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Standard and Poor's dégrade d'un cran la note SNCF et d'entreprises publiques


Invité necroshine

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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/01/17/standard-and-poor-s-degrade-d-un-cran-la-note-d-entreprises-publiques_1630855_1581613.html#ens_id=1626411&xtor=RSS-3208

La valse des dégradations économiques se poursuit. L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a annoncé, mardi 17 janvier, avoir abaissé d'un cran de la note du géant public de l'électricité EDF et de sa filiale RTE, ainsi que celle de la SNCF, dans la foulée de la perte du triple A de la France vendredi 13 janvier.

S&P, qui place également la note A+ d'Aéroports de Paris (ADP) sous perspective négative, descend la note d'EDF et de RTE de AA- à A+ et celle de la SNCF de AA+ à AA, indique-t-elle dans un communiqué.

AUTRES DÉGRADATIONS À VENIR

Ces dégradations et cette baisse des perspectives concernent au total 13 entreprises de la zone euro dans le giron public, "directement affectées par la dernière action sur la notation dans l'eurozone du fait de leur statut" public. S&P indique qu'elle détaillera ultérieurement les raisons de ses décisions entreprise par entreprise.

Treize autres entreprises publiques, également placées sous surveillance négative depuis début décembre, verront leur sort tranché sous le délai habituel de trois mois, précise l'agence de notation.

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Invité Gnafron 1er

Remarque ,là où il n'y a pas de train ,la compagnie ferroviaire ne risque aucune dégradation ....wohaurf !

Un pays où il aurait 3 pelés et 2 tondus ne risquerait pas grand chose....dans eur système ,il n'y aurait rien à noter :Smiley_59: .

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Remarque ,là où il n'y a pas de train ,la compagnie ferroviaire ne risque aucune dégradation ....wohaurf !

Un pays où il aurait 3 pelés et 2 tondus ne risquerait pas grand chose....dans eur système ,il n'y aurait rien à noter :Smiley_59: .

C'est le cas au Boukistan ?

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Invité Gnafron 1er

Quand la SNCF est en déficit, elle est mieux notée que lorsqu'elle fait des bénefs, va comprendre ?

Logique capitaliste. Si bénef = c'est qu'elle peut rembourser plus d'% .Non ? J'ai bon ?

Modifié par Gnafron 1er
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Logique capitaliste. Si bénef = c'est qu'elle peut rembourser plus d'% .Non ? J'ai bon ?

Vu comme sa ça , oui, mais je ne suis pas capitaliste dans l'âme alors leurs logique....................

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Ce système de notation """ PRETEXTE""" fonctionne sur les pays - dette , intérêt , bouuh les méchants => mesures d'austérité ( on flingue tout le social ) , et les états payent plus d'intérêts aux "financiers" .

Donc pourquoi est-ce que ça ne marcherait pas pour les entreprises ? (qui font disons moins de 4 milliards de bénéf -orange , banques , gdf , etc...)

""" PRETEXTE """ là aussi pour dégrader le social !

Leurs intérêts ? == > entreprises font plus de bénéf et on peut ouvrir le capital de ces entreprises , ou augmenter leur bénéf .

Modifié par dav1077
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Invité JLChauvin

C'est du foutage de gueule généralisé...

Mais pourquoi se généraient-ils... puisque çà marche: on ne parles plus que de çà!

Pendant ce temps là, le spectacle continue, et les bandits continuent de dépecer ce qui reste du monde.

La démocratie est morte, tuée par l'avidité sans limites de celles et ceux qui se gobergent sur notre dos, c'est dur à avaler mais les faits sont là... la contre-révolution est en train de gagner sans combat, la machine à fabriquer les cons a fait son office. Les peuples n'ont plus droit à la parole puisque c'est l'oligarchie qui décide de tout, pire que çà le peuple n'a même plus l'idée de se révolter.

:Smiley_27:

Modifié par JLChauvin
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pire que çà le peuple n'a même plus l'idée de se révolter.

:Smiley_27:

C'est ce qui me fait le plus mal , avant les bandits dont tu parles .

JLChauvin : si ça ne te dérange pas (sinon , fais moi signe ;) ) , je vais copier / coller / sauvegarder ton 2e paragraphe , car bien écrit :Smiley_48: pour résumer la situation actuelle .

Modifié par dav1077
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Invité JLChauvin

...

