pylou51

Zobos, tu ne te serais pas trompé de lettre avec un E en 2nde position . Connais tu le sens du mot solidarité? Je ne pense pas, car il te semble normal de profiter d'avancées à ton petit niveau, mais dès qu'il s'agit de défendre l'intêret de tous (les généralisations), c'est un scandale, une manipulation des syndicats. Leur mise en place est un souhait de la direction, et maintenant qu'ils ne vont pas dans le sens souhaité, elle voudrait nous faire croire qu'ils sont illégitimes. Mais que t'ont ils fait pour que systématiquement tu veuilles les rabaisser dans tes propos. T'es tu proposé pour avancer tes solutions, pas seulement pour ta petite personne, mais pour tous tes collègues de toutes les UO. Tu dénigres toutes leurs propositions, que propose tu? Si les souhaits de nos dirigeants s'applique, il n'y aura plus de passe droit pour qui que se soit, toi compris, plus de petits avantages discuté au coup par coup pour résoudre des conflits locaux. Tout le monde dans le même bain et retour en arrière certain pour toi. Si les avancées sur les conditions de travail, pour tous, au sein d'une même société, que l'intersyndicale proposent ne te plaise pas, il me semble que VFLI enbauche en ce moment, profites en pour leur proposer tes services de salarié exemplaire Mais surtout arrête de nous saôuler avec tes rétoriques anti-syndicale et soit plus constructif au lieu de toujours critiquer .

Bonjour à tous, je suis attéré par le niveau du débat qui doit bien faire rire nos dirigeants. Nous assistons à des querelles de clocher propices à leur buisness, alors que le sujet devrait se tourner vers: quel type de société souhaitons nous pour l'avenir? Le problème ne vient pas que ma société soit privée, mais qu'elle évolue dans une mondialisation ultra libéraliste, uniquement tournée vers le profit financier. Par convictions, je n'accepterai pas à n'importe quel prix de devenir un forçat du travail Le problème du service public proposé par la SNCF est simplement ramené à une question de rentabilité. Mais faut il que le transport de marchandise soit rentable pour exister, ou doit il exister parceque les marchandises doivent tout simplement transiter? Quand j'achète un produit, cela pose t'il un problème si celui ci arrive avec une semaine de retard? Combien d'entre nous sommes tombés dans la dépendance de l'achat compulsif et immédiat (Moi j'en suis revenu, et croyait moi la vie et bien mieux ainsi, non pas que je m'interdise d'acheter, mais à mon rythme, selon mais réels besoins) Les sociétés sont obligés de vivre avec la notion de flux tendu, encore la rentabilité à tous prix. Quand un usager du transport râle pour le moindre retard (j'ai entendu hier une personne grommeler pour 15 minute), se pose t il la question de savoir pourquoi il est à ce point pressé. Parcequ'il a eu une journée pénible au travail et qu'il est pressé de rentrer chez lui? Parcequ'il s'impose de travailler loin de chez lui car sans cela point de travail?Parcequ'il accepte de couber l'échine avec fatalisme devant le projet de vie qu'on lui propose?Parcequ'il est peut être le seul à travailler, alors que les autres s'amusent? Je suis entièrement d'accord avec ceux qui disent qu'il vaut mieux sanctionner ceux qui ont été élus que le salarié. La preuve, le non majoritaire à l'Europe à été contourné le plus simplement du monde et le plus dicretement possible par ceux qui ont été élus. La crise est bien terminée pour ceux qui l'on initié, et ceux qui ont eus les moyens d'en profiter, mais vous êtes vous sortis d'affaire, la pression libérale est elle retombée. Bien au contraire, elle s'accentue avec en prime le dédouanement de la crise justement. Continental ne se gène pas pour refaire le coup du "travaillez plus sinon le site ferme". Alors, je vous le demande, doit on disserter sur la condamnation ou non des actions peut être maladroites des syndicats, ou y voir un geste d'impuissance desespérées face à notre médiocratie et leur soit disant élite. Est il plus raisonnable de laisser faire au nom d'une morale dictée par nos élite, ou de se défendre malgrès l'adversité. N'avons nous pas une grosse part de responsabilité, voir de lâcheté, d'avoir accepté que le monde dans lequel nous vivons soit devenu ce qu'il est, une vaste entreprise ou tout n'est que travail et argent?

