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Le Web des Cheminots

ada

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Messages publiés par ada

  1. Suite du feuilleton, et toujours aucune réponse officielle : http://debats.sncf.c...rains-le-retour

    Le gars il commence à s'énerver, et il aimerait bien savoir ce qu'il en est vraiment pour l'été 2011 !

    Y'a personne qui peut dire à Mme Barbara Truc Chouette Machin chef suprême de SNCF Voyages (ex VFE) qu'il y a des clients qui piaffent et qui en ont marre qu'on les prenne pour des c... cartonrouge

    Le coup des sillons RFF pas confirmés, ça marche un temps, mais à J-30 voire encore plus tard, il faudra trouver une autre explication !!!

    Finalement le train ça marchait bien mieux avant, avant qu'on saucissonne le grand-père.... mdrmdr

    Et pourtant, c'est la vrai raison. Il y a plein de travaux partout, et RFF n'a toujours pas fourni les sillons, ce qui explique qu'aucun Lunéa n'est encore en vente pour cet été...

    Inutile de fantasmer sur une soi-disant volonté de la SNCF de supprimer ces trains, d'autant plus qu'ils sont désormais conventionnés

    Cette situation ubuesque est source d'enervement et de frustation pour les clients, et pour l'entreprise, c'est un manque à gagner certain...

  2. Oui, enfin, quand j'ai pris connaissance dans les journaux de cette lettre, les articles étaient intitulés "Sarkozy recadre Pépy". Beeen, à part du gonflage d'hélice, je ne vois pas grand-chose...

    Il faut lire entre les lignes, il y a quand même des choses intéressantes.

    Par exemple, sur les TGV, il a été dit dans la presse que Voyages souhaitait moins desservir les antennes et autres fond de vallées. Sarko l'y encourage ("articulation TGV et TER...doublons inutiles")

    sur l'endettement, il est dit en gros "arrêtez cette frénésie d'acquisitions, vous n'avez plus les moyens".

    Pepy se targait d'avoir écrit la première lettre, apparament il est également satisfait de la seconde qu'il interprète comme un soutien...jusqu'à quand ?

  3. Strasbourg Port Bou bis

    Prévu arrivé à l'heure du petit déjeuner du week end (9h00), le train est arrivé à destination à l'heure de l'apéro (midi) controleursncf

    http://www.lindepend...-bou-326371.php

    j'ai lu ça sur le site du Figaro

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/29/97001-20110129FILWWW00422-3h-de-retard-pour-un-strasboug-port-bou.php

    et je me suis même fendu d'un petit commentaire (en fait 2 puisqu'il est passé 2 fois !)

  4. Une analyse originale et très pertinente (comme on en trouve beaucoup sur ce site sur plein d'autres sujets)

    http://www.causeur.f...ue-de-care,8316

    La SNCF manque de « care »

    Chemin de fer, chemin de croix ?

    Publié le 9 janvier 2011 à 11h00 8 réactions • Imprimer

    Paris, gare Saint-Lazare.

    Martine Aubry ne devrait pas se soucier pour la société du care, ni même se fatiguer à convaincre l'opinion : elle est à l'œuvre sans elle, voire malgré elle, dans une forme maximaliste qui inquiète un peu. « La société du bien-être et du respect qui prend soin de chacun et prépare l'avenir », chère à la première secrétaire du Parti socialiste, est déjà dépassée et démodée.

    Nous vivons l'avènement du droit au bien-être pour chacun devenu un impératif politique. À bien y réfléchir, on peut se demander si le bien-être de chaque individu dont les exigences vont croissant ne va pas irrémédiablement entrer en conflit avec le bien-être d'un autre, tout aussi légitime que le précédent.

    Mais bon ! ne jouons pas l'oiseau de mauvais augure et volons sans réticence vers l'horizon radieux où chacun sera protégé de telle sorte que rien jamais ne l'atteigne et que tout toujours mis en œuvre pour le soigner.

    Cet objectif est dorénavant d'ordre public. Parce qu'un train a mis plus d'un jour pour arriver à destination au lieu de la nuit prévue, nous avons eu droit à un déferlement médiatique de descriptions apocalyptiques évoquant le cauchemar subi par les passagers, le désastre de la SNCF. On a pu lire des titres comme « Le train de l'enfer » ou « Le train du bout de la nuit ».

