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Copenhague...Le Fiasco...

Les écologistes français furieux contre les politiques

Reuters

Les écologistes français dénoncent l'échec et les mensonges des politiques après l'accord a minima de Copenhague sur la lutte contre le réchauffement climatique, signé par une minorité d'Etats.

Le projet, dont les participants à la réunion organisée par les Nations unies ont simplement "pris note", fait l'impasse pour l'heure sur toute contrainte de réduire les émissions de gaz à effet de serre, renvoyant les objectifs chiffrés et l'adoption d'un traité international à 2010.

Pour Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts, "La conférence de Copenhague s'achève sur un fiasco".

"Le résultat est aussi désespérant que les enjeux étaient d'importance. La Chine et Obama sont les coupables numéro un, mais l'Europe a péché par sa désunion et son absence de leadership", dit-elle dans un communiqué.

"Nous avons eu la preuve éclatante durant ces jours passés que nombre de nos responsables sont en fait des irresponsables", a-t-elle ajouté.

Des responsables de Greenpeace France et du Réseau action climat (RAC) ont reproché à Barack Obama et à Nicolas Sarkozy d'avoir "tenté de passer en force un accord qui n'en était pas un", provoquant l'irritation de pays en développement.

"Alors que Copenhague devait rassembler par un contrat de confiance l'ensemble des pays autour de la cause climatique, l'arrogance de quelques chefs d'État ébranle le processus même des négociations", dit Morgane Créach, directrice du pôle international du RAC-France, dans un communiqué.

"LA HONTE AU FRONT"

Pour Karine Gavand, de Greenpeace France, qui parle de "forfaiture", le texte de l'accord entraîne sur une trajectoire d'augmentation des températures d'au moins 3° C, ce qui revient à jouer à la roulette russe avec le chargeur à moitié plein."

Pascal Husting, le directeur général de l'organisation, estime que cette déclaration "ne vaut pas la feuille de papier sur laquelle elle est écrite".

"Et les coupables le savent bien, qui se sont vite enfuis en avion, chez eux, la honte au front", insiste-t-il, en se demandant si le temps n'est pas venu de "changer d'hommes politiques".

Yannick Jadot, au nom des députés européens Europe Ecologie présents à Copenhague, raille également l'attitude des dirigeants des grands pays.

"Plutôt que d'assumer leur échec devant les pays les plus vulnérables qui n'ont pas pris part aux discussions finales, ils sont partis par la petite porte", écrit-il dans un communiqué.

Il reproche également à Nicolas Sarkozy d'avoir parlé de "succès" et évoqué lors de sa conférence de presse un accord "juridiquement contraignant", ce qui est faux, dit-il.

"Comment espérer mobiliser les citoyens en juin quand les négociateurs de l'Onu se retrouveront à Bonn ? Comme leur faire croire que les chefs d'Etat peuvent prendre des décisions courageuses après tous ces mensonges ?"

L'écologiste Nicolas Hulot a également dénoncé sur France info un "fiasco". "Ce qui est consternant, c'est qu'on a bradé l'avenir de nos enfants et on injurie le futur", a-t-il dit.

Mais contrairement à d'autres responsables écologistes, Nicolas Hulot estime que "la France a fait son job" et que "l'Europe a été plutôt offensive" alors que la Chine et les Etats-Unis ont "verrouillé le processus".

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Joyeux Noël du côté de Neuilly sur Seine

Prime de Noël supprimée pour les RMIstes du 92:

"C'est vraiment lamentable de faire ça"

Le Post

Cette année, et pour la première fois depuis 1999, les bénéficiaires des minima sociaux ne toucheront pas de prime de Noël dans les Hauts-de-Seine.

Pourquoi ? Parce que le Conseil Général du département, présidé par Patrick Devedjian, le ministre de la Relance, a estimé vendredi que cette aide n'a plus lieu d'être. Elle "est rendue caduque par la refonte des aides sociales effectuée par l’État autour du revenu de solidarité active (RSA)" justifie le Conseil général du 92 sur son site Internet.

L'année dernière, 25 000 personnes en avait bénéficié dans le département, soit un budget de 3,4 millions d'euros.

Sur Le Post, Marie Brannens, la secrétaire de la section PS de Neuilly, estime que "l'économie réalisée sera ridicule par rapport à d'autres pôles de dépenses".

"C'est vraiment lamentable de faire ça", explique-t-elle.

"Dans un hiver comme on a en ce moment, avec en plus, le contexte de crise économique, ce n'est vraiment pas une bonne chose."

"Ce n'est pas sur ce pôle là qu'il faut faire des économies. Supprimer cette prime, c'est faire des économies de bouts de chandelles", estime la secrétaire de la section PS de Neuilly.

"Ce pôle de dépense, ce n'est rien du tout par rapport aux frais du mode de fonctionnement de l'Elysée, par exemple", ajoute-t-elle.

Les conseillers généraux du groupe communiste des Hauts-de-Seine ont, eux, dénoncé sur le site Internet d'un des élus PC, une mesure "inadmissible".

Ils évoquent un "choix d'économie sur une action sociale alors que dans le même temps des millions d'euros sont dilapidés dans la confection d'un nouveau logo".

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Retour de bâton...

Piratée dans le lip dub de l'UMP,

la chanteuse Marie-Mai demande réparation: "Une question de principe"

LePost

Dans leur fameux lip dub, les Jeunes UMP utilisent la chanson "Tout ceux qui veulent changer le monde" du Quebecquois Luc Plamondon. La semaine dernière, ils reconnaissaient un malentendu à propos des droits d'auteur, tout en plaidant la bonne foi. Les Jeunes UMP auraient confondu deux versions de la chanson.

Sur Le Post, Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, expliquait que les négociations étaient en cours.

Un peu plus tard, les Jeunes UMP présentaient leurs excuses et annonçaient qu'un accord devait intervenir "dans les prochaines heures consistant notamment dans le versement d’une somme au profit d’une association reconnue d’utilité publique".

