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Le Web des Cheminots

INFOS RETRAITES Jeudi 6 Décembre 2007


Messages recommandés

Le principe d'un préavis de grève

pour peser sur les négociations

sur les retraites,

retenu à la SNCF

Plusieurs fédérations de cheminots ont arrêté le principe d'un préavis de grève de 24 heures dans quelques jours pour peser sur les négociations en cours à la SNCF sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

A l'issue d'une intersyndicale, les fédérations CGT, FO, CFE-CGC, Unsa, CFDT et CFTC, ont cependant reporté à vendredi le choix de la date de cet arrêt de travail et, pour les deux dernières, leur décision sur une participation au mouvement.

"Nous avons bon espoir d'arriver certainement à une nouvelle étape de mobilisation afin de peser plus sur le processus de négociations", a déclaré aux journalistes Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT des cheminots.

"Le principe est acquis, mais la CFDT et la CFTC n'ont pas encore fini de consulter leurs organismes de direction", a-t-il ajouté au nom de l'intersyndicale.

Le dépôt d'un préavis de grève de 24 heures le 12 décembre - date pour laquelle la CGT de la RATP a déposé un préavis de grève - a été proposée lors des discussions de jeudi.

Cette date pourrait cependant changer.

"Nous déciderons demain (vendredi), lors d'une nouvelle réunion, d'arrêter définitivement une date", a précisé Didier Le Reste, soulignant qu'elle pourrait être modifiée en raison du délai de réflexion accordé à deux organisations.

Dans un communiqué, la direction de la SNCF a exprimé sa "stupéfaction" d'apprendre "l'intention de plusieurs organisations syndicales de déposer un préavis de grève du mardi 11 décembre 20h00 au jeudi 13 décembre 8h00."

Elle considère qu'il s'agit d'une "grève dépourvue d'objet en plein coeur d'un processus de négociation qui se déroule depuis le 21 novembre dans un climat constructif et sérieux."

La SNCF souligne qu'à l'issue de la table ronde de mardi, "la plupart des syndicats de cheminots ont qualifié les propositions de la direction de la SNCF de 'non négligeables'".

Selon elle, une nouvelle grève aurait pour effet de faire subir aux voyageurs et aux chargeurs "les conséquences de la volonté de certaines organisations de privilégier la confrontation aux négociations."

L'ouverture de négociations à la SNCF le 21 novembre dernier, parallèlement à celles menées à la RATP, a suivi une grève de neuf jours contre la réforme des régimes spéciaux sur le réseau ferroviaire et dans les transports parisiens.

Lors d'une seconde table ronde à la SNCF mardi, les syndicalistes avaient fait état "d'avancées" de la part de la direction de l'entreprise, qui s'efforce d'atténuer les effets de la décote par des mesures salariales.

En revanche, ils s'étaient agacés de l'absence de propositions nouvelles, voire de l'immobilisme, des représentants de l'Etat sur les thèmes clés de la décote et de l'indexation des pensions sur les prix.

Didier Le Reste a insisté sur la nécessité pour le gouvernement "d'agir sur quelques éléments de cadrage, notamment sur la question des bonifications".

Des points de blocage "demeurent du côté du gouvernement" alors que la SNCF a "mis un peu plus sur la table" notamment sur les questions salariales, a-t-il souligné.

Une troisième séance de négociations aura lieu le 7 décembre, la dernière, dite "conclusive" étant prévue le 18 décembre.

Interrogé sur la mise à l'écart de Sud Rail, qui n'était pas convié à l'intersyndicale, Didier Le Reste a estimé que le syndicat s'était mis lui-même "hors du cadre unitaire". "Ils ont déposé des préavis de grève sans même consulter les autres organisations", a-t-il expliqué.

Modifié par Dom-trappeur
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Régimes spéciaux:

les fédérations de cheminots

envisagent une nouvelle grève

avant les vacances de Noël

Par JeanMarie Godard AP - 18h PARIS -

Le gouvernement n'en a peut-être pas fini avec la réforme des régimes spéciaux de retraite: les principales fédérations de cheminots ont annoncé jeudi qu'elles envisageaient une nouvelle grève de 24 heures à la SNCF avant les vacances de Noël, pour obtenir "un geste" sur la décote et l'indexation des pensions sur les prix, deux "piliers" de la réforme que le gouvernement juge "non négociables".

Les syndicats demandent des délais supplémentaires au gouvernement pour négocier des compensations à la réforme dans les entreprises concernées.

