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ça s'bouscule pas au portillon...

Le Figaro...ci, le Figaro Laaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa....

Régionales : Sarkozy contraint de refaire son casting

Bruno Jeudy et Judith Waintraub

23/09/2009 |

Une succession de défections et d'hésitations parmi les ministres candidats force le chef de l'État à revoir la stratégie du parti majoritaire en vue des régionales de 2010.

Les consignes successives de Nicolas Sarkozy ont désorganisé le dispositif de la majorité présidentielle pour les régionales. Au printemps dernier, mener une liste aux régionales était un devoir pour tout ministre soucieux de prendre sa part de la promotion de l'action gouvernementale. En juin, le président a commencé à se dire que les ministres candidats devraient prendre l'engagement de se consacrer totalement à leur région en cas de victoire. Il a même testé en réunion d'état-major de l'UMP l'idée que les têtes de liste régionales abandonnent leur portefeuille un mois environ avant le scrutin pour faire campagne. Consternation autour de la table. «Et pour Brice, on fait comment ?», a osé un participant. Un départ du fidèle Hortefeux du ministère de l'Intérieur, alors que l'Auvergne semble à peu près imprenable ? Le président a renoncé.

Mais l'intéressé, lui, a compris le message. Brice Hortefeux a déclaré forfait le 1er septembre. La veille, Xavier Bertrand avait officialisé la règle du non-cumul. L'annonce du secrétaire général de l'UMP a donné le signal de la retraite : Hubert Falco a renoncé vendredi à la tête de liste en Paca ; Roselyne Bachelot a pris la même décision dans les Pays de la Loire mais attend que l'Élysée l'autorise à le dire ; Dominique Bussereau, sollicité par le chef de l'État, a répété vendredi encore sur LCI qu'il ne serait «a priori» pas tête de liste contre Ségolène Royal.

Foudres présidentielles

Mardi matin, Nicolas Sarkozy a laissé éclater sa colère devant l'état-major de l'UMP. Il a accusé Hubert Falco de «parjure», en assurant que le secrétaire d'État aux Anciens Combattants lui «avait promis de conduire la liste de la majorité en Paca». «Il aurait pu le dire avant !», a-t-il ajouté. Il s'est montré plus indulgent avec le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, dont Xavier Bertrand a assuré qu'il serait «disponible » pour se battre pour sa famille politique.

Puis les foudres présidentielles se sont abattues sur la secrétaire d'État Chantal Jouanno, qui s'est déclarée candidate à la tête de liste départementale dans les Hauts-de-Seine, fief sarkozyste : «Il n'est pas question qu'elle y aille !», a tranché Sarkozy, qui la verrait plutôt… en Poitou-Charentes. Une hypothèse relayée par Jean-Pierre Raffarin mardi matin, sur France 2. L'ex-premier ministre «ne désespère pas de convaincre Chantal Jouanno». «C'est une femme, plus jeune, plus verte que Ségolène Royal. Je crois qu'elle pourra contribuer à la ringardiser», veut-il croire.

Nicolas Sarkozy s'en est pris, au-delà de Jouanno, à ces ministres «qui veulent tous aller là où ils en ont envie !». Il y mettra bon ordre, mais en attendant, il doit refaire son casting. Il s'est chargé de convaincre le président du conseil général de Maine-et-Loire Christophe Béchu de remplacer Roselyne Bachelot. En Paca, il cherche le candidat idoine pour pallier le forfait du maire de Toulon. Il devra départager deux députés des Bouches-du-Rhône, Bernard Deflesselles, qui a les faveurs de Jean-Claude Gaudin, et Guy Teissier, dont les relations avec le maire de Marseille sont notoirement difficiles. Ou trouver le troisième homme qui les mettra d'accord.

D'autres problèmes pourraient surgir. En Basse-Normandie et dans le Nord-Pas-de-Calais notamment, l'UMP conteste les deux têtes de liste Nouveau Centre souhaitées par l'Élysée, le maire de Deauville Philippe Augier et la secrétaire d'État Valérie Létard. De quoi animer les discussions du comité de la majorité, qui s'est réuni mardi soir.

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Le Figaro...

la propa anti-salarié (nantis bien entendu...) du jour...

Ben c'est vrai...

l'affaire Vippepin-Sarko, clearstream...

un discours creux à l'ONU (heureusement il y a le Président Iranien pour l'ambiance...)

Les dangereuses pratiques des aiguilleurs du ciel

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20...rs-du-ciel-.php

Je vous conseille la lecture des commentaires

Les aiguilleurs du ciel monte au créneau...

et ça vole...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20...de=commentaires

Modifié par Dom-trappeur
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Matignon veut taxer les indemnités pour accident de travail

Reuters

Le ministre du Budget, Eric Woerth, a confirmé mercredi que le gouvernement envisageait de fiscaliser les indemnités journalières pour accident du travail, provoquant la colère d'associations et de l'opposition.

"C'est une proposition qui nous semble assez logique", a-t-il dit sur LCI. "Il est assez naturel de fiscaliser de la même manière que les revenus du travail le revenu qui remplace le revenu".

La proposition a cependant mis "mal à l'aise" le président de l'Assemblée nationale.