JLChauvin : si ça ne te dérange pas (sinon , fais moi signe ;) ) , je vais copier / coller / sauvegarder ton 2e paragraphe , car bien écrit :Smiley_48: pour résumé la situation actuelle .

No-problemo... :Smiley_19:

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Leur logique: faire varier les tendances dans un sens ou dans l'autre, plus y a de yoyo, plus les speculateurs peuvent gagner.

La solution: On autorise les Etats à se financer à la BCE et on court circuite la finance privée qui elle, a le droit de se renflouer à la BCE à bon prix. Un peu de bon sens paysan chez les technocrates ne ferait pas de mal. Les banquiers ne sont guere que des marchands de tapis denués de scrupules.

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Les banquiers ne sont guere que des marchands de tapis denués de scrupules.

Un certain nombre,.... seulement un certain nombre, mais le comportement avide et moutonnier peut expliquer le reste...

"..tout de façon, si je ne le fais pas, d'autres le ferons à ma place..." c'est trés certainement l'expression la plus indecente de ces dernières années, et résume où nous en sommes rendus....

Fabrice

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Marché financier : dans la foulée de l’abaissement de la notation de la France, Standard & Poor’s abaisse celle de RFF à AA+

Lu sur le site web de RFF : http://www.rff.fr/fr/presse/communiques-de-presse/2012-875/marche-financier-dans-la-foulee-de

Citation :

"La note de RFF a été abaissée, mardi 17 janvier, par l’agence de notation financière Standards & Poor’s passant ainsi, au même titre que celle de la France, de AAA à AA+. Réseau Ferré de France, Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial détenu à 100% par l’Etat français, reste par ailleurs noté AAA par les agences Fitch et Moody’s.

L’évolution de la note de RFF n’impacte pas les péages 2012 et 2013 et ne devrait pas avoir d’impact immédiat pour RFF compte tenu du niveau actuel des taux d’intérêts. Cette évolution du contexte macro-économique de RFF justifie toutefois une vigilance accrue sur le montant de ses recettes et de ses dépenses à venir.

Les péages pour 2012 et 2013 ne sont pas remis en cause

Les péages, représentant 30% du prix du billet, sont déjà fixés pour 2012 et 2013. Le montant du billet relève de la politique tarifaire de chaque entreprise ferroviaire.

Le réseau ferroviaire doit améliorer ses performances

Le contexte économique renforce la pertinence des efforts de maîtrise des coûts de maintenance et d’exploitation du réseau que RFF a entrepris depuis 2008, et qu’il faut poursuivre.

RFF poursuit ses grands projets de modernisation du réseau ferroviaire

L’effort de modernisation et le développement du réseau ferré national de l’année 2011 est maintenu pour cette année. En effet, lors du dernier conseil d’administration du jeudi 12 janvier, RFF a décidé d’investir 3,4 milliards pour l’année 2012.

RFF poursuit également la réalisation de quatre grands chantiers de lignes à grande vitesse en 2012.

RFF, une signature de qualité sur les marchés internationaux de capitaux

Réseau Ferré de France détient un large actif ferroviaire tangible qui lui procure des revenus robustes et de long terme. L’activité de gestionnaire d’infrastructure ferroviaire est reconnue par une base diversifiée d’investisseurs français et internationaux qui s’engagent au côté de RFF sur des durées longues, pouvant aller jusqu’à 50 ans.

Du fait de la solidité de cette activité stratégique pour la France et l’Europe, l’appétit des investisseurs pour la signature de RFF ne s’est en effet pas démenti dans la période récente. Cette confiance vaut également pour le financement des grands projets de développement ferroviaires avec les bouclages successifs, en juin et en juillet 2011, des deux plus gros partenariats public-privé d’infrastructure en Europe : les lignes à grande vitesse entre Tours et Bordeaux et entre Le Mans et Rennes".

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Invité Gnafron 1er

En 1931, Moody's conduisait déjà la Grèce au chaos

Régis Soubrouillard - Marianne

Dans le commentaire d'un article sur les agences de notation, une mariannaute rappelle l'épisode historique qui a vu l'agence Moody's dégrader la note de la Grèce, générant des troubles sociaux et politiques dans le pays avant l'arrivée au pouvoir du général Metaxas, fasciné par les régimes fascistes. Moody's exprimera ses regrets, annoncera la fin de la notation des dettes publiques avant de ressortir son funeste carnet de notes en 1975.

