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Le Web des Cheminots

Quelle orientation, quelle stratégie pour la CGT ?


Jojo35

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malheureusement, ils s'intéressent si peu à la vie publique qu'ils ne savent même pas ce qu'est un syndicat, encore moins s'il y a compromission, affaires occultes ou autres. Ils s'en tapent mais alors , complètement !!! lapleunicheuse

L'étude ne portait pas sur le nombre de personnes prêtes à se syndiquer ou à s'investir, mais sur le nombre de jeunes qui font confiances au syndicat pour résoudre leur problème.

C'est trop facile de dire que si les jeunes ne font pas confiance aux syndicatsc'est parce qu'ils ne s'intéressent pas. Cela occulte les vrais raisons...

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L'étude ne portait pas sur le nombre de personnes prêtes à se syndiquer ou à s'investir, mais sur le nombre de jeunes qui font confiance au syndicat pour résoudre leur problème.

c''est bien ce que j'avais compris. Le règne du chacun pour soi qu'on inculque aux jeunes depuis pas mal d'années porte ses fruits. Je veux bien admettre que la CGT ne fait que des conneries, mais il y a une telle palette de syndicats dans le paysage, qu'il devrait bien y en avoir au moins qui puisse plaire.

A condition de s'y intéresser, et là .....

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c''est bien ce que j'avais compris. Le règne du chacun pour soi qu'on inculque aux jeunes depuis pas mal d'années porte ses fruits. Je veux bien admettre que la CGT ne fait que des conneries, mais il y a une telle palette de syndicats dans le paysage, qu'il devrait bien y en avoir au moins qui puisse plaire.

A condition de s'y intéresser, et là .....

Le règne du chacun pour soi pourrait expliquer (en partie) le faible taux de syndicalisation mais pas le manque de confiance.

Si seulement 20% des salariés font confiance aux syndicats, il n'est pas étonnant que le taux de syndicalisations soit si bas...

Les salariés ne sont pas dupes, quand on fait passer les intérêts de la structure devant les intérêts des salariés, cela a des conséquences. Il serait temps que les syndicats (quel qu'il soit)en tiennent compte.

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Le règne du chacun pour soi pourrait expliquer (en partie) le faible taux de syndicalisation mais pas le manque de confiance.

Si seulement 20% des salariés font confiance aux syndicats, il n'est pas étonnant que le taux de syndicalisations soit si bas...

Les salariés ne sont pas dupes, quand on fait passer les intérêts de la structure devant les intérêts des salariés, cela a des conséquences. Il serait temps que les syndicats (quel qu'il soit)en tiennent compte.

lapleunicheuse:Smiley_28:bigbisousbigbisous bigbisous

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Le règne du chacun pour soi pourrait expliquer (en partie) le faible taux de syndicalisation mais pas le manque de confiance.

Si seulement 20% des salariés font confiance aux syndicats, il n'est pas étonnant que le taux de syndicalisations soit si bas...

Les salariés ne sont pas dupes, quand on fait passer les intérêts de la structure devant les intérêts des salariés, cela a des conséquences. Il serait temps que les syndicats (quel qu'il soit)en tiennent compte.

Salut teje, je te donnes raison sur les raisons que tu évoque. Il y a aussi je pense d'autres raisons qui font que les jeunes ne viennent plus vers la syndicalisation.

Le travail du règne du chacun pour soi est bien avancé, ceci est bien ancré dans la tête de certains, le formatage a bien pris. Donc, quand ils viennent vers un syndicat, il veulent une réponse personnel et non pas le résultat d'une lutte collective. C'est clair pour moi que la lutte collective sera toujours plus importante, mais ce n'est pas facile de faire passer le message à ces gens là.

Peut être aborder la syndicalisation en utilisant des termes différents, parler d'entrée de " lutte " ou d'autres termes bien à nous, parfois, tu as l'impression d'effrayer ( perso, ça ne me gène pas ), mai bon, avec certains, il faut aborder le sujet en douceur.

