
bruno
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Bonjour. Tout à fait Fabrice. Par expérience et je le vois quasiment tout les jours quand nous sommes requis par les forces de l'ordre pour des dépistages stup et alcoolémie aux urgences ou en SMUR sur le bord de la route suite à un accident de la route ou du travail, eh bien je remarque qu'il y à de plus en plus de positifs au cannabis et autres psychotropes et de moins en moins de "bourrite" aigue, bien que je vous rassure les états d'ivresse sont encore notre pain quotidien! Mais il faut quand même se méfier, moi même et bon nombre de collègues aux heures de vol conséquentes, pour rester dans l'aérien, ont en tète des histoires de "chasse" où sous couvert d'ivresse les patients avaient de vrai pathologie organique; en clair ils avaient l'apparence de gens ébrieux sans l'être (cas des hypoglycémies profondes ou des tumeurs cérébrales). Tiens cela me rappelle, une intervention sur le complexe SNCF de Villeneuve St Georges, étant jeune interne au SMUR de Villeneuve, il y à plus de 20 ans. Je vous la comte car il y à prescription et cela fera surement plaisir à Technicentre!! Départ pour une fracture ouverte de jambe suite à accident du travail. Je ne me souviens plus si c'était sur triage ou sur prairie. En fait il s'agissait d'un cheminot un peu alcoolisé suite à un pot de départ qui était tombé dans une espèce de fosse et qui s'était fait une méchante fracture ouverte de la jambe.Il avait fallut l'endormir pour réaxer la jambe. Là, où cela s'est compliqué pour moi, c'est que la police et l'inspection du travail avait été prévenu à la demande des pompiers. Sur ce, une sympathique fliquette avec qui j'avais diner quelques jours auparavant, mais sans pouvoir conclure, me demande si on peut faire des prélèvements ou faire souffler le "lascar". Cruel dilemme pour moi, car bien que jeune, j'avais déjà une passion pour les trains et les cheminots mais aussi pour cette jolie fliquette!!! Finalement je lui ai répondu que ce n'était pas possible l'état du patient ne le permettant pas (ce qui n'était évidemment pas le cas). Je ne suis pas fier de cet épisode, mais bon ce qui est fait est fait, et il y a maintenant prescription. Bruno.
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Eh oui, bien que très surprenant je te l'accorde volontiers. Très peu de pub institutionnelle; la satisfaction du client et le "bouche à oreille", c'est leur meilleur pub, bien que leur cotisation soit un peu plus cher que leurs principaux concurrents. Pour avoir déjà rencontré leurs dirigeants sur notre plateau opérationnel de Bagnolet, ils ont vraiment comme philosophie le travail bien fait et la satisfaction du client. A ce propos, si quelqu'un pouvait suggérer à GP d'envoyer les marquetteux de St Denis à Bruxelles plutôt qu'à Marrakech.
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C'est un assureur Belge répondant au nom d'Ethias, très connu en Belgique. Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Tout d'abord toute question est bienvenue, et si je peux y répondre, c'est avec plaisir. Moi même, je pense avoir déjà posé des questions un peu simplette et disons basique en ce qui concerne la technique ferroviaire. Pour en revenir au cas de ce patient sa colique néphrétique n'était pas commune, c'est à dire pas due uniquement à un calcul dans les voies urinaires, mais à une masse au niveau de l'urètre (en clair on à un gros doute sur une histoire de tumeur), ce qui change totalement la donne et surtout la prise en charge thérapeutique. Pour ce qui est du niveau des hôpitaux autrichiens, ils sont bien sur d'un excellent niveau. Là, le patient était dans un hôpital local général, d'un très bon niveau, un peu comme un de ceux dans lequel je travaille (Dourdan), mais n'ayant pas de spécialités lourdes et spécialisées. Bref de quoi traiter les urgences vitales, la "bobologie", les consultations, et la