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Le Web des Cheminots

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  1. Et pourtant, c'est la vrai raison. Il y a plein de travaux partout, et RFF n'a toujours pas fourni les sillons, ce qui explique qu'aucun Lunéa n'est encore en vente pour cet été... Inutile de fantasmer sur une soi-disant volonté de la SNCF de supprimer ces trains, d'autant plus qu'ils sont désormais conventionnés Cette situation ubuesque est source d'enervement et de frustation pour les clients, et pour l'entreprise, c'est un manque à gagner certain...
  2. Il faut lire entre les lignes, il y a quand même des choses intéressantes. Par exemple, sur les TGV, il a été dit dans la presse que Voyages souhaitait moins desservir les antennes et autres fond de vallées. Sarko l'y encourage ("articulation TGV et TER...doublons inutiles") sur l'endettement, il est dit en gros "arrêtez cette frénésie d'acquisitions, vous n'avez plus les moyens". Pepy se targait d'avoir écrit la première lettre, apparament il est également satisfait de la seconde qu'il interprète comme un soutien...jusqu'à quand ?
  3. j'ai lu ça sur le site du Figaro http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/29/97001-20110129FILWWW00422-3h-de-retard-pour-un-strasboug-port-bou.php et je me suis même fendu d'un petit commentaire (en fait 2 puisqu'il est passé 2 fois !)
  4. Une remarque en passant qui montre que les journalistes ne maîtrisent pas vraiment leur sujet. Azema dit que "le système ferroviaire a besoin de plus d'un milliard", le journaliste titre "la SNCF a besoin..."
  5. Une analyse originale et très pertinente (comme on en trouve beaucoup sur ce site sur plein d'autres sujets) http://www.causeur.f...ue-de-care,8316 La SNCF manque de « care » Chemin de fer, chemin de croix ? Publié le 9 janvier 2011 à 11h00 • 8 réactions • Imprimer Paris, gare Saint-Lazare. Martine Aubry ne devrait pas se soucier pour la société du care, ni même se fatiguer à convaincre l'opinion : elle est à l'œuvre sans elle, voire malgré elle, dans une forme maximaliste qui inquiète un peu. « La société du bien-être et du respect qui prend soin de chacun et prépare l'avenir », chère à la première secrétaire du Parti socialiste, est déjà dépassée et démodée. Nous vivons l'avènement du droit au bien-être pour chacun devenu un impératif politique. À bien y réfléchir, on peut se demander si le bien-être de chaque individu dont les exigences vont croissant ne va pas irrémédiablement entrer en conflit avec le bien-être d'un autre, tout aussi légitime que le précédent. Mais bon ! ne jouons pas l'oiseau de mauvais augure et volons sans réticence vers l'horizon radieux où chacun sera protégé de telle sorte que rien jamais ne l'atteigne et que tout toujours mis en œuvre pour le soigner. Cet objectif est dorénavant d'ordre public. Parce qu'un train a mis plus d'un jour pour arriver à destination au lieu de la nuit prévue, nous avons eu droit à un déferlement médiatique de descriptions apocalyptiques évoquant le cauchemar subi par les passagers, le désastre de la SNCF. On a pu lire des titres comme « Le train de l'enfer » ou « Le train du bout de la nuit ». Il est apparu qu'outre une obligation de résultat, en particulier en matière d'horaires, le transporteur est aussi soumis à une obligation de care, de dorlotage, à laquelle il a failli en n'offrant, dans un premier temps, que de malheureux chocolats chauds aux passagers qui ont dû attendre quelques heures des plateaux repas dans des wagons chauffés. Bref un régime quasi carcéral. On pouvait cependant espérer que la lettre d'excuse de M. Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, le remboursement des billets et l'offre d'un autre arrêt/retour (dans des conditions normales bien entendu) mettrait un terme à l'affaire. Que nenni ! Dans la société du care, on doit, une fois les problèmes concret réglés, communier dans le « Plus jamais ça ! ». Toutes les parties concernées rivalisent d'activité pour qu'une telle tragédie ne puisse jamais se reproduire. Les voyageurs d'abord, dont on ne sait plus s'ils sont des usagers ou des clients, qui ont décidé d'engager une action collective. Ne me demandez pas ce qu'un juge pourra faire, je n'en sais foutre rien, mais il est bien connu que la saisine de la justice a des vertus incantatoires et mystérieuses. Nous assisterons sans doute à une avancée jurisprudentielle dont le droit actuel a le secret, créant un droit opposable à