Ce lundi, la maison de production Productions J, la maison de gérance de Marie-Mai (la chanteuse du titre en question) s'est crée un compte sur Le Post et a publié un post à propos de cette histoire... :

Montréal, le lundi 21 décembre 2009 – Depuis quelques jours en France, un vidéoclip des jeunesses populaires (mouvement des jeunes de l’UMP, parti politique du Président Sarkozy) défraye la chronique. Le nom de la chanteuse rock Marie-Mai s’y est trouvé associé bien malgré elle.

Alors que beaucoup de choses sont dites et écrites à ce sujet, la récipiendaire du Félix de l’album rock de l’année 2008 souhaite apporter un éclairage sur ses intentions dans cette affaire. « J’en fais une affaire de principe – explique l’auteure-compositrice-interprète. J’aurais agi de même avec n’importe quel parti politique qui aurait fait usage d’une chanson que j’interprète sans mon autorisation. Il s’agit de défendre un droit moral, d’autant plus qu’à notre époque les artistes sont particulièrement victimes de piratages divers, facilités par le développement des technologies de communication. Il est clair qu’il ne s’agit pas pour moi d’une quelconque affaire d’argent. J’en veux d’ailleurs pour preuve que la somme qui est réclamée par ma maison de gérance, Productions J, et ma maison de disques, Musicor, à titre de dommages et intérêts sera reversée à une association agissant pour les jeunes en France. Nous sommes encore actuellement en train d’identifier cette association car je souhaite que son action soit résolument tournée vers une valorisation et un soutien de jeunes en difficultés et qu’elle soit, bien entendu, apolitique. »

Marie-Mai avait déjà fait une incursion dans le paysage culturel français en 2006 où elle avait notamment assuré la première partie de la tournée de Garou et s’était produite en solo au Bataclan à Paris. « Je regrette de faire un retour en France de cette manière – confie Marie-Mai. J’en suis à mon 3e album au Québec où chacun connaît mon style résolument rock. Je suis auteure, compositrice et interprète. Je ne participais à la chanson de Luc Plamondon, une excellente chanson mais très éloignée de mon univers musical, qu’en guise de clin d’œil à Star Académie d’où je suis issue. Mais il est vrai que j’aurais nettement préféré renouer avec le public français grâce à mes propres compositions et Version 3.0 notamment. Je l’invite d’ailleurs à visiter mon site web pour savoir qui je suis réellement! »

Les différentes parties sont encore à ce jour en cours de négociation mais devraient rapidement aboutir à un accord. Lorsqu’il sera trouvé, Marie-Mai s’envolera pour la France où elle remettra le chèque à l’association qu’elle aura préalablement identifiée.

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"Ce que Sarkozy propose, c'est la haine de l'autre"

LE MONDE | 26.12.09 |

Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans,

est ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED).

Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires. Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l'identité nationale. Sans dissimuler sa colère. "Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature", estime-t-il.

Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ?

Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. Le gouvernement, à l'approche d'une échéance électorale, propose, je dirais même impose, une thématique de la nation contre l'islam. Je suis révulsé comme citoyen. En tant qu'historien, j'observe comment cette thématique de l'identité nationale a été activée par en haut, comme un projet assez cynique.

Quelle est votre analyse des enjeux de ce débat ?

Le Front national a commencé à s'incruster dans le monde ouvrier en 1986, à une époque où les élites refusaient de s'intéresser aux problèmes posés par l'intégration des populations immigrées.

On a alors senti une anxiété qui venait du bas de la société, qui a permis au Front national d'exister jusqu'en 2007. Comme je l'ai souligné dans mon livre, Le Destin des immigrés (Seuil), en 1994, la carte du vote FN était statistiquement déterminée par la présence d'immigrés d'origine maghrébine, qui cristallisaient une anxiété spécifique en raison de problèmes anthropologiques réels, liés à des différences de système de moeurs ou de statut de la femme. Depuis, les tensions se sont apaisées. Tous les sondages d'opinion le montrent : les thématiques de l'immigration, de l'islam sont en chute libre et sont passées largement derrière les inquiétudes économiques.

La réalité de la France est qu'elle est en train de réussir son processus d'intégration. Les populations d'origine musulmane de France sont globalement les plus laïcisées et les plus intégrées d'Europe, grâce à un taux élevé de mariages mixtes. Pour moi, le signe de cet apaisement est précisément l'effondrement du Front national.

On estime généralement que c'est la politique conduite par Nicolas Sarkozy qui a fait perdre des voix au Front national...

Les sarkozystes pensent qu'ils ont récupéré l'électorat du Front national parce qu'ils ont mené cette politique de provocation, parce que Nicolas Sarkozy a mis le feu aux banlieues, et que les appels du pied au FN ont été payants. Mais c'est une erreur d'interprétation. La poussée à droite de 2007, à la suite des émeutes de banlieue de 2005, n'était pas une confrontation sur l'immigration, mais davantage un ressentiment anti-jeunes exprimé par une population qui vieillit. N'oublions pas que Sarkozy est l'élu des vieux.

Comment qualifiez-vous cette droite ?

Je n'ose plus dire une droite de gouvernement. Ce n'est plus la droite, ce n'est pas juste la droite... Extrême droite, ultra-droite ? C'est quelque chose d'autre. Je n'ai pas de mot. Je pense de plus en plus que le sarkozysme est une pathologie sociale et relève d'une analyse durkheimienne - en termes d'anomie, de désintégration religieuse, de suicide - autant que d'une analyse marxiste - en termes de classes, avec des concepts de capital-socialisme ou d'émergence oligarchique.

Le chef de l'Etat a assuré qu'il s'efforçait de ne pas être "sourd aux cris du peuple". Qu'en pensez-vous ?

Pour moi, c'est un pur mensonge. Dans sa tribune au Monde, Sarkozy se gargarise du mot "peuple", il parle du peuple, au peuple. Mais ce qu'il propose aux Français parce qu'il n'arrive pas à résoudre les problèmes économiques du pays, c'est la haine de l'autre.