chirurgie simple, ce qui représente plus de 90% des patients. Pour les 10% restant, on stabilise comme on peut et on transfère dans les services adéquats. En ce qui concerne l'assureur belge qui nous sous traite ses dossiers médicaux (c'est un des leader en Belgique), sa politique est simple; Un, il nous fait totalement confiance, ne chipote pas sur les devis et factures et nous donne les moyens techniques et financiers (bref, il ne vas pas chipoter si on propose un avion sanitaire plutôt qu'un avion de ligne). Deux, il est un peu plus cher que ces concurrents, mais sa politique est de ramener ses assurés dès que les conditions le permettent. Dans ses contrats il n'y a pas de clauses ou d'alinéas d'exclusions écrits en minuscules comme on peut en voir dans certains contrats! Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Semaine chargée en rapatriements. Histoires de pompiers et de gendarmes belges dont les vacances au ski se sont mal terminées. Tout commence mardi matin par un appel. Décollage à 13h05 de Roissy pour Munich. Il s'agit d'aller chercher un officier de sapeur pompiers belge de 45 ans qui présente une colique néphrétique qui faisait du ski dans une petite station autrichienne du Tyrol aux confins de l'Autriche près de la frontière allemande. Il est hospitalisé dans un petit hôpital local. L'indication d'un transfert médicalisé est posé sur le fait que le patient est algique et sur la découverte au scanner d'une masse suspecte au niveau de l'urètre. Il y a de plus un risque (minime) qu'il se mette en globe vésical et en insuffisance rénale. Donc décollage de Roissy mardi à 13h05. Une heure de vol jusqu'à Munich.Transfert en taxi (réservé par nos opérations) jusqu'à l'hôpital autrichien après 2h00 de route. Prise en charge du patient et après encore 2H00 de taxi arrivée vers 19h00 à Innsbruck où on dort avec le patient à l'hôtel Hilton. Initialement on devaient prendre un vol entre Innsbruck et Bruxelles le lendemain, mais ce vol est complet. Donc le mecredi départ à 10H30 de l'hôtel toujours en taxi, direction Munich puis décollage à 15H00 vers Bruxelles où nous arrivons à 16H15. Transfert en taxi vers l'hôpital de Namur où je dépose le patient. Pendant sa prise en charge il a nécessité l'injection de morphine. Retour pour moi vers la gare de Bruxelles Midi où je rate de peu le Thalys de 18H37. Je prendrais le suivant à 19H13. Durant le trajet la régulation m'informe d'une nouvelle mission pour le lendemain jeudi avec décollage à 10H00 en avion sanitaire du Bourget. Je suis de retour à mon domicile un peu après 22h00. Donc le lendemain décollage à 10H00 en Cesna Citation. 50 minutes de vol jusqu'à Grenoble. Il s'agit cette fois d'aller chercher une gendarme belge de 32 ans qui à fait une méchante chute à ski le 12 mars. Elle faisait du hors piste avec son mari lui aussi gendarme et à fait une chute de 30 mètres environ d'une barre rocheuse. Elle est fracassée et dans le coma. Elle héliportée par le PGHM sur le CHU de Grenoble. Son mari est indemne. Bilan des courses: traumatisme cranien grave avec oedème cérébral et coma; fracture ouverte déplacée du fémur droit; fractures costales droites multiples avec hémopneumothorax droit ayant nécessité un drainage en urgence; fracture du rachis dorsal instable sans atteinte de la moelle épinière. Elle à été opérée de son fémur et de son rachis. L'oedème cérébral à régressé. Elle est maintenant rapatriable après une semaine de réa. C'est une patiente lourde mais son état est stabilisé. Je suis avec une jeune infirmière dont le mari est remiseur dégareur à Mitry Mory. Le hasard fait bien les choses parfois! Force est de constater que les cheminots ont vraiment bon goût. Une de vol entre Grenoble et Liège où l'on dépose la patiente en réanimation à l'hôpital de la Citadelle. Retour sur Paris et pour moi retour à mon domicile jeudi soir à 20h00. Prochains rapatriements dans 3 semaines. Bruno.
