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La Sncf Proche D'1 Modèle Durablement Bénéficiaire


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La SNCF proche d'un modèle "durablement bénéficiaire"

22 Septembre 2004

La SNCF a renoué avec les bénéfices au premier semestre 2004, avec un résultat net positif de 51 millions d'euros contre une perte de 318 millions il y a un an, et le transporteur public s'est montré optimiste pour les années à venir.

"L'entreprise a accompli au cours du premier semestre une très belle performance. Nous sommes en avance par rapport à nos prévisions. Pour le second semestre notre objectif est de confirmer l'amélioration des comptes, en tout cas faire mieux que le budget", a déclaré mercredi Louis Gallois, président de l'entreprise.

Visiblement heureux, il a ajouté que les résultats des six premiers mois de l'année étaient la concrétisation "d'actions menées depuis plusieurs années dans l'entreprise", soulignant qu'ils étaient également fondés sur "la pénétration de l'entreprise d'une véritable culture économique".

"La SNCF n'est jamais à l'abri de coups de torchon mais le point mort de l'entreprise a été baissé ce qui entraîne une meilleure sécurité face aux aléas de la conjoncture. On se rapproche d'un modèle économique durablement bénéficiaire", a poursuivi Louis Gallois.

Le premier semestre de l'année bénéficie d'une base de comparaison favorable puisque les six premiers mois de l'année 2003 avaient été marqués par un important mouvement social. Le résultat courant, qui s'est établi à 87 millions d'euros contre -242 millions il y a un an, intègre ainsi le manque à gagner de 237 millions d'euros liés à la grève.

Et la masse salariale a également baissé pour la première fois depuis longtemps, à la fois à cause d'un nombre de départs - 4.200 - plus important que prévu et d'une modération des salaires, contribuant ainsi à la progression des bénéfices.

Le directeur général Guillaume Pépy a toutefois souligné que les gains de rentabilité avaient représenté 185 millions d'euros au niveau du résultat courant, qui en outre intégré des charges d'électricité et de péage en hausse de 93 millions d'euros par rapport au premier semestre 2003.

FORTE REDUCTION DES PERTES DU FRET

"Pour la première fois depuis longtemps, la hausse du chiffre d'affaires se traduit directement dans les comptes", a poursuivi Louis Gallois, estimant que la SNCF est "à l'équilibre de manière saine".

Les ventes de l'entreprise ont progressé de 2,9% (+6,9% à périmètre constant) pour atteindre 11,4 milliards d'euros, l'excédent brut d'exploitation a progressé de 67,2% à 814 millions d'euros et le résultat d'exploitation est passé d'une perte de 176 millions d'euros il y a un an à un bénéfice de 238 millions d'euros.

La SNCF seule, hors les filiales, a dégagé un bénéfice net de 43 millions d'euros contre une perte de 243 et a fortement réduit sa perte courante, passée de 257 à 9 millions.

La branche voyages France Europe (les grandes lignes) a vu son chiffre d'affaires progresser de 8,0% à 2,683 milliards d'euros et son bénéfice d'exploitation est passé de trois millions d'euros à 199 millions.

La branche transports publics (lignes régionales) a enregistré une hausse de ses ventes de 12% à 3,433 milliards d'euros et une progression de 38% de son résultat d'exploitation à 190 millions.

Les branches fret et infrastructure ont toutes deux, sur des chiffres d'affaires de respectivement 3,247 milliards (+4%) et 2,010 milliards d'euros (+5,3%), réduit leur perte d'exploitation à -111 millions (contre -274 millions il y a un an) et -40 millions (contre -70 millions).

"Les fondamentaux de la branche fret sont en train de revenir progressivement", a estimé Guillaume Pépy, qui a rappelé que le plan fret 2006 se déroulait comme prévu.

Avec l'ouverture à la concurrence du trafic fret en Europe, la SNCF a décidé de prendre à bras le corps les pertes de la branche, avec la division de celle-ci en 12 branches et la création de sept délégations commerciales sur les six premiers mois de l'année.

La SNCF a également commandé 1.000 locomotives fret ces cinq dernières années, qu'elle commencera à recevoir en 2004 et 2005. "Le parc de locomotives fret sera plus moderne que celui des locomotives voyageurs", a souligné Guillaume Pépy.

Le plan fret 2006 prévoit également une aide de l'Etat de 800 millions d'euros, un dossier qui est actuellement à l'étude à Bruxelles et au sujet duquel la SNCF, d'après Louis Gallois, n'a encore eu aucun retour de la part de l'exécutif bruxellois.

Ce dernier a enfin laissé entendre qu'au vu des bons résultats, il n'était pas hostile à de nouvelles négociations sur les salaires, ajoutant qu'il s'engagerait s'il avait le sentiment "qu'un accord pouvait être trouvé".

Source: REUTERS

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  • 5 années plus tard...

ça n'aura pas duré longtemps le modèle durablement bénéficiaire surtout en fret...

mais c'est toujours amusant de se remémorer le passé...

Dom

Archéologue du soir

Histoire de faire remonter à la surface le post le plus ancien de "l'actualité ferroviaire"... lotrela

Clin d'oeil à Kata... lotrela

Modifié par Dom-trappeur
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Invité necroshine

le meilleur moyen de ne pas avoir de déficits c'est de tout fermer

et si on ferme la SNCF, elle ne risquera plus d'être en déficit, je devrai déposer ça comme fiche idée

Veron. Sors de ce corps...

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