La société est très perdue mais je ne pense pas que les gens aient de grands doutes sur leur appartenance à la France. Je suis plutôt optimiste : quand on va vraiment au fond des choses et dans la durée, le tempérament égalitaire des Français fait qu'ils n'en ont rien à foutre des questions de couleur et d'origine ethnique ou religieuse !

Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement continue-t-il à reprendre à son compte une thématique de l'extrême droite ?

On est dans le registre de l'habitude. Sarkozy a un comportement et un vocabulaire extrêmement brutaux vis-à-vis des gamins de banlieue ; il les avait utilisés durant la campagne présidentielle tandis qu'il exprimait son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne dans un langage codé pour activer le sentiment antimusulman. Il pense que cela pourrait marcher à nouveau.

Je me demande même si la stratégie de confrontation avec les pays musulmans - comme en Afghanistan ou sur l'Iran - n'est pas pour lui un élément du jeu intérieur. Peut-être que les relations entre les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis, c'est déjà pour lui de la politique extérieure ? On peut se poser la question...

Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature. Comme un réflexe conditionné. Mais quand on est confronté à un pouvoir qui active les tensions entre les catégories de citoyens français, on est quand même forcé de penser à la recherche de boucs émissaires telle qu'elle a été pratiquée avant-guerre.

Quels sont les points de comparaison avec cette période ?

Un ministre a lui-même - c'est le retour du refoulé, c'est l'inconscient - fait référence au nazisme. (Christian Estrosi, le 26 novembre, a déclaré : "Si, à la veille du second conflit mondial, dans un temps où la crise économique envahissait tout, le peuple allemand avait entrepris d'interroger sur ce qui fonde réellement l'identité allemande, héritière des Lumières, patrie de Goethe et du romantisme, alors peut-être, aurions-nous évité l'atroce et douloureux naufrage de la civilisation européenne.") En manifestant d'ailleurs une ignorance de l'histoire tout à fait extraordinaire. Car la réalité de l'histoire allemande de l'entre-deux-guerres, c'est que ce n'était pas qu'un débat sur l'identité nationale. La différence était que les nazis étaient vraiment antisémites. Ils y croyaient et ils l'ont montré. La France n'est pas du tout dans ce schéma.

Il ne faut pas faire de confusion, mais on est quand même contraint de faire des comparaisons avec les extrêmes droites d'avant-guerre. Il y a toutes sortes de comportements qui sont nouveaux mais qui renvoient au passé. L'Etat se mettant à ce point au service du capital, c'est le fascisme. L'anti-intellectualisme, la haine du système d'enseignement, la chasse au nombre de profs, c'est aussi dans l'histoire du fascisme. De même que la capacité à dire tout et son contraire, cette caractéristique du sarkozysme.

La comparaison avec le fascisme, n'est-ce pas excessif ?

Il ne s'agit pas du tout de dire que c'est la même chose. Il y a de grandes différences. Mais on est en train d'entrer dans un système social et politique nouveau, qui correspond à une dérive vers la droite du système, dont certains traits rappellent la montée au pouvoir de l'extrême droite en Europe.

C'est pourtant Nicolas Sarkozy qui a nommé à des postes-clés plusieurs représentantes des filles d'immigrés...

L'habileté du sarkozysme est de fonctionner sur deux pôles : d'un côté la haine, le ressentiment ; de l'autre la mise en scène d'actes en faveur du culte musulman ou les nominations de Rachida Dati ou de Rama Yade au gouvernement. La réalité, c'est que dans tous les cas la thématique ethnique est utilisée pour faire oublier les thématiques de classe.

Propos recueillis par Jean-Baptiste de Montvalon et Sylvia Zappi

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je plains les riverains lors des futurs voyages de notre guide suprème . il semble qu'il ait encore plus les chocottes depuis le bourrepif de son copain italien ! alors attention au service d'ordre !

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/12/2...e-prudence-.php

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Le simple fait de dire " être contre la politique menée par le gouvernement et le président " sera récompensé par un............................... "coup de tonfa dans la gueule".

Alors de là insulter ces escroc en col blanc, c'est la chaise à chatouillis nucléaires qui atten d le quidam.

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La garde à vue à nouveau sur la sellette

Selon le contrôleur des lieux de privation de liberté, le nombre de ces procédures serait de 750 000 en 2008, très au-dessus des chiffres officiels. Jean-Marie Delarue dénonce l’obsession de la sécurité.

En septembre, l’Office national de la délinquance chiffrait à 578 000 le nombre de gardes à vue en 2008. Soit une hausse de 54 % par rapport à 2000. Derrière cette croissance inquiétante, l’obsession présidentielle du chiffre. Une dérive arithmétique comme un hypothétique paravent à l’échec de sa politique sécuritaire. Depuis de longues semaines, les magistrats, et même une bonne partie des policiers, dénoncent cette idée fixe élyséenne. Hier, dans un entretien accordé au Journal du dimanche, c’est le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, qui a apporté sa pierre au débat  : « Ma hantise, c’est l’obsession actuelle de la sécurité. Le problème, c’est que la sécurité n’a jamais de fin. »

D’ici à la fin janvier, le contrôleur, nommé en juin 2008, doit remettre le résultat de son tour de France des prisons et commissariats. Au final, ce sont plus de 200 établissements qui ont été visités. Le constat promet d’être accablant. Et parfois surprenant  : « Nous avons découvert que le nombre de gardes à vue est minoré. D’après nos estimations, cela peut représenter 20 à 25 %, voire 30 % des effectifs. On arrive à 750 000 gardes à vue, ce qui est beaucoup », détaille Jean-Marie Delarue. Les explications, le contrôleur général les trouve dans les infractions liées au Code de la route, qui ne seraient pas comptabilisées. Il souligne également, au passage, des « registres de garde à vue souvent mal tenus  : il manque l’heure de fin, ou alors on fait signer la page de sortie à la personne dès son arrivée ». Et de s’interroger, par ailleurs, sur ces errements  : « C’est curieux… Est-ce par commodité, parce que les policiers sont débordés  ? » Autres griefs évoqués  : l’inconfort et les conditions de détention parfois humiliantes, citant pour exemples le retrait systématique du soutien-gorge pour les femmes, l’absence de savon et de serviette dans les douches ou encore « les gens qu’on ne laisse pas aller aux toilettes ».