"Il reste maintenant à ce qu'elle soit sérieusement débattue et à ce qu'elle fasse l'objet d'échanges avec les partenaires sociaux. Il y a des réserves de ma part", a dit Bernard Accoyer sur LCI. "L'indemnisation de revenu de remplacement pour les accidents du travail, ce n'est pas comme le reste."

Selon le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, le Premier ministre François Fillon a validé l'idée de soumettre ces indemnités à l'impôt sur le revenu lors d'un petit-déjeuner de la majorité mardi à Matignon. La mesure pourrait rapporter entre 150 et 250 millions d'euros, a précisé Jean-François Copé mercredi devant la presse parlementaire.

Aux yeux d'Eric Woerth, "c'est une mesure tout simplement de justice qui permet de mettre en avant le travail". Selon lui, "les compensations sur les accidents du travail à long terme ne seront pas concernées, il y aura une certaine forme d'exonération".

Jean-François Copé s'est dit en faveur de cette mesure.

"Lorsque vous êtes malade, en arrêt maladie, lorsque vous êtes au chômage vous payez des impôts et lorsque vous avez un accident du travail vous ne payez pas d'impôt. Il y a une injustice d'une situation par rapport à l'autre", a-t-il dit devant la presse parlementaire.

Il a précisé que l'UMP introduirait cette proposition par le biais d'un amendement au projet de loi de finances.

Pour le Parti socialiste, "l'UMP vient d'inventer la triple peine".

"Aux traumatismes liés à l'accident, à la diminution des revenus (les accidentés sont indemnisés à 80% du salaire journalier de base), s'ajoute maintenant l'imposition dès 2010", dénonce le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué intitulé "La nausée fiscale".

"Le triomphalisme de M. Copé se réjouissant de 'rapporter 150 millions d'euros' est totalement indécent. Car le président du groupe UMP n'a rien trouvé à demander pour les niches fiscales, les stock-options et les retraites chapeaux des plus fortunés que le gouvernement a décidé une nouvelle fois d'épargner", ajoute le député-maire de Nantes.

Pour la députée socialiste de Moselle Aurélie Filippetti, le véritable problème est celui de la "sous-déclaration des accidents et maladies".

Le président de la Fédération nationale des accidentés de la vie, Arnaud de Broca, a lui aussi condamné ce projet.

"Taxer les indemnités journalières des personnes accidentées du travail serait complètement injuste parce qu'elles touchent des indemnités au titre de la réparation d'un préjudice d'un accident souvent lié aux conditions de travail imposées par l'employeur", a-t-il déclaré sur Europe 1.

Laure Bretton et Emile Picy, édité par Yves Clarisse

Et pourquoi on ne taxerait pas les morts du travail

et les suicides

et double peine pour les suicidés du travail

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Un article de Rue89

Sarkozy se plante encore sur « le trou dans la couche d'ozone »

C'est pas gagné pour Copenhague », se disent les écolos, au lendemain de l'interview du chef de l'Etat sur TF1 et France 2. Nicolas Sarkozy s'est méchamment emmêlé les pinceaux, affirmant que « le carbone crée un trou dans la couche d'ozone », alors que le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre responsable du réchauffement de la planète -rien à voir donc avec la couche d'ozone.

Le contexte : Laurence Ferrari lui lance une question sur la taxe carbone : « Pourquoi avez vous pris cette décision ? » Voici ce que répond le Président, toujours sur un ton très tranché : (à voir partir de 14 minutes et 20 secondes de cette vidéo) :

« Quelle est la situation ? Des scientifiques et des savants du monde entier se sont réunis pendant des mois et des mois pour dresser un constat, c'est le constat qui est accablant : le monde va à sa perte si on continue à émettre du carbone qui crée un trou dans la couche d'ozone et qui brise les équilibres de la planète, ça c'est un constat (…) Qu'est ce qu'on fait Laurence Ferrari ? Rien ? »

Récidive inquiétante

Le plus grave, c'est que le Président n'en est pas à sa première bourde sur un sujet ô combien important pour comprendre les enjeux des discussions qui auront lieu à Copenhague en décembre.

Déjà, dans un reportage réalisé en juillet 2008 au moment du lancement du deuxième réacteur nucléaire EPR, il déclarait que les gaz à effet de serre « font le trou dans la couche d'ozone ».

Depuis juillet 2008, on peut supposer qui ses conseillers ont du lui expliquer la différence entre les deux phénomènes. Nicolas Hulot, « l'homme qui parle à l'oreille de Sarko » selon Le Nouvel Obs, aurait pu en profiter pour rappeler au nouveau héraut de la taxe carbone des bases scientifiques essentielles.

Il confond un vide et un plein

Hervé Naillon, riverain de Rue89 et conseil en développement durable, met les point sur les i (ou rebouche les trous de mémoire du président) :

« Le président confond deux problèmes qui n'ont rien à voir et n'ont pas émergé en même temps :

Le trou dans la couche d'ozone a été découvert en 1985 grâce aux satellites la Nasa positionnés au dessus de l'antarctique. Si l'ozone (O3) est un polluant néfaste au niveau du sol, généré par la pollution automobile, il a par contre des vertus salavatrices au niveau de la stratosphère à 20 à 40 km, car il nous protège des rayonnements ultraviolets qui sont mortels.