être secouru sur les rails…. La SNCF, pour ne pas être en reste, bat sa coulpe et prend la mesure la plus populaire de notre époque après la cellule de soutien psychologique, la création d'une commission d'enquête qui vient de remettre un rapport dont les conclusions sont ébouriffantes : oui, il y a bien eu des dysfonctionnements et le froid ce grand empêcheur de rouler en rond aurait dû conduire à annuler le départ plutôt que de vouloir acheminer coûte que coûte les passagers. Il est vrai qu'en ne circulant plus on ne prend plus de risques. Mais la SNCF pense-t-elle s'exonérer de sa responsabilité en annulant des trains, laissant des passagers en plan, livrés à eux-mêmes sur les quais et qui pourront légitimement porter plainte contre l'absence de prise en charge. Les règles du care sont drastiques – avec le bien-être, on ne transige pas. Bref, dans cette spirale folle (je n'ose dire givrée pour ne pas aggraver la douleur des naufragés du rail) la SNCF, à défaut des trains, accélère le mouvement… Enfin, l'État y va de sa partition. Il faut qu'il soit dit qu'il est attentif au sort imposé à certains de ses citoyens livrés à un retard injuste et perturbateur dans leur vie privée ou professionnelle. Comment peut-il réparer ce dont il n'est nullement responsable ? D'abord, par la compassion et la solidarité – nous sommes tous des naufragés du rail en puissance. L'avantage d'une telle posture, en cette saison de froid budgétaire, c'est qu'elle ne coûte pas un rond. Puis par un vague froncement de sourcil laissant envisager des sanctions. Lesquelles ? Imposer à Guillaume Pépy de prendre plus régulièrement les lignes Lunéa ? Non ce serait trop horrible ! Bref le care est là et je crains que ce ne soit pas une bonne nouvelle. Si on veut veulent détricoter l'intérêt général, le plus efficace est, en effet, de convaincre chacun d'entre nous qu'il doit être le centre de tout et devenir un sujet d'indignation dès le premier pet de travers. Le « vivre ensemble » c'est aussi une forme de fatalisme face aux désagréments de la vie, de la météo, et même face aux « erreurs humaines ». Je rougis en pensant à ce que les générations précédentes ont subi ou aux catastrophes naturelles qui ont frappé cette année Haïti, la Russie, le Pakistan l'Indonésie. La discipline minimale devrait nous imposer d'accepter ces petits soucis sans hurler systématiquement à la violation de nos droits. Et de comprendre que la vie qui n'est pas un long fleuve tranquille, commande parfois. Peut-être même de nous en réjouir. Tout à son rêve de confort, la France, ce vieux pays grognon, semble l'avoir oublié.
  6. C'est ton avis, mais je ne partage absolument pas
  7. en tout cas, dans mon ancienne UO, je n'ai jamais entendu dire que quelqu'un n'avait pu poser ses RF...là ou je te rejoins cependant, c'est qu'on ne m'a jamais expliqué les règles du jeu lorsque je suis arrivé,
  8. c'est bien ça le problème...vu la lenteur qu'il faut pour développer une version compatible, j'ai pas vraiment l'impression que le boîte ait vraiment l'intention de faire vivre ce programme très utile, quoique perfectible...
  9. et ben, quelle file ! pour revenir au sujet, pour ma part, quand je suis arrivé à l'escale, on ne m'a jamais expliqué ce système des RF... et donc, ils m'étaient systématiquement payés (je n'ai jamais aussi cherché à comprendre ma fiche de paye qui change tous les mois). les deux théories expliqués ici se défendent, mais je laisse le débat sur le partage du travail aux économistes (même si j'ai mon opinion là-dessus)... moi, je suis pour qu'on laisse la liberté et le choix aux agents : ceux qui veulent des repos en plus les prennent, ceux qui veulent des sous en plus se les font payer... pour ma part, j'ai opté pour la seconde option. Et des sous en plus dépensés donc injectés dans l'économie, ça contribue aussi à l'emploi non ? du moins il me semble avoir entendu ça dans la bouche de Bernard Thibault
  10. je ne connaît pas spécialement ce dossier, du moins pas plus que d'autres, mais il suffit d'aller faire un tour sur opinions et débats où de nombreuses questions tournent autour de la mise en vente des trains de nuit. par ailleurs, ce sujet est également abordé ici : http://www.cheminots...mes-au-sa-2011/ Quand à mon point de vue, il rejoint le tiens, c'est le voyageur qui trinque...mais aussi la SNCF en raison du manque à gagner (des trains mis en vente très tardivement voire supprimés). une anecdote personnelle : une tante assez agée m'avait chargé de lui réserver un AR sur un Lunéa en juin dernier...et bien son train n'a été mis en vente que 3 semaines avant sa date de circulation