Avant même le rapport final de Jean-Marie Delarue, ces déclarations pourraient relancer la polémique sur la garde à vue. Depuis le 17 novembre, le barreau de Paris et l’association Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat réclament une réforme des conditions de garde à vue.

Lionel Decottignies

L'Humanité

http://www.humanite.fr/La-garde-a-vue-a-no...sur-la-sellette

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Les Français continuent à se dire catholiques,

mais vont moins à la messe

AP

Près des deux tiers des Français continuent à se considérer comme catholiques,

mais seuls 4,5% d'entre eux disent fréquenter une église tous les dimanches,

contre 27% en 1952, selon un sondage Ifop publié mardi dans "La Croix".

Au total, 64% des Français se reconnaissaient comme catholiques en 2009,

contre 80% en 1966.

L'enquête révèle un repli du catholicisme au profit principalement des "sans religion".

Ainsi, 28% des personnes interrogées se disaient sans religion en 2009,

contre 21% en 1987.

Ce sondage montre aussi que les catholiques pratiquants sont plus âgés:

43% d'entre eux ont 65 ans et plus,

alors que cette tranche d'âge ne représente que 21% de la population française totale.

Par ailleurs, les catholiques pratiquants votent plus à droite (38,9% pour l'UMP)

que leurs concitoyens (25,1%).

- Enquête, constituée de données cumulées sur la période 2005-2009, réalisée auprès d'échantillons représentatifs de 960 personnes, selon la méthode des quotas. AP

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Notre monde tel qu'il va...

Une série d'articles intéressants sur Libération

http://www.liberation.fr/societe/010161074...-qui-s-ignorent

Société 28/12/2009

Education

"Privé, public : des mondes qui s’ignorent»

Interview

Bernard Toulemonde, inspecteur général, analyse les effets du texte du 31 décembre 1959.

Par CATHERINE COROLLER

Bernard Toulemonde est inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale. Il est l’auteur du chapitre sur «Les nouveaux enseignements confessionnels» dans la troisième édition de l’ouvrage le Système éducatif en France (1). Il analyse les effets de la loi Debré du 31 décembre 1959 «sur les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privé».

La loi Debré a-t-elle mis fin à la guerre scolaire entre public et privé ?

Elle a permis une coexistence à peu près pacifique entre ces deux systèmes. Le public a piqué des idées au privé : par exemple, les projets d’établissement ou le concept de communauté éducative. En dehors de ça, ces deux mondes s’ignorent avec, de temps en temps, des escarmouches comme lors du débat sur la loi Carle sur le financement des écoles privées par les communes.

Regrettez-vous ce manque de coopération ?

Le projet Savary du début des années 80 était de créer un «grand service public unifié et laïc de l’éducation nationale» mettant en réseau les établissements publics et privés. On voulait que les parents puissent choisir librement l’école de leur enfant en fonction de son projet, qu’il soit confessionnel ou pédagogique (sportif, lié aux langues vivantes, culturel). Les partisans de l’école privée et les milieux laïcs n’en ont pas voulu. Du coup, il a échoué.

Vous faites néanmoins un bilan «très positif» de la loi Debré. Pourquoi ?

Je pense qu’on peut dire, honnêtement, que cette loi est profondément républicaine. Elle a imposé à l’enseignement privé des règles de service public, elle l’a obligé à accueillir tous les enfants quelle que soit leur confession, à respecter les programmes de l’enseignement public, à avoir des maîtres qui sont des agents publics. En 1959, 40 % des enseignants étaient des prêtres et des religieuses, aujourd’hui, il n’y en a plus un seul. Cette loi a permis une sécularisation de l’enseignement privé. Par ailleurs, on n’a pas constaté de marchandisation de ce secteur. A part quelques exceptions, rarissimes, de boîtes à bac ou de soutien scolaire, il n’y a pas d’enseignement privé lucratif.

Cette sécularisation n’a-t-elle pas incité, paradoxalement, des parents à inscrire leurs enfants dans le privé pour échapper à la carte scolaire ?

En partie sans doute. Aujourd’hui, les parents ne mettent plus leurs enfants dans le privé pour des raisons religieuses mais pour des raisons diverses et variées ! Pour les classes moyennes diplômées, l’enseignement privé est un peu l’enseignement public dont ils rêveraient. Avec moins de grèves, une volonté d’encadrement, de bonnes fréquentations - on est dans une société de l’entre-soi social - une volonté d’éduquer plus forte que dans le public. Dans le public, les enseignants font une distinction entre enseigner et éduquer, ils estiment qu’ils sont là uniquement pour enseigner. Or, on ne peut plus séparer les deux. Dans le privé, ils ne l’ont jamais fait et ils sont très en avance là-dessus. Le contournement de la carte scolaire est effectivement un problème mais il ne concerne pas que l’enseignement privé. Il concerne aussi l’enseignement public.

Vous notez un développement des nouveaux enseignements confessionnels, à quoi répond-il ?

Depuis une dizaine d’années, on constate effectivement un essor des nouveaux enseignements confessionnels, même si pour l’instant ils ne représentent pas grand-chose en termes de chiffres. Je vois deux raisons à ce développement : une affirmation identitaire, c’est vrai pour les écoles juives qui sont en plein boom. C’est un peu la même chose pour la communauté musulmane. Aux franges de l’enseignement catholique, ou chez les protestants évangéliques, on assiste aussi à la création d’écoles à caractère confessionnel hors contrat. Les motivations des parents, pour le coup, sont purement religieuses.

Ce phénomène ne témoigne-t-il pas d’un échec de l’école publique ?