Le réchauffement climatique a émergé avec le premier rapport du GIEC en 1997 : le dioxyde de carbone ou CO2 n'est pas un polluant, mais le principal gaz à effet de serre. Ce gaz fait partie de la vie, le problème n'est pas sa présence mais son augmentation à très grande vitesse du fait de l'activité humaine, qui entraine un réchauffement de la planète, responsable de dérèglements climatiques dont les effets sont incontrôlables.

Donc le président mélange un vide (le trou dans la couche d'ozone) et un plein (le CO2). »

Les Verts se sont fendus d'un communiqué de presse. Leur porte-parole Jean-Louis Roumégas est sévère :

« C'est tellement symptomatique d'un Nicolas Sarkozy qui veut jouer à l'écolo mais qui n'y connaît rien. On est dans l'approximation totale. »http://www.rue89.com/2009/09/24/sarkozy-se-plante-encore-sur-le-trou-dans-la-couche-dozone

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HADOPI 2,

un bonnet d'âne pour les journalistes

plumés par un amendement ?

D'après Le Post

C’est avec grande stupéfaction que les journalistes apprennent qu’ils sont aussi concernés par la nouvelle loi voté par le parlement le 22.09.09.

L’ironie du sort, c’est que ces derniers qui ont plutôt relayé le discours gouvernemental , se retrouvent aujourd’hui avec la gueule de bois en découvrant qu’ils se sont fait plumé par un amendement discret qui réduit fortement leurs droits d’auteur au crédit des groupes de presses.

En effet, désormais, leurs articles pourront être publiés sur toutes les déclinaisons d'un titre de presse, sans besoin d'accord et sans rémunération supplémentaire. Ce qui va a l’encontre de la protection des droits d’auteurs qu’HADOPI est sensé promulguer.

En gros, ils se sont fait plumer et s’en rendent compte un peu tard, faute d’avoir été attentif.

L’amendement est passé ce jour la comme une lettre à la poste.

Aujourd’hui ils s’en mordent les doigts !

Les syndicats de journalistes SNJ et SNJ-CGT dénoncent donc une réforme "dictée" par les patrons de presse, et qui "porte atteinte" au statut de journaliste.

La prochaine fois, Les journalistes liront peut être directement les textes de lois et les commentaires des internautes,

Ils éviteront de se contenter du dossier de presse et des dîners en ville....

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Oh le salaud, il vide les caisses. lotrelamdrmdr

Un article du nouvel Obs :

RECEPTION

400.000 euros pour une soirée de Sarkozy à New York ?

25.09.2009

Le chef de l'Etat aurait invité 4.000 personnes à une réception à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, assure le site Bakchich. Un député PS réclame "des explications".

Nicolas Sarkozy aurait organisé une soirée, mercredi 23 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, avec pas moins de 4.000 invités et "une facture de 400.000 euros", affirme le site Bakchich.info.

Le député PS Hervé Féron renchérit : "Le président de la République organise une garden party au Manhattan Center Studio pour 4.000 Français installés aux Etats-Unis pour une facture, selon plusieurs sources, de 400.000 euros pour le budget réception, et de 2 millions d'euros en tout".

Le député de Meurthe-et-Moselle demande "des explications sur cette dépense. "Utiliser ainsi les deniers de l'Etat à des visées purement électoralistes est inadmissible", conclut-il.

http://www.bakchich.info/Les-400-000-cout-...arko,08776.html

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/..._new_york_.html

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Le buzz....

complément...

2 millions d'euros

pour la "garden party" de Sarkozy à New York?

LePost

Une « garden party » à 2 millions d’euros, c’est possible ?

Selon le député PS Hervé Féron, c’est possible quand c’est Nicolas Sarkozy qui régale…

Le député socialiste a demandé des « explications » sur les « dépenses » du chef de l’Etat, à l’occasion de son séjour à New York, pour l’assemblée générale annuelle des Nations Unies.

Dans un communiqué le député affirme que « le président de la République organise une « garden party » au Manhattan Center Studio pour 4.000 Français installés aux Etats-Unis pour une facture, selon plusieurs sources, de 400.000 euros pour le budget réception, et de 2 millions d’euros en tout ».

Tout en ajoutant :

« Faire payer sa campagne pour les futures élections par l'Etat face à ses échecs politiques semble donc être le nouveau cheval de bataille de Nicolas Sarkozy ».

Le député de Meurthe-et-Moselle est remonté.

Ainsi il « demande des explications sur cette dépense au ministre des Affaires étrangères » par une question écrite ».

Le député regrette qu’à « l'heure où le gouvernement brade les services publics, l'éducation, La Poste, utiliser ainsi les deniers de l'Etat à des visées purement électoralistes est inadmissible ».

Le député de Meurthe-et-Moselle, pour étayer ses dires, a précisé qu’il se trouvait « en voyage d'études à New York pour l'Assemblée nationale, en même temps que le président de la République ».

De son côté le site Bakchich.info a précisé que lors de cette « garden party », on comptait « pas moins de vingt-deux cuisiniers et cent quarante serveurs ».

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Le buzz....

complément...

2 millions d'euros

pour la "garden party" de Sarkozy à New York?

