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Salut ,

Citations historiques :

La page de ce blog ne date pas de hier , mais on peut la retrouver avec plaisir en utilisant

par exemple le mot clé "Sarkozy" .

Par contre à l'attention de toutes les mauvaises langues qui affirment que notre chef n'était point

présent à Berlin le jour J , on peut savoir de source sûre qu'il était bien là à ce moment précis ...

... en compagnie de J Kennedy , d'après le témoignage de Isabelle B ........

http://les.joyeux.raleurs.over-blog.com/

Modifié par zoreglube
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Une C...chasse l'autre

Ils en ratent pas une

Un devoir de réserve pour les artistes ?

LEMONDE.FR | 10.11.09 | 19h39 • Mis à jour le 11.11.09 | 08h34

Eric Raoult, député-maire UMP du Raincy, a été "choqué" par la teneur de l'entretien de Marie NDiaye, prix Goncourt 2009 et anti-sarkozyste affirmée, dans Les Inrockuptibles.

Si bien que l'ancien ministre délégué à la ville et à l'intégration (sous le gouvernement Juppé, entre 1995 et 1997) a questionné le ministre de la culture sur le "nécessaire devoir de réserve" de certains artistes.

C'est dans un entretien, accordé en août dernier au magazine culturel, que l'auteure de Trois femmes puissantes, qui n'avait pas encore reçu le fameux prix littéraire, explique sa vision de la "France de Sarkozy" : "Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous [avec son compagnon, l'écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants] ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d'être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. (...) Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d'abêtissement de la réflexion, un refus d'une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n'a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n'a plus."

Dans une question écrite, adressée au ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, Eric Raoult attire l'attention "sur le devoir de réserve dû aux lauréats du prix Goncourt". "En effet, ce prix, qui est le prix littéraire français le plus prestigieux, est regardé en France, mais aussi dans le monde, par de nombreux auteurs et amateurs de la littérature française. A ce titre, le message délivré par les lauréats se doit de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays. Les prises de position de Marie NDiaye (...) sont inacceptables", écrit-il.

"LES ARTISTES ESTIMENT AVOIR LE DROIT DE TOUT DIRE"

"Ces propos d'une rare violence sont peu respectueux, voire insultants, à l'égard de ministres de la République et plus encore du chef de l'Etat. Il me semble que le droit d'expression ne peut pas devenir un droit à l'insulte ou au règlement de comptes personnel. Une personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d'un certain respect à l'égard de nos institutions. C'est pourquoi, il me paraît utile de rappeler à ces lauréats le nécessaire devoir de réserve, qui va dans le sens d'une plus grande exemplarité et responsabilité."

Sur leur site, Les Inrocks expliquent que c'est l'épouse du député, Corinne Raoult, qui dit avoir avoir "découvert l’article sur le site de France Antilles" et prévenu son mari, selon elle "très choqué" parce que "le prix Goncourt représente la France". "Il ne s'agit pas dans ces mots d'une liberté d'expression mais d'une liberté d'agression", estime un proche de M. Raoult contacté par Le Monde.fr. "Les artistes estiment avoir le droit de tout dire", regrette-t-on à la mairie du Raincy, en soulignant la nécessité, pour les artistes dont le succès les gratifie d'une aura internationale, de s'inquiéter de l'image de la France qu'ils véhiculent.

Dans une interview à BibliObs, Bernard Pivot, membre de l'académie Goncourt, rétorque que "le Goncourt n'est pas la voix de la France". "Il n'est nulle part inscrit dans les statuts de l'académie qu'elle aurait à choisir des auteurs n'affichant qu'une neutralité inodore et incolore. Le choix se fait en fonction de la qualité d'un roman, sans se soucier des opinions politiques, philosophiques ou religieuses de son auteur", précise-t-il. Patrick Rambaud, juré du prix Goncourt, estime quant à lui qu'Eric Raoult "confond le prix Goncourt avec Miss France", rapporte L'Express.fr.

Interrogé sur la réponse qu'il comptait donner à l'édile du Raincy, le ministère de la culture n'avait pas répondu mardi, en début de soirée.

Eric Nunès

Surpris , pas moi .....! !

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ça c'est clair, par contre, si tu laisses la droite reprendre l'avantage à l'occasion de ces élections et proclamer qu'elle a repris les régions à la gauche, tu verras ce que deviennent tes luttes. Les gens iront encore un peu plus à la pêche ... en regardant les autres se faire casser la gueule ...

Les élections ont souvent très peu d'influence sur la volonté des travailleurs de se battre. Quelques exemples en vrac. En 2002, 80 % des inscrits votent Chirac, à peu près 20 % votent Le Pen. En 2003, des millions de travailleurs descendent quand même dans la rue contre les attaques contre nos retraites. En 2006, le monde du Travail, emmené par la jeunesse essentiellement, remporte une petite victoire contre le CPE. Pour remonter un peu plus loin dans l'histoire, la plus grande grève générale dans l'histoire de France a eu lieu en 1968 sous un gouvernement de droite dirigé par un militaire nationaliste. En 1936, les grèves ont lieu sous un gouvernement dit "de gauche" dirigé par Leon Blum. En 1981, élection d'un gouvernement de "gauche". Pourtant, cela n'a pas empêché les années 80 d'être synonyme d'une décennie terrible pour les classes populaires.

Encore aujourd'hui, plusieurs milliers de travailleurs sans-papiers intérimaires sont en grève, à l'offensive, pour exiger leur régularisation. Alors qu'il y a 2 ans était élu un des gouvernements les plus racistes qu'on ait connu depuis très longtemps qui orchestre en réponse à leurs revendications cette campagne nauséabonde sur "l'identité nationale".

Alors non, les résultats de ces élections (dont une bonne partie des travailleurs s'en branlent, tout comme ils s'en branle de toutes ces discussions politiciennes d'appareil comme celle qui ont lieu entre le NPA, PCF, PG, GU etc.) n'influeront pas la capacité des travailleurs à se battre. Les taux d'abstentions viennent nous le rappeller régulièrement, donc un peu de modestie!

Bref , on reste dans le caca encore pour longtemps......

Il ferait mieux , même avec sa bouille sympa , de rester à neuilly distribuer le courrier !

Car faire croire que.... et en faisant semblant de.....il nousdémontre qu'il est dans le camp de ceux qui nous farcissent quotidiennement et re !

Ca a toujours été l'argument de ceux qui au quotidien organise la démobilisation des travailleurs. Venant de la part de ceux qui n'ont pas hésité à aller au gouvernement pour nous "farcir" comme tu le dis, qui quand ils sont à la tête des OS nous baladent de journée en journée sans lendemain, et même quand ils sont théoriquement dans "l'opposition" arrivent à négocier des très hauts postes (ex : DSK) ou votent 98 % des projets de loi en commun (comme par exemple à l'UE) je ne pense pas qu'il faille prendre au sérieux ces "démonstrations" pour dire que ceux qui ne veulent rien à voir avec ces milieux la sont dans le "camp de ceux qui nous farcissent".

C'est le discours de tout un milieu démoralisé (et démobilisé) souvent proche de l'ancien milieu CGT et PCF "canal historique" que de se raccrocher à des absurdités pareilles en disant que "si on est dans le caca aujourd'hui", c'est à cause du "facteur de Neuilly". Il est vrai que la "gauche", les directions des syndicats (sans oublier évidemment les responsabilités du patronat et de la droite) n'ont strictement rien à voir avec cela!

A La Poste par exemple, pour citer ton propre exemple, de très grosses divergences apparaissent sur la marche à suivre pour se battre réellement contre la privatisation. En effet, le PS domine le "comité national contre la privatisation de La Poste". Lui et la direction du PCF parlent "d'envoyer des cartes postales au président" pour battre le gouvernement. Tu te douteras pas que les postiers que peuvent organiser ou influencer l'extrême-gauche défendent en ce moment une toute autre politique et se font mettre des batons dans les roues pas que par la direction de La Poste ... en vain je l'espère. C'est tout l'enjeu de la bataille actuelle dans un nombre non négligeable de services de La Poste. Les militants les plus déterminés vont, modestement, essayer très prochainement d'entraîner les postiers dans une bagarre sur un tout autre terrain que "les cartes postales" contre le gouvernement. Une bagarre dont ne veut surtout pas le PS. Un PS qui par ailleurs a initié bien des libéralisations et privatisations. Il n'est donc pas étonnant de voir qu'il refuse de se battre contre, bien au contraire.