La deuxième raison, évidente, de l’essor de ces écoles est la dégradation de la qualité de l’enseignement public en banlieue. C’est clair pour les écoles juives. S’ajoutent pour ces dernières, un climat de violence et le développement d’un certain antisémitisme. C’est la même chose pour les musulmans : pourquoi créent-ils leurs propres établissements ? Parce qu’ils veulent la réussite de leurs enfants. Le seul moyen qu’ils trouvent est de les mettre dans l’enseignement catholique, ou de créer leurs propres écoles.

Certains établissements sous contrat demandent un certificat religieux aux parents pour inscrire leur enfant. Pourquoi l’Etat laisse-t-il faire ?

C’est complètement illégal. L’Etat exerce deux types de contrôle sur ces établissements. L’un, d’ordre pédagogique, est fait par les inspecteurs pédagogiques, ils vont voir si le professeur fait bien ses cours mais ne contrôlent pas le reste. C’est à l’inspection générale que revient la responsabilité de vérifier que les établissements privés respectent les contrats d’association. Dans la réalité, ça n’est pas fait.

(1) La Documentation française, novembre 2009.

Modifié par Dom-trappeur
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Langue française

L'anglais, langue unique ?

« Il y a plus de mots anglais sur les murs de Paris qu’il n’y avait de mots allemands sous l’Occupation »

a dit Michel Serres : contre un anglais, langue unique, des associations s’insurgent et lancent un appel.

"Conscientes de la grave menace qui pèse sur l’avenir de la langue française, non seulement dans tous les pays francophones et partout où elle était traditionnellement enseignée et pratiquée, mais aussi et avant tout en France même, plusieurs associations de défense et de promotion de la langue française (liste ci-dessous) lancent cet appel au sursaut et à la lutte commune contre un déclin évitable.

Issus de toutes les courants politiques démocratiques, nous faisons tous ce constat : langue de la République (art. 2 de la Constitution) et de la population, support de notre culture et base évidente de notre « vivre ensemble », premier socle de notre « identité nationale » pour 80 % des personnes récemment sondées, le français est méthodiquement évincé au profit de cet anglais simplifié que promeut avec zèle l’oligarchie internationale des affaires.

Le fait ne doit rien à l’air du temps, ni ne procède d’on ne sait quel darwinisme linguistique comme d’aucuns voudraient le faire accroire pour occulter sa vraie cause dont la nature est politique. Politique, comme en témoigne, par exemple, la récente ratification du protocole de Londres qui donne valeur juridique en France aux brevets rédigés en anglais, ou l’abandon de nos prérogatives linguistiques dans les organismes européens et internationaux. Conçue en premier lieu par de puissants groupes internationaux, cette politique est complaisamment relayée par des élus hexagonaux, plus sensibles aux aspirations des financiers qu’à celles de notre société.

Voici longtemps, en effet, qu’est dépassé le stade de l’emprunt naturel d’une langue à une autre. Au-delà de la liste interminable des « coach », « manager », « discount », « trekking , « yes ! » et autres anglicismes … qui hachent notre vocabulaire quotidien, chacun peut aussi constater l’acharnement de maintes grandes entreprises à nous angliciser de manière insidieuse ou brutale. Empruntant d’abord quelques mots « techniques » à l’anglais, elles basculent désormais leurs produits et leurs enseignes commerciales du français au tout-anglais (« Carrefour Market », « Simply Market », « TGV Family » …) ; puis, en phrases entières, celles de leurs slogans publicitaires, de leurs serveurs téléphoniques, de leurs devises managériales qui rythment ironiquement la souffrance de leurs salariés (France Telecom, dorénavant sans accent, n’a-t-il pas inventé le « time to move ! » au risque de susciter la « mood » des suicides ?), suivant en cela le MEDEF qui donne le ton par sa devise « Ready for the future ! » ; celles aussi des conseils d’administration et des réunions de travail, y compris dans certains ministères de la République « française » ; et, finalement, celles de l’annonce de leur licenciement aux ouvriers de Continental-Clairoix, auxquels on a quand même concédé un traducteur : quel privilège !

Ce n’est pas tout : nos chercheurs, après avoir été à l’origine de tant d’avancées majeures et bien que prenant toute leur part aux avancées de la technologie actuelle, sont systématiquement sommés de publier en anglais. L’actuel gouvernement projette de faire enseigner certaines matières en anglais au lycées et à l’université. Histoire sans doute de se rapprocher du peuple qu’elles sont censées représenter, nos élites politiques se forment désormais en anglais, voire en « tout-anglais » à Sciences-Po (notamment dans la nouvelle antenne rémoise de l’École) ; quant à Mme Pecresse, est-il exact qu’elle souhaite exempter l’Université des très humbles exigences de la loi Toubon ?

Pis : le refus de tout débat public accompagne cette politique linguistique inavouée portée par une élite dé-territorialisée qui, à droite comme à « gauche », méprise ouvertement ses origines et rêve d’un monde uniformisé dans lequel elle pourra enfin ressembler parfaitement à ses maîtres.

La première victime de ce rêve indécent sera la « France d’en bas », celle qui ne fera pas ses classes à Oxford ni ne passera ses vacances à Los Angeles, et qui devra éternellement s’adapter, dans sa vie privée et professionnelle, aux exigences d’une autre langue. Ont également tout à perdre à ce basculement linguistique les Francophones d’Afrique et d’ailleurs, que l’on discrimine honteusement pour tenter d’assimiler la défense du français à un purisme aux relents d’exclusion ; sans oublier le cadre moyen, dont les efforts prenants pour changer de langue et de mode de pensée ne feront jamais le poids face aux « English mother tongue » d’ores et déjà recrutés, de manière discriminatoire, pour certains postes clés.

Le débat citoyen que nous exigeons sur la place de la langue dans notre société est d’autant plus pressant que la construction européenne bruxelloise, au mépris de ses textes officiels, impose un libéralisme linguistique agressif : pour accompagner l’ultra-libéralisme économique, pour détruire ce bien commun par excellence et ce service public gratuit que constituent les langues nationales, les protections juridiques nationales faisant obstacle aux campagnes d’anglophonisation unilatérales qui sévissent partout en Europe, sont froidement démantelées.

