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BB4100

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Tout ce qui a été posté par BB4100

  1. un message dans un sujet a répondu à BB4100 dans Brin de causette
    Jeudi soir, à Lyon Part-Dieu. Mon train vient de me déposer et je me dirige vers la salle d'attente afin de passer les deux heures avant de prendre un train couchette qui me redescendra dans le sud. Il est 21h passées, la gare est déja endormie malgré le flux de vacanciers en correspondance, variant au gré des départs et arrivées aux provenances et destinations exotique, sinon lointaines. Arrivant en bas des escaliers, je m'imagine me réfigiant dans un kiosque à journaux afin de feuilleter quelques magazines pour tuer le temps mais en vain, à cette heure-ci, tout est fermé. C'est donc l'air abattu que je me résous à m'assois sur un banc. Je jette un oeil sur le tableau d'affichage des départs: plus d'une heure d'attente, ça promet d'être long. Les jambes étendues, les yeux dans le vague, je suis prêt à affronter le temps. En face de moi, une fille, à laquelle je n'avais guère prêté attention, est assise. Elle dévore un livre dont l'effarante épaisseur n'a d'égal que l'intérêt que lui porte sa lectrice. Mon regard se fige sur elle. Elle est assez jeune, vêtue d'un pantalon en toile lègère rouge délavé et d'un pull en jersey violet, elle porte des sandales en cuir laissant apparaitre des orteils étonnament disproportionnés par rapport aux habitudes. Ses cheveux châtains, coiffés à la garçonne, dégagent bien son visage, assez fin et plutôt joli, la pommette droite rehaussée d'un grain de beauté discret et harmonieusement situé, soulignat de beaux yeux bleu marine. Elle ne doit pas aller bien loin, ses bagages se résument à une minuscule sacoche en cuir ouvragé et un petit sac de toile. Mais en attendant, les jambes croisées, elle lit. Son regard se lève, parfois, au passage de voyageurs singuliers, comme cette femme très maniérée, tenant en laisse un tout petit et horrible chien ou comme ce gamin qui traversait toute la gare en glissant sur sa chaussure équipée d'une roulette au niveau du talon. Avant de replonger dans son bouquin, elle croise mon regard amusé par la scène, comme pour s'assurer d'avoir bien vu, sourit et retourne aussitôt dans sa passionnante littérature. Une dame avec son fils, agé d'une demi douzaine d'années, s'assoit à côté de moi. L'enfant est assez turbulant, mais rien ne semble perturber ma voisine d'en face, captivée par son roman. Mais soudain, l'enfant me demande: "Tu la trouve jolie la dame devant toi?" Embarassé, je la regarde, comme pour préparer ma réponse et, rouge comme une pivoine, lui répond que oui, je la trouve jolie. En fait, je la trouve très jolie, mais jamais je n'oserais l'avouer devant elle. Du coin de l'oeil, j'observe l'inconnue qui fait semblant de ne rien entendre mais dont le sourire me prouve le contraire. Et le gamin renchérit:"Tu ne veux pas te marier avec elle alors?" A ce moment sa mère l'interpelle pour le réprimander. Je n'ai alors pas à répondre à la question, mais ma voisine a l'air bien chagrinée de ne pas savoir ce que j'allais répondre. Elle continue son histoire, levant le nez de temps en temps pour lancer un coup d'oeil à la ronde, puis sur moi, avant de retourner sur les pages qu'elle dévore à une vitesse étonnante. Le haut parleur annonce le départ imminent d'un train. Je n'écoute pas la destination car je vois la jolie demoiselle engouffrer son énorme bouquin dans son tout petit sac. Voilà déja une heure que nous étions assis l'un en face de l'autre. Elle se lève, esquisse un sourire et me dit au revoir du bout des levres. Je lui répond la même maniére et la voit s'enfuir vers le quai annoncé. Avant de disparaître, elle se retourne, me sourit et finit pas se fondre complètement dans la foule. Je n'ai maintenant devant moi qu'un banc vide et encore presque une heure à passer sur le mien avant de partir. Mon étoile était partie. Comme l'étoile du berger, elle brille alors que le ciel est encore vide, puis se perd lorsqu'apparaissent amas et nébuleuses, insignifiants mais nous privant de sa lumière. Une fois dans mon train de nuit, bien installé dans ma couchette, je repense à cette étoile filante qui m'avait permis de traverser une partie de la soirée et qui allait me guider droit vers le sommeil. Bon voyage...