Et ce serait en se soumettant à lui qu'on "recréerait l'espoir"?

Le NPA quant à lui, maintient sa proposition que résume en ses mots son Conseil politique national.

Des débats, sont ressorties cinq positions apportant chacune leur éclairage sur notre position politique, la manière de poursuivre ou au contraire d’arrêter le cadre des discussions unitaires, sur le contenu de notre campagne et la consultation des militant-e-s. Notons d’abord les points qui font accord pour toutes et tous, et notamment la conviction que la participation aux majorités de gestion était inenvisageable pour les militants du NPA pour des raisons de fond. D’autre part, une grande majorité des membres du CPN ont exprimé la volonté de ne pas rompre le cadre unitaire mis en place à l’initiative du NPA. Il n’y a pas de « fin de non-recevoir », malgré les affirmations du PCF, mais un désaccord maintenu. Difficile ensuite de résumer chaque position. Notons simplement que la discussion s’est centrée sur le lien entre les alliances et le programme et qu’une majorité du CPN s’est prononcée à nouveau pour ne pas participer aux exécutifs dominés par le Parti socialiste et Europe écologie, réaffirmant notre volonté de ne pas appliquer des politiques d’aménagement du

libéralisme qui échouent à porter les revendications de tout le monde du travail.

Petit extrait de l'interview d'OB dans Libération, dont un qui devrait parler plus particulièrement aux cheminots.

Que proposez-vous, alors ? L’offre du PCF n’étant pas acceptable, nous allons proposer demain soir la constitution de listes unitaires de la gauche radicale, indépendantes du PS dans toutes les régions.

En quoi votre projet est-il incompatible avec celui du PS ?

Deux exemples : proposer que des régions portent plainte pour détournements de fonds publics contre les entreprises qui licencient, cela permettrait au moins aux salariés de s’appuyer sur une jurisprudence. Je ne me vois pas aller voir des salariés licenciés pour leur dire qu’on va essayer de récupérer les subventions publiques touchées par leur boîte, et au même moment voter ses subventions dans les exécutifs. On ne veut pas le faire, ce grand écart. On avait cru comprendre que le PCF non plus… Autre exemple : dans le cadre de la libéralisation totale du trafic des voyageurs, chaque région va devoir se prononcer sur la mise en concurrence des TER ; elles doivent poser un droit de veto.

Intégrer les exécutifs de gauche n’obligerait pas pour autant les élus du NPA à voter les décisions qui les dérangent…

Pour que nos élus aient leur liberté de parole, de proposition et de vote, nous pensons qu’il n’y a pas besoin d’être dans les exécutifs. La direction du PCF explique qu’elle a obtenu la gratuité des transports collectifs pour les chômeurs en Ile-de-France parce qu’elle était dedans. Nous leur avons rappelé qu’en Midi-Pyrénées, lors du mandat précédent, nos deux élus LCR avaient obtenu la même chose en lien avec les mouvements sociaux.

Olivier Besancenot, ministre dans un gouvernement de gauche ? J’entends 10 000 fois dire : «Olivier, avec ta grande gueule tu vas y aller et imposer tes idées.» Il faut expliquer que des accords de gestion, c’est tout sauf un mec qui met un coup de pression à un autre. Dans un exécutif régional ou national, il y a une orientation. Pas deux. On vote quotidiennement pour ou contre telle privatisation, telle subvention à la formation, à l’école privée…

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Pffffff et la machine à perdre 10 régions est en marche, et en plus elle roule vite !

DavidKorner t'es gentil avec tes analyses qui sont respectables mais soyons un peu plus terre à terre pour ces régionales.

Aucune région n'est gagnable sans le PS. Je rejoins totalement l'avis de MarcM et 5121. Mieux vaut gouverner avec la gauche et pousser pour que le PS soit suffisamment à gauche que de s'opposer à la droite qui gouverne et prendre quand même toutes les réformes dans la gueule...

Modifié par Niko
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C'est toujours le même débat... A l'autre bord de l'échiquier politique, le FN n'est pas en mesure de gagner une région, mais il est prêt à faire perdre l'UMP (et donc faire gagner le PS) en se maintenant s'il le peut au second tour. Sans cela, jamais le PS ne pourrait gouverner une région comme PACA

Ce que l'on peut reprocher au PCF, c'est par exemple d'être extrêmement mou alors qu'il a eu l'occasion de pouvoir bloquer un vote (non, abstention). Exemple Assemblée Nationale sous Jospin, le PS ne pouvait seul avoir une majorité suffisante pour faire passer des textes.

Même reproche pour le PS récemment : l'UMP+NC n'a pas suffisament de voix (députés+sénateurs) pour faire passer des textes style traité de Lisbonne

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DavidKorner t'es gentil avec tes analyses qui sont respectables mais soyons un peu plus terre à terre pour ces régionales.

Aucune région n'est gagnable sans le PS. Je rejoins totalement l'avis de MarcM et 5121. Mieux vaut gouverner avec la gauche et pousser pour que le PS soit suffisamment à gauche que de s'opposer à la droite qui gouverne et prendre quand même toutes les réformes dans la gueule...

"Pousser pour que le PS soit suffisament à gauche", c'est ce que prétendait faire le PCF sous Mitterand, puis sous Jospin, puis encore aujourd'hui il parait. Si le PCF, avec (à l'époque) ses centaines de milliers de militants, ses millions d'électeurs, élus, sympathisants dans les syndicats etc. n'y est pas arrivé, le NPA pourrait le faire avec ses 10 000 militants?

Et les "réformes" de la gauche, on fait quoi? On s'écrase parce que c'est la "gauche"?

Le rôle d'un parti, c'est aussi de servir de mémoire et d'essayer de ne pas reproduire les erreurs, les errements, voir les trahisons du passé.

A mes yeux, ce qu'il faut, c'est défendre nos intérêts face au patrons qui prend prétexte de la crise pour multiplier les attaques. Les patrons ont de puissants relais politiques, des appareils exclusivement à leur service. Parmi ces appareils, on compte l'UMP et ses satellites (NC etc.) mais aussi le PS qui sait très bien gérer ses affaires. Pour moi en tout cas, il est hors de question de se soumettre au PS sous prétexte qu'il se dit "de gauche". Si je mets le mot "gauche" entre guillemets, c'est qu'il ne veut absolument rien dire si ce n'est l'emplacement géographique dans laquelle leurs parlementaires ont choisis dans leurs hémicycle.

Aujourd'hui, les régions sont "à gauche" et dirigées par le PS. Et alors? Est ce réellement cela qui empêche les patrons de licencier, au gouvernement de supprimer des postes dans le secteur public, aux patrons dans chacune de nos entreprises (du public comme du privé) de s'attaquer à nos acquis sociaux? Le fait que la quasi totalité des régions soient à "gauche" n'empêche en rien le gouvernement d'annoncer de nouvelles attaques d'ampleur contre par exemple nos retraites, La Poste, le temps de travail etc. Non, prétendre une seule seconde que le résultat des élections régionales va changer quoi que ce soit pour les salariés, c'est semer des illusions. Les régions ne sont pas "gagnables" pour nous. De ces élections, il y'aura des appareils politiques qui sortiront renforcés, d'autres affaiblis, mais les attaques continueront. Tout au plus, cela permettra aux plus politisés, aux plus déterminés, de se compter dans les urnes, de mesurer l'écho que peuvent avoir leurs idées.

Rien d'autre!

