. Bonsoir,

    A priori il n'y a plus de vidanges totales du barrage aussi souvent qu'à une époque, parce qu'il y a de nouvelles techniques d'inspection.

    Par contre, le niveau est parfois assez bas, et dans ce cas c'est totalement découvert à l'amont, ceci pour de l'entretien, mais je ne suis pas un spécialiste de la question.

    Je crois que c'est plus par rapport à la poussée que pour découvrir la voûte du barrage.

    En ce qui concerne les personnes qui ont vécu en bas, dans la vallée, avant, la plaie est béante.

    J'ai rencontré il y a presque dix ans un monsieur qui était né à Port-Dieu.

    L'amour de son village, la pêche à la truite dans "la Dordogne vivante" comme il disait, tout un petit monde dans ce village au fond de la vallée, ponctué par le train.

    Et puis un jour, l'impensable, quitter ce lieu où sont nés tous les ancêtres, où ils ont toujours vécu, où ils sont morts et sont enterrés.

    Avec les aides financières, les familles sont parties bien plus loin que les rives pour la plupart, hors département même, donc perte des voisins, des repères.

    Finalement, les maisons ont été détruites, ne laissant que des ruines avant que l'eau n'envahisse tout cela.

    Le monsieur que je connaissais avait remonté sa maison avec les pierres de la maison familiale, toutes remontées une par une pour ainsi dire.

    L'une, très belle, avec des inscriptions ne le fût même qu'après un séjour dans l'eau, lors de la première vidange du barrage.

    Ils avaient dû l'oublier dans la précipitation, lors du départ de cette terre qu'ils aimaient tant.

    Pour tout dire, cet homme ne retournait ensuite jamais voir, lors des vidanges. Trop de souvenirs...

    Et très rarement descendre sur les rives, car toute cette eau ne représentait rien pour lui, sauf un terrible destin.

    On s'est un petit peu éloigné du tunnel de La Fourcherie, mais bon, c'est plutôt en rapport évidemment, puisqu'il n'aurait jamais eu à être construit s'il n'y avait eu le barrage.

    Comme l'on souligné certains, un important travail a été fait par l'équipe de l'Inventaire des Tunnels Ferroviaires de France, et plus particulièrement par Philippe, pour faire ressortir l'histoire de cet ouvrage.

    Même si la véritable raison de l'arrêt des travaux ne sera sans doute jamais connue, on aura au moins appris grâce à Philippe et son équipe, que la somme de travaux réalisés pour ce tunnel ne relève pas du bricolage, et que donc il y a eu une réelle volonté de construire cette liaison au départ.

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