  11. Et voici l'article de Libé qui est gratuit ce jour : Économie 06/11/2010 à 00h00 La SNCF risque de manquer de trains en décembre Enquête Transports . Dans un courrier que s’est procuré «Libération», la compagnie pointe la responsabilité de Réseau ferré de France. Par CATHERINE MAUSSION Yaura-t-il des trains à Noël ? Pas assez, à en croire la SNCF. Dans une lettre très détaillée que Libération s’est procurée, David Azéma, chef de la stratégie et des finances de la compagnie ferroviaire et bras droit de Guillaume Pepy, s’alarme des nombreux trains manquants, détournés ou retardés à compter du 13 décembre, date du passage au régime 2011. La lettre, datée du 21 octobre, est adressée à Hubert du Mesnil, le patron de Réseau ferré de France (RFF). En tant que propriétaire du réseau, c’est RFF qui décide des créneaux horaires pour tous les trains qui empruntent les 30 000 kilomètres de voies ferrées. Chaque début d’année, donc, la SNCF fait pour chacun des trains une demande de sillon pour l’année suivante. Et tout est calé dès le mois de juin. Or, l’exercice 2011 plonge la SNCF dans une grande inquiétude à moins de deux mois des vacances de Noël. Exemple dans le Briançonnais : «Aucun [billet de] train ne peut être mis en vente malgré la proximité des fêtes de fin d’année et les fortes demandes de réservation pour les vacances d’hiver», est-il dit dans le courrier. Même souci pour les TER avec «plus de 500 trains commerciaux qui n’avaient pas reçu de réponses à la date du 8 septembre». Angoisse aussi pour les Intercités : «Vingt trains n’avaient pas obtenu de réponse ou [des réponses] inacceptables à ce jour». A qui la faute ? RFF dit «avoir répondu point par point avec des arguments solides» sur toutes les dénonciations de l’exploitant ferroviaire. Mais se refuse à rendre publique sa réponse «pour ne pas alimenter une polémique». «Frictions». Ce n’est pas la première joute entre la SNCF et le propriétaire des voies. Un jour, ce sont les péages imposés à l’exploitant qui sont jugés trop onéreux, un autre, c’est l’état délabré du réseau qui est dénoncé. Mais jamais les accrochages au moment de l’attribution des sillons n’avaient été si forts. Au point que les belligérants ont jugé utile de mettre en place un «comité de crise» dès le mois de juin. De fait, ils sont bien obligés de s’entendre. Comme l’explique une personne proche du dossier : «Ce qui crée les frictions, c’est le rythme soutenu des travaux.» En jeu, la rénovation d’un réseau laissé longtemps à l’abandon. Deux chiffres : en 2008, 2,8 milliards d’euros avaient été injectés pour remettre les voies à neuf. En 2010, ce sera 4 milliards. La mise en place d’horaires est compliquée par ces travaux, lesquels, pour corser l’affaire, sont confiés à la branche Infrastructure de la SNCF, dite «Infra». RFF y est tenu par la loi. Et Hubert du Mesnil ne loupe pas une occasion de tacler Infra pour sa productivité insuffisante. RFF a aussi ses torts. «N’oublions pas, note un connaisseur, que c’est RFF qui fixe les plages de travaux, et qu’à trop les allonger [pour les mener à bien, ndlr], c’est bien lui qui choisit de perturber la circulation.» Menace. Depuis deux semaines que la lettre a été postée, des solutions ont été trouvées ici et là. La SNCF ne veut pas s’étendre sur son courrier, au «ton pas du tout agressif», note-t-on en interne : «On ne fait que pointer tout ce qui ne va pas dans la nouvelle grille de circulation des trains.» Avant de saisir le régulateur ? C’est sur cette menace que se finit le courrier. «Là, ils sont très forts», juge notre source. Alors que les concurrents de la SNCF la disent favorisée dans l’établissement de ses horaires, - les 400 horairistes, bien que rattachés à RFF, sont des cheminots -, «elle va faire croire qu’elle est brimée». Encore faut-il que l’Autorité de régulation des activités ferroviaires, dont la mise en place a été mille fois retardée, ouvre son guichet. C’est prévu pour le 1er décembre.
  12. oui bien sur, c'est des sillons...et je te confirme que bcp de trains ne sont pas tracés pour décembre, et tout au long de l'année.
  13. c'est exactement ça...il est vrai que l'usine à gaz qu'est devenue la fixation des horaires ne facilite pas les choses. il fut un temps où un coup de fil à un horairiste suffisait
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