Après encore une fois, voila mes convictions et celles de bon nombre de sympathisants de ces organisations. Elles ne sont pas partagées par tous, cela se saurait, et c'est aussi pour cela que vous aurez la possibilité de voter pour d'autres. Pour ceux que ca tente, s'ils ont toujours confiance en la "gauche" ou les institutions pour "créer de l'espoir", "lancer les luttes sociales" koiquesse qu'ils aillent voter massivement pour, personne ne les retient!

Encore une fois, absolument rien ne vous empêche de faire ce choix, respectable.

Tout ce que je dis, c'est que moi je tiens aussi à pouvoir faire le mien et qu'il n'a rien à voir avec cette ribanbelle d'anciens ministres et politicards qui ont bien montrés par le passé qu'ils ne sont pas dans ce que j'estime être "mon" camp, celui des travailleurs et de leurs luttes.

bigbisous

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Invité JLChauvin

"Pousser pour que le PS soit suffisament à gauche", c'est ce que prétendait faire le PCF sous Mitterand, puis sous Jospin, puis encore aujourd'hui il parait. Si le PCF, avec (à l'époque) ses centaines de milliers de militants, ses millions d'électeurs, élus, sympathisants dans les syndicats etc. n'y est pas arrivé, le NPA pourrait le faire avec ses 10 000 militants?

Et les "réformes" de la gauche, on fait quoi? On s'écrase parce que c'est la "gauche"?

Le rôle d'un parti, c'est aussi de servir de mémoire et d'essayer de ne pas reproduire les erreurs, les errements, voir les trahisons du passé.

A mes yeux, ce qu'il faut, c'est défendre nos intérêts face au patrons qui prend prétexte de la crise pour multiplier les attaques. Les patrons ont de puissants relais politiques, des appareils exclusivement à leur service. Parmi ces appareils, on compte l'UMP et ses satellites (NC etc.) mais aussi le PS qui sait très bien gérer ses affaires. Pour moi en tout cas, il est hors de question de se soumettre au PS sous prétexte qu'il se dit "de gauche". Si je mets le mot "gauche" entre guillemets, c'est qu'il ne veut absolument rien dire si ce n'est l'emplacement géographique dans laquelle leurs parlementaires ont choisis dans leurs hémicycle.

Aujourd'hui, les régions sont "à gauche" et dirigées par le PS. Et alors? Est ce réellement cela qui empêche les patrons de licencier, au gouvernement de supprimer des postes dans le secteur public, aux patrons dans chacune de nos entreprises (du public comme du privé) de s'attaquer à nos acquis sociaux? Le fait que la quasi totalité des régions soient à "gauche" n'empêche en rien le gouvernement d'annoncer de nouvelles attaques d'ampleur contre par exemple nos retraites, La Poste, le temps de travail etc. Non, prétendre une seule seconde que le résultat des élections régionales va changer quoi que ce soit pour les salariés, c'est semer des illusions. Les régions ne sont pas "gagnables" pour nous. De ces élections, il y'aura des appareils politiques qui sortiront renforcés, d'autres affaiblis, mais les attaques continueront. Tout au plus, cela permettra aux plus politisés, aux plus déterminés, de se compter dans les urnes, de mesurer l'écho que peuvent avoir leurs idées.

Rien d'autre!

Après encore une fois, voila mes convictions et celles de bon nombre de sympathisants de ces organisations. Elles ne sont pas partagées par tous, cela se saurait, et c'est aussi pour cela que vous aurez la possibilité de voter pour d'autres. Pour ceux que ca tente, s'ils ont toujours confiance en la "gauche" ou les institutions pour "créer de l'espoir", "lancer les luttes sociales" koiquesse qu'ils aillent voter massivement pour, personne ne les retient!

Encore une fois, absolument rien ne vous empêche de faire ce choix, respectable.

Tout ce que je dis, c'est que moi je tiens aussi à pouvoir faire le mien et qu'il n'a rien à voir avec cette ribanbelle d'anciens ministres et politicards qui ont bien montrés par le passé qu'ils ne sont pas dans ce que j'estime être "mon" camp, celui des travailleurs et de leurs luttes.

bigbisous

Je suis entièrement d'accord avec ton analyse et comme je l'ai écrit plus haut, chacun d'entre nous est devant un choix personnel, mais il faut en mesurer les conséquences. Pour çà il faut bien analyser ce qui s'est déjà produit et regarder les choses en face, les résultats sociaux de la gauche dite "classique" ne sont pas très brillants, ni en France ni en Europe... On prends les mêmes et on recommence?

Après, à chacun de savoir ce qu'il veut...

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Je suis entièrement d'accord avec ton analyse et comme je l'ai écrit plus haut, chacun d'entre nous est devant un choix personnel, mais il faut en mesurer les conséquences. Pour çà il faut bien analyser ce qui s'est déjà produit et regarder les choses en face, les résultats sociaux de la gauche dite "classique" ne sont pas très brillants, ni en France ni en Europe... On prends les mêmes et on recommence?

Après, à chacun de savoir ce qu'il veut...

juste un mot sur un problème qui tracasse pas mal d'entre nous : la privatisation de fait du TER par la voie des DSP. Si la droite remet la main sur les régions, la messe est dite. Ce ne sera plus l'expérimentation dans leur seule région actuelle, l'Alsace. Dans pratiquement toutes les autres, actuellement, le responsable des transports est un conseiller communiste, en général très lié aux cheminots. Bien évidemment, il ne peut pas tout. Il est très contraint par des budgets de plus en plus restreints par le gouvernement. Mais ces gars-là sont la dernière digue contre le déferlement du Véolia de l'ami Proglio.

Alors, je me demande si vous mesurez bien les conséquences pour votre propre travail .....

Modifié par 5121
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Les élections ont souvent très peu d'influence sur la volonté des travailleurs de se battre.....

... Alors non, les résultats de ces élections (dont une bonne partie des travailleurs s'en branlent, tout comme ils s'en branle de toutes ces discussions politiciennes d'appareil comme celle qui ont lieu entre le NPA, PCF, PG, GU etc.) n'influeront pas la capacité des travailleurs à se battre. Les taux d'abstentions viennent nous le rappeller régulièrement, donc un peu de modestie!

abstention, comme tu dis, électorale ou dans les luttes, voilà la réponse du commun des mortels français aux agressions politiques dont ils sont l'objet ...

Ton analyse du rapport de forces ne m'étonne pas, mais elle m'inquiète. Si tu penses qu'une victoire de la droite aux régionales ne porterait pas un coup au moral des travailleurs, je crois que c'est parce que tu n'es pas en prise avec la réalité du terrain. Tout le monde n'est pas militant NPA, ni même engagé comme moi (bien que sans carte) pour ne pas baisser les bras dans cette situation, loin s'en faut.

Une analyse réaliste de ce qui se passe à la Poste devrait vous ouvrir les yeux. Après tant d'années de dégradation des conditions de travail, on aurait pu penser que la ou les grèves et actions contre le passage en SA auraient remporté un succès massif auprès des postiers. Et alors ? 35 à 40 % de grévistes d'après les syndicats. Et ta propre analyse confirme :

A La Poste par exemple, pour citer ton propre exemple, de très grosses divergences apparaissent sur la marche à suivre pour se battre réellement contre la privatisation. En effet, le PS domine le "comité national contre la privatisation de La Poste".

pourquoi le PS domine ce comité, et pas le NPA si vos propositions sont en phase avec le personnel ?

Et pourquoi ?

parce que l'ennemi est fort, très fort, trop fort ! Presse, télévision, com', et surtout absence totale de scrupules à faire une politique réactionnaire. Parle autour de toi, combien de gens disent on ne peut plus rien faire, en tous cas pas obtenir actuellement le retour à un service public tel qu'on l'a connu. Ne pas oublier le rôle néfaste d'une Europe libérale dans ce contexte.

Alors,

Les militants les plus déterminés vont, modestement, essayer très prochainement d'entraîner les postiers dans une bagarre sur un tout autre terrain que "les cartes postales" contre le gouvernement. Une bagarre dont ne veut surtout pas le PS.

Soit, allez-y les gars, vous avez raison de ne pas attendre le bon vouloir du PS. Si votre analyse est bonne, on devrait en obtenir un résultat positif.