  2. Mais si, je suis sûr que va bien t'en tirer :Smiley_19:
  3. J'avais vu un article de ce genre en silicone dans un magasin de sport, pour permettre aux femme d'uriner debout depuis une paroi sans avoir à quitter leur baudrier okok
  4. UP: maisooooon! UP2: ma 141 TA Jouef est arrivée UP3: je suis heureux DOWN: petite déception hier soir
  5. Joyeux anniversaire Jay et Sunplop!!!
  6. en effet et elles ne gèlent pas non plus. Par contre, ça fait un peu "usine à gaz" comme fonctionnement, avec deux fréquences pour savoir laquelle a été déclenchée avant l'autre. Les pédales mécaniques sont moins chères et bien plus faciles d'emploi, tout étant intégré dans le boitier, dont la détection du sens de marche.
  7. Sans blague... Du pain, des jeux et du sang Le jour où les cons seront tristes, tout ira bien.
  8. Bonjour, après avoir fait parler d'elle, (le record du monde, ça doit vous rappeler quelque chose... ) la rame POS 4402 à disparu de la circulation. J'ai croisé toutes les rames, de la 4401 à la 4413 (pour l'instant) mais point de 4402. Que devient-elle?
  9. Salut! Quel beau voyage! et quelles belles photos. Celle de Graveson est superbe, il va falloir que j'aille spotter par là un jour lotrela
  10. Pas tellement et heureusement, de plus il existe un système d'arrêt automatique du train en cas de défaillance du conducteur. Seulement, à très faible vitesse et sur un court laps de temps ça ne marche pas... Ou alors serait ce un coup du fameux frein de la Z2N????
  11. Il y avait un bon film sur ARTE! par contre découcher ce soir, donc dodo lotrela
  12. un sujet a été posté par BB4100 dans Modélisme Ferroviaire
    Ca y elle est sortie! Pour ceux qui ne se satisfaisaient pas de la Jouef ou de la Lima et qui n'ont pas les moyens de se payer la Lemaco. Pour l'avoir aperçue "en vrai" tout à l'heure, je peux vous assurer qu'elle est belle Je pense que si je faisais du Nord, je l'aurais achetée! photo: www.railway.fr
  13. UP: un après midi sympa avec Yaya UP2: le tuner télé pour l'ordi marche!!!! Merci Yaya pour les conseils! UP3: encore des remarques de satisfaction de la part des formateurs Audrey, dans les coups durs, ça fait toujours du bien.
  14. M'est avis que le gars chargé de tondre la pelouse va devoir fournir des explications... Sinon, la photo est bien sympa mais tu n'es pas comme ce dijonnais (dont je tairai le nom) qui emporte son pied avec lui pour faire des poses nocturnes lotrela
  15. DOWN: dur dur de se lever à 3h45 pour les matinées... UP: par contre, à 10h15 la journée est finie bigbisous
  16. un message dans un sujet a répondu à BB4100 dans Brin de causette
    Pourquoi, il s'était mis du noir? mdrmdr
  17. On m'a dit que j'allais conduire des trains et on m'a refilé un playmobil... enfin, bon, ça roule sur des rails, c'est le principal okok
  18. Bon puisque c'est les anecdotes, voici ma première en tant que conducteur: J'assurais ce matin, avec mon moniteur, un RER pour Tournan. A départ de Val de Fontenay, un signal d'alarme a été tiré uite à une egression et un vol de portable. Mon moniteur part avec la personne agressée pour essayer de retrouver le voleur et me laisse me dépatouiller avec la radio pour appeler la SUGE, avertir le régul, les passagers... Enfin, bon, la GSM-R n'en faisait qu'à sa tête, je me suis appliqué à faire une belle annonce aux voyageurs (que mon accent calme tout de suite ) et j'essayais d'expliquer au régul ce qu'il venait de se passer. A ce moment là, un passager arrive et me demande gentiment si je savais réarmer un signal d'alarme parce qu'il avait vu faire une fois un conducteur avec "un outil spécial". Et le voilà parti dans une explication savante de la clé de berne dont il ne connaissais pas le nom, allant jusqu'à me faire un croquis en coupe . Pendant ce temps j'étais pendu à la radio qui marchait tant bien que mal. La personne s'est retrouvée toute génée quand j'ai sorti ma clé de ma poche pour aller réarmer. Ca m'a beaucoup fait rire sur le coup bigbisous
  19. un message dans un sujet a répondu à BB4100 dans Brin de causette
    C'est pas sa faute si tu n'es pas à la hauteur...:)
  20. un message dans un sujet a répondu à BB4100 dans Brin de causette