"Il y a des blocages essentiels, notamment en ce qui concerne le cadrage général de la réforme mise en place par le gouvernement, ce qui nécessite une nouvelle étape de grève", a déclaré le secrétaire général de la CGT cheminots (majoritaire) Didier le Reste, jeudi en fin d'après midi, à l'issue de près de six heures de réunion intersyndicale à Paris. "Les cheminots ont besoin de peser plus et mieux sur le processus de négociation" en cours à la SNCF.

La grève, si la date n'a pas encore été déterminée, aura lieu "avant les vacances de Noël". "Les départs en vacances de Noël, "ce n'est pas notre objectif. On sait que dans ces périodes là, les trains sont pleins et les billets déjà payés. Il y a l'opinion publique, et quelque chose de très important: les usagers ne sont pas nos adversaires".

Initialement retenue par les syndicats, la date du 12 décembre n'a finalement pas été validée lors de l'intersyndicale, certaines organisations (la CFDT et la CFTC) souhaitant prendre le temps de consulter leurs instances.

Pour une grève le 12 décembre, les délais légaux imposaient aux syndicats le dépôt d'un préavis jeudi soir à minuit. Les fédérations de la SNCF ont prévu de se réunir à nouveau vendredi en fin de matinée.

"En tout état de cause, il y a nécessité de donner la possibilité aux cheminots de réagir. La question est de savoir quand, et il faut qu'on en rediscute à nouveau", a expliqué le secrétaire général de FO cheminots, Eric Falempin.

Sans attendre que les cheminots se prononcent, la CGT-RATP (majoritaire) a pour sa part décidé d'appeler seule à une grève dans les transports jeudi prochain pour "faire pression" sur les négociations qui se tiennent aussi à la RATP sur le dossier des régimes spéciaux.

Pour les syndicats, qu'il s'agisse des cheminots ou des transports parisiens, "le gouvernement doit comprendre que la réforme n'est pas encore faite, et qu'il n'en a pas fini avec ce dossier", explique-t-on à l'UNSA.

Dans les deux entreprises, les syndicats demandent au gouvernement un délai supplémentaire pour négocier. Le 14 novembre dernier, le ministre du Travail Xavier Bertrand avait donné un mois pour mener à bien les négociations, ajoutant que passé ce délai, les décrets sur la réforme seraient rendus publics et publiés. AP

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PARIS (AFP) - La CGT-cheminots a indiqué jeudi, au sortir d'une réunion avec cinq autres syndicats, que le "principe" d'une nouvelle grève de 24 heures à la SNCF "pour peser sur les négociations" concernant la réforme du régime spécial de retraite était "acquis", sans date fixée.

La direction de la SNCF a de son côté fait part de sa "stupéfaction" en apprenant l'intention des syndicats d'appeler à une nouvelle grève, qui serait selon elle "incompréhensible" et "dépourvue d'objet en plein coeur d'un processus de négociation qui se déroule depuis le 21 novembre dans un climat constructif et sérieux", jeudi dans un communiqué.

"Le principe est acquis d'une nouvelle étape de grève +carrée+ (24 heures) des cheminots pour peser sur la négociation", a déclaré à la presse Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots.

"La journée du 12 décembre était sur la table mais la CFDT et la CFTC ont demandé à consulter leurs organes dirigeants avant de se prononcer, nous déciderons donc demain (vendredi), lors d'une nouvelle réunion d'arrêter, définitivement une date", qui pourrait se situer au-delà du 12, a ajouté M. Le Reste.

"Il faut une nouvelle mobilisation", il y a beaucoup d'attente", a-t-il insisté ajoutant que ce "n'est pas un objectif en soi d'avoir une grève en fin d'année", pendant les fêtes.

La CFDT, lors d'une pause à cette réunion qui a duré plus de cinq heures, avait rapporté que "cinq syndicats (avaient) donné leur aval" à une grève le 12 décembre (CGT, FO, Unsa, CFTC et CFE-CGC).

Les "avancées" de la direction de la SNCF sont "significatives", selon la CFDT, mais "nous demandons des réponses claires et un effort de la part du gouvernement". "Les braises (du conflit) sont encore chaudes et le feu peut repartir", a averti son représentant.

Sud-Rail, 2e syndicat à la SNCF, dont une délégation était venue jeudi matin à la réunion intersyndicale, s'est dite "exclue" du rendez-vous dès son commencement.