Mais si vous avez sous-estimé l'adversaire et le rapport de forces dans le pays, numérotez vos abattis, parce que ce ne sont pas des plaisantins là-haut ! Si par malheur la situation devait dégénérer, vu le nombre de responsables syndicaux actuellement en proie à la répression, j'espère sans trop y croire, que vous avez prévu de pouvoir protéger tous ceux qui risquent leur boulot ou pire, leur liberté, comme un certain Julien Coupat .....

Modifié par 5121
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"Pousser pour que le PS soit suffisament à gauche", c'est ce que prétendait faire le PCF sous Mitterand, puis sous Jospin, puis encore aujourd'hui il parait. Si le PCF, avec (à l'époque) ses centaines de milliers de militants, ses millions d'électeurs, élus, sympathisants dans les syndicats etc. n'y est pas arrivé, le NPA pourrait le faire avec ses 10 000 militants?

Et les "réformes" de la gauche, on fait quoi? On s'écrase parce que c'est la "gauche"?

Le rôle d'un parti, c'est aussi de servir de mémoire et d'essayer de ne pas reproduire les erreurs, les errements, voir les trahisons du passé.

A mes yeux, ce qu'il faut, c'est défendre nos intérêts face au patrons qui prend prétexte de la crise pour multiplier les attaques. Les patrons ont de puissants relais politiques, des appareils exclusivement à leur service. Parmi ces appareils, on compte l'UMP et ses satellites (NC etc.) mais aussi le PS qui sait très bien gérer ses affaires. Pour moi en tout cas, il est hors de question de se soumettre au PS sous prétexte qu'il se dit "de gauche". Si je mets le mot "gauche" entre guillemets, c'est qu'il ne veut absolument rien dire si ce n'est l'emplacement géographique dans laquelle leurs parlementaires ont choisis dans leurs hémicycle.

Aujourd'hui, les régions sont "à gauche" et dirigées par le PS. Et alors? Est ce réellement cela qui empêche les patrons de licencier, au gouvernement de supprimer des postes dans le secteur public, aux patrons dans chacune de nos entreprises (du public comme du privé) de s'attaquer à nos acquis sociaux? Le fait que la quasi totalité des régions soient à "gauche" n'empêche en rien le gouvernement d'annoncer de nouvelles attaques d'ampleur contre par exemple nos retraites, La Poste, le temps de travail etc. Non, prétendre une seule seconde que le résultat des élections régionales va changer quoi que ce soit pour les salariés, c'est semer des illusions. Les régions ne sont pas "gagnables" pour nous. De ces élections, il y'aura des appareils politiques qui sortiront renforcés, d'autres affaiblis, mais les attaques continueront. Tout au plus, cela permettra aux plus politisés, aux plus déterminés, de se compter dans les urnes, de mesurer l'écho que peuvent avoir leurs idées.

Rien d'autre!

Après encore une fois, voila mes convictions et celles de bon nombre de sympathisants de ces organisations. Elles ne sont pas partagées par tous, cela se saurait, et c'est aussi pour cela que vous aurez la possibilité de voter pour d'autres. Pour ceux que ca tente, s'ils ont toujours confiance en la "gauche" ou les institutions pour "créer de l'espoir", "lancer les luttes sociales" koiquesse qu'ils aillent voter massivement pour, personne ne les retient!

Encore une fois, absolument rien ne vous empêche de faire ce choix, respectable.

Tout ce que je dis, c'est que moi je tiens aussi à pouvoir faire le mien et qu'il n'a rien à voir avec cette ribanbelle d'anciens ministres et politicards qui ont bien montrés par le passé qu'ils ne sont pas dans ce que j'estime être "mon" camp, celui des travailleurs et de leurs luttes.

bigbisous

Non mais sur le principe je suis d'accord avec toi.

Seulement entre gauche molle et droite dure, j'ai choisi mon camp.

C'est pas quand le TER sera privé qu'il faudra descendre dans les rues parce que les gens n'en auront rien à f....... de nos problèmes !

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"Pousser pour que le PS soit suffisament à gauche", c'est ce que prétendait faire le PCF sous Mitterand, puis sous Jospin, puis encore aujourd'hui il parait. Si le PCF, avec (à l'époque) ses centaines de milliers de militants, ses millions d'électeurs, élus, sympathisants dans les syndicats etc. n'y est pas arrivé, le NPA pourrait le faire avec ses 10 000 militants?

Et les "réformes" de la gauche, on fait quoi? On s'écrase parce que c'est la "gauche"?

Le PS est le 1er parti de gauche , tu reconnais ce fait ou pas ...à moins que tu sois du côté des doctrinaires qui considèrent qu'ils ont raison ...à qlq 'uns ?

Le rôle d'un parti, c'est aussi de servir de mémoire et d'essayer de ne pas reproduire les erreurs, les errements, voir les trahisons du passé.

D'ailleurs ,mieux vaut ne pas trop que chaque parti ...même de gauche garde la mémoire qu'elle soit récente ou historique .....de Staline à Troski .......

A mes yeux, ce qu'il faut, c'est défendre nos intérêts face au patrons qui prend prétexte de la crise pour multiplier les attaques. Les patrons ont de puissants relais politiques, des appareils exclusivement à leur service. Parmi ces appareils, on compte l'UMP et ses satellites (NC etc.) mais aussi le PS qui sait très bien gérer ses affaires.

Parce que tu limites ton raisonnement au PS ....tu me fait bien sourire ....

Pour moi en tout cas, il est hors de question de se soumettre au PS sous prétexte qu'il se dit "de gauche". Si je mets le mot "gauche" entre guillemets, c'est qu'il ne veut absolument rien dire si ce n'est l'emplacement géographique dans laquelle leurs parlementaires ont choisis dans leurs hémicycle.

Comme moi , je ne donnerai pas de chèque en blanc à Besancenot ou à la cousine d' Arlette !

Même si je serais curieux de voir le résultat .....concret , pas seulement idéologique .

Aujourd'hui, les régions sont "à gauche" et dirigées par le PS. Et alors? Est ce réellement cela qui empêche les patrons de licencier,

Pourquoi , demain , c'est Besancenot ou "cousine Arlette " qui dirige une région , il n'y aura pas de licenciement ?

Il faut l'écrire de suite !

Quel rapport entre le fait de dirirger une région et les licenciement que peut faire une entreprise ?

au gouvernement de supprimer des postes dans le secteur public, aux patrons dans chacune de nos entreprises (du public comme du privé) de s'attaquer à nos acquis sociaux? Le fait que la quasi totalité des régions soient à "gauche" n'empêche en rien le gouvernement d'annoncer de nouvelles attaques d'ampleur contre par exemple nos retraites,

De toute manière , si il est vrai que les attaques sur notre régime de retraite a eu lieu sous NS , dit toi bien que la très grande majorité des Français sont d'accord avec celle-ci .Donc j'en conclue qu'en fait c'est le peuple dans sa grande majorité qui l'a voulu .......

La Poste, le temps de travail etc. Non, prétendre une seule seconde que le résultat des élections régionales va changer quoi que ce soit pour les salariés, c'est semer des illusions.

Sauf qui si je suis militant UMP et que ce parti gange ces élections , je n'aurais pas honte de dire :

"Notre politique est la bonne puisque les Français ont voté majoritairement pour nous ."

Et tu porteras une responsabilité de cela car tu offres une occasion à l'UMP de "gagner " et de jouer les fanfarons !

Donc tu dis tout et son contraire ....Tu ne veux pas de cette politique mais tu sais qu'aucun parti de gauche ,seul ne peut battre ce GVT mais tu rejette tout moyen de battre la droite UMP .

par contre , une alliance des partis de gauche permettrais de dire :

" Votre politique n'est pas la bonne " même si ....tout ne sera comme on le souhaite !

Car un constat est simple , la droite UMP est disciplinée et rangé derrière leur chef .......pendant ce temps des gens comme toi tergiverse alors qu'ils se prétendent éduquées politiquement .