    Et puis tant qu'on y est: Le Blason Ayant avecques lui toujours fait bon ménage, J'eusse aimé célébrer sans être inconvenant Tendre corps féminin ton plus bel apanage, Que tous ceux qui l'ont vu disent hallucinant. C'eût été mon ultime chant mon chant du cygne, Mon dernier billet doux mon message d'adieu Or malheureusement les mots qui le désignent, Le disputent à l'exécrable à l'odieux. C'est la grande pitié de la langue française, C'est son talon d'Achille et c'est son déshonneur De n'offrir que des mots entachés de bassesse, A cette incomparable instrument de bonheur. Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques, Tendre corps féminin c'est fort malencontreux Que ta fleur la plus douce, et la plus érotique, Et la plus enivrante, en ait de si scabreux. Mais le pire de tous est un petit vocable, De trois lettres pas plus, familier, coutumier Il est inexplicable, il est irrévocable, Honte à celui-là qui l'employa le premier. Honte à celui-là qui par dépit par gageure, Dota du même terme en son fiel venimeux Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure, Celui-là c'est probable en était un fameux. Misogyne à coup sûr asexué sans doute, Aux charmes de Vénus absolument rétif Était ce bougre qui toute honte bue toute, Fit ce rapprochement d'ailleurs intempestif. La male peste soit de cette homonymie, C'est injuste madame et c'est désobligeant Que ce morceau de roi de votre anatomie, Porte le même nom qu'une foule de gens. Fasse le ciel qu'un jour, dans un trait de génie, Un poète inspiré que Pégase soutient Donne, effaçant d'un coup des siècles d'avanie, A cette vraie merveille, un joli nom chrétien. En attendant madame, il semblerait dommage, Et vos adorateurs en seraient tous peinés D'aller perdre de vue que pour lui rendre hommage, Il est d'autres moyens et que je les connais Et que je les connais.
  21. un message dans un sujet a répondu à BB4100 dans Brin de causette
    Haha, Audrey sort l'artillerie lourde Dans les morceaux rares: les Radis. brassens l'a écrite mais il est mort avant de l'avoir enregistrée. Mais ça vaut le coup Les radis Chacun sait qu'autrefois les femmes convaincues d'adultère, Se voyaient enfoncer dans un endroit qu'il me faut taire Par modestie, Un énorme radis. Or quand j'étais tout gosse, un jour de foire en mon village, J'eus la douleur de voir punir d'une épouse volage La perfidie, Au moyen du radis. La malheureuse fut traînée sur la place publique, Par le cruel cornard armé du radis symbolique, Ah ! Sapristi, Mes aïeux quel radis ! Vers la pauvre martyre on vit courir les bonnes épouses Qui, soit dit entre nous, de sa débauche étaient jalouses. Je n'ai pas dit : Jalouses du radis. Si j'étais dans les rangs de cette avide et basse troupe, C'est qu'à cette époque-là j'n'avais encore pas vu de croupe Ni de radis, Ça m'était interdit. Le cornard attendit que le forum fût noir de monde, Pour se mettre en devoir d'accomplir l'empalement immonde, Lors il brandit, Le colossal radis. La victime acceptait le châtiment avec noblesse, Mais il faut convenir qu'elle serrait bien fort les fesses Qui, du radis, Allaient être nanties. Le cornard mit l'radis dans cet endroit qu'il me faut taire, Où les honnêtes gens ne laissent entrer que des clystères. On applaudit, Les progrès du radis. La pampre du légume était seule à présent visible, La plante était allée jusqu'aux limites du possible, On attendit, Les effets du radis. Or, à l'étonnement du cornard et des grosses pécores L'empalée enchantée criait : « Encore, encore, encore, Hardi hardi, Pousse le radis, dis ! » Elle dit à pleine voix : « J'n'aurais pas cru qu'un tel supplice, Pût en si peu de temps me procurer un tel délice ! Mais les radis, Mènent en paradis ! » Elle n'avait pas fini de chanter le panégyrique, Du légume en question que toutes les pécores lubriques Avaient bondi, Vers les champs de radis. L'œil fou, l'écume aux dents, ces furies se jetèrent en meute, Dans les champs de radis qui devinrent des champs d'émeute. Y en aura-t-y, Pour toutes, des radis ? Ell's firent un désastre et laissèrent loin derrière elles, Les ravages causés par les nuées de sauterelles. Dans le pays, Plus l'ombre d'un radis. Beaucoup de maraîchers constatèrent qu'en certain nombre, Il leur manquait aussi des betteraves et des concombres Raflés pardi, Comme de