Affecté au dépôt de Paris-Charolais, j'ai vécu, en son temps l'accident de la gare de Lyon. Il m'avait très fortement interpelé sur la manière de traiter et de commenter les évènements.
Je prends donc des pincettes pour porter un jugement sur les circonstances du déraillement de St Jacques de Compostelle.
Retraité tégéviste, j'ai suivi le drame vécu par ce conducteur avec un soutien corporatif entier.
Jusqu'à preuve du contraire, il ne doit pas être le seul inculpé. Il faudra bien que la Renfé et l'ADIF prennent leur part de responsabilités: avec un garde-fou du type TIV 80, l'attention du conducteur aurait du être attirée pour éviter un tel accident.
Il n'y a pas de honte à avoir de se vanter de rouler à 200 ou 300km/h, voire même plus (dixit records du monde de vitesse à 574,8km/h) si l'on a reçu tous les sacrements pour le faire.Nous avons passé un oral et une pratique en bonne et due forme pour satisfaire à ces exigences. Cela est même nécessaire pour rouler à grande vitesse.
Je ne pense pas que notre collègue Espagnol ai failli à la règle de cette déontologie. Un point d'orgueil, non compris par les non-initiés, lorsqu'il parle de rouler à 200 km/h !!!