Les régions ne sont pas "gagnables" pour nous. De ces élections, il y'aura des appareils politiques qui sortiront renforcés, d'autres affaiblis, mais les attaques continueront. Tout au plus, cela permettra aux plus politisés, aux plus déterminés, de se compter dans les urnes, de mesurer l'écho que peuvent avoir leurs idées.

Rien d'autre!

Donc ?

Après encore une fois, voila mes convictions et celles de bon nombre de sympathisants de ces organisations. Elles ne sont pas partagées par tous, cela se saurait, et c'est aussi pour cela que vous aurez la possibilité de voter pour d'autres. Pour ceux que ca tente, s'ils ont toujours confiance en la "gauche" ou les institutions pour "créer de l'espoir", "lancer les luttes sociales" koiquesse qu'ils aillent voter massivement pour, personne ne les retient!

Tu me fais penser à un instituteur qui constate que sa classe n'a pas le même niveau en lecture mais qui continue ses leçons juste pour ceux qui sont en avance ......

Pendant ce temps , les plus en retard regressent ou au mieux stagnent .

Cet instit est persuadé d'avoir raison sauf qu'au lieu d'élever le niveau "moyen " , il élève les meilleurs en faisant baissé le niveau général car la majorité reste sur le bas-côté de la classe .

C'est ce que tu fais...j'ai raison et vous tort !

Encore une fois, absolument rien ne vous empêche de faire ce choix, respectable.

Tout ce que je dis, c'est que moi je tiens aussi à pouvoir faire le mien et qu'il n'a rien à voir avec cette ribanbelle d'anciens ministres et politicards qui ont bien montrés par le passé qu'ils ne sont pas dans ce que j'estime être "mon" camp, celui des travailleurs et de leurs luttes.

bigbisous

Tu es triste à lire .....Fitermann , par exemple , était dans notre camp .Il en a apporté des preuves.A moins que tu ai des éléments contraires .....

Il y en a eu bien d'autres inerressant

Donne nous des noms de gens "minitrables " et de ton camp ...qu'on glousse un peu .

Et donne nous aussi au passage quel programme aurait ton assentiment à tes yeux . cela pourrais nous aider à comprendre .

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C'est pas quand le TER sera privé qu'il faudra descendre dans les rues parce que les gens n'en auront rien à f....... de nos problèmes !

Sauf que la privatisation/libéralisation des TER sera menée conjointement par la "gauche" comme la "droite", à l'image de ce qui s'est fait dans les télécoms, Air France, La Poste, création de RFF et j'en passe et des meilleurs.

Quand la libéralisation du TER se précisera, il faudra essayer de mobiliser dans les rangs cheminots.

Le PS est le 1er parti de gauche , tu reconnais ce fait ou pas ...à moins que tu sois du côté des doctrinaires qui considèrent qu'ils ont raison ...à qlq 'uns ?

Oui, le PS est le 1er parti de "gauche". Et alors? Si je ne place pas ses sympathisants, voir certains de ses militants sur le même plan que la "droite", je ne pense pas qu'il représente mes intérêts de classe, bien au contraire.

Je ne prétend pas être plus "éduqué" politiquement et je ne donne de leçons à personne. Mais je n'ai pas à en recevoir non plus. J'insiste bien sur la liberté de chacun de faire leur choix. Si tu te sens représentés par le Front de gauche (par exemple), et bien, je le dis et je le répète, je pense que tu dois avoir la possibilité de voter pour eux, et même faire plus. C'est ton choix et c'est normal qu'il soit représenté. Que chacun fasse ses expériences et qu'il en tire ses propres bilans.

Parce que tu limites ton raisonnement au PS ....tu me fait bien sourire ....

Non, on peut l'étendre à tous ses satellites (PCF, PRG etc.), je pensais que ca allait de soit.

Pourquoi , demain , c'est Besancenot ou "cousine Arlette " qui dirige une région , il n'y aura pas de licenciement ?

Il faut l'écrire de suite !

Quel rapport entre le fait de dirirger une région et les licenciement que peut faire une entreprise ?

Et bien non, on n'écrira pas de pareils aneries. Bien au contraire, on précise que les élections ne changent rien au sort des classes populaires, même si l'extrême-gauche fait un bon score, c'est pas ca qui va changer la vie. La seule chose qui peut changer le sort des travailleurs, c'est leur lutte. Tout au plus, des élus révolutionnaires peuvent s'en faire les relais et les soutiens contre leurs adversaires, mais pas s'y substituer. Il y'a une différence fondamentale dans laquelle opère les élus que peuvent avoir les uns et les autres. Les élus qui se disent révolutionnaires devraient avoir pour seule boussole la mobilisation de tous les moyens dont ils peuvent disposer pour soutenir toutes les luttes, s'en faire leurs portes-paroles, leurs soutiens concrets, quitte à se placer dans le cadre de "l'illégalité" des patrons.

Cela a déja existé dans le passé en France, notamment pendant les débuts du Parti communiste. Il est arrivé au mouvement ouvrier de conquérir des majorités dans les institutions villes, de régions ouvrières. Il les considérait comme des bastions pour organiser les luttes, promouvoir les Bourses de travail, soutenir matériellement les luttes. Il ne craignait absolument pas de prendre le risque de voir "leurs" élus révoqués par les services de l´Etat. Alors que les femmes n'avaient pas le droit de vote, ils mettaient sur leurs listes électorales des femmes (dont certaines fures élus pour plusieurs mois avant d'être révoquées par la préfecture) pour montrer leur position, leur refus de se soumettre au diktat de l'Etat. Idem pour les ouvriers étrangers.

Ils étaient en cela guidés par une résolution de l'Internationale communiste de 1920 qui mériterait quelque retouches pour "actualiser" les revendications, mais qui reste valable dans bien des aspects, notamment sur la question des licenciements, du logement, du rapport aux institutions etc. Voila la déclinaison "francaise" de cette résolution pour les élections de 1925 par exemple.

« Qu’il soit maître de la Mairie, en minorité ou absent des institutions étatiques, le Bloc Ouvrier Paysan fera son travail "institutionnel" . En dehors de la mairie, en marge des organismes constitutionnels, le Bloc des Municipalités Ouvrières et Paysannes fonctionnera et sera animé d’une vie propre. Elus ou non, c’est avec les masses prolétariennes et rurales que les communistes feront leur travail municipal. C’est avec les représentants des organisations prolétariennes, avec les groupements de locataires, de mal lotis, d’anciens combattants, avec les comités de marchés, d’usagers, de consommateurs, avec la masse des femmes, des soldats, des apprentis (privés de toute représentation politique), avec successivement toutes les catégories de travailleurs, dont les intérêts immédiats seront directement en jeu, qu’ils envisageront les modalités selon lesquelles l’action du B.O.P. (Bloc Ouvrier Paysan) sera bien l’expression directe de la volonté des masses exploitées.

Contre la crise des loyers et du logement, le B.O.P préconise « la construction en quantité suffisante de logements sains » et « la déclaration obligatoire des logements vacants et leur location directe par les offices municipaux du logement » . Le B.O.P utilisera des représailles physiques contre les vautours (surnom donnés aux propriétaires hérités de La Commune) et s'opposera physiquement à toute tentative d'expulsion.

Le B.O.P insiste que « La lutte pour les municipalités, surtout dans les circonstances présentes, ne peut se dérouler sur le terrain étroit des seules revendications locales » . Il avance des mesures plus générales telle celle « contre les conséquences de la crise économique – Le maintien strict de la journée de huit heures ; l’interdiction pour le patronat de licencier un seul ouvrier[...] » .

Le B.O.P « entend relier de la façon la plus serrée les revendications municipales aux grandes questions économiques et politiques d’ordre national et international qui les conditionnent presque entièrement »

Alors, tu n'est peut être pas convaincu, c'est ton choix. Mais c'est à cet héritage, à cette boussole politique à laquelle je tiens et qui à mes yeux, n'a rien perdu à son actualité. Je suis fort heureux qu'il y'en ait encore aujourd'hui pour la faire vivre alors que tant d'autres l'ont abandonnés pour se cantonner à la gestion pure et simple des intêrets des exploiteurs.