Selon M. Le Reste, Sud "n'était pas invité" et "nous avons eu un échange vif et direct". Le syndicat "s'est mis en dehors du cadre unitaire, en déposant dans notre dos des préavis de grève nationaux" pour mercredi 5 et ce jeudi 6 décembre afin d'informer les agents des négociations en cours.

Dans l'après-midi, Sud-Rail a prévu de consulter ses représentants régionaux pour fixer quelles actions à mener, en tenant compte toutefois du résultat de la réunion des autres syndicats.

De son côté, la Fgaac (agents de conduite autonomes), qui négocie avec la direction depuis mi-octobre et n'appelait pas à la grève en novembre, n'était pas présente à la réunion.

La SNCF a connu en novembre une grève de 10 jours contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, plus long conflit depuis 1995 dans l'entreprise ferroviaire.

Modifié par Bandaa Bono
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Il faut effectivement faire bouger le gouvernement sur la question du nombre d'annuités nécessaires, les décotes et les bonifications, l'indexation des pensions.

Il devrait y avoir une table ronde demain vendredi 7 et une autre en début de semaine.

Le principe du dépôt d'un préavis de grève pour peser sur les négociations et l'appel à une nouvelle mobilisation des cheminots doit être pris comme entrant dans la stratégie de négociations.

Les déclarations de Didier LeReste concernant les usagers et les voyageurs pour la période de Noël sont claires d'autant qu'elles s'accompagnent d'une demande d'allongement de la durée des négociations.

La déclaration de la direction sncf est logique, on attend celle du gouvernement qui devrait être de la même veine mais l'attitude des représentants du gouvrenement demain lors de la table ronde va compter...

Côté unité syndicale, fallait s'y attendre.

ça couve depuis un moment entre la stratégie de Sud et les autres syndicats.

Tout ça est-il de nature à sauvegarder l'unité des cheminots et leur mobilisation

pour au moins sauvegarder notre régime spécial de retraites ?

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Il faut effectivement faire bouger le gouvernement sur la question du nombre d'annuités nécessaires, les décotes et les bonifications, l'indexation des pensions.

Il devrait y avoir une table ronde demain vendredi 7 et une autre en début de semaine.

Le principe du dépôt d'un préavis de grève pour peser sur les négociations et l'appel à une nouvelle mobilisation des cheminots doit être pris comme entrant dans la stratégie de négociations.

Les déclarations de Didier LeReste concernant les usagers et les voyageurs pour la période de Noël sont claires d'autant qu'elles s'accompagnent d'une demande d'allongement de la durée des négociations.

La déclaration de la direction sncf est logique, on attend celle du gouvernement qui devrait être de la même veine mais l'attitude des représentants du gouvrenement demain lors de la table ronde va compter...

Côté unité syndicale, fallait s'y attendre.

ça couve depuis un moment entre la stratégie de Sud et les autres syndicats.

Tout ça est-il de nature à sauvegarder l'unité des cheminots et leur mobilisation

pour au moins sauvegarder notre régime spécial de retraites ?

Ok en décembre pour une grève carré de 24h au hasard un mercredi pour éviter de trop pénaliser notre clientèle (féminine).

Les dernières propositions vont dans le bon sens d'un compromis acceptable avant le coup de massue prévue en 2008 (passage automatique à 41,5 ans de cotisation).

Ce serait stupide alors qu'il ne reste QUE 2 trimestres à faire cacher...

D'ailleurs espérons que la table ronde concernant les avantages familiaux décide ENFIN que nos cheminotes-mères bénéficient d'1 an de bonification/enfant; cette simple mesure de bon sens venant du régime de la fonction publique concerne potentiellement +20% des cheminots (#30.000).

En grattant un peu partout, on arrivera au résultat désiré par NS: faire passer l'alignement à 40 ans mais en conservant le départ à 50 ans/55 ans et en ayant l'assurance de gagner beaucoup plus en travaillant un peu plus longtemps ce qui restera un choix personnel selon ses besoins matériels et l'age d'embauche. Je pense que beaucoup travailleront à +55 ans avec ces conditions (sauf moi évidemment :Smiley_35: ). Ce sera un choix personnel et individuel.

Encore un petit effort , QUE 2 trimestres pour 2008: cela coutera moins cher qu'une journée de grève...