LePost

Une « garden party » à 2 millions d’euros, c’est possible ?

Selon le député PS Hervé Féron, c’est possible quand c’est Nicolas Sarkozy qui régale…

Le député socialiste a demandé des « explications » sur les « dépenses » du chef de l’Etat, à l’occasion de son séjour à New York, pour l’assemblée générale annuelle des Nations Unies.

Dans un communiqué le député affirme que « le président de la République organise une « garden party » au Manhattan Center Studio pour 4.000 Français installés aux Etats-Unis pour une facture, selon plusieurs sources, de 400.000 euros pour le budget réception, et de 2 millions d’euros en tout ».

Tout en ajoutant :

« Faire payer sa campagne pour les futures élections par l'Etat face à ses échecs politiques semble donc être le nouveau cheval de bataille de Nicolas Sarkozy ».

Le député de Meurthe-et-Moselle est remonté.

Ainsi il « demande des explications sur cette dépense au ministre des Affaires étrangères » par une question écrite ».

Le député regrette qu’à « l'heure où le gouvernement brade les services publics, l'éducation, La Poste, utiliser ainsi les deniers de l'Etat à des visées purement électoralistes est inadmissible ».

Le député de Meurthe-et-Moselle, pour étayer ses dires, a précisé qu’il se trouvait « en voyage d'études à New York pour l'Assemblée nationale, en même temps que le président de la République ».

De son côté le site Bakchich.info a précisé que lors de cette « garden party », on comptait « pas moins de vingt-deux cuisiniers et cent quarante serveurs ».

2 millions d'euros pour 4000 personnes ; ça fait tout de même 500 € par tête de pipe. C'est donc plus cher que chez Marc Veyrat ou au Fouquet's.

Le député qui dénonce, faisait un voyage d'études à New York. Il ne serait pas un peu profiteur lui même !

Que fait la Cour des Comptes ?

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2 millions d'euros pour 4000 personnes ; ça fait tout de même 500 € par tête de pipe. C'est donc plus cher que chez Marc Veyrat ou au Fouquet's.

Pour manger chez moi , il y a 2 "zéro " de trop.

Le député qui dénonce, faisait un voyage d'études à New York. Il ne serait pas un peu profiteur lui même !

C'est vrai mais il faut noter que beaucoup de choses dévoiler ne peuvent l'être que par des "gens de l'intérieur " ..;car si on attentd qu'on nous le divulge on peut attendre longtemps .Simplement , il peut "aimer " les bonnes choses mais être qlq peu désabuser par certains fastes actuels ...

Que fait la Cour des Comptes ?

La cour ne va pas courrir après ...La Cour !

koiquesse kerguel

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Cour des comptes ?

Les bons comptes font les bons amis...

Voyage d'étude organisé par le sénat...

ça ne veut pas dire qu'il était invité...

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Cour des comptes ?

Les bons comptes font les bons amis...

Voyage d'étude organisé par le sénat...

ça ne veut pas dire qu'il était invité...

Mettrais ma main à couper que les voyages d'études que se font offrir nos élus, sont bien souvent des séjours d'agrément aux frais de la collectivité.

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Ca me répugne. Tant de travailleurs et d'autres gens n'ont pas de quoi se payer à becter correctement, et eux ces enpafés ( pour rester poli ) vont dépenser des millions pour se goinfrer comme des porcs.

Quand le peuple aura vraiment la dalle, qu'l montrera les crocs, c'est certain, des choses vont changer. :Smiley_48:koiquessekoiquesse:Smiley_50: BANDES DE PORCS

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Résultats intéressants à analyser dans une ville ancrée à droite depuis des décennies...

Rassemblement à Gauche mais autour de qui ?

L'UMP remporte la législative partielle de Rambouillet

de cinq voix sur les Verts,

selon des résultats définitifs

AP

Jean-Frédéric Poisson (UMP) a remporté dimanche la législative partielle à Rambouillet,

avec cinq voix d'avance seulement sur Anny Poursinoff (Verts/Europe Ecologie),

selon les résultats officiels publiés lundi matin par la préfecture des Yvelines,

à l'issue des travaux de la commission de recensement des votes.

Jean-Frédéric Poisson a recueilli 50,01% des suffrages au second tour de l'élection législative partielle dans la 10ème circonscription des Yvelines,

contre 49,99% à Anny Poursinoff.

Le candidat UMP a obtenu 12.804 voix, et son adversaire Verts/Europe Ecologie 12.799.

La commission de recensement des votes a procédé à la vérification du décompte des suffrages

en raison du faible écart entre les deux candidats au siège de député.

Elle a confirmé les résultats provisoires,

qui créditaient déjà M. Poisson de 50,01% des suffrages contre 49,99% pour Anny Poursinoff.

Au premier tour, Anny Poursinoff avait obtenu 20,15%, se classant deuxième derrière Jean-Frédéric Poisson (43,93%).

Elle avait battu Georges Mougeot, candidat divers gauche soutenu par le MoDem (9,56%),

et la socialiste Françoise Pelissolo (12,44%).

Le Parti socialiste avait appelé à voter "massivement" en faveur d'Anny Poursinoff. AP

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Clarifications et inquiétudes...