    Il est apparu qu'outre une obligation de résultat, en particulier en matière d'horaires, le transporteur est aussi soumis à une obligation de care, de dorlotage, à laquelle il a failli en n'offrant, dans un premier temps, que de malheureux chocolats chauds aux passagers qui ont dû attendre quelques heures des plateaux repas dans des wagons chauffés. Bref un régime quasi carcéral.

    On pouvait cependant espérer que la lettre d'excuse de M. Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, le remboursement des billets et l'offre d'un autre arrêt/retour (dans des conditions normales bien entendu) mettrait un terme à l'affaire. Que nenni ! Dans la société du care, on doit, une fois les problèmes concret réglés, communier dans le « Plus jamais ça ! ».

    Toutes les parties concernées rivalisent d'activité pour qu'une telle tragédie ne puisse jamais se reproduire.

    Les voyageurs d'abord, dont on ne sait plus s'ils sont des usagers ou des clients, qui ont décidé d'engager une action collective. Ne me demandez pas ce qu'un juge pourra faire, je n'en sais foutre rien, mais il est bien connu que la saisine de la justice a des vertus incantatoires et mystérieuses. Nous assisterons sans doute à une avancée jurisprudentielle dont le droit actuel a le secret, créant un droit opposable à être secouru sur les rails….

    La SNCF, pour ne pas être en reste, bat sa coulpe et prend la mesure la plus populaire de notre époque après la cellule de soutien psychologique, la création d'une commission d'enquête qui vient de remettre un rapport dont les conclusions sont ébouriffantes : oui, il y a bien eu des dysfonctionnements et le froid ce grand empêcheur de rouler en rond aurait dû conduire à annuler le départ plutôt que de vouloir acheminer coûte que coûte les passagers. Il est vrai qu'en ne circulant plus on ne prend plus de risques. Mais la SNCF pense-t-elle s'exonérer de sa responsabilité en annulant des trains, laissant des passagers en plan, livrés à eux-mêmes sur les quais et qui pourront légitimement porter plainte contre l'absence de prise en charge. Les règles du care sont drastiques – avec le bien-être, on ne transige pas. Bref, dans cette spirale folle (je n'ose dire givrée pour ne pas aggraver la douleur des naufragés du rail) la SNCF, à défaut des trains, accélère le mouvement…

    Enfin, l'État y va de sa partition. Il faut qu'il soit dit qu'il est attentif au sort imposé à certains de ses citoyens livrés à un retard injuste et perturbateur dans leur vie privée ou professionnelle. Comment peut-il réparer ce dont il n'est nullement responsable ? D'abord, par la compassion et la solidarité – nous sommes tous des naufragés du rail en puissance. L'avantage d'une telle posture, en cette saison de froid budgétaire, c'est qu'elle ne coûte pas un rond. Puis par un vague froncement de sourcil laissant envisager des sanctions. Lesquelles ? Imposer à Guillaume Pépy de prendre plus régulièrement les lignes Lunéa ? Non ce serait trop horrible !

    Bref le care est là et je crains que ce ne soit pas une bonne nouvelle. Si on veut veulent détricoter l'intérêt général, le plus efficace est, en effet, de convaincre chacun d'entre nous qu'il doit être le centre de tout et devenir un sujet d'indignation dès le premier pet de travers.

    Le « vivre ensemble » c'est aussi une forme de fatalisme face aux désagréments de la vie, de la météo, et même face aux « erreurs humaines ». Je rougis en pensant à ce que les générations précédentes ont subi ou aux catastrophes naturelles qui ont frappé cette année Haïti, la Russie, le Pakistan l'Indonésie. La discipline minimale devrait nous imposer d'accepter ces petits soucis sans hurler systématiquement à la violation de nos droits. Et de comprendre que la vie qui n'est pas un long fleuve tranquille, commande parfois. Peut-être même de nous en réjouir. Tout à son rêve de confort, la France, ce vieux pays grognon, semble l'avoir oublié.

  5. Donc , on a bien compris qu'on t'avais mis devant le fait accompli revoltages

    Absolument !

    Donc , on a aliéné ta liberté ... revoltages

    Pas vraiment, puisque j'étais consentant sans le savoir...

    Mais as tu essayer de les prendre par la suite , quelles réaction as tu eu ?

