Aller au contenu
Le Web des Cheminots

LGV à vendre au Royaume Uni....


Messages recommandés

Faudrait voir le prix de 1/20000ème de High speed 1.

Vous voyez ce que je veux dire?

Pour comparer au prix des LGV françaises made in RFF à 20-23 millions d'€ le km? Et en plaine! Soit deux fois le prix de l'autoroute équivalente...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et oui, et comme nous suivons le même chemin... devinez ce qui va va se passer, à terme dans nos contrées.

C'est fait...

http://limousin-poit...x-59178665.html

Projet de LGV Tours-Bordeaux

Par Marie-Agnès CORDIER

Le contrat de concession et d'exploitation a été confié au groupe VINCI pour 50 ansLe groupe de BTP Vinci vient de décrocer un contrat de près de 8 milliards d'euros pour la construction et l'exploitation pendant cinquante ans de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux

LE CONTRAT ATTRIBUE AU GROUPE VINCI30 mars 2010 : le groupe de BTP Vinci a décroché un mégacontrat de près de 8 milliards d'euros pour la construction et l'exploitation pendant cinquante ans de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, qui permettra de mettre Bordeaux à 2 heures 05 de Paris fin 2016. Le contrat de concession doit être signé à l'été, sauf imprévu. Les travaux, qui débuteront l'an prochain, devraient créer 12.000 emplois par an. Le consortium piloté par Vinci, associé à la Caisse des dépôts et à Axa, était opposé à des groupements menés par ses deux grands rivaux du BTP français, Bouygues et Eiffage. Ce projet, "l'un des plus gros partenariats public-privé d'infrastructure en Europe", sera aussi "l'un des plus gros chantiers du monde" en génie civil, a souligné Pierre-Denis Coux, directeur du projet chez Réseau ferré de France (RFF), le gestionnaire des voies ferrées françaises. Maillon de la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA) qui, à terme, conduira à Toulouse et en Espagne, le tronçon Tours-Bordeaux s'inscrit dans le prolongement de la ligne Paris-Tours existante. Il sera long de 302 km (auxquels s'ajoutent 40 km de raccordements aux lignes classiques).

Le montage financier est extrêmement complexe, ce qui explique que le dossier a été plusieurs fois retardé: l'Etat et les 57 collectivités locales impliquées (qui n'ont d'ailleurs pas toutes encore donné leur accord) ont prévu d'apporter chacun 25% des 7,2 milliards initialement prévus pour financer la ligne. Mais elle devrait coûter un peu plus cher, près de 8 milliards d'euros. La part de subvention publique sera donc complétée par RFF: sa participation reste à préciser, mais l'ensemble devrait représenter un peu moins de 4 milliards. De son côté, le groupement mené par Vinci financera le projet à hauteur de 3,8 milliards, dont 800 millions de fonds propres.

Le Tours-Bordeaux est le deuxième projet d'infrastructures ferroviaires construit en France grâce à un partenariat public-privé, après la ligne transfrontalière réalisée par les groupes de BTP Eiffage et ACS Dragados entre Perpignan et Figueras (Catalogne). (Source AFP)

REDEVANCE POUR LES COMMUNES TRAVERSEES ?

27 janvier 2010 : les maires et conseillers généraux qui ont fait le voyage de Paris venaient des régions Centre, Aquitaine et Poitou-Charentes. Ils se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale pour déposer une motion sur le projet de LGV entre Tours et Bordeaux. Ils réclament la mise en place d'une redevance pérenne qu'ils ont estimée à 10 000 € par kilomètre pparcouru sur leur commune.

DES ELUS CHARENTAIS PENSENT AVOIR ETE FLOUES

Novembre 2009 : certains élus de Charente pensent avoir été "promenés", alors qu'ils ont, depuis 6 ans, participé à toutes les étapes de l'élaboration du futur tracé. Ainsi, certains découvrent (comme à Juillé) que leur commune accueillera...du remblai ! Un remblai de 14 mètres de haut sur 300 mètre de large qui aura un impact sur l'environnement et sur les exploitations agericoles. D'autres s'inquiètent sur l'avenir patrimonial tant architectural qu'économique de leur commune. Ils exigent du Gouvernement une redevance pérenne au même titre que celle perçue par une commune de la part de toute installation industrielle ou commerciale implantées sur son territoire.

Par ailleurs, un protocole d'accord a été signé le 25 novembre entre Réseau Ferré de France (RFF), la FNSEA et les Chambres d'Agricultures des départements concernés à propos de l'indemnisation des agriculteurs. Le protocole définit les modalités d'indemnisation des agriculteurs et des propriétaires dont les terres vont être traversées par la future ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux, via Poitiers et Angoulême. Sont donc concernés les départements d'Indre-et-Loire, Vienne Charente et Gironde. Il s'agit d'un compromis, mais il reste à évaluer le prix du foncier et à mettre en place le protocole d'expropriation.

Modifié par CRL COOL
ajout tu texte de la citation
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

autrement dit Vinci ( CA annuels 32 milliard d'euros) avec 10 % du coût du projet, exploitera la ligne (compétences ?????) pendant 50 ans et se morfalera les péages .... ;)

NB : le CA 2009 de la SNCF étant de 25 G€, il me semble qu'elle aurait bien la surface nécessaire à réaliser elle-même les travaux ....

Modifié par 5121
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.