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Lavau

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  1. Le mystère de la vantardise effacée dans les heures suivantes, puis niée par les modos ensuite. Citer Dans les deux heures qui suivirent est parue sur cheminots.net, la vantardise suivante, concernant ce conducteur de train RER : Citer Et là j'ai eu le tort de ne pas être méfiant, je n'ai pas procédé à une sauvegarde immédiate de cette vantardise. Quelques heures après, elle avait disparu, et depuis, les modos du site dénient son existence. Trois lectures au moins sont possibles, pour cette vantardise ambigüe : une accusation, ou deux aveux. Version accusation : "De toutes façons, ce type-là a été licencié pour faute grave indépendamment, donc son témoignage est pure vengeance mesquine contre ses petits chefs, considérez qu'il n'a aucune valeur !". Version aveu de représailles pour alerte : "Avoir signalé que ça tape fort aux aiguillages de Brétigny, et qu'il faut réduire la vitesse à cet endroit, c'est une faute grave, et nous l'avons licencié pour intimider les autres conducteurs, et leur inculquer un fatalisme comparable à celui des marins de l'amiral Rojesvenski, quand ils ont fait le tour de l'Afrique pour aller se faire couler à Tsou-shi-ma" (Six mille morts russes à Tsou-shi-ma). Version aveu de représailles pour témoignage gênant : "Malgré son anonymat à l'antenne, nous l'avons facilement identifié, et licencié pour faute grave en représailles d'avoir témoigné de notre incurie. Il est temps d'intimider tous les autres témoins gênants !". A présent examinons les dénégations successives : '?do=embed' frameborder='0' data-embedContent>> Citation de: GOM (modérateur), 31 juillet, 22 h 35 Citation de: ADC01 Nipou, modérateur : Citation de: Nipou (modérateur) Fin de citations. Donc soit l'effacement de cette vantardise qui ferait mauvais effet en Justice si une sauvegarde en était faite quelque part, a été fait par une autorité supérieure à ces deux modérateurs, à leur insu (hypothèse la plus probable), soit ils sont au courant et mentent (hypothèse la moins probable). De toutes façons, la chasse au bouc émissaire est lancée depuis plusieurs jours, ce qui à l'investigateur donne immédiatement le soupçon précis que ces gens là ont de l'inavouable à cacher. D'où la manoeuvre, connue depuis l'Antiquité, de déposer symboliquement tous ses péchés sur les cornes d'un bouc, que l'on chasse vers le désert.
  2. Je n'ai jamais affirmé que les éléments dont vous disposez, et que vous énumérez, soient suffisants. Le postulat de perfection de l'existant, certes vous en avez besoin pour vos exigences narcissiques, mais il reste à valider expérimentalement.
  3. Mézalors ? Mézalors ? La culpabilité des coupables est sauvée, puisqu'on fait de la chasse au bouc émissaire ! Alleluyah !
  4. C'est en effet une très bonne question. Perspective neutre entre les voies 1 et 2. Or la déviation du rail de gauche voie 1 est moindre que celle du rail de droite, Et sur la voie 2, la déviation du rail de gauche est plus forte que celle du rail de droite, "droite" et "gauche" étant là pris dans le sens du photographe. Si c'était juste une question de nivellement de la voie traversante, on devrait avoir l'accentuation inverse.
  5. Tiens ? Comme c'est étrange ! Un argument narcissique... Quand même pas un argument factuel, hein ! La gravité du sujet, sept homicides par imprudence, n'autoriserait quand même pas un argument factuel. Il faut savoir tenir son rang, que diable ! Bin mon Narcisse, c'était pas toi, des fois, le 14 juillet, qui diagnostiquais que les boulons avaient été coupés par cisaillement ? Puis qui avais inversé la numérotation des trous de l'éclisse intacte ? De quoi appuyer tes prétentions à poser à l'expert universel et infaillible. Factuellement, on pourrait accuser la vue prise au télé d'être déchiquetée par la turbulence, et les astrams (et même les astronomes professionnels) en savent quelque chose, de la turbulence. Seulement voilà : l'accusée turbulence a pris soin de ne donner des défauts d'alignements que sur les traversées. Il n'y avait d'ailleurs pas d'ensoleillement direct sur la zone photographiée, manifestement prise à une heure d'accalmie de la turbul. Donc ça n'est pas elle qui a tortillé les voies autour des TJD. Alors il faudra bien se résigner à faire des vérifications optiques, comme un menuisier de base. Grammaire : accord en nombre.
  6. Justement il y a un p*t**n de problème de rectitude, dépassant la largeur d'un patin de rail autour de cette TJD. Ça part à gauche puis à droite. Sur celle de la voie 2 aussi, l'alignement est problématique.
