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Le Web des Cheminots

La SNCF sous perfusion


Invité necroshine

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Invité necroshine

http://www.francesoir.fr/pratique/transport/un-etablissement-public-sous-perfusion-65147.html

Un établissement public sous perfusion

La SNCF touche 8 milliards d’euros de subventions publiques, mais veut éviter que ça se sache.

La SNCF ressemble à une entreprise comme les autres, mais quand il s’agit d’annoncer la hausse de ses tarifs, c’est la ministre de l’Ecologie et des Transports qui s’en charge. Mardi, Nathalie Kosciusko-Morizet a fait de la politique : « La SNCF nous demandait 5 %. On a dit que ce n’était pas possible et on sera probablement entre 2 et 3 %. » Dites comme ça, les choses paraissent simples.

La SNCF est-elle une administration ou une entreprise ? Pas une administration puisqu’elle a un PDG à sa tête, Guillaume Pepy. Mais pas une vraie entreprise, comme en témoigne la prééminence de NKM. Ni une société anonyme détenue par l’Etat. Juridiquement, il s’agit d’un Etablissement public industriel et commercial (Epic), mi-administration mi-entreprise.

Ses résultats financiers traduisent cet entre-deux. A première vue, nous ne sommes pas très loin de l’équilibre puisqu’elle affichait un bénéfice net de 98 millions d’euros au cours du premier semestre de 2010. Cela n’est pas très glorieux rapporté aux 15 milliards de chiffre d’affaires engrangés en six mois, mais cela suffit à faire illusion. Pas question de parler d’une administration lourdement déficitaire.

Sauf que… si la SNCF équilibre ses comptes c’est en fait pour deux raisons : les aides qu’elle reçoit de la part des contribuables français et la dette dont elle s’est défaussée auprès de Réseau Ferré de France (RFF), chargé de l’entretien des voies. Lors de la création de RFF, en 1997, la SNCF lui a transféré la bagatelle de 27 milliards de dettes. Ce qui oblige l’Etat a verser 3 milliards de subventions à RFF.

2,9 milliards pour les cheminots

Pour les aides, les subventions, les contributions publiques à la SNCF l’affaire est plus complexe. Elles s’élèvent à huit milliards d’euros par an. Un chiffre que la SNCF tait jalousement. Interrogée toute la journée, elle n’a pas été en mesure de trouver un interlocuteur pour répondre à cette question simple. Ce monument a gardé un petit côté soviétique, ou peu s’en faut.

Comment se décomposent les 8 milliards de subventions ? L’Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap) se plonge chaque année dans les méandres des comptes de la SNCF pour y retrouver, bribe par bribe, l’ensemble des aides publiques. Ici, 182 millions d’euros pour faire voyager les militaires. Là, 67 millions pour les tarifs sociaux (familles nombreuses…). 5 millions d’euros pour transporter la presse. Ensuite vient le lourd, avec 1,1 milliard accordé par l’Etat au titre des investissements, 3,8 milliards versés par les collectivités locales pour le transport régional et, enfin, 2,9 milliards de contributions de tous les contribuables pour abonder le régime très spécial des retraites des cheminots.

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Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose...

Mais comme il est vain de contester les propos d'individus ou d'organismes qui ont fait de la mauvaise foi et du mensonge leur fond de commerce, le franchouillard de base continuera à gober ce genre d'inepties.

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Invité necroshine

Je suis décu qu'un soit disant journal fasse un article demandant si peu de travail...

Un article a charge tout simplement.

J'ai posté un commentaire...

Modifié par necroshine
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J'aime les subventions de 3, 8 Milliards versé par les collectivités territoriales , quand une entreprise type Veolia ou Sita Suez passent un contrat avec une collectivité pour par exemple le ramassage de ses ordures ou l'exploitation de son réseau de bus , on appelle ça comment ? Une subvention ? Ça m'étonnerai pascontent

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Et dans le budget de l'Etat, il y a combien de subventions de tout acabit au secteur privé ...en centaines de milliards d'euros ?

Combien d'exonération de Charges sociales pour les entreprises du privé ?

De toute façon la quasi totalité des chiffres cités plus haut figurent dans les comptes de lka SNCF et du groupe SNCF que l'on peut trouver sur le net...

et pas besoin de sortir de polytecnique pour les y trouver...