La gauche radicale tente de s'unir pour les régionales

Reuters

Face à la possible constitution d'un bloc de centre-gauche MoDem-PS-Verts,

les partis de la gauche radicale française tentent de s'unir pour les élections régionales de 2010 malgré leurs divisions.

A l'issue d'une réunion lundi soir à l'initiative du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, un "cadre national de discussion" a été défini et les différentes organisations se retrouveront le 7 octobre.

"C'est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux", écrivent-elles dans un texte commun, diffusé mardi.

Le texte est signé par le NPA, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, le Parti communiste, les Alternatifs, la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE) et la Gauche unitaire. Lutte ouvrière avait rang d'observateur.

Les élections de dimanche ont traduit le recul des socialistes en Europe, en particulier en Allemagne et au Portugal, au profit de formations plus radicales sur leur gauche, qui profitent de leurs positions face à la crise.

Mais la présidentielle de 2007 a montré la difficulté de la "gauche antilibérale et anticapitaliste" française, très émiettée, à s'unir en dépit de son poids électoral potentiel, autour de 15% des suffrages, comme aux européennes de juin.

Récemment, le Parti de gauche, pourtant allié au PCF depuis le scrutin européen au sein du Front de gauche, a encore demandé aux communistes, tentés de s'allier dans certaines régions avec le Parti socialiste, de clarifier leur position.

Le PCF est soupçonné par ses alliés de vouloir aller vers des accords "à la carte" d'une région à une autre.

Lors de la première réunion de lundi, qualifiée de "moment de vérité", les participants ont reconnu avoir des approches différentes sur plusieurs points mais vouloir "vérifier la possibilité d'aller ensemble aux régionales" en mars prochain.

Ils disent vouloir contrer un "nouveau glissement à droite" du PS avec la tentative de construction d'une coalition avec le MoDem de François Bayrou et Europe Ecologie emmené par Daniel Cohn-Bendit.

"C'est-à-dire d'une gauche qui risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière (la droite-NDLR), comme le prouve malheureusement la situation italienne", affirment-ils.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

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Apres le fils Sarko , le fils Fillon

Suite à la plainte d’une motarde, qui a eu "la trouille de (s)a vie", l’un des fils du premier ministre a été l’objet d’un rappel à la loi.

L’un des fils de François Fillon s’est récemment rendu coupable d’un comportement dangereux sur la route. Les faits remontent au 19 mai. Ouest-France révélait l’information samedi, une motarde de 41 ans, qui circulait sur une bretelle d’autoroute entre Rennes et Lorient, a été collée par un véhicule 4x4 occupé par quatre jeunes. Après enquête, la police a découvert que le véhicule en question appartenait à François Fillon, et que le conducteur était l’un des fils du premier ministre.

"Ça aurait pu très mal se terminer", raconte la motarde qui a au très peur. "Comment on peut s’amuser avec la vie des êtres humains comme ça ?", se demande-t-elle. "On ne s'en va pas en riant et encore moins avec un bras d'honneur" si c'est involontaire, assure-t-elle au micro de François Coulon :

A la suite de la plainte de la conductrice de la moto, le délégué du procureur décide de s’en tenir à un simple rappel à la loi, un dispositif qui permet d’éviter d’engager des poursuites pénales. A une condition, que le chauffard se présente à sa convocation. Le 16 septembre, le fils de François Fillon s’est bien présenté. "On lui a rappelé les règles fondamentales de la sécurité routière", a rapporté le procureur, Hervé Pavy, cité par Ouest-France. Le fils du Premier ministre a toutefois nié avoir agi intentionnellement.

"Ce n’est pas parce qu’on est fils de premier ministre qu’on peut s’en sortir comme ça." La plaignante ne tient pas à en rester là. Elle a écrit au procureur pour réclamer qu’un juge d’instruction soit saisi ou que l’affaire soit renvoyée devant un tribunal correctionnel. Elle réclame 2.120 euros de dommages et intérêts.

Cerise sur le gâteau, on apprend que Mr Fillon est propriétaire d'un 4x4, véhicule qu'on nous décrit comme très polluant, alors que le même Mr Fillon (et assimilés) va nous expliquer que nos comportements sont anti écolo et que nous devrons payer des taxes, encore et encore.

http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Franc...es-fils-Fillon/

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L’origine oubliée du bouclier fiscal

Libération 30 09 2009

Par BERNARD POIGNANT maire de Quimper (PS).

Cette affaire du bouclier fiscal revient sans cesse depuis le vote de la loi en juillet 2007. En période de crise, il devient la marque d’une préférence pour une catégorie sociale. Un symbole qui rapporte peu, diront les uns. Un symbole qui en dit long, feront remarquer les autres. Mais d’où vient l’idée ? Elle n’est pas sortie du cerveau d’un Président ou d’un coup de génie d’un ministre des Finances. Elle a en réalité des antécédents.

