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Le Web des Cheminots

Bandaa Bono

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Tout ce qui a été posté par Bandaa Bono

  1. j'ai pas du être clair la FGAAC n'a pas participer à l'interfédérale d'aujourd'hui aurait pas eu de monde dispo pour y aller et une autre interfédérale est programmée ( par ceux qui ont fait celle d'aujourd'hui ) en début de semaine prochaine pour que justement la FGAAC puisse y participer et donner son avis sur tout la bataclan à mettre en oeuvre
  2. Pour ceux que les conditions de la grève intéressent : préavis reconductible : FGAAC, CGT-FO et SUD Rail Grève carré de 24H : CGT, CFDT et UNSA Hésitent encore entre les deux possibilités CFE-CGC et CFTC L'UNSA déposera un préavis de 24h seul portant uniquement sur le sujet des retraites La FGAAC n'a pas participé à l'interfédérale La CFDT à pour objectif de négocier tout comme l'UNSA ce sont les conditions de la négociation qui ne semblent pas leur plaire. CGT-FO et SUD Rail sur la ligne on touche pas au retraites des cheminots et du retour au 37,5 pour tous la CGT la position pas claire, contre la réforme pour les cheminots mais veux garder le fret dans les revendications, Et la conf semble accepter les 40 ans et privilégier la négoce entreprise par entreprise ? la structure parle de 24h carré mais les militants de base de mon secteur disent qu'il faudra faire plus d'un jour de grève. la calendrier à suivre est flou : une manif nationale le samedi 27 ? et une convergence avec une journée d'action fonction public en novembre ???? Certains ici vont certainement apporter des précisions. il y aurait une autre interfédérale est programmée en début de semaine prochaine pour finir de caler les conditions, l'appel commun et les revendications. la ligne des OS appelant à la reconduction seraient à priori d'essayer de faire un appel commun sur le seul sujet des retraites. Voilà ce que j'ai appris aujourd'hui en zonant partout et en tapant la tchache avec tout militant passant à porté. Vous avez d'autres infos ?
  3. En ce qui concerne la pénibilité, l'entreprise ne rentrerait pas dans une négociation sur le sujet, elle considère que cette question est réglée par le RH0077, dixit mon DET. Cela me semble assez évident qu'une négociation sur la pénibilité, avec les éventuelles bonifications qui auraient pu en sortir, risquerait de contrarier le Medef qui refuse tout négo sur le sujet. Et que donc pour ne pas créer un précédent qui serait applicable à terme à tous les régimes il y aurait blocage la dessus. En tous cas, si c'est l'argument du RH0077 qui est utilisé pour la pénibilité, les ASCT vont pouvoir demander la retraite à 50 ans puisque le titre 1 leur est commun avec les mécanos Si je comprend bien ou ils veulent en venir, l'intégration des primes dans le calcul de la pension permettrait de compenser tout ou partie de la perte liée à l'augmentation du nombre d'annuité et à l'imposition de la déccote. l'espérence de l'entreprise, c'est qu'une fois que chaque cheminot aura calculé son ratio gain / perte, il trouve que finalement pour lui ça va et que du coup il ne s'engage pas à fond dans le mouvement. En fait sarko veux juste gagner sur l'affichage médiatique, quitte à laisser la négo entreprise par entreprise refiler de quoi avoir la paix sociale. Question : les entreprises auront t-elle les moyens de mettre au pot ? Quand l'état se désengagera de la contribution au titre de la compensation démographique ? Quand les entreprises demanderont à modifier leur taux de cotisation patronal au nom de l'équité pour faire face à la concurrence ? Ensuite de toute façon comme ils veulent à terme tous plus ou moins nous adosser au régime général, les concessions faites contribuerons à faire plonger les comptes du régimes général et ainsi serviront à justifier une nouvelle augmentation des annuités pour avior une retraite minorée à taux plein. Pour la grève du 18 je suis sur que ceux qui voudront continuer audelà de la journée auront un préavis reconductible pour les protéger, les OS auront le temps d'en déposer un compte tenu de l'évolution "positive" du dossier.