Ce déracinement linguistique ne doit plus pouvoir s’accomplir dans l’ombre et le silence : le peuple doit prendre conscience de l’ampleur de l’agression dont il est l’objet, et faire entendre sa voix encore souveraine.

Cet appel s’adresse donc à tout citoyen soucieux de défendre sa culture et, à travers elle, toutes les cultures du monde dont la diversité est indispensable à un véritable internationalisme et au respect mutuel et multilatéral des cultures, à l’opposé d’un nivellement mondialiste insidieusement pré-totalitaire.

Cet appel dénonce aussi la glose « identitaire » de gouvernants qui accompagnent la destruction de notre langue commune ; il revient aux citoyens d’exiger une politique claire en faveur de notre langue maternelle et nationale, et plus généralement en faveur du multilinguisme : au collège et au lycée, renforcer l’enseignement du français, apprendre les bases communes des langues européennes, puis apprendre deux langues étrangères, dont la première serait autre que l’anglais ; défendre l’usage de la langue française dans les institutions internationales et européennes, réaffirmer clairement le français comme langue de l’enseignement et de la Recherche, mettre fin à l’invasion des enseignes et des publicités en anglais.

Cet appel s’adresse aux espérantistes ; aux défenseurs des langues régionales – car lorsque le français n’aura plus qu’un statut domestique (à tous les sens de ce terme !), de quelle place pourront-ils se prévaloir ? – , aux citoyens des DOM, aux travailleurs immigrés qui pensent que l’on peut vivre sereinement en français sans renier ses origines.

Il s’adresse aussi aux amoureux de l’anglais, qui ne doit pas se laisser réduire à cette « langue des affaires et de l’entreprise » dont E.-A. Seillères, alors président du syndicat patronal européen, entendait promouvoir l’usage quasi-exclusif.

Il s’adresse enfin aux chercheurs, aux écrivains, aux poètes, philosophes, enseignants, traducteurs, à tous ceux, ici et ailleurs, dont le français est la langue de création et de réflexion, l’outil de formalisation ou d’expression d’une sensibilité. Tous ceux qui savent ce que l’Histoire, ou leur histoire personnelle, doit à la langue française, à tous ceux qui sentent qu’une langue est plus qu’un simple code de communication parce qu’elle porte des valeurs et une vision du monde autant que des données et des informations.

À tous ceux qui ont compris qu’une langue unique c’est une pensée unique, et que si l’on soumet les hommes d’abord par le verbe et par la pensée, c’est aussi par eux, que les hommes résistent et se relèvent.

* Alliance Champlain – Association francophonie et avenir (AFRAV)

– Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (ASSELAF)

– Avenir de la langue française (ALF)

Cercle littéraire des écrivains cheminots (CLEC)

– CO.U.R.R.I.E.L. (Collectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Emancipation Linguisitique)

– Défense de la langue française - Paris-Île-de-France (DLF Paris-IdF) – www.langue-francaise.org

Forum francophone international – France (F.F.I.-France)

Le Droit de comprendre (DDC)

Se portent garants de la signature de leur association :

Pour l’Alliance Champlain, Daniel Miroux

Pour l’AFRAV, M. Régis Ravat

Pour l’ASSELAF, MM. Philippe de Saint Robert et Philippe Loubière

Pour A.L.F. et F.F.I.-France, M. Albert Salon

Pour le C.L.E.C., M. Raymond Besson

Pour le COURRIEL, M. Georges Gastaud

Pour D.L.F.-Paris-Î.d.F., M. Marc Favre d’Échallens

Pour D.D.C., M. Thierry Priestley

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C'est bien vrai ça, à croire que sous forme de langue anglaise tout est permis.

Donc: I fuck tout ce tas de con. mdrmdr

Tu vois...même toi, tu es formaté ... bigbisous :)

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Tu vois...même toi, tu es formaté ... bigbisous:)

Salut dom, ce n'était juste une démonstration que l'on pouvait tout dire en anglais que c'était plus politiquement correct. Se faire " fucker " doit peut être moins faire mal que de se faire enc.... en bon vieux français de chez nous. ( hic! )

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Langue française

L'anglais, langue unique ?

« Il y a plus de mots anglais sur les murs de Paris qu'il n'y avait de mots allemands sous l'Occupation »

a dit Michel Serres : contre un anglais, langue unique, des associations s'insurgent et lancent un appel.

"Conscientes de la grave menace qui pèse sur l'avenir de la langue française, non seulement dans tous les pays francophones et partout où elle était traditionnellement enseignée et pratiquée, mais aussi et avant tout en France même, plusieurs associations de défense et de promotion de la langue française (liste ci-dessous) lancent cet appel au sursaut et à la lutte commune contre un déclin évitable.

Issus de toutes les courants politiques démocratiques, nous faisons tous ce constat : langue de la République (art. 2 de la Constitution) et de la population, support de notre culture et base évidente de notre « vivre ensemble », premier socle de notre « identité nationale » pour 80 % des personnes récemment sondées, le français est méthodiquement évincé au profit de cet anglais simplifié que promeut avec zèle l'oligarchie internationale des affaires.

Le fait ne doit rien à l'air du temps, ni ne procède d'on ne sait quel darwinisme linguistique comme d'aucuns voudraient le faire accroire pour occulter sa vraie cause dont la nature est politique. Politique, comme en témoigne, par exemple, la récente ratification du protocole de Londres qui donne valeur juridique en France aux brevets rédigés en anglais, ou l'abandon de nos prérogatives linguistiques dans les organismes européens et internationaux. Conçue en premier lieu par de puissants groupes internationaux, cette politique est complaisamment relayée par des élus hexagonaux, plus sensibles aux aspirations des financiers qu'à celles de notre société.