Il faut aller chercher les mémoires d’Yves Bouthillier pour remonter aux sources. Celui-ci a été le ministre des Finances du maréchal Pétain du 16 juin 1940 au 18 avril 1942. Pierre Laval, revenu au pouvoir, l’a sorti du gouvernement mais il a continué à travailler pour Pétain, notamment à son projet de constitution. On lui doit la création de l’Ordre des experts comptables par la loi du 3 avril 1942 et celle de la fonction de PDG de société. Il a été arrêté par la Gestapo en 1944 puis déporté en Allemagne jusqu’à la fin de la guerre. Il a été maire de Saint-Martin-de-Ré, sa ville natale, de 1958 à 1972. En 1950 et 1951, Yves Bouthillier publie Le Drame de Vichy, en deux volumes. Dans le second volume, il écrit :«De nos jours où l’Etat est redevenu tout-puissant, refuser au contribuable la présomption de bonne foi, c’est le livrer à l’arbitraire bureaucratique, aussi seul, aussi démuni que le plus humble paysan de jadis devant le fisc royal et ses sergents. Disons-le hardiment, en face de prélèvements qui ne laissent subsister du droit de propriété que des lambeaux et des fruits du travail qu’une faible part, certaines habiletés sont moins une fraude qu’une réaction de défense. La meilleure façon pour le Fisc de faire valoir son droit serait d’être moins avide. L’énormité de l’impôt offense deux fois la morale : par les droits qu’elle lèse et par les manoeuvres qu’elle provoque. Un décret-loi du 12 novembre 1938 avait décidé qu’en aucun cas le prélèvement fait par les impôts sur le revenu ne pourrait dépasser 50 % du revenu global. Le texte ouvrait un droit à dégrèvement. L’intention était excellente, mais la disposition nouvelle contenait un terrible aveu. L’Etat considérait comme normal qu’un revenu fût, de son fait, officiellement amputé de moitié. Le décret était, de plus, inefficace. Il fut abrogé. En droit public moderne, la limitation du prélèvement fiscal, à la condition qu’elle soit solennelle et accompagnée de garanties, serait la seule précaution vraiment tutélaire. Ce n’est pas un hasard si l’impôt prélevé jadis sur les récoltes ou les revenus s’appelait la dîme, comme le tribut versé par Abraham à Melchisédech, et qu’on nous a appris à le honnir sur les bancs de l’école. Le nom exprime le rapport naturel entre ce qui est versé et ce qui est retenu. Je me suis souvenu de notre ébauche de 1938 lorsqu’en 1943 je travaillai avec MM. Moysset, Romier et Gidel au projet de constitution du maréchal. C’est en effet dans la constitution qu’il convient d’inscrire la limite du droit fiscal. Malheureusement, après ma déportation en Allemagne, le maréchal Pétain ne reprit pas mon texte dans sa rédaction définitive.»

Le décret-loi du 12 novembre 1938 dont il est question n’a pas été pris par le Front populaire, qui n’existait plus à cette époque. Le président du Conseil était Edouard Daladier depuis le 10 avril 1938 (jusqu’au 21 mars 1940). Son ministre des Finances s’appelait Paul Reynaud. Ce dernier avait un cabinet composé de grandes personnalités du futur. Gaston Palewski en était le directeur. Maurice Couve de Murville et Michel Debré y figuraient comme conseillers techniques. Comme quoi…

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Non Xavier Bertrand, ce n'est pas Internet qui tue La Poste

Par David Servenay | Rue89 |

Le patron de l'UMP, Xavier Bertrand est l'un des derniers à avoir utilisé l'argument : La Poste doit se « moderniser », car Internet provoque une baisse de l'activité de l'entreprise. Une vision en trompe-l'oeil, car le commerce électronique dope l'activité colis, la plus bénéficiaire. Enquête.

Cela fait partie des poncifs mille fois répétés : Internet est en train de tuer La Poste. Ce qui justifie sa privatisation accélérée, sous l'injonction des directives européennes ouvrant l'activité à la concurrence. Le secrétaire général de l'UMP l'a redit, lundi matin sur France Inter.

« Vous avez aujourd'hui, de moins en moins de courrier avec Internet. Or, si on veut conserver La Poste, il faut qu'elle puisse aussi transmettre davantage de colis. Il y a une entreprise de modernisation qui est indispensable. (…)

Si demain vous avez de moins en moins de courrier, il est important qu'en milieu rural ou autre, on continue à avoir la présence d'un facteur. Mais il est important aussi que La Poste ne soit pas la dernière pour livrer des colis et assurer son avenir. Quand on refuse que les choses et bien, il y a des entreprises qui disparaissent. Moi, je ne veux pas que La Poste disparaisse. » (Voir la vidéo, après env. 19 mn)

A regarder les chiffres de l'entreprise publique, Xavier Bertrand aurait pu voir que le courrier ne se porte pas si mal, d'abord au niveau chiffre d'affaires :

* 2004. 10,87 milliards d'euros

* 2005. 11,24 milliards d'euros

* 2006. 11,31 milliards d'euros

* 2007. 11,57 milliards d'euros

* 2008. 11,31 milliards d'euros

En terme de trafic, le recul est régulier depuis 2003 :

* Entre 2003 et 2007. -1% par an

* 2008. -3 %

* 2009. Entre -5 et -6%

Traduit en volume de documents acheminés, cela donne :

* 2005. 28,6 milliards

* 2006. 28,4 milliards

* 2007. 28 milliards

* 2008. 27 milliards

« Quand l'économie va bien, il y a plus d'échange »