    Je n'ai pas cherché à les poser, mais la CPS m'a dit que j'avais cette possibilité

    Pour etoffer ce que dit JL ci dessus .prenons les congés .Les 28 jours sont a prendre du 1er janvier au 31/12 . or , au fil du temps , ça a dérivé jusqu'au 31/3 ....pour arranger certains .

    Mais essaie de prendre tous tes jours avant le 31/12...tu vas te faire fusiller du regard !

    Ce n'est pas le cas partout alors. On avait même tendance (fortement) à nous dire dés juillet qu'il fallait les prendre avant le 31/12. Je crois même que les DET ont reçu des consignes en ce sens.

    Sous prétexte de tolérance , on a dérivé vers du liberticide !

    C'est ton avis, mais je ne partage absolument pas

  6. Oui mais le problème de ce genre de "liberté", c'est à dire de se faire payer les RF (entre autres) pénalise grandement ceux qui souhaite les prendre conformément a leur droit.

    Je m'explique: ce qui est prévu en tant que dérogation par les textes devient systématiquement imposé par les gestionnaires aux seules fin de camoufler leur gestion déplorable. Pire que çà, c'est fait de la façon la plus mesquine qui puisse être, c'est à dire dans le dos de la plupart des agents concernés... et comme pour beaucoup d'autres chose, c'est finalement celui qui fait respecter ses droits (donc qui utilise sa liberté...) qui fini par passer pour un emmerdeur. A voiloir grâter trois francs-six-sous de manière ponctuelle (ce que je conçoit parfaitement vu la situation merdique actuelle), on fini par acter la situation de fait et on place tout ceux qui ne souhaitent pas se faire payer les RF devant le fait accompli: ou est donc passée leur liberté à eux dans l'affaire. En fait chacun scie un peu plus la branche sur laquelle il est assis en croyant y gagner quelque chose de solide à long terme.

    N'oubliez pas que nous dépendons tous des actes des autres, et que nos propres actes ont des conséquences sur la vie des autres. Oui, je sait, dans notre si belle société "moderne" où domine la loi du plus puissant et où règne l'individualisme le plus exacerbé mon discours va forcément au mieux tomber à plat, au pire m'attirer les sarcasmes de tous les TPMG des alentours.

    Et pensez donc à toutes ces choses qu'on nous présente comme une "liberté" mais qui ne sont que des prétextes à nous essorer un peu plus.

    en tout cas, dans mon ancienne UO, je n'ai jamais entendu dire que quelqu'un n'avait pu poser ses RF...là ou je te rejoins cependant, c'est qu'on ne m'a jamais expliqué les règles du jeu lorsque je suis arrivé,

  7. Je ne sais pas si ça fonctionne en 32 mais en 64 tu ne peux même pas l'installer donc tu ne risques pas de pouvoir faire cette astuce.

    c'est bien ça le problème...vu la lenteur qu'il faut pour développer une version compatible, j'ai pas vraiment l'impression que le boîte ait vraiment l'intention de faire vivre ce programme très utile, quoique perfectible...

  8. et ben, quelle file !

    pour revenir au sujet, pour ma part, quand je suis arrivé à l'escale, on ne m'a jamais expliqué ce système des RF...

    et donc, ils m'étaient systématiquement payés (je n'ai jamais aussi cherché à comprendre ma fiche de paye qui change tous les mois).

    les deux théories expliqués ici se défendent, mais je laisse le débat sur le partage du travail aux économistes (même si j'ai mon opinion là-dessus)...

    moi, je suis pour qu'on laisse la liberté et le choix aux agents : ceux qui veulent des repos en plus les prennent, ceux qui veulent des sous en plus se les font payer...

    pour ma part, j'ai opté pour la seconde option.