Un autre aspect, c'est l'aspect économique, si tu regarde bien, la plus part des gens viennent se plaindre en premier de leurs salaires de merde, et au lieu de se perdre dans les méandres de la diversité des dossiers, on ferait mieux de se réamparer de la lutte des salaires et du pouvoir d'achat et d'en faire un grand sujet de tous les jours et non pas en parler deux fois dans l'année en vue de rameuter du monde pour une manif nationnale. Le reste peut bien attendre un peu.

Une autre chose aussi, quand tu lis les écrits de tous les syndicats d'ouvriers, tu as l'impression d'avoir à faire à des pleurnicheurs, malgré la dureté de la lutte, un peut de positif ne ferait pas de mal, notament en parlant haut et fort de ce qui peut être sauvé ou gagné.

Dénoncer est une chose, mais vanter les mérites d'une lutte en est une autre, et là on ne sait pas faire.

A++

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Salut teje, je te donnes raison sur les raisons que tu évoque. Il y a aussi je pense d'autres raisons qui font que les jeunes ne viennent plus vers la syndicalisation.

Le travail du règne du chacun pour soi est bien avancé, ceci est bien ancré dans la tête de certains, le formatage a bien pris. Donc, quand ils viennent vers un syndicat, il veulent une réponse personnel et non pas le résultat d'une lutte collective. C'est clair pour moi que la lutte collective sera toujours plus importante, mais ce n'est pas facile de faire passer le message à ces gens là.

Peut être aborder la syndicalisation en utilisant des termes différents, parler d'entrée de " lutte " ou d'autres termes bien à nous, parfois, tu as l'impression d'effrayer ( perso, ça ne me gène pas ), mai bon, avec certains, il faut aborder le sujet en douceur.

Un autre aspect, c'est l'aspect économique, si tu regarde bien, la plus part des gens viennent se plaindre en premier de leurs salaires de merde, et au lieu de se perdre dans les méandres de la diversité des dossiers, on ferait mieux de se réamparer de la lutte des salaires et du pouvoir d'achat et d'en faire un grand sujet de tous les jours et non pas en parler deux fois dans l'année en vue de rameuter du monde pour une manif nationnale. Le reste peut bien attendre un peu.

Une autre chose aussi, quand tu lis les écrits de tous les syndicats d'ouvriers, tu as l'impression d'avoir à faire à des pleurnicheurs, malgré la dureté de la lutte, un peut de positif ne ferait pas de mal, notament en parlant haut et fort de ce qui peut être sauvé ou gagné.

Dénoncer est une chose, mais vanter les mérites d'une lutte en est une autre, et là on ne sait pas faire.

A++

Normal que les syndicats ouvriers partent en "javel ", il n'y a plus que des "employé(e)s! !

Modifié par MarcM
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Nanard a changé le programme des festivités .......

François Chérèque ne viendra pas au 49° congrès de la CGT.Attendu jeudi 10 décembre à Nantes ,le secrétaire général de la CFDT a reçu,la veille au soir,un appel téléphonique de son homologue de la CGT.Au cour d’une conversation qui a duré une dizaine de minutes,ce dernier lui a demandé de ne pas venir.

B.Thibault explique :

"il est plus que probable que sa présence aurait servi de défouloir à une petite partie des délégués",a expliqué M.Thibault."Je lui ai expliqué la situation ,cela n’aurait été bien ni pour lui,ni pour la CFDT,ni pour la CGT.Je ne pensais pas que l’on aurait affaire à de telle attitudes qui ne sont pas à notre avantage".

Dommage , ça aurait mis de l'ambiance ..... !

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Et il avait besoin de l'appeler pour lui dire ça ?

Arrête , tu vas vite te trimballer une réputation ....

Et l'un des deux (sinon les deux) a (ont cru) bon de le faire savoir...

lapleunicheuse

okok.......je confirme

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Attention , c'est du lourd... !