C’est l’économiste Jean-Marc Daniel, qui, le plus récemment, est venu rappeler cet épisode historique méconnu.

En 1909, John Moody, journaliste financier reconverti, crée la notation stricto sensu : sa société jauge les risques en s'appuyant sur une grille de notes, qui permet de résumer les risques pris par le créancier. S & P suit en 1916 et Fitch en 1924. La notation des Etats débute, elle, dès 1918...

Au début des années 1930, le Trésor américain reproche aux agences de notation de n’avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Elles entreprennent dès lors d‘élargir leur champ de compétence à la dette des états. Pendant la Grande Dépression, de nombreux pays européens n'ont pu faire face à leur dette : l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, la Roumanie. Mais les agences de notation ont alors essentiellement dans leur collimateur des pays latino-américains, victimes de la chute des cours des matières premières. Les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie, qui fera défaut en janvier 1931.

A Washington, on reproche alors « aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d’ignorer l’Europe » écrit Jean-Marc Daniel. Le doigt sur la couture du pantalon, les agences se penchent sur l’état du vieux continent. Moody’s « repère l’homme malade de l’Europe ». C’est la Grèce qui aura « le triste privilège d’avoir été, dans l’Europe des années 30, la cible régulière des agences de notation, alors dans leur « adolescence ».

Etiqueté libéral de gauche, le premier Ministre Venizélos, un avocat Crétois considéré comme le fondateur de la Grèce moderne. Accusé par l’opposition monarchiste de ruiner l’Etat, il dit distinguer « la bonne dette qui prépare l’avenir de la mauvaise dette qui sert à payer les fonctionnaires ».

Pas assez convaincant pour Moody’s qui dégrade la Grèce. Les taux d’intérêts augmentent. C’est l’escalade. Les exportations de produits agricoles, principales sources de revenu, diminuent. L'autre grande source de capitaux, les envois d'argent des Grecs émigrés, se tarit. Enfin, les prix flambent en Grèce. Venizélos essaie, dans un premier temps, de rester optimiste. Le 25 avril 1931, il supprime la liberté des changes et impose un cours forcé de la drachme. Le 1er mars 1932, il arrête les remboursements des emprunts contractés auprès de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Italie. Les critiques de l'opposition sont de plus en plus virulentes. Pour sauver sa majorité à la chambre lors de législatives qui s'annoncent, Venizélos décide de remettre en place la proportionnelle, qu'il avait critiquée en 1928 en disant qu'elle avait conduit le pays à l'anarchie. Il va aussi jusqu'à limiter la liberté de la presse pour modérer les attaques. Accusé de tendances dictatoriales, son parti est battu. Le retour au pouvoir des monarchistes s’amorce en 1935 avant le coup d’état du général Plastiras. Après une période de désordre, le Roi nommerale général Metaxas ministre de la guerre. S’inspirant des formes autoritaires du régime fasciste italien de Mussolini, il interdit les partis politiques. Il fait arrêter les opposants : près de 15,000 Grecs sont arrêtés et torturés durant les cinq ans de la dictature de Metaxás. Il déclara les grèves illégales et instaura la censure.

Constatant l’étendue des dégâts politiques, Moody’s exprimera ses regrets s’engageant à ne plus noter les dettes publiques des états.

Après guerre, les affaires des agences reprennent, même si elles arrêtent de noter les Etats, qui ne se financent plus guère sur les marchés. La polémique reprend en 1968, quand le maire de New York, furieux de voir sa ville dégradée, fustige S & P et met en cause la faiblesse de ses ressources humaines. Les agences répliquent en changeant de modèle économique : elles adoptent celui d' "emprunteur-payeur" - l'emprunteur paie désormais l'agence pour l'évaluer -, afin d'affiner leurs analyses. Mais à partir de 1975, le marché des obligations d'Etat repart. Les agences ressortent leurs carnets de notes pour évaluer les Etats, et à susciter la critique. Ainsi, elles ont accordé aux pays d'Amérique du Sud de très bonnes notes au début des années 1980, avant que ceux-ci n'enchaînent les faillites. Paradoxalement, bien que toutes ces « Sœur Anne » de la finance n’auront rien vu venir de la crise de 2008, multipliant les scandales, aggravant la situation des états mis au piquet, la référence aux notes dans les législations financières n'a jamais été aussi importante. Retour vers le futur.

Modifié par Gnafron 1er
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