    Et des sous en plus dépensés donc injectés dans l'économie, ça contribue aussi à l'emploi non ? du moins il me semble avoir entendu ça dans la bouche de Bernard Thibault

  9. Et pendant que RFF et SNCF se querellent en échangeant des courriers aigre-doux, le voyageur, lui, en est réduit à compter les points ! Nous avons ici un contributeur qui connait bien ce dossier, j'attends avec impatience son point de vue.

    je ne connaît pas spécialement ce dossier, du moins pas plus que d'autres, mais il suffit d'aller faire un tour sur opinions et débats où de nombreuses questions tournent autour de la mise en vente des trains de nuit.

    par ailleurs, ce sujet est également abordé ici : http://www.cheminots...mes-au-sa-2011/

    Quand à mon point de vue, il rejoint le tiens, c'est le voyageur qui trinque...mais aussi la SNCF en raison du manque à gagner (des trains mis en vente très tardivement voire supprimés).

    une anecdote personnelle : une tante assez agée m'avait chargé de lui réserver un AR sur un Lunéa en juin dernier...et bien son train n'a été mis en vente que 3 semaines avant sa date de circulation

  10. Et voici l'article de Libé qui est gratuit ce jour :

    Économie 06/11/2010 à 00h00

    La SNCF risque de manquer de trains en décembre

    Enquête

    Transports . Dans un courrier que s’est procuré «Libération», la compagnie pointe la responsabilité de Réseau ferré de France.

    Par CATHERINE MAUSSION

    Yaura-t-il des trains à Noël ? Pas assez, à en croire la SNCF. Dans une lettre très détaillée que Libération s’est procurée, David Azéma, chef de la stratégie et des finances de la compagnie ferroviaire et bras droit de Guillaume Pepy, s’alarme des nombreux trains manquants, détournés ou retardés à compter du 13 décembre, date du passage au régime 2011.

    La lettre, datée du 21 octobre, est adressée à Hubert du Mesnil, le patron de Réseau ferré de France (RFF). En tant que propriétaire du réseau, c’est RFF qui décide des créneaux horaires pour tous les trains qui empruntent les 30 000 kilomètres de voies ferrées. Chaque début d’année, donc, la SNCF fait pour chacun des trains une demande de sillon pour l’année suivante. Et tout est calé dès le mois de juin.

    Or, l’exercice 2011 plonge la SNCF dans une grande inquiétude à moins de deux mois des vacances de Noël. Exemple dans le Briançonnais : «Aucun [billet de] train ne peut être mis en vente malgré la proximité des fêtes de fin d’année et les fortes demandes de réservation pour les vacances d’hiver», est-il dit dans le courrier. Même souci pour les TER avec «plus de 500 trains commerciaux qui n’avaient pas reçu de réponses à la date du 8 septembre». Angoisse aussi pour les Intercités : «Vingt trains n’avaient pas obtenu de réponse ou [des réponses] inacceptables à ce jour». A qui la faute ? RFF dit «avoir répondu point par point avec des arguments solides» sur toutes les dénonciations de l’exploitant ferroviaire. Mais se refuse à rendre publique sa réponse «pour ne pas alimenter une polémique».

    «Frictions». Ce n’est pas la première joute entre la SNCF et le propriétaire des voies. Un jour, ce sont les péages imposés à l’exploitant qui sont jugés trop onéreux, un autre, c’est l’état délabré du réseau qui est dénoncé. Mais jamais les accrochages au moment de l’attribution des sillons n’avaient été si forts. Au point que les belligérants ont jugé utile de mettre en place un «comité de crise» dès le mois de juin.

    De fait, ils sont bien obligés de s’entendre. Comme l’explique une personne proche du dossier : «Ce qui crée les frictions, c’est le rythme soutenu des travaux.» En jeu, la rénovation d’un réseau laissé longtemps à l’abandon. Deux chiffres : en 2008, 2,8 milliards d’euros avaient été injectés pour remettre les voies à neuf. En 2010, ce sera 4 milliards.

    La mise en place d’horaires est compliquée par ces travaux, lesquels, pour corser l’affaire, sont confiés à la branche Infrastructure de la SNCF, dite «Infra». RFF y est tenu par la loi. Et Hubert du Mesnil ne loupe pas une occasion de tacler Infra pour sa productivité insuffisante. RFF a aussi ses torts. «N’oublions pas, note un connaisseur, que c’est RFF qui fixe les plages de travaux, et qu’à trop les allonger [pour les mener à bien, ndlr], c’est bien lui qui choisit de perturber la circulation.»