Voici longtemps, en effet, qu'est dépassé le stade de l'emprunt naturel d'une langue à une autre. Au-delà de la liste interminable des « coach », « manager », « discount », « trekking , « yes ! » et autres anglicismes … qui hachent notre vocabulaire quotidien, chacun peut aussi constater l'acharnement de maintes grandes entreprises à nous angliciser de manière insidieuse ou brutale. Empruntant d'abord quelques mots « techniques » à l'anglais, elles basculent désormais leurs produits et leurs enseignes commerciales du français au tout-anglais (« Carrefour Market », « Simply Market », « TGV Family » …) ; puis, en phrases entières, celles de leurs slogans publicitaires, de leurs serveurs téléphoniques, de leurs devises managériales qui rythment ironiquement la souffrance de leurs salariés (France Telecom, dorénavant sans accent, n'a-t-il pas inventé le « time to move ! » au risque de susciter la « mood » des suicides ?), suivant en cela le MEDEF qui donne le ton par sa devise « Ready for the future ! » ; celles aussi des conseils d'administration et des réunions de travail, y compris dans certains ministères de la République « française » ; et, finalement, celles de l'annonce de leur licenciement aux ouvriers de Continental-Clairoix, auxquels on a quand même concédé un traducteur : quel privilège !

Ce n'est pas tout : nos chercheurs, après avoir été à l'origine de tant d'avancées majeures et bien que prenant toute leur part aux avancées de la technologie actuelle, sont systématiquement sommés de publier en anglais. L'actuel gouvernement projette de faire enseigner certaines matières en anglais au lycées et à l'université. Histoire sans doute de se rapprocher du peuple qu'elles sont censées représenter, nos élites politiques se forment désormais en anglais, voire en « tout-anglais » à Sciences-Po (notamment dans la nouvelle antenne rémoise de l'École) ; quant à Mme Pecresse, est-il exact qu'elle souhaite exempter l'Université des très humbles exigences de la loi Toubon ?

Pis : le refus de tout débat public accompagne cette politique linguistique inavouée portée par une élite dé-territorialisée qui, à droite comme à « gauche », méprise ouvertement ses origines et rêve d'un monde uniformisé dans lequel elle pourra enfin ressembler parfaitement à ses maîtres.

La première victime de ce rêve indécent sera la « France d'en bas », celle qu

Oh! my dildo ( good ), y en manque un bout. :Smiley_49:

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Oh! my dildo ( good ), y en manque un bout. :Smiley_49:

Oui , j'avais mis des articles..................et disparus alors que j'avais vérifié si ils avaient bien paru dans ma réponse ....

comprends pas mdrmdr

un petit tour sur ce site américain et francophone et lisez les commentaires sur leurs visions de Sarko... !

Modifié par MarcM
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Un coup de gomme malheureux ...?

Mais que fait Sarko ? il surveille le forum en direct...

Coluche disait : "Dieu, c'est comme le sucre dans le lait chaud..... il est partout et on ne le voit pas, et plus on le cherche et moins on le trouve"

on pourrait pas l'appliquer à "Notre Président" (avec la main gauche sur le coeur comme à Groland??? lotrela

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La dette de la France à 1.457 milliards d'euros au 3e trimestre

Reuters

La dette publique de la France a augmenté de 29,4 milliards d'euros au troisième trimestre 2009

pour atteindre 1.457,4 milliards, soit environ 75,8% du PIB, selon les données publiées mercredi par l'Insee.

Ce pourcentage représente une hausse de 1,9 point par rapport à la fin du deuxième trimestre

quand la dette au sens de Maastricht s'élevait à 1.428,0 milliards d'euros ou 74% du PIB (73,9% en première estimation).

Sous l'effet de la hausse de l'endettement, la dette de l'Etat a augmenté de 23,4 milliards d'euros au troisième trimestre

pour s'élever à 1.158,8 milliards, précise l'Insee dans un communiqué.

Outre la dette de l'Etat, la dette publique au sens du traité de Maastricht prend en compte

celle des administrations de sécurité sociale (47,6 milliards),

des administrations publiques locales (141,6 milliards)

et des organismes divers d'administrations centrales (Odac, 109,4 milliards).

La dette des administrations de sécurité sociale a augmenté de 5,9 milliards d'euros

et celle des administrations publiques de 0,5 milliard,

"un mouvement comparable à ceux observés lors des troisièmes trimestres des années précédentes", précise l'Insee.

Dans la loi de finances 2010, le gouvernement prévoit que la dette publique

passera de 67,4% du PIB en 2008 à 77,1% en 2009, 84,0% en 2010, 88% en 2011, 90% en 2012 et 91% en 2013.

Le seul déficit public, lui, devrait représenter 116 milliards d'euros en 2009 ou 8,2% du PIB.

Le traité de Maastricht, mis en veilleuse par la crise, plafonne le déficit public à 3% du PIB et la dette à 60%.

La Commission européenne a donné à la France jusqu'à 2013 pour ramener son déficit sous les 3% mais Paris ne juge cet objectif réalisable que si la croissance revient à un niveau de 2,5% ou 3% à partir de 2011, bien au-dessus de la prévision de +0,75% retenue pour 2010.

Dans son communiqué, l'Insee souligne que le profil de la dette trimestrielle demeure révisable pendant plusieurs trimestres et que sa seule observation ne permet pas de présager celle du déficit public.

Véronique Tison

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J'ai bien regardé le calendrier, nous ne sommes pas le 1er Avril...

Sarkozy a-t-il dit:

"Eric Besson, c'est l'épouvantail parfait. Au lieu de me taper dessus, on tape sur lui"?

LePost

D'après Le Canard Enchaîné de ce mercredi,

Nicolas Sarkozy se serait "amusé" à décerner bons et mauvais points à ses ministres,

avant de partir en vacances au Maroc.

Le chef de l'Etat se serait laissé aller "devant quelques dirigeants de la majorité", précise le journal satirique.

Florilège de ces petites phrases... à travers un classement.

Les bons élèves:

1. Luc Chatel, ministre de l'Education: "Celui en qui je vois le plus d'avenir."

2. Christine Lagarde, ministre de l'Economie: "Elle est solide, respectée au niveau international, elle a gagné ses galons pendant la crise."

