Question technique sur la coupure DC (DUR)

[CJerome]

Bonjour,

En fonctionnement "normal" (hors défaut), est-ce que le disjoncteur ultra-rapide DC est amené à couper des courants faibles (par exemple les auxiliaires), où y a-t-il un contacteur qui joue ce rôle ?

Deux indices pourraient m'aider à répondre à la question indirectement :

1. Pour les conducteurs : avez-vous la possibilité d'actionner le disjoncteur depuis la cabine ?

2. Pour les personnels de maintenance : êtes-vous amenés à changer régulièrement les plaques à l'intérieur de la cheminée ?

Merci d'avance pour votre aide et vos infos,

[Invité technicentre]

Je comprends pas trop ta question... Si les mécanos sont amenés à couper le DJ et si ils ont la possibilité de le faire? Ben heureusement que OUI directement à la boîte à leviers (j'ai un trou de mémoire et ne me rappelle plus le nom exact du levier mais je suis presque sur de BP DJ..., L'habitude de le manoeuvrer...). Imagine ce qui se passerait au droit des coupez courant, dans les ateliers lorsqu'on doit baisser le panto, ETC...

Pour al deuxième partie de la question, de quelles plaques parles-tu? Et premièrement, de quel DJ? Du HRKS continu, du KZ1000, du DBTF 25kV? Désolé, mais je t'ai mis les principaux et ceux qui me sont venus le plus vite à l'esprit...

[CJerome]

Merci pour ta réponse, je vais tâcher d'être plus précis :

Je parle des disjoncteurs ultra-rapide DC uniquement (1500VDC / 1500A pour les engins SNCF, ou 750V/1000A pour les metros / tram), genre ARC 1520 d'ALSTOM

L'un des problèmes de la coupure DC est qu'il est difficile de faire monter l'arc à bas courant (par exemple 100A). Autant les appareils sont bons pour couper un court-circuit à 30kA (la force magnétique fait monter l'arc "naturellement"), autant à bas courant, l'arc peut stagner en bas de la cheminée. Le problème ne se pose pas en 25kV, où l'arc s'éteind au passage par zéro.

D'après ce que j'ai pu voir, certaines chaines de traction réalisent cette coupure à bas courant à travers des contacteurs, puis ouvrent le disjoncteur dans un second temps (donc à courant nul) pour éviter une usure prématurée. Est-ce que c'est un cas d'usage généralisé ou existe-t-il des cas ou le disjoncteur doit quand même couper ces bas courant bien qu'il ne soit pas particulièrement adapté à cet usage ?

Au niveau des plaques, je parle de l'empilement situé dans la partie haute du disjoncteur.

J'espère avoir été plus clair.

Modifié 15 février 2011 par CJerome