    Menace. Depuis deux semaines que la lettre a été postée, des solutions ont été trouvées ici et là. La SNCF ne veut pas s’étendre sur son courrier, au «ton pas du tout agressif», note-t-on en interne : «On ne fait que pointer tout ce qui ne va pas dans la nouvelle grille de circulation des trains.» Avant de saisir le régulateur ? C’est sur cette menace que se finit le courrier. «Là, ils sont très forts», juge notre source. Alors que les concurrents de la SNCF la disent favorisée dans l’établissement de ses horaires, - les 400 horairistes, bien que rattachés à RFF, sont des cheminots -, «elle va faire croire qu’elle est brimée». Encore faut-il que l’Autorité de régulation des activités ferroviaires, dont la mise en place a été mille fois retardée, ouvre son guichet. C’est prévu pour le 1er décembre.

  11. c'est l'argument RFF qui me paraissait bizarre ,vu comme ça c'est plausible ,tu parles d'horaires pour dire sillons ? RFF doit jongler en plus avec les demandes de la concurrence + les travaux certes ! tout ça est pour 2011 ,mais là c'est pour décembre ,alors ...?

    oui bien sur, c'est des sillons...et je te confirme que bcp de trains ne sont pas tracés pour décembre, et tout au long de l'année.

  12. Il faut aussi savoir savoir lire entre les lignes;

    CGT a accusé dimanche le gouvernement d'avoir mené un "coup de force" et d'avoir violé le code du travail traduction = le gouvernement a réagit a notre blocage du site

    C'est un coup de force et le blocage organisé par les syndicats ? C'est quoi ?

    c'est avec quelques cadres volontaires, entrés clandestinement sur le site, traduction =, il y avait un piquet de greve (illegal) que les cadres ont réussis a contourner

    En gros la CGT reconnait ici avoir elle aussi violée plusieurs règles, notamment le droit au travail

    + 1 :Smiley_20:

  13. source : communiqué d'Eurotunnel

    01/06/2010 - Avec l'acquisition de GBRF (Great Britain Railfreight) Groupe Eurotunnel devient un acteur majeur du fret ferroviaire en Europe

    Groupe Eurotunnel annonce, le 1er juin 2010, l'acquisition du troisième opérateur de fret britannique GBRf auprès de la société internationale FirstGroup1.

    Jacques Gounon, Président-Directeur général d'Eurotunnel, a déclaré :

    « Eurotunnel a toujours constitué un lien fort entre la France et la Grande-Bretagne. GBRf est une nouvelle expression de notre attachement au Royaume-Uni et de notre confiance dans le potentiel qu'il représente. L'évolution des contraintes environnementales et le besoin croissant de transporter des marchandises, tant sur courtes que sur longues distances, font du fret un marché porteur».

    Cette acquisition, réalisée sans recours à l'endettement, s'inscrit dans la stratégie de développement du Groupe, qui vise à détenir une position de premier plan sur le marché du fret ferroviaire en Europe, confiant dans l'expansion que connaîtra inéluctablement ce secteur d'activité dans l'avenir.

    Aujourd'hui, grâce à la complémentarité entre sa filiale de fret ferroviaire Europorte France et GBRf en termes de couverture géographique et de type de clientèle, Groupe Eurotunnel dispose d'un outil performant qui lui permet de proposer à ses clients une offre complète, notamment sur le Transmanche.

    Le marché du fret britannique est l'un de ceux qui a le mieux évolué en Europe avec une croissance annuelle de 4 % en moyenne de 1995 à 2008 ; il a joué un rôle pionnier en matière de libéralisation avec une ouverture à la concurrence dès 1996.

    GBRf a été créé dans ce cadre par son actuel Directeur général John Smith, qui a su très vite s'imposer comme l'un des acteurs les plus efficaces du marché.

    GBRF, société rentable, emploie 299 personnes et a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 56 millions de livres. Elle est présente sur tous les segments : intermodal, vrac, infrastructure, etc. Son portefeuille de clients est large, diversifié et international (Bombardier, British Gypsum, EDF Energy, Drax, etc). La qualité des services, la flexibilité et le respect du client sont des valeurs communes à GBRf et à Europorte.