Sachant que le courrier entre particuliers représente 3% de ce trafic, contre 97% pour la vie économique et/ou administrative. Le service communication de La Poste est prompt à rappeler que le volume du courrier dépend de la santé de l'économie :

« Quand l'économie va bien, il y a plus d'échanges. Le courrier est très corrélé à l'évolution du PIB. »

En résumé, quand les affaires vont bien, La Poste sourit. Et d'enfoncer le clou par une statistique étonnante :

« Les habitudes ont la vie dure : 95% des Français ouvrent leur boite aux lettres tous les jours, alors que seuls 7% des Français ouvrent leur boite mail tous les jours. »

L'explosion de la vente en ligne dope le trafic des colis

A l'inverse, le développement de l'e-commerce a tout simplement fait exploser l'activité colis, plus rentable que celle du courrier :

« D'abord il y a les échanges entre particuliers, type Ebay, qui a multiplié les envois. Et puis l'apparition des “pure players” [des commerces qui ne sont présents que sur Internet, ndlr] comme Cdiscount ou Rueducommerce a aussi dopé les colis. »

Le chiffre d'affaires du Colis Express (cela regroupe le Chronopost spécialisé dans la livraison rapide en 24h et le Colisposte livré en 48h) en témoigne :

* 2004. 3,48 milliards d'euros

* 2005. 3,68 milliards d'euros

* 2006. 4,17 milliards d'euros

* 2007. 4,5 milliards d'euros

* 2008. 4,7 milliards d'euros

Le web est donc en train de sauver une activité qui est très européenne, car une grosse partie de la vente en ligne vient d'Allemagne ou d'Italie. Geopost, qui regroupe les filiales « express » de La Poste en Europe, est le deuxième opérateur du continent sur ce créneau. Les chiffres du trafic concernant les colis (livraison en 48h) :

* 2004. 250 millions de colis

* 2005. 260 millions de colis

* 2006. 263 millions de colis

* 2007. 274 millions de colis

* 2008. 270 millions de colis

Ce dernier chiffre, en recul, est lié à la crise et à l'effondrement de la vente à distance par correspondance (Camif, La Redoute…).

La Poste est-elle victime de l'administration ?

En fait, le principal fossoyeur de La Poste pourrait bien être… l'Etat. A force de substituer la transaction électronique au classique courrier, plusieurs administrations font baisser le trafic courrier :

* la carte vitale a supprimé autant d'envoi de feuille de soins (911 millions en 2005)

* les déclarations de revenus pour les impôts

* les déclarations de TVA pour les entreprises

Dans certaines prévisions, la direction de La Poste envisage une baisse de 35% du trafic courrier d'ici à 2015, à cause du web. De quoi justifier encore quelques mesures de dégraissage… et les démonstrations de Xavier Bertrand.

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Mais que fait donc notre très Cher Président de la République, ex Ministre de l'intérieur...?

Joggeuse enlevée dans l'Essonne:

le suspect a avoué et désigné l'endroit où reposerait le corps

AP

L'homme suspecté d'avoir enlevé lundi une joggeuse à Oncy-sur-Ecole (Essonne) a avoué l'avoir tuée, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

"Il a désigné un endroit où le juge d'instruction doit se rendre", ajoute-t-on de même source.

L'homme âgé de 47 ans a été mis en examen pour "enlèvement et séquestration en état de récidive légale".

Le meurtrier présumé aurait laissé le corps de sa victime dans le secteur de Malesherbes (Loiret),

une commune située à mi-chemin entre le lieu de l'enlèvement et son domicile à Echilleuses (Loiret), a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.

Le parquet a ouvert un réquisitoire supplétif pour "assassinat".

Le suspect "n'a toujours pas donné d'explications. Il ne comprend pas lui-même ce qui l'a poussé à faire cela", a déclaré son avocat, Me Laurent Caruso, devant la presse.

"Donc, il n'y a pas de raison particulière, il n'y a aucune explication logique à son geste".

L'avocat a précisé qu'on ignorait pour l'heure où se trouvait le corps de la joggeuse, une femme de 42 ans.

"Il faudra que le juge fasse les investigations nécessaires et donne les instructions aux gendarmes pour aller sur les lieux mais pour l'instant, on n'en sait pas beaucoup plus", a-t-il dit.

La joggeuse avait elle-même donné l'alerte lundi matin grâce à son téléphone portable.

Elle a indiqué qu'un homme venait de la forcer, sous la menace d'un couteau, à monter dans le coffre d'une 106, dont elle avait même communiqué l'immatriculation.

Aucune arme de ce type n'a été retrouvée dans le véhicule qui était garé dans l'enceinte de la résidence d'Echilleuses dont le suspect est le gardien.

Selon le parquet, le suspect qui avait été condamné en 2002 à 11 ans de prison pour l'enlèvement et le viol d'une adolescente de 13 ans deux ans plus tôt dans le Loiret

avait bénéficié d'une libération conditionnelle le 5 mars 2007.

"Cette remise en liberté ordonnée par un juge d'application de Melun (Seine-et-Marne) avait été discutée pendant un an et demi",

précisait-on de même source en ajoutant que le détenu "offrait des garanties de représentation sérieuse, un emploi et ne devait pas revenir habiter dans le village où séjournait sa victime".