  4. Comme je considère avant tout qu'il faut défendre ses convictions je serais donc dans la grève dès qu'elle commencera et la continuerai tant que je jugerai l'action juste ! Et peut importe la légalité de la chose si nous continuons sans être couvert par un préavis. Comme si ceux qui ont conquis le droit de grève de haute lutte dans l'illégalité et pour certain au prix de leur vie avaient tenu compte d'autre chose que de la profondeur et la force de leurs convictions. Je comprend qu'il puisse avoir des avis différents et je les respecte, mais que ceux qui choisissent d'accepter les contraintes imposés par les tenants du pouvoir économiques sur certains sujets ne viennent pas se plaindre d'en être victimes sur d'autres sujets. La seule chose qui compte au final dans la vie d'un homme c'est sa capacité à vivre debout, à pouvoir se regarder chaque jour dans une glace sans se faire honte. Que voulez vous qu'il reste de vous dans l'esprit de vos proches une fois trépassé ? l'image d'un être humain de conviction qui a toujours vécu en accord avec lui-même ou l'image d'un être humain qui aurait bien voulu, mais qui n'as pas pu, pas su ou pas oser se libérer d'un asservissement à un ordre établi, à une pensée unique, à des habitudes implantées. Compte tenu du fait supplémentaire que l'on emporte pas son argent dans sa tombe je choisi de me battre pour mes convictions. Ici en l'occurence je suis prêt à soutenir les salariés du privé qui nous rejoindrons dans l'action pour un régime unique sur la base d'un nivellement par le haut avec prise en considération des particularités de certains métiers pour pouvoir les laisser partir en retraite plus tôt.
  5. Ce n'est pas une erreur mais un choix qui à été pris en toute conscience à une époque ou le chomage, la mondialisation, les délocalisations et la financiarisation du capitalisme n'existait pas. Les salariés et leurs représentants n'envisageaient pas les évolutions négatives futures et ne pensaient pas que le chomage de masse puisse exister. Et puis dans ta réflexion financière, il faut la pousser plus loin l'analyse sans penser comme un patron. Les cotisations sociales ne sont pas des "charges" mais du salaire différé et que le salaire n'est pas une charge, mais un partage de la valeur ajouté créée par le travail. Le patron n'est pas automatiquement, le propriétaire de la valeur ajouté qui fait preuve d'altruisme, en redistribuant une part de celle-ci sur les cotisations sociales. Demandons plutôt aux salariés quelle type de redistribution ils désirent plutôt que leur dire ce qui est "raisonnable" de ce qui ne l'est pas. Il s'avère évident que un contexte de financiarisation du capital avec l'évolution de l'automatisation de la production, de la délocalisation de l'emploi non automatisable et la pression à la baisse exercée sur les salaires par les employeurs pratiquant le chantage à l'emploi, l'élargissement de l'assiette de cotisation devrait être à la hune dans un pays qui n'a jamais été ausi riche. La CSG pourrait certe être une piste d'amélioration des comptes sociaux, mais la taxe Tobbin aussi et toutes autres types de taxes qui pourraient porter sur la financiarisation de l'économie de production. Nous pouvons facilement être inventif sur le sujet mais ce serait toutcher aux bénéfices du sacro saint capital et donc opposition forte du patronat et du Medef. Comme tout n'est finalement que choix politique et que la démocratie représentative sans contrôle fort du citoyen n'est que poudre aux yeux, cela nous renvoi à la prise de conscience individuelle et à l'affirmation de ses propres choix par tout les moyens pacifiques à notre disposition. La grève par exemple :Smiley_26:
  6. Bonjours à tous Ce qui me parait symptomatique à lire les réponses de certains c'est qu'ils ont pour le moins une conception assez bizarre du progrès social. En gros : "L'on nous demande de faire des efforts, donc nous devons nous adapter puisque c'est l'évolution des choses ! " Aucune reflexion sur la pertinence du modèle économique qui régit nos vies, aucune analyse sur les rapports de pouvoirs dans la société, aucun avis sur le rôle de chaque citoyen dans une société dite démocratique. Quant a l'histoire de l'évolution de l'humanité, beaucoup semble soit ne pas la connaitre soit l'avoir oublié. Il ne reste qu'une morne résignation comptable de petits consommateurs qui ne voient que les problèmes sociétaux que sous l'angle individuellement égoiste du : " comment cela va me toucher et comment vais je pouvoir tirer mon épingle du jeu ". A ce jeu du "penser petit" nous ne pouvons bien évidement que reculer socialement puisque les tenants du pouvoir économique, qui sont aussi les possesseurs du pouvoir médiatique, nous impose ainsi leur