C'est peu être pas à la mode, mais c'est mon choix que j'estime juste et qui doit être représenté et non pas étouffé sur décision de costards-cravates à Solferino ou Colonel Fabien.

Alors oui, il y'a une sacré différence entre ce que fera ou a fait un élu mandaté sur ce type de base et celui d'un parti institutionnel. Mais tout en soulignant que ce travail est indissociable des luttes des travailleurs sans lesquelles il n'y aucune issue.

Sauf qui si je suis militant UMP et que ce parti gange ces élections , je n'aurais pas honte de dire :

"Notre politique est la bonne puisque les Français ont voté majoritairement pour nous ."

Et tu porteras une responsabilité de cela car tu offres une occasion à l'UMP de "gagner " et de jouer les fanfarons !

En ce qui concerne le NPA, il appellera à "battre la droite dans les urnes" au deuxième tour. Il a même proposé au PS la ou il le pourrait (ce qui ne sera pas le cas dans l'immense majorité des régions) de fusionner avec ses listes au deuxième tour (de façon à éviter une triangulaire) à condition que les élus révolutionnaires conservent leur totale liberté de vote, de parole et d'action. Pour le PS c'était niet. Soumission à sa politique et son éxecutif, ou rien.

Il en porte la seule responsabilité.

Donne nous des noms de gens "minitrables " et de ton camp ...qu'on glousse un peu .

Moi, c'est ta question qui me fait glousser. C'est ca la préoccupation du moment? Le sort des travailleurs dépend de la capacité de tel ou tel organisation de "donner des noms de gens ministrables"?! cestachier

Encore une fois, ce sont deux optiques différentes. La tienne est représentée par certaines formations, la mienne par d'autres. Que chacun ait la possibilité de se prononcer pour l'un ou pour l'autre, sachant qu'il est la question de divergences politiques de fonds, et pas de "prétexte pour casser l'unité" comme le prétendent certains.

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Près de 400.000 emplois détruits en France entre début 2008 et mi-2009, selon l'INSEE

AP

La crise économique s'est traduite en France par des destructions d'emplois massives, près de 400.000 entre début 2008 et mi 2009, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) qui publie vendredi son rapport annuel, "France, portrait social". Lire la suite l'article

Les pertes d'emplois ont concerné en 2008 l'ensemble des secteurs marchands, dont l'industrie, la construction, le commerce, l'intérim, en lien "avec la dégradation de l'activité survenue au deuxième trimestre", explique l'INSEE. L'intérim, jusqu'au premier trimestre 2009, a enregistré des "pertes historiques".

L'industrie, qui perdait en 2006 et 2007 "moins d'emplois que par le passé", est revenue en 2008 sur un "rythme très élevé de destructions d'emplois". La construction n'a pas été épargnée, et continuait à perdre des emplois début 2009.

Conséquence, le taux de chômage a augmenté, passant de 7,1% en France métropolitaine début 2008 à 9,1% au deuxième trimestre 2009 (9,5% avec les départements d'Outre-Mer), touchant près de 2,6 millions de personnes. Le chômage partiel, parallèlement, à très fortement augmenté: de 30.000 personnes début 2008 à 320.000 au deuxième trimestre 2009.

Les jeunes ont été "particulièrement touchés" par la hausse du chômage. Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans est passé de 17,4% à 20,7% entre le premier et le quatrième trimestre 2008. Début 2009, le chômage des jeunes a continué d'augmenter, atteignant 23,9% au deuxième trimestre, "le taux le plus élevé depuis plus de trente ans".

La dégradation du marché du travail, le "pic d'inflation exceptionnel" au premier semestre 2008, ont fait "nettement" ralentir les salaires réels. La hausse des prix, par ailleurs, a freiné la progression du pouvoir d'achat des ménages, qui a augmenté de seulement 0,6% en 2008, après une hausse de 3,1% l'année précédente.

"C'est la hausse la plus faible" depuis 1996, note l'INSEE, dont le "portrait social" dresse une photographie générale du pays dans toutes ses dimensions -emploi, revenus, démographie, conditions de vie ou éducation- et décrit les inégalités de situation.

En matière de revenus, par exemple, les 1% de salariés à temps complet les mieux rémunérés du secteur privé, soit 133.000 personnes, ont disposé, en moyenne, d'un salaire brut de 215.600 euros en 2007. Cela représente près de sept fois le salaire moyen de l'ensemble des salariés à temps complet du secteur privé (31.974 euros).

Les très hauts salaires ont plus augmenté que les autres du privé sur la période 1996-2007. Ces "très hauts salaires", sont essentiellement des hommes (87%) et des cadres/dirigeants (95%). Trois secteurs en concentrent plus de la moitié, celui du conseil et de l'assistance, les activités financières et le commerce de gros.

A l'autre extrémité de l'échelle, huit millions de personnes vivaient la même année sous le seuil de pauvreté, correspondant à un niveau de vie inférieur à 908 euros par mois.

Selon l'INSEE, il faudra en définitive "du temps" pour mesurer précisément l'ensemble des conséquences de la crise. Le redémarrage de l'emploi est effet "retardé par rapport à celui de l'activité", et les perspectives à court terme pour le chômage "restent mauvaises". On constate aussi que les personnes déclarant des découverts bancaires "très fréquents" ou des difficultés à boucler leur budget "sont plus nombreuses qu'en début d'année 2009".

La France, selon son "portrait social", comptait 64,3 millions d'habitants au 1er janvier 2009. L'espérance de vie pour les femmes dépasse 84 ans, et 77 ans pour les hommes. Plus de sept jeunes sur dix d'une génération atteignent le niveau du baccalauréat. AP

Voilà un aperçu de la France d'aujourd'hui...

et c'est dans cette France du début des années 2000

qu'on doit reconstruire un espoir, une perspective, un avenir...

en prenant en compte les expériences historiques du passé

et surtout en ne refaisant pas les mêmes erreurs

ce qui veut dire faire du neuf

et non pas repassé une nouvelle fois un plat qui n'est jamais passé ...

http://www.insee.fr/fr/publications-et-ser...esage=FPORSOC09

Modifié par Dom-trappeur
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Voilà un aperçu de la France d'aujourd'hui...

et c'est dans cette France du début des années 2000

qu'on doit reconstruire un espoir, une perspective, un avenir...

en prenant en compte les expériences historiques du passé

et surtout en ne refaisant pas les mêmes erreurs

ce qui veut dire faire du neuf

et non pas repassé une nouvelle fois un plat qui n'est jamais passé ...

exact Dom ! Pour ça, il faut avoir une majorité massive dans le pays. Ce n'est pas avec les petits bras musclés du NPA tout seul qu'on y arrivera. Il faut

RASSEMBLER

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Invité JLChauvin

exact Dom ! Pour ça, il faut avoir une majorité massive dans le pays. Ce n'est pas avec les petits bras musclés du NPA tout seul qu'on y arrivera. Il faut

RASSEMBLER

Nous sommes bien d'accord qu'il faille rassembler, mais rassembler sur quoi? Quelle idée de la société? Et surtout quelles perceptives nouvelles ouvrir?

Rassembler pour quoi faire? Continuer dans la voie actuelle? Recommencer les mêmes erreurs avec les mêmes têtes? Tu voudra bien convenir du fait que leur palmarès est loin d'être brillant.

Je ne veux voir qu'une seule tête, c'est çà? Hors des deux "grands partis" point de salut, c'est çà? C'est ce qu'a réussi l'UMP, ça fait baver d'envie beaucoup de politiques! Quel prix payer pour une union de façade?

Libre à ceux qui le pensent de faire ce choix, mais libre aussi à ceux qui ne sont pas d'accord d'exprimer un autre point de vue.

Il y a des questions qui font très mal, je le sais trop bien, mais il faut bien se les poser un jour au risque d'être encore une fois très déçus. La confiance ne se décrète pas, elle se mérite... et là, y'a vraiment du boulot pour convaincre ceux qui en prennet plein la gueule tous les jours.

