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Le Web des Cheminots

Train-Corail

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Messages publiés par Train-Corail

  1. Bien sûr que les rames Corail continueront à circuler. Mais cette volonté de tuer la marque Corail en dit long sur les objectifs de la direction: faire circuler des GL avec du matos payé par les régions...

    Quant aux REVCO, ce sont les régions qui les ont commandées. Parce que si vraiment la SNCF ne voulait pas tuer les trains GL, elle en aurait commandé pour ses Metz-Lyon par exemple...

  2. C'était prévisible et c'est bien dommage. Pour les dirigeants de la SNCF, il faut tuer le Corail, symbole du service public de qualité par tous les moyens. De GL, on est passé aux TRN, puis TIR, puis Corail Intercités, assurés en grande majorité en Corail.

    La SNCF veut la peau des rames tractées, surtout des Corail qui offrent quand même encore un confort presque inégalé au niveau de la suspension, de l'insonorisation... C'est donc ainsi que la SNCF prend une marque bateau et banale: Intercités, bien connue en Europe.

    Allez, Pépy, encore 2 ans à supporter des Corail, après le TGV RR, tu supprimeras tous les Corail "tout court" et à ce moment tu pourras renommer tes Corail Lunéa et Corail Téoz... Lunéa et Téoz.

  3. Nantes-Lyon en Corail c'est plus long qu'en TGV certes. Mais déjà si la SNCF ne faisait pas passer le Corail à Tours, mais directement à St Pierre des Corps on gagnerait 20 minutes (rebroussement). C'est avec ce genre de petites mesquineries que la SNCF tue les Corail restant. D'ailleurs Nantes-Lyon il me semble que c'est uniquement les VE-DI. Le reste de la semaine c'est Tours-Lyon...

    Mais la grande question c'est: pourquoi ce qui est honni sur Corail (cabotage) ne pose aucun problème sur TGV? Les abonnements de travail? Tout le monde sait que sur Dax-Hendaye, Marseille-Nice, Narbonne-Perpignan ils sont utilisés par les navetteurs...

  4. Le mandat de Pierre Gadonneix se termine bientôt et pour lui succéder Henri Proglio, actuel PDG de Véolia, fait figure de favori. Il aurait posé ses conditions: conserver des fonctions non exécutives dans son groupe, et surtout rapprocher Véolia d'EDF?

    L'Etat va-t-il en profiter pour privatiser EDF, arguant de la création d'un nouveau "champion national" (à l'instar de GDF-Suez) ? Aujourd'hui, la loi dispose que l'Etat doit posséder au minimum 70% d'EDF, mais une loi, ça se change... Je sens qu'on va nous refaire le coup de "l'Etat aura la minorité de blocage". Car après la mode du "l'Etat restera majoritaire avec 51%", ce qui est dorénavant fashion, c'est la minorité de blocage... Et après ça sera quoi ?

    "L'Etat détiendra au moins 20%, ce qui lui permettra d'avoir deux administrateurs", puis "ah ben oui l'Etat n'est plus actionnaire, mais a une golden share", puis "ah ben oui l'Etat n'est plus actionnaire, mais l'Etat réglemente".

    En France, lentement mais sûrement, on va vers un abandon des services publics et de l'Etat actionnaire.

  5. Quel est l'intérêt de filialiser? Si le statut des cheminots est conservé au début...

    - embaucher des cheminots sous droit privé? ça risque de grincer des dents chez les OS...

    - ou maintenir un seul avantage: le Cadre Permanent en remettant tout le reste en cause?

  6. Bonjour, j'ai comme l'impression que les ACT des ECT de Reims, Nancy, Strasbourg sont les plus réglementaristes. Je m'explique dans un Bordeaux-Strasbourg j'ai vu un ASCT se faire allumer par le titulaire car il n'avait pas de résa! Hallucinant! Du côté de Bordeaux, quand un cheminot n'a pas de résa, généralement on lui fout la paix. Un ASCT de La Rochelle m'a raconté qu'il y a plus de 20 ans il avait pris le Corail de Nuit Paris-Strasbourg avec une résa couchette 2nde. Il a demandé au titulaire de le mettre en 1ère qui a refusé. Ils avaient fait un train ensemble la veille... Ou je pourrais encore citer le cas d'un homme qui devait avoir 80 ans, qui avait bcp de mal à marcher et qui a loupé le TGV Reims-Paris. Il voulait prendre celui dans lequel j'étais et on lui a dit que non ce n'était pas possible, qu'il allait devoir régulariser sa situation à bord. A Bordeaux, généralement on lui aurait fait la remarque que son billet n'est plus valable mais qu'il peut quand même monter dans le train, au pire on lui aurait vendu une résa...

    C'est moi qui généralise à tort à travers ces seuls exemples ou c'est vraiment le cas? C'est la hiérarchie qui les pousse à être comme ça?

  7. Le RER C jusqu'à Angerville est très sérieusement envisagé, c'est une question de financement entre la région centre avec ses TER et le STIF avec le RER. De plus, les ASCT font régulièrement remonter des incidents liés à la montée des voyageurs en 1ére classe sur les TER pour Paris en gare d'Etampes et vis et versa lorsque les voyageurs font du Paris-Etampes en TER.

    D'ailleurs comment ça se passe pour les trajets Etampes-Paris en Corail? Parce que j'ai pris quelque fois le 14066 d'Etampes à PAZ et bien que le trajet ne soit pas vendu et qu'on a pas le droit de prendre le train avec un ticket de RER, ben tout le monde le prend, et les agents au guichets disent carrément "vous pouvez prendre le 17h03 (14066 NDLR) il est direct". Je n'ai jamais vu un ASCT dire "non vous ne pouvez pas monter".

  8. Juste un point concernant l'utilisation du terme "prise d'otage" une bonne partie des cheminots hurlent à tout-va "mais c'est n'importe quoi est-ce qu'on prend en otage les voyageurs?" Ils ont oublié que c'est une expression.

    C'est comme pour le coup du "on ne les empêche pas de faire le trajet par un autre moyen de transport". Ok mais rappelez vous quand même qu'un décret de 1934 interdit de facto aux autocaristes de faire des liaisons GL...

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