Même si cela apparait sévère, c'est le pilote qui a autorité pour ce genre de décisions.
Peut être avec trop de rigueur, mais ...?, il a appliqué la procédure qui consiste à vérifier qu'il peut transporter une personne handicapée dans les meilleures conditions de sécurité pour elle-même. L'intervention des PNC ne s'est pas faite dans la délicatesse, c'est regrettable. Si la personne qui s'est proposée pour tenir lieu d'accompagnateur présentait des garanties convenables, l'affaire aurait pu en rester là... mais, dans une perspective d'avoir à aider quelqu'un dans une situation difficile, il ne suffit pas de faire preuve de bonne volonté...
Parmi les critères, le commandant de bord doit vérifier que la personne pourra être évacuée sans difficulté en cas de problème.
Il y a au moins un précédent : A Habsheim, lors du crash de l'Airbus A320 en vol de démonstration, parmi les trois victimes, on a déploré le décès à bord d' un enfant handicapé en fauteuil et celui de la personne retournée dans l'avion pour le sortir de là...
Reste à savoir s'il appartenait réglementairement à cette dame de prévoir un accompagnateur ou bien si c'était à la compagnie de veiller spécialement à sa sécurité.
Au vol suivant, il faut noter qu'une personne a rempli le rôle d'accompagnateur.