Le parquet a précisé que l'homme qui avait déclaré habiter à Morangis (Essonne) avait suivi un traitement contre l'alcoolisme. "Sa peine s'est achevée en novembre 2008 sans qu'aucun incident n'ait été signalé".

Rien n'interdisait alors à cet homme de revenir à Echilleuses où il s'est installé à quelques centaines de mètres du domicile de son ancienne victime, à une trentaine de kilomètres d'Oncy-sur-Ecole.

AP

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Salut ,

Il cause , il cause , il cause ... et toujours rien .

On l'avait pourtant entendu affirmer clairement sa compassion vis à vis des victimes

d'actes de viol et d'homivices causés par des détraqués , et de promettre bien démagogiquement

des mesures exemplaires à l'encontre de ces graves délits , mais hélas une autre victime vient

de s'ajouter à la liste .

Moralité : il faut interdire le jogging . lapleunicheuse

Modifié par zoreglube
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Une interview qui en dit long sur le gouvernement Sarkozy...

«Les empêcher de bander ne va pas régler la récidive»

Interview Libération

Le psychiatre Louis Albrand dénonce l’inutilité de la castration chimique :

Par JACKY DURAND

Le docteur Louis Albrand, qui fut récemment l’auteur d’un rapport sur la prévention du suicide en prison pour le ministère de la Justice, s’intéresse depuis vingt ans à la castration chimique et en a mesuré les limites. A la demande de Jacques Toubon, garde des Sceaux de 1995 à 1997, il avait étudié l’expérience canadienne. A l’époque, affirme-t-il, le Canada avait déjà tiré les leçons de la castration en instaurant des traitements reposant, en partie, sur la cure psychanalytique et les groupes de parole.

Que pensez-vous de la castration chimique ?

Je suis scandalisé par ce débat où des ministres, comme Nadine Morano, se ridiculisent en affirmant que «la réflexion sur la castration chimique est indispensable». Tous les psychiatres savent que la castration médicale, ça ne marche pas, c’est une hérésie de faire croire aux bonnes gens que la chimie va couper les couilles aux délinquants.

Pourquoi ?

Parce qu’il ne suffit pas que les testicules soient pleins d’hormones pour passer à l’acte. La délinquance sexuelle trouve son origine dans le cerveau, dans le passé psychique, et les causes sont beaucoup plus profondes qu’une montée de testostérone. Parmi les auteurs, 70% ont eux-mêmes été victimes de délinquance sexuelle.

Comment opère la castration chimique ?

On prescrit un produit pour que la testostérone n’agisse plus. Vous bandez moins, mais le désir sexuel est toujours là et nous, psychiatres, savons que les trois quarts des délinquants sexuels sont impuissants. Ce n’est pas en les empêchant de bander que l’on va régler la question de la récidive.

Que faire alors ?

Les délinquants sexuels, comme les cleptomanes, sont des malades. Avec des neuroleptiques, la psychanalyse, des groupes de parole, on arrive à sortir les gens de leur maladie. Quand j’ai étudié l’expérience des Canadiens, il y a plus de dix ans, ils avaient déjà tiré les leçons de l’échec de la castration chimique et mis en place des groupes de parole réunissant détenus, surveillants et psychiatres. Ça marche comme pour les Alcooliques anonymes, et les Canadiens sont les champions du monde dans la réduction de la récidive. En France, il n’y a que 1,6% des auteurs de crimes sexuels et 3,4% des auteurs de délits de mœurs qui récidivent.

N’est-ce pas encore trop ?

Dans mon rapport à Rachida Dati, j’ai montré que 50% à 60% des délinquants sexuels emprisonnés ne voient aucun psychiatre. A la prison de Riom [Puy-de-Dôme, ndlr], j’ai rencontré des délinquants sexuels qui avaient été condamnés à dix ou quinze ans de réclusion et qui n’avaient jamais vu de psy. C’est pour cela aussi qu’il y a autant de suicides, 107 depuis le début de l’année, derrière les barreaux. Le problème, c’est que les délinquants sexuels sont considérés comme des «pointeurs» en prison. On les isole pour éviter la violence des autres détenus, et ils sont oubliés par tout le monde.

Et à la sortie de prison ?

Il faut que le délinquant sexuel qui a purgé sa peine et a été remis en liberté voie un psychiatre tous les huit à dix jours. Si ce n’est pas le cas, le juge d’application des peines [JAP, ndlr] doit lui dire : «Soit tu fais les soins, soit tu retournes en prison.» Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de JAP et peu de suivi [350 juges pour 250 000 dossiers, toutes peines confondues].

Vous n’êtes pas tendre avec les politiques pour un ancien conseiller ministériel…

Chaque fois qu’il se passe un drame, Nicolas Sarkozy dit : «On va faire une loi.» J’étais conseiller technique de Rachida Dati quand un schizophrène a poignardé un jeune homme à Grenoble. Le soir même, on nous a dit qu’il fallait refaire une loi sur l’hospitalisation d’office. Le lendemain, l’Elysée et la garde des Sceaux s’étaient un peu calmés et l’on nous a dit : «On va faire une commission mixte justice-santé.» Au final, cette commission n’a accouché de rien.

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