Texte du comité de soutien à la candidature Delannoy distribué à Nantes

COMITE POUR UNE CGT DE LUTTE DE CLASSE et de soutien de la candidature de Jean Pierre Delannoy

Parce que nous ne voulons pas d’une CGT réformiste qui accepte le capitalisme comme l’horizon indépassable de notre temps.

Parce que nous ne croyons pas qu’une direction confédérale qui a pris tous les virages pour rompre avec un syndicalisme de lutte de classe en France, dont l’adhésion à la CES et la CSI, puisse rompre avec l’orientation réformiste.

Notre démarche est celle d’une rupture avec les orientations de la Direction Confédérale

Ces orientations ne tombent pas du ciel. Nous voulons rompre avec les méthodes de celles et ceux qui les défendent dans notre syndicat, dans les instances internationales ou nationales. Ils ont, pas à pas, congrès après congrès et malgré les protestations toujours plus fortes et plus nombreuses, tourné le dos à la CGT historique et révolutionnaire.

Nous dénonçons les pressions, poursuites et exclusions à l’encontre des militants et des organisations qui sont en désaccord avec la ligne confédérale.

Nous dénonçons la violation de la démocratie syndicale notamment le non-respect des mandats par les représentants des syndicats à tous les niveaux.

Les travailleurs ont contre eux, non seulement leur propre patron, la classe patronale (industriels, financiers) et ses managers, mais aussi le système capitaliste tout entier avec ses médias, son Etat (notamment sa justice et ses forces de répression).

Le capitalisme a pour objectif premier la recherche du profit maximum par l’exploitation toujours plus effrénée des travailleurs. Il délocalise, licencie, bafoue nos droits, détruit les acquis des luttes. Il casse et vole le secteur public au profit des intérêts privés et boursiers, empoche l’argent public pour améliorer ses profits ou passer une crise, au mépris de l’intérêt du plus grand nombre.

Les droits, les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière et de tous les travailleurs, les emplois et les salaires, ne peuvent être améliorés durablement que par une lutte radicale contre le système capitaliste.

Contre la tactique des journées d’action dispersées, la préparation de la grève générale !

La participation massive aux journées d’action du 29 janvier et du 19 mars, avec notamment une forte participation des salariés du privé, prouve que les travailleurs sont disposés à combattre pour ne pas payer la crise et pour imposer la satisfaction de leurs revendications. Ce succès est d’autant plus remarquable que l’appel commun des directions syndicales, s’inscrivant dans la recherche de prétendues « solutions » capitalistes à la crise, était dépourvu de revendications précises et de toute perspective pour les travailleurs. De fait, les directions syndicales ont refusé d’appeler à une quelconque suite qui aurait permis d’amplifier la mobilisation, de créer des foyers de grève reconductible et d’aller concrètement vers une grève générale victorieuse. Elles ont préféré se caler sur le calendrier fixé par Sarkozy, en acceptant de temporiser et d’aller aux « concertations » du 18 février. La succession de journées d’action dispersées a fini par décourager les travailleurs, qui ont massivement boycotté la dernière journée d’action du 13 juin, et montré leur ras le bol d’être baladés et de perdre des journées de salaires pour rien. Suivant l’exemple de ce qui s’est fait en Guadeloupe, notre confédération doit cesser les concertations avec le gouvernement et les journées d’action dispersées, mettre en avant une véritable plateforme de revendications, préparer et appeler à la grève générale jusqu’à satisfaction.

Pour aller vers la destruction du capitalisme, le syndicalisme de classe et de masse doit déployer son action et sa pratique sur la base d’une « Plateforme Revendicative », base d’un programme d’unification des luttes à l’échelle nationale en lien avec les combats des travailleurs du monde entier.