vils radis. Tout le temps que dura cette manie contre nature, Les innocents radis en virent de vertes et de pas mûres, Pauvres radis, Héros de tragédie. Lassés d'être enfoncés dans cet endroit qu'il me faut taire, Les plus intelligents de ces légumes méditèrent. Ils se sont dit : « Cessons d'être radis ! » Alors les maraîchers semant des radis récoltèrent, Des melons, des choux-fleurs, des artichauts, des pommes de terre Et des orties, Mais pas un seul radis. A partir de ce jour, la bonne plante potagère, Devint dans le village une des denrées les plus chères Plus de radis, Pour les gagne-petit. Certaines pécores futées dirent sans façons : « Nous, on s'en fiche, De cette pénurie, on emploie le radis postiche Qui garantit, Du manque de radis. » La mode du radis réduisant le nombre de mères, Qui donnaient au village une postérité, le maire, Dans un édit, Prohiba le radis. Un crieur annonça : « Toute femme prise à se mettre, Dans l'endroit réservé au clystère et au thermomètre Même posti- Che un semblant de radis Sera livrée aux mains d'une maîtresse couturière, Qui, sans aucun délai, lui faufilera le derrière Pour interdi- Re l'accès du radis. » Cette loi draconienne eut raison de l'usage louche, D'absorber le radis par d'autres voies que par la bouche, Et le radis, Le légume maudit, Ne fut plus désormais l'instrument de basses manœuvres, Et n'entra plus que dans la composition des hors-d'œuvre Qui, à midi, Aiguisent l'appétit.
  22. un message dans un sujet a répondu à BB4100 dans Brin de causette
    Entre le Velvet Undergroud et Calvin Russel, un peu d'Yves Jamait (y'a aucun rapport...). J'aime bien ses textes sur un rythme bien jazz et puis ça flatte les chauvins du forum Dijon Pour avoir foulé ton pavé Usé mes s'melles sur tes trottoirs Je te connais du bout du pied Du bout du coeur, du bout du r'gard Depuis le temps que je circule Que je coule dans tes artères Cellule parmi tes cellules C'est ton coeur qui me régénère Pour ces heures passées dans tes nuits Ma pudique bourgeoise Où pour me faire le don d'un lit Tu fus plus que courtoise Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde Je te salue, ma vieille Dijon Et nulle part au monde, je n'aurais voulu naître Bien sûr tu as exacerbé Mes aigreurs de jeunesse Mais tu es longue à décoincer À te bouger les fesses Aussi j'ai voulu te quitter Pour une autre, plus littorale Bien que la fille fût dessalée Me manquait mon canal Et vois-tu, je suis revenu Ma précieuse bourgeoise Et je ne te quitterai jamais plus Pour une plus grivoise Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde Je te salue, ma vieille Dijon Et nulle part au monde, je n'aurais voulu naître Moi qui te croyais pudibonde Tu as rosi, ce n'est pas sage Voilà que tu te dévergondes Quand moi je passe l'âge Je vais vieillir encore un peu Et cultiver nos différences Au creux de ton cou capiteux Jusqu'au dernier silence J'ai encore quelques heures dans tes nuits À passer, ma bourgeoise Et pour me faire le don d'un lit Tu s'ras toujours courtoise Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde Je te salue, ma vieille Dijon Et nulle part au monde, je n'aurais voulu naître Je te salue, ma belle Dijon, ô maîtresse burgonde Je te salue, ma vieille Dijon Et nulle part au monde, je n'aurais voulu naître
  23. +1 Les agents de la gare ont fait leur travail. Il s'agit d'un problème au niveau de la police. Celà ce serait passé de même si cet adolescent avait voyagé en avion ou en bus non SNCF. La police est à mon avis responsable du mauvais traitement subi par ce jeune. J'espère que la SNCF ne sera pas mise en cause dans l'affaire. Quant à faire voyager un ado seul dans le train, ce n'est pas un abandon d'enfant de la part des parents, mais le début de l'autonomie dont il a besoin pour s'épanouir.
  24. un message dans un sujet a répondu à BB4100 dans Brin de causette
    Non, je n'ai encore jamais essayé... Juste aux légumes (et un peu plus car affinités ): - base: carottes, pommes de terre, poireaux - pour le goût: oignons, céleri, navets, tomates... - ce qui traine dans le frigo: fanes de radis, petits pois, haricots, jus de viandes diverses... - pour les gourmets: de la saucisse ou du jambon de pays okok

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