vision du monde tel qu'il doit être. leurs stratégies de division et de désinformation des salariés fonctionne puisque l'on trouve une partie du salariat qui approuve leur politique de régression. Ce qui est triste, c'est de constater ainsi l'incapacité d'une partie du peuple à se projeter dans un avenir différent. De tout temps tout progrès social est venu de ceux qui étaient en capacité de penser l'avenir différement des autres. Nous sommes certes actuellement en manque d'utopie collective de remplacement et le capitalisme semble dominer la planète. Mais comment ne pas voir que s'il n'y a pas de réaction collective la régression sociale est sans fin. Le capitalisme prédateur ne possède d'autre finalité que le profit pour le profit, et que sans résistance forte de la part des salariés et de leurs représentants, politiques ou syndicaux, la marchandisation de tous et de tout nous conduira à devenir des esclaves consentant des multinationales qui gèreront l'économie mondiale pour le plaisir hégémonique de quelques uns. Le dossier des retraites est significatif de cette régression. Les premières caisses d'asisstance ouvrières ont précédé la naissance du régime général en 1945, et si le législateur ne les à pas unifié avec le régime général à cet époque, c'est qu'il visait à terme l'alignement du régime général sur ces régimes particuliers. le capitalisme évoluant et la prédominance de la droite dans le paysage politique français à fait que l'objectif initial d'alignement par le haut à été mis aux oubliettes. C'est avec une nouvelle évolution du capitalisme et l'apparition du chomage que le problème du financement des retraites apparait. Or, après 1968 le patronat qui à eu peur de la réaction des salariés, mute du CNPF au MEDEF et s'organise différement, plus structuré, porté politiquement par de grosses entreprises tranversales c'est lui qui initie les politiques sociales actuelles. Alors que la france est de plus en plus riche, l'on redistribue de moins en moins et l'on demande aux salariés de plus en plus d'efforts. Depuis le dernier progrès social mis en place par la gauche de la retraite à 60ans et le premier constat de la problématique du financement des retraites, le Medef à tout fait pour limiter la redistribution sociale des richesses produites au prétexte de la compétitivité des entreprises. Bilan des courses tout ce qui à été pris aux salariés n'a servis qu'a rémunérer le capital ( 160 Milliards € / an ) et se sont les salariés qui ce sont vu imposés des régressions sociales en 1993, 1995, 2003 et 2006. Et maintenant la régression continue, les seules solutions "raisonnables" que l'on nous propose sont celles qui jouent sur le niveau de la pension et la durée de cotisation. De l'augmentation de la redistribution des richesses produites vers la solidarité générationnelle : que nenni, le Medef s'y oppose vigoureusement. Face à la faillite des politiques et à la compromission de certains syndicats il convient que le salarié reprenne un peu plus au sérieux son rôle de citoyen et comprenne que c'est sa faiblesse d'engagement qui fait la faiblesse des parti comme des syndicats. Chaque citoyen doit se battre pour defendre ses convictions sans penser à ce qu'il risque de perdre, car sinon il n'est que l'esclave des besoins qu'on lui à injectés. Il doit retrouver le sens de la reflexion critique envers tout pouvoir économique et politique, dénoncer les mensonges et les fausses équités, réclamer la vraie justice sociale pour tous et pour tout sujets. Or en la matière, la justice social, ce n'est pas le nivellement vers le bas. Nivellement qui ne vise en fait à terme qu'à réduire les pensions issues de la répartition sur le minimum vieillesse et à ouvrir toute grande la porte à la capitalisation avec tout les risque que cela comporte pour les salariés et tout les bénéfices que cela entraine pour les gestionnaires capitalistes. Dans toutes les société humaines il y a des rapports de forces qui s'installent, refuser de les voirs et d'y participer c'est donner à ceux qui sont adversaires de vos choix plus de poids. je ne crois pas qu'il y ait en france une majorité de salarié qui soient pour la régression sociale. Par contre je crois qu'il y en a une majorité, aveuglé par la société de consommation, qui à laissé son esprit critique être formaté par la télévision productrice de temps de cerveau disponible pour la publicité politique. Ce qui à permis au conducator de l'élysée d'être élu. Les salariés ont tort de tout attendre de ceux qui sont censé les représenter ils doivent se prendre en charge en tenant compte de cette phrase de Bertold Brecht : " Ceux qui ne participent pas à la lutte participent à la défaite."
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