Cet ensemble d’axes revendicatifs est un moyen de : o Favoriser les luttes et leur convergence interprofessionnelle face à des forces bien unies pour les briser (patronat, gouvernement, Etat, médias, forces de répression, …) et éviter leur dispersion encouragée par les directions syndicales collaboratrices de classe o Populariser les luttes multiformes des travailleurs pour la défense de leurs droits acquis dans les luttes et la conquête de nouveaux droits o Contribuer à organiser la solidarité militante et financière avec les travailleurs en grève

Ces axes revendicatifs, portés par les luttes actuelles et à venir, sont traduits et formulés en revendications précises et concrètes, enrichies et adaptées par les travailleurs en lutte

Tous ensemble, en même temps !

Une plateforme de lutte pour l’abrogation de toutes les mesures de régression sociale Et pour la satisfaction de nos revendications

Nous sommes résolument opposés au gouvernement Sarkozy et son train de contre-réformes qui au nom d’une sacro-sainte « modernité » nous fait régresser au XIXème siècle, mais Sarkozy et ses complices ne sont pas « le » problème, il ne sont que les instruments du moment

Salaires :

o 300 € nets d’augmentation des indemnités de chômage, du SMIC, des salaires, des minima sociaux, pensions de retraite, bourses o Pas de salaires inférieurs à 1600€ nets immédiatement

o Indexation des salaires sur l’évolution des prix sous le contrôle des travailleurs et de leurs organisations syndicales

o Suppression de la TVA sur les produits et services essentiels

Emploi :

o Aucun licenciement ni suppression de postes dans le privé comme dans le public

o Refus des délocalisations et fermetures d’usines o Retrait de la loi « modernisation du marché du travail », des dispositions de la « Révision Générale des Politiques Publiques », et de la loi sur la mobilité dans la fonction publique

o Refus des privatisations, subventions aux entreprises privées, et (re)nationalisation sous contrôle des travailleurs.

o Contre la déréglementation de la durée légale du temps de travail, le démantèlement du Code du travail, la détaxation des heures supplémentaires

o Contrat à Durée Indéterminé pour tous

o Défense et amélioration des conventions collectives

o Diminution du temps de travail sans baisse de salaire, pour le maintien du repos hebdomadaire o Refus de la Sécurité Sociale Professionnelle qui privilégie les droits individuels des salariés transférables d’entreprises en entreprises et accepte l’individualisation des parcours et des contrats de travail et donc l’éclatement des statuts et des Conventions Collectives

o Interdiction des contrats précaires et des temps partiels

o Refus de la dégressivité des indemnités chômage

o Défense des droits des travailleurs privés d’emploi

Retraites

o Défense et amélioration des régimes de retraite par répartition (régimes de base, régimes spéciaux et régimes complémentaires)

o Contre l’allongement de la durée de cotisation, dans le Public et le Privé, (décrets et lois depuis les décrets Balladur de 1993), contre la suppression des régimes spéciaux

o Abrogation de la loi sur l’épargne salariale refus des fonds de pension

o Ouverture du droit à la retraite à taux plein à 60 ans, 55 ans pour les travaux pénibles, avec départ en retraite dès 37,5 annuités, avec validation des années d’études, d’apprentissage, de recherche d’emploi o Indexation des retraites sur les salaires d’activité

o Fixation d’un minimum du niveau des retraites et pensions à égalité du SMIC

Santé

o Contre le forfait hospitalier et les franchises médicales et les fermetures d’hôpitaux et de lits

o Suppression de toutes les exonérations de cotisations sociale payées par les patrons et paiement des dettes patronales vis-à-vis de la Sécurité Sociale

Logement

o Arrêt des expulsions. Réquisition des logements vacants

o Construction massive et obligatoire de logements sociaux

o Plafonnement des loyers

Formation Education

o Arrêt de la privatisation et de la mise en concurrence des universités

o Abrogation de la loi LRU et des décrets Lang de 2002 sur le LMD

o Suppression de l’enseignement privé et établissement d’un service public unique et obligatoire

o Développement de l’éducation populaire

La culture[/b)

o Défense des droits et statuts des travailleurs de la culture, de la création artistique

o Egale et suffisante indemnisation des périodes chômées pour tous les travailleurs du spectacle, artistes ou techniciens qui en ont besoin, relèvant de la solidarité interprofessionnelle et garantissant l’indépendance des compagnies, des collectifs, des travailleurs isolés.