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Roissy-CDG Express, sujet unique
bruno a répondu à CRL COOL situé dans Actualité ferroviaire générale
Bonjour à tous et à toutes. Peut être faudrait il créer un post spécial dédié aux désertes aéroportuaires parisiennes? A voir avec les modos pour le cas échéants déplacer les items. En ce qui me concerne j'utilise aussi souvent que possible le RER B ou Orly Val quand je pars en rapatriement. Seul le Bourget n'est pas accesible commodemment en transport en commun car en plus quand on part en avion sanitaire on est bien chargé en matériel. Pour le RER B j'ai déja fait CDG Paris Nord en 21 minutes en utilisant la voie 2. Je pense qu'il est donc possible d'avoir des temps de parcours correct en utilisant les voies 1 et 2. C'était je crois, les temps de parcours du "feu" service Roissy Rail. Mais avec la "métrorisation" des RER à la mode à la SNCF et au STIF, on n'en prend pas vraiment le chemin. Avec quelques aménagements à minima et quelques aiguilles bien placées, je suis persuadé que c'est possible. Ce n'est pas le fret qui va gêner (malheureusement). Bruno. -
Toujours hier à Chartres, un histoire de dentier qui à très mal tourné. Une collègue gériatre de l'annexe de l'hôpital situé dans le centre ville de Chartres m'appelle pour m'adresser un patient de 70 ans pour lequel elle à tout organisé. En gros, un papy de 70 ans en bon état général à avaler accidentellement son dentier il y à 10 jours. Comme il ne l'a toujours pas éliminer par les voies naturelles, elle l'a envoyé faire un scanner à l'hosto pour faire le point de la situation. Le scanner montre que le dentier est enclavé dans le premier duodénum (la partie de l'intestin situé après l'estomac). Elle m'a maché le travail car elle à dèja appellé la gastroentérologue et l'anesthésiste. Il ne s'agit pour moi que d'examiner le patient, de faire un bilan préopératoire et d'organiser et de cordonner le passage au bloc pour lui faire une fibroscopie et ainsi extraire son dentier. Mais la fibroscopie, comme potentiellement tout geste médical va se compliquer. Fait rarisime, lors de la fibroscopie le dentier va se bloquer au niveau de l'oesophage et la pince du fibroscope va se coincer et se casser aussi; au même niveau. Seule solution faire une opération à thorax ouvert pour ouvrir l'oesophage et extraire les 2 corps étrangers. C'est de la chirurgie lourde qui ne peut être réalisée que dans quelques centres spécialisés. Le patient sera donc transféré par mes soins sous anesthésie générale à l'hôpital St Louis à Paris. Bruno.
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A propos d'appendicite. Hier, à Chartres un routier Roumain de 50 ans est amené par les pompiers car il à fait un malaise au volant de semi sur l'A11. Il a mal au ventre, il vomit et à de la diarrhée. L'interogatoire est difficile car il ne parle que Roumain et comprend très difficillement l'Anglais. Avant d'aller le voir, je me dis c'est une gastro, comme tant d'autre (j'en ai déjà vu une bonne dizaine depuis la prise de ma garde). Quant je l'examine, je tique et je "n'achète pas" la gastro. Il est gris à un abdomen chirurgical (une défense, c'est à dire une réaction du péritoine qui fait que l'abdomen est dur comme du bois). Je part sur une péritonite sur une appendicite perforée. Le bilan sanguin me conforte dans cette hypothèse. Le chirugien y croit aussi et avant de l'opérer on réalise de principe un scanner. Et là surprise surprise. La radiologue m'appelle paniquée. Il s'agit en fait d'une hémorragie interne sur une rupture d'une veine hépatique qui est errodée par une tumeur hépatique. Le patient sera transféré dans la foulée à l'hôpital Pompidou à Paris en hélico pour embolisation. Comme quoi en médecine le pire n'est jamais loin et le délit d'habitude peut tuer! Bruno.
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Chapeau bas et bravo, MONSIEUR Aldo. Je dirais même pour faire référence à un certain film; Aldo la classe!!! Cependant et pour relativiser un peu, j'ai croisé aussi et parfois des patients et des familles qui ne comprenaient pas ou ne voulaient pas comprendre et étaient hermétique à tout ce que l'on disaient en des termes pourtant réllement compréhensible pour le quidam. J'ai même vu des patients atteints de cancer brochopulmonaire au stade terminal, continués à cloper comme des pompiers malgré leur oxygène à domicile. Bruno.
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Eh bien disons, que j'ai la chance de travailler dans des hôpitaux où cela ne se pratique pas. il est cependant vrai qu'il m'est arrivé de faire de l'acharnement "à l'insu de mon plein gré". C'est le cas typique de la prise en charge en pleine nuit d'un malade grave dont le "profil" et les antécédents nous sont inconnu et le médecin référent non joignable à 3H00 du matin. Dans le doute on a donc une attitude thérapeutique maximaliste et on rectifie ensuite la prise en charge en fonction des infos qui nous parviennent. Bruno.
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Bonjour à toutes et à tous. Pour la fin de vie, je la cotoye souvent aux urgences. De garde à Chartres cette nuit, on en parlaient justement avec les 4 autres collègues et les 2 internes de garde, autour d'un frugale plateau repas lors du diner. En clair et pour vous la faire courte, on pensent que toutes les lois dites sur la fin de vie sont pour nous inutiles et inadaptées à notre pratique usuelle et quotidienne. On utilise les produits à notre disposition (morphine et autres hypnotiques), toujours en concertation avec la famille et en équipe pluridisciplinaire (systématiquement avec l'oncologue ou le gériatre suivant le patient). Ce n'est jamais une décision prise seule et en catimini, sans l'aval de la famille. On fait de la limitation de soins (pas de réanimation). On ne vas jamais au delà. Je ne sais pas si Aldo dont c'est la spécialité est du même avis que moi. Pour ce qui est de ce fil, si les modos sont d'accord et à la demande générale, je pourrais vous livrer quel cas un peu croustillants et improbables, que se soit aux urgences ou en SMUR, rencontrés lors de mes gardes. Bruno.