A tous ceux qui critique l'action menée par nos syndicats: - avez vous lus l'accord de branche? il nous protège pour le moment même si ce n'est pas le top et n'est pas négociable à la baisse comme le souhaite notre direction - avez vous conscience que si nous acceptons la vision de la direction, fini le tranquillou. Ce sera: tu ne veux pas faire le train = un refus de travail caractérisé=chomage si redouté en perspective (mise en place dispo au coup de sifflet) - avez vous seulement réfléchis que la DB ne lachera pas ECR, sa porte d'entrée sur le marché Français et Véolia qui a jeté l'éponge à tout de suite été récupéré, donc pas de crainte de fermeture. - avez vous réfléchis aux cas récents de "travailler plus pour sauver l'entreprise" (Continental, Molex,..), aux cas de pression sociale. Pensez vous être à l'abri? Ce sont toujours les même qui trinquent au final quel que soit le scénariot. S'il y a faute, elle ne sera pas imputable à nos dirigeant, mais bien à la base. - avez vous réfléchis qu'une catastrophe ferroviaire pourrait freiner le dévellopement de nos activités? - que sera l'avenir, si déjà au début de l'entreprise, les conditions de travail sont dégradés. Toutes les entreprises ne négocient elles pas à la baisse les conditions de travail? alors plus bas que bas, cela donne quoi? Je ne suis pas syndicaliste, oui j'aime mon métier, mais je ne suis pas prêt a travailler n'importe comment, car je sais par expérience que je serais perdant, que notre milieu de travail est risqué et qu'il doit être encadré, que j'ai des devoirs, mais aussi des droits, que je ne tiens pas à refiler le boulot que je ne veux pas faire aux autres. Je sais que je n'aurais jamais un accord au niveau de l'opérateur historique, mais je ne tiens pas à ce qu'il soit bradé, ne serait ce que pour que notre métier reste un beau job. Oui, je pense que le courrier à nos politiques est nécessaire, pour qu'ils soient au courant de la situation, qu'ils fassent leurs boulot, et qu'ils prennent leurs responsabilités. Non, ils ne fermeront pas ECR, car le fret ferroviaire à de nouveau le vent en poupe, mais espéront qu'ils reprennent l'initiative sur sa mise en place, et ne pas le laisser le secteur qu'aux seuls requins de la finance avec toutes les conséquences que cela peut entraîner. Oui à du Fret ferroviaire pour tout le monde, pour retirer le plus de camions possible de la route, rien que ça nous procurera du boulot pour pas mal d'années.

Salut, Zobos, Ah pour communiquer, ils communiquent (1 communiqué en une semaine de mouvement) . Eux comme tu les nommes, en effet, reste sur la même longueur d'onde, continus à rendre la réouverture d'un dialogue , pourtant réclamé par eux, difficile. Le chaud-froid soufflé par eux (je te donne un peu, tu me dois beaucoup après) ne rend pas la tâche facile, et les arguments avancés pour régler les problèmes sont parfois fantaisistes, à la limite de nous prendre pour des débiles. Alors oui, les négociations ne sont pas clauses, contrairement à ce que certains laisseraient supposer.

Salut les copains du rail, un p'tit nouveau de l'est apparement les discussions sur l'accord ont été dures et pleines de tentatives d'entourloupes de la part de notre direction, mais nos représentants de l'intersyndicale ont bien résisté et n'ont rien laché. "Wait and see" comme dirait nos amis EWSI. Sur Nancy la réponse à cette journée est éloquente sur la manière d'embobiner les copains en faisant croire qu'un document intitulé: "communiqué et relevé de décision de fin de grève" (émanent de la direction) va être signé par toutes les parties laissant croire que le mouvement est terminé et qu'il ne s'agit plus que d'une question administrative. Mr le Directeur Général, je sais que vous êtes informé sur les dicussions de ce forum, alors permettez moi de vous dire que ce genre de méthodes ne fait que renforcer l'image négative que vous nous renvoyez , à moins que ce ne soit une initiative personnelle d'un management de proximité qui frise l'incorrection , voir l'incompétence .