o Cette indemnisation doit donc être liée à leur activité réelle et non à l’arbitraire d’un financeur public ou privé.

o Démocratisation de l’accès à la culture et la pratique artistique

[b)Libertés démocratiques

o Abrogation des lois anti-immigrés (loi CESEDA et suivantes)

o Refus du cas par cas, pour la régularisation de tous les sans papiers

o Contre la répression, contre la criminalisation de l’activité syndicale et militante

o Abrogation des lois répressives (Edvige....)

o Refus des attaques contre le droit de grève (via notamment le service minimum dans les transports, l’éducation nationale, …)

o Démantèlement et refus de tous les dispositifs de vidéo surveillance et de fichage à la ville et dans les entreprises.

o Luttes contre toutes les discriminations et atteintes aux libertés individuelles et collectives.

Internationalisme

o Solidarité avec les travailleurs et les peuples en lutte contre l’impérialisme, contre les guerres impérialistes et colonialistes

o Retrait des troupes impérialistes et, en premier lieu des troupes et des bases françaises, de tous les pays

o Retrait de la France de l’OTAN, du FMI, de l’OMC, de la Banque mondiale et de toutes les alliances impérialistes.

Vie syndicale

o Désaffiliation de la CES et de la CSI, véritables appendices des gouvernements capitalistes, des patrons européens, du capitalisme

o Pour une syndicalisation massive des travailleurs permettant seule de sauvegarder l’indépendance financière de leurs organisations vis-à-vis des capitalistes et de l’Etat

o Démocratisation de la vie syndicale par la définition de mandats clairs pour les élus syndicaux dans les luttes, les négociations

o Impulsion d’organes autonomes de la conduite des luttes (comités de grève, interpros), rassemblant syndiqués et non-syndiqués et intégrant les syndicats.

o Pour l’arrêt des purges et la réintégration des camarades et des structures exclus.

o Pour un respect de la démocratie syndicale par le respect des prérogatives des structures de base et du mandatement dans les congrès.

Nous voulons oeuvrer à la construction d’un syndicalisme de classe et de masse

o Nous sommes contre l’union européenne capitaliste, contre le traité de Lisbonne qui ne fait qu’habiller le contenu du TCE (Traité constitutionnel européen) rejeté par le peuple de France et de nombreux peuples d’Europe. La ratification de Lisbonne avec la forte implication de la CES relance le débat sur la position de la CGT vis a vis de la constitution européenne. Nous condamnons fermement la position de la CES/CSI.

o Nous sommes contre tout mot d’ordre chauvin visant à opposer les travailleurs et les mettre en concurrence. Nous rejetons le débat lancé par le gouvernement Sarkozy sur l’identité nationale car il vise à faire reculer la conscience de classe et faire oublier la responsabilité de la barbarie capitaliste au profit de la peur.

Les intérêts de tous les travailleurs sont liés car ils ont le même ennemi, le capitalisme qui utilise partout les mêmes moyens d’aliénation

Toujours plus sauvage, le capitalisme broie les femmes et les hommes dans les entreprises, les jette au chômage, les use jusqu’à la corde, les désespère parfois jusqu’au suicide !

L’émancipation des travailleurs et des peuples est contradictoire avec le système capitaliste. Défendre les travailleurs c’est donc en finir avec le capitalisme et l’impérialisme. Le capitalisme est inhumain. Il déclenche des guerres, pille et affame les peuples. En lieu et place de la mondialisation capitaliste, nous défendons un internationalisme respectueux des cultures, des expériences et fondé sur la coopération mutuelle entre les peuples.