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Nous sommes bien d'accord qu'il faille rassembler, mais rassembler sur quoi? Quelle idée de la société? Et surtout quelles perceptives nouvelles ouvrir?

Rassembler pour quoi faire? Continuer dans la voie actuelle? Recommencer les mêmes erreurs avec les mêmes têtes? Tu voudra bien convenir du fait que leur palmarès est loin d'être brillant.

Je ne veux voir qu'une seule tête, c'est çà? Hors des deux "grands partis" point de salut, c'est çà? C'est ce qu'a réussi l'UMP, ça fait baver d'envie beaucoup de politiques! Quel prix payer pour une union de façade?

Libre à ceux qui le pensent de faire ce choix, mais libre aussi à ceux qui ne sont pas d'accord d'exprimer un autre point de vue.

Il y a des questions qui font très mal, je le sais trop bien, mais il faut bien se les poser un jour au risque d'être encore une fois très déçus. La confiance ne se décrète pas, elle se mérite... et là, y'a vraiment du boulot pour convaincre ceux qui en prennet plein la gueule tous les jours.

rassembler sur ce qu'a dit Dom, pas sur un passé révolu. Au contraire de ne voir qu'une seule tête, en voir beaucoup de nouvelles .....

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Moi, c'est ta question qui me fait glousser. C'est ca la préoccupation du moment? Le sort des travailleurs dépend de la capacité de tel ou tel organisation de "donner des noms de gens ministrables"?! cartonrouge

C'était pour répondre à cela :

"Tout ce que je dis, c'est que moi je tiens aussi à pouvoir faire le mien et qu'il n'a rien à voir avec cette ribanbelle d'anciens ministres et politicards qui ont bien montrés par le passé qu'ils ne sont pas dans ce que j'estime être "mon" camp, celui des travailleurs et de leurs luttes."

Car j'aime bien savoir .....

Pour la petite histoire politique :

- provenance de Rocard ...extrême gauche (oui le PSu avait cette étiquette , il faut peut être avoir été à la fête du PSU pour avoir vu)

- Jospin ?

- Julien Dray ?

- etc.....

- Donc , avoir des noms aujourd'hui me permettrait de suivre leur évolution politique, c'est toujours amusant! !

Encore une fois, ce sont deux optiques différentes. La tienne est représentée par certaines formations,la mienne par d'autres

La mienne n'est représentée par aucune formation politique....Car je me sens manipulé par elles .Du PS au NPA...

Pour la simple et bonne raison , par exemple , le "Non , lors du vote sur la constitution européenne .Il y avait un courant

ascendant .Or , elle ont préféré ensuite toutes jouer la division ......plutôt que de tenter de s'appuyer sur les points communs .... !

. Que chacun ait la possibilité de se prononcer pour l'un ou pour l'autre, sachant qu'il est la question de divergences politiques de fonds, et pas de "prétexte pour casser l'unité" comme le prétendent certains.

Donc , et ensuite ....? cartonrouge

Modifié par MarcM
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Sans préjuger de ce que peut penser JLChauvin, je suis d'accord avec l'idée qu'il faut rassembler autour d'un projet.

Mais rassembler autour de qui et pour quoi faire? Rassembler autour du PS pour se soumettre à sa politique qu'on ne connait trop bien? Rassembler autour du PS pour permettre à des anciens ministres de la gauche plurielle de repasser à la soupe? Faire du neuf, c'est pas répéter encore une fois (avec les mêmes têtes en plus des années 80!) le programme commun, "l'union de la gauche", la "gauche plurielle".

Le projet incarné aujourd'hui par le PCF, le PG et Gauche Unitaire (fraction qui a fait le choix de quitter le NPA) n'a rien de neuf. C'est la même musique maintes fois éprouvé.

Voilà un aperçu de la France d'aujourd'hui...

et c'est dans cette France du début des années 2000

qu'on doit reconstruire un espoir, une perspective, un avenir...

en prenant en compte les expériences historiques du passé

et surtout en ne refaisant pas les mêmes erreurs

ce qui veut dire faire du neuf

et non pas repassé une nouvelle fois un plat qui n'est jamais passé ...

Cet "aperçu" est d'actualité depuis un bon bout de temps déja. Les inégalités, les bas salaires, les licenciements et le chômage sont au coeur des préoccupations ouvrières depuis les débuts du capitalisme industriel...

Malheureusement, les années 80 et 90 ont été synonymes de reculs sociaux (contrairement à la vague précédente d'acquis) durs qui ont pesé sur le moral, la combativité et joue beaucoup dans le manque de perspectives politiques. A mes yeux, la "gauche" en est en grande partie responsable, de part sa politique menée au gouvernement. C'est pour cela que je n'ai aucune confiance en elle, encore moins pour recréer du "neuf" quand elle parle de reproduire la même chose, voir se rapprocher encore plus ouvertement de la droite.

La politique de l'extrême-gauche de l'ex LCR a souvent été caractérisé par un suivisme vis-à-vis de la gauche institutionelle. Dans les années 80 et 90 en particulier, où il n'était pas question par exemple, sur le terrain des élections, de se présenter par peur de se "couper de la classe ouvrière" etc. La "gauche unitaire" (une des composantes du Front de gauche, fraction d'ex-membres du NPA) était majoritaire à la LCR par exemple, jusqu'à la fin des années 90. Un congrès (1997) en particulier renverse l'ancienne majorité adepte de cette politique (se fondre dans le magma de la gauche, espérer peser de l'intérieur des appareils, mettre de côté l'intervention politique propre) et lance la nouvelle politique. La décision de présenter un jeune travailleur à une élection présidentielle en 2002, de mettre en avant des objectifs de luttes pour les travailleurs (+300 € net d'augmentation, SMIC à 1500 € net, interdiction des licenciements, ouverture et publication de la comptabilité des industriels et banquiers etc.) , d'intervenir directement et politiquement dans les luttes du monde du Travail, puis de former un nouveau parti pour essayer de regrouper/influencer/organiser directement les travailleurs les plus déterminés en vue d'oeuvrer à la convergence des luttes, c'est, à mes yeux, un renouveau. D'autant plus que cela a signifié la dissolution d'une organisation trotskiste au profit d'un nouveau parti ouvert à d'autres sensibilités. Un parti pour rassembler ceux qui veulent un cadre d'organisation pour essayer de renverser le capitalisme.

C'est pour cela que je suis attaché à ce que ce courant s'exprime et se fasse entendre. C'est pour cela que je ne veux pas qu'il soit bradé pour aider des anciens ministres à retourner au gouvernement!

S'il y'a une "désunité" que je regrette, c'est celle entre LO et le NPA, tout en refusant d'en faire un plat parce qu'il y'a des choses bien plus importantes que ces élections.

Comme par exemple essayer de coordooner les luttes en cours contre les licenciements dans l'industrie, faire démarrer un mouvement à La Poste, contribuer à la victoire des travailleurs sans-papiers, gagner des travailleurs à l'idée que la construction d'un mouvement d'ensemble est à l'ordre du jour, pour gagner sur nos revendications.

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Le prochain coup , je vote Coluche ... !

au moins , il fait rire.

Pour la petite histoire politique :

- provenance de Rocard ...extrême gauche (oui le PSu avait cette étiquette , .Le PSU, qui comprenait dès son origine, des minorités se revendiquant d'un marxisme révolutionnaire, du luxembourgisme ou du trotskisme, évolue en s'amoindrissant, surtout après mai 1968, vers un parti contestataire et auto-gestionnaire, se situant hors du champ parlementaire.Donc , Rocard a bien été un candidat d'extreme gauche en 69.

- Jospin ?.....>OCI

- Julien Dray ?......> Ligue communiste (LC-SFQI section française de la IVe internationale)

- etc.....

J'ajoute :

-Cambadéllis...OCI....>PCI

Tu le monde peut jouer..à vos mulots !