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Bonjour. Le retour sur Paris s'est bien passé. Patient somme toute stable. Vol de nuit de 6H15. Arrivée au Bourget à 9H00 samedi matin et passage de "flambeau" aux collègues koweitiens. Pousuite des rapatriements la semaine prochaine. Bruno.
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Bonjour a tous et a toutes. Je suis actuellement a Boston. Tout a commence pour moi par un coup de téléphone mardi soir. Il faut aller au Koweit prendre en charge un gamin de 6 ans qui présente une tumeur cérébrale. Il a été opère il y a 15 jours environ et a eu des séances de radiothérapie et de chimiothérapie. Malheureusement il a fait des complications du a la chimiothérapie, a savoir une aplasie (manque de globules blancs) et un état de choc. Au départ on a pas trop d'info car on a pas pu avoir un contact médical au Koweit. En effet c'est une mission qui nous est sous traite par une compagnie d'assistance koweitienne dont le seul actionnaire est l'état koweitien. Normalement, il assure leur transport, mais leur avion est en maintenance jusqu'a samedi. Il nous sous traite parfois des dossiers médicaux un peu complexe pour leurs patients au départ de l'Europe. Bref, on ne sait pas exactement dans quel état est le gamin. Il y aura peut être nécessite d'une altitude 0 si le gamin a une valve intracrânienne. Donc décollage mercredi a 12H30 du Bourget en Falcon 50. Vol direct de 6H00 et arrivée dans la soirée a Koweit City. Découché a l'hôtel Movenpick. "Petit problème", il n'y a plus de chambre standard, on sera donc loge, avec les pilotes pour le même prix (150 dollars) dans 4 suites avec sauna et jacoussi! Jeudi matin "livraison" du jeune patient sur le tarmac. En fait et pour une fois, on est agréablement surpris car son état est stabilisé. Il est conscient et va plutôt bien. Ayant subis une intervention cérébrale et la totalité de la tumeur n'ayant pu être extraite, il est a haut risque de faire ce que l'on appelle un état de mal épileptique. En conséquence on se prépare tout le matériel pour une anesthésie générale et une intubation en cours de vol, au cas ou. Bien entendu les 2 parents voyagent avec nous. Le papa est un emir et est tres accessible et sympa. On a parle géopolitique durant le vol. Ils ont bien conscience de la fin de la manne des pétrodollars a moyen a terme et se diversifient et investissent de manière massive en particulier en France mais de manière plus discrète et moins médiatique que son voisin Qatari. Bref le vol vers Boston s'est bien passe. on a fait 2 stops a Bucarest et en Islande. Petite anecdote, on arrive en Island sous un beau soleil mais moins 10 degré. Avec le pilote on va aux toilettes et lui paye le plein de kérosène (8000 litres). Au moment de regagner l'avion et en a peine 5 minutes c'est le blizzard avec une méga tempête de neige. Cela a durer 10 minutes, et puis de nouveau un beau soleil. L'avion est plein de givre et la piste enneigé. On a penser être bloqué de longues heures. Que nenni. En 10 minutes l'avion était dégivrer au glycol et la piste déneiger par une armada de chasse neige! Pareil événement en France et c'était la une de Pernod et tout trafic bloqué pendant plusieurs jours, et bien sur la faute aux cheminots! Finalement, le petit patient est arrive a bon port a Boston. Le niveau médical au Koweit est excellent mais pour ce cas il fallait une prise en charge hyperspecialise dans uns service d'oncologie pédiatrique et Boston est reconnu pour être a la pointe. Découché a l'hôtel Hilton de l'aeroport. Apres un bonne nuit de sommeil , nos opérations m'informe qu'on ne vas pas rentrer a vide sur Paris. Il faut prendre en charge a Boston, toujours pour nos collègues Koweitien, un patient de 67 ans (un expatrie Koweitien) en choc septique suite a une ischémie mésentérique (ischémie du tube digestif). Il est tracheotomise et ventile. C'est un malade lourd et potentiellement instable. On le ramène au Bourget samedi, ou on fera un bord a bord avec l'avion des Koweitien qui sera de nouveau opérationnel. Ils assurerons la seconde partie du vol et le retour du patient au Koweit. Je vous donnerais des nouvelles après mon retour. La semaine prochaine, gardes a l'hôpital et celle d'après, de nouveau en astreinte rapatriement. Bruno.