Pour gagner et ne pas s’épuiser à écoper sans fin pour empêcher le naufrage de nos droits dans l’océan déchaîné du capitalisme, les travailleurs ne peuvent se contenter de luttes sectorielles, locales, exclusivement économiques.

Les luttes et les grèves sont non seulement des actions de protestation contre l’exploitation, contre la répression et l’oppression pour la satisfaction de besoins urgents, mais bel et bien une action politique qui conteste les rapports sociaux de production capitalistes.

Ce document devra être complété et approfondi par un travail collectif et démocratique de toutes celles et tous ceux qui se retrouveront dans cette orientation qui correspond à celle que devrait porter la CGT

Nantes, le 7 décembre 2009

Je vous l'avais dit que c'était du lourd

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Et il avait besoin de l'appeler pour lui dire ça ?

Et l'un des deux (sinon les deux) a (ont cru) bon de le faire savoir...

bigbisous

En complément de l'annulation de la venue de Chérèque :

Chérèque répond :

Bernard Thibault vous a demandé hier soir de ne pas venir assister à son 49ème congrès aujourd'hui à Nantes, de peur que ses opposants vous réservent un accueil mouvementé. Comment le prenez-vous ?

- Sur le coup, quand il m'a téléphoné, j'ai trouvé ça bien qu'il soit dans la franchise totale. Il m'a dit, "si tu viens, les opposants vont créer un incident de séance, ça ne sera bon ni pour toi, ni pour moi". Je me faisais un plaisir d'y aller, comme à chaque congrès de la CGT. Je savais qu'il y avait ce risque donc je ne suis pas surpris, mais déçu. Je remarque que mieux ça se passe entre les leaders - entre nous deux-, moins ça va avec les opposants de la CGT. Ma venue au congrès de la CGT à Montpellier, en 2003, s'est bien passée. A Lille en 2006, je me suis fait siffler. Et aujourd'hui, à Nantes, je ne peux pas y aller. Ça s'aggrave.

S'agit-il, selon vous, d'un échec de Bernard Thibault face à son opposition ?

- C'est un échec de la CGT, plutôt qu'un échec personnel.

Quel bilan tirez-vous de l'action de Bernard Thibault à la tête de la CGT ces dix dernières années ?

- Je mets à son crédit les reproches que lui font ses opposants : le fait de trop aller vers le réformisme et le changement. Depuis un an ou deux, il arrive enfin à donner une ligne différente à la CGT.

Ne serait-il pas plus facile pour la CFDT de vous rapprocher des syndicats dits réformistes - CFTC, Unsa et CFE-CGC -, comme l'a demandé votre homologue Alain Olive à l'Unsa, plutôt que de la CGT ?

- Ce sont deux choses totalement différentes. Les relations de la CFDT et de la CGT sont constitutives du syndicalisme français, ce sont les deux plus anciennes et les deux plus grosses organisations. Mais nous n'avons pas la même conception de l'Etat, de la négociation, de l'Europe... Nous nous rapprochons pour mieux confronter nos idées, pour mieux construire ensemble. En revanche avec les autres organisations, nous avons une matrice commune. A partir du moment où l'on écarte toute idée de fusion, je suis favorable à un rapprochement idéologique avec ces organisations réformistes.

Que souhaitez-vous à Bernard Thibault pour son quatrième mandat ?

- Comme Nicole Notat l'a vécu avant moi à la CFDT et comme je l'ai vécu avant lui, Bernard Thibault va être confronté au problème de l'intolérance et du sectarisme. Dans ces débats, la CGT a vingt ans de retard par rapport aux anciens syndicats communistes d'Italie ou d'Espagne. Le fait que je ne puisse pas venir au congrès est un élément d'intolérance, de sectarisme d'une minorité. Je lui souhaite de dépasser ce problème le plus vite possible.

Propos recueillis par Dominique Perrin, journaliste à Challenges, jeudi 10 décembre 2009.

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