Modifié par MarcM
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Soyons clair

pour moi le neuf, la perspective et l'espoir viendra de la gauche radicale,

mais pour le rassemblement il faudra voir plus large en direction des verts, écolo et la gauche du PS du moins ce qu'il en reste.

Et c'est pour cela que le premier tour des régionales comptera :

Il faudra pour la gauche radicale être devant le PS.

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Soyons clair

pour moi le neuf, la perspective et l'espoir viendra de la gauche radicale,

mais pour le rassemblement il faudra voir plus large en direction des verts, écolo et la gauche du PS du moins ce qu'il en reste.

j'adhère à 100 %

Et c'est pour cela que le premier tour des régionales comptera :

Il faudra pour la gauche radicale être devant le PS.

Ce n'est pas gagné , malheuresement !

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Le prochain coup , je vote Coluche ... !

au moins , il faisait rire.

Pour la petite histoire politique :

- Rocard ...extrême gauche (oui le PSu avait cette étiquette , .Le PSU, qui comprenait dès son origine, des minorités se revendiquant d'un marxisme révolutionnaire, du luxembourgisme ou du trotskisme, évolue en s'amoindrissant, surtout après mai 1968, vers un parti contestataire et auto-gestionnaire, se situant hors du champ parlementaire.Donc , Rocard a bien été un candidat d'extreme gauche en 69.

- Jospin .....>OCI .Etait tjrs Troskyste lorsqu'il dirigeait le PS

- Julien Dray ......> Ligue communiste (LC-SFQI section française de la IVe internationale)

- etc.....

J'ajoute :

-Cambadéllis...OCI....>PCI

Tu le monde peut jouer..à vos mulots !

Ajoutons:

- Harlem Désir.....> même période de dissidence que J.Dray !Condamné pour détournement d'argent

- Henri Weber ...> Co-fondateur de la LCR avec A.Krivine .Député européen en 2004.Weber est entré au PS en 86, il sera successivement conseiller technique au cabinet de Laurent Fabius (dont il est encore aujourd'hui un des proches), quand celui-ci était président de l'Assemblée nationale, de 1988 à 1991.Ami de Daniel Bensaid , pontif du NPA .

Pas beaucoup de ces gens , ont porté un bleu de travail et ont eu les mains sales ......

Révolutionnaires a 20 ans et profiteurs des masses laborieuses à 45 !

Encore une louche :

- Pierre Moscovici :On ne le présente pas , il ne bringue pas moins la tête du PS.Anciende la LCR

- David Assouline : Ancien de la LCR et Conseiller de Martine Aubry .

Finalement , beaucoup d'extreme gauche critiquent le PS , c'est une bonne valeur refuge pour eux . !

Modifié par MarcM
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Invité JLChauvin

..........

Ajoutons:

- Harlem Désir.....> même période de dissidence que J.Dray !Condamné pour détournement d'argent

- Henri Weber ...> Co-fondateur de la LCR avec A.Krivine .Député européen en 2004.Weber est entré au PS en 86, il sera successivement conseiller technique au cabinet de Laurent Fabius (dont il est encore aujourd'hui un des proches), quand celui-ci était président de l'Assemblée nationale, de 1988 à 1991.Ami de Daniel Bensaid , pontif du NPA .

Pas beaucoup de ces gens , ont porté un bleu de travail et ont eu les mains sales ......

Révolutionnaires a 20 ans et profiteurs des masses laborieuses à 45 !

Tu as absolument raison de citer ceux qui on choisi de s'intégrer dans le système en vigueur: tu finis par appuyer sur ce qui fait mal, en l'occurrence tu démontre le parcours de ceux qui se sont fondus dans le moule... ils se sont fait bouffer et son devenus des marionnettes aux mains des puissants. Le pire de tout c'est que certains d'entre eux font même maintenant partie du cercle restreint, mais au combien volatile, de ces fameux puissants.

Regarde bien autour de toi, je sais çà fait TRÈS mal, mais une fois la situation acceptée on finit par retrouver une certaine sérénité

Et tout le monde se précipite évidemment contre ceux qui ont l'audace de vouloir sortir du cercle vicieux...

Modifié par JLChauvin
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Tu as absolument raison de citer ceux qui on choisi de s'intégrer dans le système en vigueur: tu finis par appuyer sur ce qui fait mal, en l'occurrence tu démontre le parcours de ceux qui se sont fondus dans le moule... ils se sont fait bouffer et son devenus des marionnettes aux mains des puissants. Le pire de tout c'est que certains d'entre eux font même maintenant partie du cercle restreint, mais au combien volatile, de ces fameux puissants.

Regarde bien autour de toi, je sais çà fait TRÈS mal, mais une fois la situation acceptée on finit par retrouver une certaine sérénité

Et tout le monde se précipite évidemment contre ceux qui ont l'audace de vouloir sortir du cercle vicieux...

J' ai trop connu au boulot des gars qui étaient de certaines mouvances "d'extreme gauche" et qui ont bouffé le bouillon dès qu'une minuscule opportunité s'est présentée .Notamment , un petit poste de CHEFAILLON et voilà qu'ils ne se sentaient plus pissés.Bien pire que ceux qui étaient déjà jugés des chefs plutôt "durs ".....

Et alors là , le pompom , c'est à l'armée où ces mecs (pourtant appellé comme les autres) te "plantaient" pour une broutille.Et pourtant avaient demandé le sattut d'objecteur de conscience comme moi ...à vomir ces mecs !

Juste pour la gallonnite aigue se faisaient "mousser" devant l'adjudant "Mr varice de Beuajolais " .

Bref , je préférerai tjrs un socialo de tjrs et qui se revendique ainsi(du biberon à la mort ) qu'à un opportuniste du style que je décris ci dessus .Car dans le 1er cas , je sais à qui j'ai à faire , dans l'autre cas ....tout est possible , même le pire !

Le prochain coup , je vote Coluche ... !

au moins , il faisait rire.

Pour la petite histoire politique :

- Rocard ...extrême gauche (oui le PSu avait cette étiquette , .Le PSU, qui comprenait dès son origine, des minorités se revendiquant d'un marxisme révolutionnaire, du luxembourgisme ou du trotskisme, évolue en s'amoindrissant, surtout après mai 1968, vers un parti contestataire et auto-gestionnaire, se situant hors du champ parlementaire.Donc , Rocard a bien été un candidat d'extreme gauche en 69.

- Jospin .....>OCI .Etait tjrs Troskyste lorsqu'il dirigeait le PS

- Julien Dray ......> Ligue communiste (LC-SFQI section française de la IVe internationale)

- etc.....

J'ajoute :

-Cambadéllis...OCI....>PCI

Tu le monde peut jouer..à vos mulots !

Ajoutons:

- Harlem Désir.....> même période de dissidence que J.Dray !Condamné pour détournement d'argent

- Henri Weber ...> Co-fondateur de la LCR avec A.Krivine .Député européen en 2004.Weber est entré au PS en 86, il sera successivement conseiller technique au cabinet de Laurent Fabius (dont il est encore aujourd'hui un des proches), quand celui-ci était président de l'Assemblée nationale, de 1988 à 1991.Ami de Daniel Bensaid , pontif du NPA .

Pas beaucoup de ces gens , ont porté un bleu de travail et ont eu les mains sales ......

Révolutionnaires a 20 ans et profiteurs des masses laborieuses à 45 !Encore une louche :

- Pierre Moscovici :On ne le présente pas , il ne bringue pas moins la tête du PS.Anciende la LCR

- David Assouline : Ancien de la LCR et Conseiller de Martine Aubry .

Finalement , beaucoup d'extreme gauche critiquent le PS , c'est une bonne valeur refuge pour eux . !

Donc on poursuit :

- Jean LUc Mélenchon .....> on ne le présente pas .Ex LCR , déçu par le PS , crée le P.G

Plus vieux:

- Paul Cognet.....> Adhère en 1936 au PCI (Parti Communiste Internationaliste- trotskyste). Un des concepteurs de la Charte du Travail de René Belin sous Pétain

Modifié par MarcM
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