3. Xavier Darcos, ministre du Travail: "Un papi gentil et cultivé qui m'avait déçu à l'Education mais fait son job au Travail."

4. Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice: "Elle ne m'emmerde pas à la Justice, et Oliier (son compagnon) joue le jeu au Parlement."

5. Eric Besson, ministre de l'Immigration: "C'est l'épouvantail parfait. Au lieu de me taper dessus, on tape sur lui. Il fait parfaitement le boulot qu'il doit faire."

Les mauvais élèves:

1. Patrick Devedjian, ministre de la Relance: "Un désastre. Son bilan est catastrophique. Je ne sais pas quoi en faire. Dans les Hauts-de-Seine, il s'est mis tout le monde à dos."

2. Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et tête de liste de l'UMP aux régionales en Ile-de-France: "Même Karoutchi aurait été meilleur qu'elle. Sa campagne est nulle. Elle est inexistante dans les médias. Elle n'écoute personne, sauf Copé."

Les "hors catégories":

1. Hervé Morin, ministre de la Défense: "Il n'est pas au niveau à la Défense. Mais il est malléable et, dans ma stratégie de premier tour pour 2012, il est indispensable."

2. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères: "Il est insupportable et souvent maladroit, heureusement qu'il est totalement borduré par Guéant et Levitte, sinon on aurait de gros problèmes."

3. Jean-Louis Borloo, ministre de l'Environnement: "Il est hors classe, il fait de la mousse, on ne comprend rien à ce qu'il dit, mais il est quand même populaire, c'est une énigme."

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En sarkozie, le boniment ne connaît pas la crise

Libération

http://www.liberation.fr/politiques/010161...it-pas-la-crise

Pour célébrer le premier anniversaire de sa rubrique Desintox,

le quotidien a dressé un palmarès des plus beaux bobards de l'année 2009.

Un florilège où Nicolas Sarkozy est à l'honneur.

Mais pas que lui....

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C'est reparti pour 2010...

Quand Sarkozy se prend pour un héros du film Avatar!

Bruno Roger-Petit - LePost

Comme d'habitude, la presse classique n'a pas jugé bon de commenter le principal aspect des vœux prononcés par l'actuel président de la république au soir du 31 décembre. C'est bien dommage, car tout le drame de l'acteur principal y était exposé.

Pour la première fois, un président de la république française a présenté ses vœux au peuple français dans un décor virtuel, décor réalisé à base d'effets numériques dignes d'Avatar. Pas de pendule, pas de bureau, pas de bibliothèque.

Terrible erreur de communication.

1/ Dans ce décor virtuel, le président apparaît comme coupé de son lieu de pouvoir. Rien n'y est réel. Pas de vie. Le bureau élyséen, la bibliothèque ou la salle des fêtes donnant sur le parc, sont des lieux familiers pour tous les Français depuis de Gaulle. Tous les présidents de la Ve se sont exprimés dans ces cadres (parfois il s'agissait d'un décor certes, mais réel, reconstituant le bureau présidentiel). Que chacun d'entre eux, de Pompidou à Chirac, en passant par Giscard et Mitterrand ait respecté ce décorum, exposant son corps dans le même décor, participait à l'idée que les présidents ont beau se succéder, le pouvoir reste et les objets du décor en font témoignage. Ces lieux sont imprégnés de l'esprit de ceux qui les ont occupés précédemment. Celui qui y paraît est le continuateur d'une histoire. Un héritier qui tire sa légitimité de sa présence en ces lieux autrefois fréquentés par les souverains qui l'y ont précédé.

Subtil prolongement médiatique de la théorie des deux corps du roi, la présence d'un individu dans un décor quasi identique, familier, que l'on sait être celui du titulaire du pouvoir suprême, cette présence dans un décor permanent l'identifie de facto comme le seul titulaire du pouvoir suprême: le président, le souverain. Ce qu'il dit compte alors. Sa parole est sacrée. Ses mots pèsent. A votre avis, pourquoi, depuis Roosevelt, les présidents américains s'adressent-ils toujours au peuple dans le cadre connu et reconnu du bureau ovale de la Maison Blanche ?

2/ Mais dans un décor virtuel, donc irréel, le corps du souverain est à son tour perçu comme virtuel. Et par conséquent, ce qu'il dit relève nécessairement de la fiction. Qu'est-ce qui peut être réel dans le virtuel? Rien. Ainsi, la phrase clé du discours présidentiel, « Je ne suis pas homme qui renonce à la première difficulté » ne peut être perçue que comme une déclaration tout aussi virtuelle que le décor au sein duquel elle est prononcée. Tout ça, c'est du cinéma. De la fiction. Du virtuel. Du show. Et comme le personnage de ce show est de plus en plus perçu comme un histrion, un capitan de la politique, déconnecté de la vraie vie des vraies gens, qui ne se comporte pas en président, ne vit pas en président, n'est pas président, l'effet en est décuplé. La preuve qu'il n'est pas président, c'est qu'il n'occupe même plus les lieux de la présidence.

En sacrifiant au vertige de la technique au détriment du symbole, le personnage unique du show présidentiel virtuel s'est, une fois de plus, dépouillé du corps du roi. Il est le héros d'une aventure irréelle, à côté du vrai monde, s'inventant une histoire, palpitante certes, mais qui n'est pas celle des présidents de la république. Dans son décor imaginaire, il joue au président, mais il ne l'est pas réellement. Aux yeux du peuple français, et au sens propre du terme, c'est un avatar.

http://www.lepost.fr/article/2010/01/02/18...tml#xtor=AL-235

Modifié par Dom-trappeur
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De toute façon ils vivent dans un monde iréel bien diférent de la vrai vie de la plus grande majorité du peuple, alors un peut plus ou moins déconnectédes français, on s'en fou, py en plus cela n'a pas l'air de le géner.

Arbeit camarades, le petit seigneur a des besoins et des envies démesurés. :blink:

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