Pourquoi ne pas créditer à la création le compte epargne temps au regard des 12% de masse salarial "perdu" d'un certain nombre de mois en foncntion de l'échelon (échelon 9 --> 9 mois).

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AFP

Régimes spéciaux:

vers une nouvelle grève de 24 heures

à la SNCF et la RATP

Par Par Anne-Pascale REBOUL et Gérard DUBUS AFP - PARIS (AFP) -

Des grèves de 24 heures sont prévues à la SNCF, à une date non encore fixée, et à la RATP, le 12 décembre, à l'appel de la CGT, les syndicats des deux entreprises voulant peser sur la phase finale des négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

"Le principe est acquis d'une nouvelle étape de grève +carrée+ (24 heures) des cheminots pour peser sur la négociation", a déclaré le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, au nom de six syndicats (CGT, FO, Unsa, CFTC, CFDT, CFE-CGC) au terme d'une réunion commune.

A la RATP, la CGT a annoncé déposer un préavis de grève pour mercredi prochain, lendemain de la dernière séance de discussions prévue avec la direction de l'entreprise francilienne et des représentants de l'Etat.

L'Unsa et Sud de la RATP ont indiqué ne pas se joindre à cet appel, la première jugeant la date "prématurée" et la seconde refusant encore le processus de négociations.

A la SNCF, aucune date n'a pu être fixée jeudi, CFDT et CFTC souhaitant d'abord consulter leurs organes dirigeants, alors que le 12 décembre était évoqué. La décision sera prise vendredi.

La direction de la société ferroviaire a aussitôt fait part de sa "stupéfaction", une nouvelle grève étant pour elle "incompréhensible" et "dépourvue d'objet en plein coeur d'un processus de négociation" dans "un climat constructif et sérieux".

Les fêtes de fin d'année sont une période sensible pour l'entreprise. Ce "n'est pas un objectif en soi d'avoir une grève en fin d'année", a cependant souligné M. Le Reste.

Les "avancées" de la direction de la SNCF sont "significatives", a expliqué la CFDT, au diapason de plusieurs syndicats, mais "nous demandons des réponses claires et un effort de la part du gouvernement".

Sud-Rail, 2e syndicat à la SNCF, qui n'était pas invité à la réunion intersyndicale et en a été rejeté, a aussi prévu de consulter ses représentants régionaux pour fixer quelles actions à mener.

De son côté, la Fgaac (agents de conduite autonomes), qui négocie avec la direction depuis mi-octobre et n'appelait pas à la grève en novembre, n'était pas présente à la réunion.

La réforme a déjà suscité une journée de grève le 18 octobre, avec des taux de participation historiques, et surtout dix jours en novembre. Le mouvement reconductible avait cessé avec l'ouverture de négociations tripartites Etat-direction-syndicats par entreprises.

Ces négociations, prévues jusqu'au 18 décembre à la SNCF et jusqu'au 11 décembre à la RATP, se tiennent "sous le contrôle des cheminots", selon l'expression de la CGT, qui a toujours prévenu qu'elle "sollicitera(it) leur intervention" si nécessaire.

Le secrétaire général de la CGT-RATP, Gérard Leboeuf, a expliqué avoir "pris (ses) responsabilités" en entrant dans les négociations. Mais, a-t-il souligné, "les salariés sont mécontents du niveau de réponse de la direction et de l'Etat". Des avancées lors de la réunion conclusive mardi "pourraient permettre que l'appel à la grève soit suspendu", a-t-il précisé.

La réforme des régimes spéciaux n'en finit pas de provoquer des remous également dans les industries électriques et gazières (IEG), où une journée de grève a eu lieu jeudi, et à l'Opéra de Paris, où la FSU est prête à maintenir son préavis "jusqu'au 20 décembre" et même au-delà si nécessaire.

Alors que le conseiller social de l'Elysée, Raymond Soubie, avait estimé mardi que la réforme allait "aboutir dans les toutes prochaines semaines", le secrétaire général de la CGT-cheminots l'a invité à "respecter les partenaires sociaux" car "la réforme n'est pas faite".

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Pour tout savoir sur l'interfédérale d'ajourd'hui, le tract SUD et le compte rendu interne de FO qui est très intéressant car il détaille la position CGT.

au cas ou la censure passe demandez par MP je fournirais sans problème cartonrouge

FONET_2007_0612_06_Interf_d_rale_du_06_d_cembre_2007.doc

SUD_la_gr_ve_23.pdf

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