Mais tient un autre chiffre dont on ne parle presque jamais : le montant des intérêts de la dette ?

un cheminot sur trois travaille pour payer ces intérêts (soir directement soit via RFF)

Pour un voyageur c'est un tiers du prix du billet...

Pour ce qui concerne la retraite des cheminots, la dotation n'est pas versée à la SNCF mais à la Caisse de Retraite et de Prévoyance des Personnels de la SNCF...

Ah ! france soir et l'Ifrap... des légendes vivantes...

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Elle touche des subventions commes toutes les entreprises qui ont une délégation de service publique.

Même des entreprises de transport genre " remontées mécaniques " touchent des subvention, on est le pays de la subvention , cela permet à la dic.. euh! pardon, au pouvoir en place de tenir les rènes et de pratiquer le chantage.

mais comme c'est la St SNCF depuis un moment, il est " in " de continuer à taper!cartonrouge revoltages

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on pourrait envoyer au journaliste de france soir ce papier

extraits

Trois ans plus tard, la croisière post-Fouquet's rapporte toujours...

« J’ai dit ça, moi, que je n’avais jamais eu aucune relation avec l’Etat français ? Bon, d’accord, presque aucune relation. Mais vous n’allez quand même pas m’embêter pour 38 millions d’euros de marchés publics ! » Si, Monsieur Bolloré. Quand il a été su que vous avez hébergé notre nouveau riche de futur président sur votre yacht, vous vous êtes donc défendu de n’avoir jamais fait des affaires avec l’Etat. Or vous mentiez, pensant sans doute que nul n’allait vérifier : et votre filiale logistique SDV ? Elle a obtenu le 10 août 2006 l’attribution du marché du « traitement de la valise diplomatique fret » par le ministère des Affaires étrangères (entre 1,4 et 5,6 millions d’euros) et avant cela, le 17 juin 2005, celui de « transport de fret par voie aérienne commerciale à la demande et pour le compte du ministère de la Défense » (36 millions, hors-taxes). Et vous détenez la Société Française de Production, via une participation de 40,6% dans Euro Média Télévision. La SFP dont 25% de l’activité provient de… commandes publiques. La SFP, appartenant jadis à l’Etat, que vous avez rachetée au quinzième de sa valeur, selon la CGT. Vous mentiez effrontément donc et aujourd’hui, confondu, vous minimisez : les affaires que vous faites avec l’Etat ne représentent « quasiment rien » dans l’activité de votre groupe. N’empêche qu’elles existent, contrairement à ce que vous avez d’abord tenté de prétendre. Et que dire alors de l’attitude dans cette histoire de Nicolas Sarkozy ? L’homme qui a promis « je ne vous mentirai pas » vous a emboîté le pas, déclarant : « Il n’a jamais travaillé avec l’Etat ». L’homme qui ne devait pas mentir a proféré son premier mensonge avant même son investiture, une manière de record ! Mais dans quel but ? C’est que, de la part du futur président, accepter l’invitation de l’homme d’affaires frôle l’illégalité : la corruption se définit comme la « rétribution illicite de personnes investies de responsabilités dans le secteur public ou privé (…) et qui vise à procurer des avantages indus de quelque nature qu’ils soient, pour eux-mêmes ou pour un tiers » (Conseil de l’Europe).

Ami plumonaute, vous aurez su débusquer la phrase clé simplement remise en contexte par le long extrait de nos archives ci-dessus : « Que pensera-t-on la prochaine fois qu’une entreprise du groupe Bolloré remportera un marché public ? » A mettre en parallèle avec l’article du Canard enchaîné qui annonce le 5 janvier dernier : « Trois ans après la croisière de Sarkozy sur le yacht, l’Etat a payé 28 millions d’euros de contrat pub au groupe Bolloré »« la joyeuse opération de propagande en faveur de la reforme des retraites a été facturée presque 11 millions par Havas, société que l’industriel breton contrôle, et par Aegis, dont il détient 29,9%. C’est toujours le même bienfaiteur du Président qui, grâce aux équipes de Séguéla, a conçu l’étourdissante campagne destinée à promouvoir l’activité physique des citoyens urbains. Soit 10,5 millions pour des panneaux publicitaires temporaires, installés a la sortie des bistrots dans une dizaine de villes. Sous le slogan « Bouger, c’est facile »

...............

mais ça ,on ne l'appelle pas perfusion ,allez comprendre !!! cartonrouge

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