  7. NON, la malveillance est hors de cause. Aucun malveillant ne peut arracher trois têtes de boulon, dont deux pratiquement sans flexion, alors que la résistance nominale de ces boulons est de l'ordre de 250 000 N. L'éventuel malveillant ne peut non plus obtenir une telle déformation plastique en torsion de l'about du rail de coeur. Aucun moyen artisanal ne peut obtenir de tels résultats. Le seul moyen connu est celui signalé par un conducteur de rame RER C, dont l'un des contributeurs ici s'est vanté qu'en représailles, "on l'a licencié pour faute grave" : des chocs latéraux par les convois s'ils passent à la vitesse autorisée de 140 km/h (voire 150 km/h), alors que l'état de la voie est loin d'autoriser cela.
  8. Je rappelle que la qualification pénale retenue par le procureur est d'homicide involontaire par imprudence, avec sept tués. Il a été avoué clairement par plusieurs intervenants que les conditions et l'ergonomie de l'entretien et de la surveillance ne permettent pas un travail à l'efficacité suffisante. Je n'ai pas lu une seule proposition concrète pour améliorer cette ergonomie, cette efficacité, ni la sécurité du personnel de surveillance de l'état des voies. En revanche on a lu plusieurs démonstration d'intimidations pour faire taire les investigateurs trop curieux. Autrement dit, on préfère recommencer les homicides par imprudence, que de remettre en cause quoi que ce soit des habitudes.
  9. Oui. Et vu l'inertie en flexion horizontale des semelles, le plus vraisemblable est que ce soit un défaut à la fonderie, et non une rupture ultérieure en travail.
  10. Excellente observation, merci. Plus une carte IGN et un logiciel d'astronomie amateur, et on en déduit l'heure de la photo.
  11. Le problème est que le scénario doit être compatible avec les faciès de rupture des trois boulons. Or on n'a qu'une photo prise à un peu plus d'un mètre de distance, donnant de loin deux têtes de boulon, et il faudrait une macro pour chaque surface de rupture, comme préalable au travail de labo de métallographie. Non, il n'est pas impliqué que les bogies de ce train soient différents des autres, mais il n'est pas exclu que la géométrie de la voie ait évolué de manière imprévisible dans les derniers temps, ce qui pourrait changer sévèrement les conditions dynamiques des trajectoires.
  12. Remarque que déjà avant toi, au 16e siècle, Gargantua dans son enfance faisoit de l'asne pour avoir du bren. Remarque que lui au moins cogneussoit mousches en laict, et on n'est pas sûrs que tu parviennes à en faire autant. En développant encore un peu, tu pourrais faire concurrence à la plaidoirie du seigneur de Humevesne.
  13. @ DU 94 LGV OK merci. De là où je suis, à l'extérieur, il m'est impossible d'accéder à un état des défauts de tracés des rails de cette voie 1 avant accident. L'examen post mortem du joint ne permet de remonter qu'aux forces transversales exercées par le début de rame sur le joint qui a cassé ses boulons. Et il faut des hypothèses supplémentaires pour évaluer les accélérations imposées par la région du joint aux roues de la motrice et des voitures. Ces accélérations transversales sont bien dans le plan du lacet. D'autant que le démarrage du calcul n'est pas vraiment difficile. Si les trois boulons ont pété ensemble, ce qui n'est pas prouvé, cela fait une force de l'ordre de 40 à 50 tonnes sur le joint. Une voiture Corail est tarée à 42 tonnes à vide, pleine on est dans les 49 à 50 tonnes. Donc si les trois boulons avaient pété ensemble, sur l'impact d'un seul bogie, le joint de rails aurait accéléré le bogie tueur vers la gauche à l'accélération de 2 g. C'est beaucoup, et la voiture aurait versé immédiatement. Il faut donc poursuivre avec une répartition en une demi-douzaine de chocs, justement le nombre de bogies qui ont passé sans dommages pour eux : la loco et deux voitures. Hypothèse : la loco est responsable des deux ruptures à 11 tonnes des boulons 1 et 2, les 4 bogies suivants se répartissent la tâche pour le boulon 4. Plus les flexions-torsions de rail correspondantes, à chaque fois. Accélérations transversales entre 0,3 g et 0,25 g, cela secoue fort, mais ne verse pas. Et il est audacieux d'exonérer de responsabilités dans cette rupture les convois précédents. Question : avec de telles accélérations transversales qui certainement se reproduisaient depuis un bout de temps, pas d'alertes lancées par les conducteurs ?
  14. Puisque tu es impatient de calculer, je te suggère de t'exercer sur le défaut en lacet de la voie qui a fait péter trois boulons à 11 tonnes chacun (peut-être plus de 20 tonnes pour le boulon n° 4 ?), plus les forces de rappel du rail d'aiguille et du rail de coeur, dont les photos prouvent qu'il a salement morflé. Courage ! Les supporters te regardent !
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