  14. Je pense que l'on sous-estime largement la part de ceux qui se sentent concernés et.... d'accord (ou pas contre).

    Parce qu'il faut aussi accepter qu'il peut y avoir des cheminot(e)s qui ne sont pas scandalisés par le fait que l'on retarde l'âge de la retraite :

    - soit par conviction/réalisme/suivisme vu les chiffres cités par le gouvernement/la presse/etc

    - soit par intérêt personnel parce que l'on entre de plus en plus tard à la Sncf et que partir avec 37,5 ans n'est plus réaliste ; qu'il y aura le crédit de la maison (qui dira comme les crédits à 25 ou 30 ans poussent à retarder son départ en retraite) à finir de payer ; les études des enfants qui viennent de plus en plus tard (âge moyen des femmes pour leur premier enfant : 29 ans) à soutenir, etc...

    Mais ça jamais on ne l'envisage hmmm ???

    Le monde se partage entre les méchants et les gentils (chacun choisira) mais envisager que beaucoup de collègues font leurs comptes et que, en gros, ils ne tombent pas raides à l'idée de bosser 5 ans de plus... ah oui... ce n'est pas idéologiquement joli...

    Excellente remarque...

    Je me reconnaît tout à fait dans cette catégorie. Mais cela ne m'empêche pas de respecter, à défaut de le partager, le combat et les arguments de ceux qui sont d'un avis opposé.

  15. Quand l"expression "Grand patron" prend tout son sens...Tellement rare, hélas !

    Certes, la situation de son groupe y est pour quelque chose, mais ce type a une vrai éthique du pouvoir qui dénote par rapport à tous les autres goinfres

    Louis Gallois renonce à ses bonus pour 2009

    LEMONDE.FR avec Reuters | 03.05.10 | 21h08 • Mis à jour le 03.05.10 | 21h08 Les difficultés industrielles de l'A400M auront eu raison des bonus de Louis Gallois, président exécutif d'EADS. Le groupe a annoncé que son dirigeant a renoncé à la part variable de sa rémunération au titre de 2009, une décision qui le prive d'un "bonus" d'un peu plus d'un million d'euros. Il aura donc touché, au titre de 2009, une rémunération fixe de 900 000 euros, comme en 2008.

    L'an passé, le dirigeant avait également décidé de délaisser son bonus au titre de 2008 au profit d'une association, alors qu'EADS, plongé en pleine récession, mettait en place de nouvelles mesures de compression de coûts. En mars, le groupe d'aéronautique et de défense, maison mère d'Airbus, a fait état d'une perte nette de 763 millions d'euros et d'une perte opérationnelle de 322 millions d'euros pour l'année 2009. Des pertes essentiellement liées aux difficultés de son avion de transport militaire A400M.

    Cette décision de Louis Gallois, 66 ans, ancien président de la SNCF, a été saluée par les syndicats. L'accueil a été plus froid du côté de certains dirigeants du groupe. "Tout le monde ne danse pas de joie au sein du comité exécutif à propos de cela", confiait récemment une personne proche d'EADS. L'homologue de M. Gallois, James McNerney, dirigeant de Boeing, a quant à lui gagné 19,4 millions de dollars (14,7 millions d'euros) en 2009.

    NÉGOCIATIONS SALARIALES AU SEIN DU GROUPE

    La formule retenue pour l'élaboration des primes a en outre constitué une question sensible cette année car la société, si elle a perdu de l'argent en 2009, dispose toujours d'une trésorerie élevée. Or le mécanisme de primes en vigueur au sein d'EADS se déclenche partiellement sur la base de critères de performance établis à partir du niveau du résultat opérationnel du groupe, de sa trésorerie et de ses capitaux employés, tandis qu'une autre composante relève d'objectifs individuels.

    Ce choix de la part du patron d'EADS est rendu public à la veille du début de nouvelles négociations salariales chez Airbus. Les employés du constructeur réclament une hausse générale de 3,5 % de leurs émoluments annuels tandis que la direction envisage une augmentation limitée à 1,9 %.

  16. Comme tu veux, moi j'ai choisi de chercher à plutôt dresser un rapport constructif avec les clients qui nous payent. Pour les fidéliser. Du moins essayer...

    A +

    C'est clair que cette histoire ne va pas arranger les affaires du fret...et ceux qui bossent pour par la même occasion. Pour connaître du monde qui bosse dans des boites qui font appel à Fret SNCF, ce communiqué ne fait que refléter l'état d'esprit des chargeurs. Je ne veux pas prendre partie ici sur le bien-fondé ou non du conflit, mais j'ai bien l'impression que certains se sont tirés une balle dans le pied...

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