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Ah toute ma jeunesse avec les "tonus" sortes de fètes organisées par les internes avec le renfort des écoles d'infirmières!!! Pour la décoration, je soumettrais bien l'idée à GP, de la création d'une filiale roumaine ou polonaise de droit privée appelée ID Déco visant à égayer les gares avec ces fresques monumentales, voir même vos diverses UP, résidences et autres locaux ainsi que pourquoi pas vos foyers ORFEA. Bruno.
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OK merci GOM, je n'y avais pas pensé. Bruno.
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Bonjour a à tous et à toutes. Je suis de garde à Chartres. Un collègue est intervenu samedi sur un suicide sur la LGV au niveau de Santeuil. Le corps était pulvérisé. Age et sexe de la victime inconnu! Il était étonné du délai entre l'accident et l'alerte des secours. Environ 1H30. Celà m"est aussi arrivé il y a plus d'un an sur cette même LGV (plus de 2 heures). Je ne sais pas ce qui se passe avec le PAR de cette LGV. Si vous avez des infos, je suis preneur. Bruno qui vas partir transférer une patiente à la fondation Rotshild à Paris.
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Non elles étaient toutes réquisitionnées à Lille pour le procès dit du Carlton.
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Bonsoir Assouan. Une embolisation est une technique médicale consistant à arréter un saignement d'une artère ou d'une veine par l'intérieur en passant un cathéter, sans avoir recours à la chirurgie (sans ouvrir le corps). Cette technique est utilisé préférentiellement en neurochirurgie et pour les saignements du post partum (post accouchement). Cette technique fait partie d'une spécialité de la radiologie assez récente (une dizaine d'année) dénommée la radiologie interventionnelle. Elle est pratiquée dans quelques services spécialisés de CHU (d'où pour nous en SMUR des transferts parfois un peu "casse gueule"). Mais cette technique permet de sauver des vies de patients qui étaient jusqu'au développement de cette spécialité malheureusement non accessible à la chirurgie conventionnelle. En espérant avoir pu t'éclairer sans terme médicaux complexes. Bruno.
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Bonjour. Ca y est, je suis rentré. Cela c'est bien passé. Départ hier après midi du Bourget avec un Lear 45 d'une compagnie allemande (Jetex). A priori aucun avionneur français de disponible. Il parait que c'est la crise!! Découché au Novotel de Casablanca. Nuit très courte avec un réveil à 2H00 cette nuit pour prise en charge de la patiente qui allait finalement plutôt bien à 3h00. Décollage à 5H00 local et après 2H45 de vol, arrivée au Bourget un peu avant 9H00. "Passage de flambeau" à mon collègue qui continue sur le Japon. Quant à moi retour à la maison à 11H00. Vous allez être tranquille 3 semaines, car entre l'hôpital et les vacances, les prochains rapatriements seront pour début mars. Bruno.
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Bonjour. Oui c'est vrai, mais mieux vaut ne pas avoir de complications. Bruno.
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Bonsoir Fabrice. Eh oui, en avion de ligne pas de possibilité d'une altitude zéro. Bruno.
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Bonsoir. Non, il y à bien pire que se soit en Afrique de l'ouest ou au maghreb. Le Maroc est plutôt bien situé médicalement parlant, même si l'hygiène laisse parfois à désirer. Il manque aussi certaines spécialités médicales très pointues (brulé, chirurgie cardiaque et thoracique lourde et pour le cas qui nous concerne artériographie et embolisation). En gros et pour faire simple et en généralisant, dès la phase aigue passée et la stabilisation effectuée, on ramène. Dans certains pays, on à malheureusement pas cette possibilité, il faut ramener le patient coute que coute, toute thérapeutique de stabilisation étant impossible! Pensez y avant vos vacances à l'étranger. Ainsi les DET et autres DPX de la SNCF prennent de gros risques en partant en séminaires au Maroc. Remarque, certains d'entre eux sont en immersion permanente à St Denis. De vrais mercenaires. C'est un minimum de leur offrir une tablette.
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Bonsoir. Je pars demain à Cassablanca. Je vais chercher une Japonaise qui présente une embolie pulmonaire massive. Elle en état de choc et sous assistance ventilatoire. A priori son état est grave. Il faut la ramener au Japon. Départ demain à 15H00 du Bourget. Découcher à Cassablanca. Retour dimanche matin au Bourget. Etant de garde lundi à Chartres, c'est mon collègue d'astreinte à partir de dimanche qui effectuera le trajet Paris CDG - Narita au Japon en civière avec Air France. Son état étant instable et n'ayant pas de solution thérapeutique satisfaisante à lui proposer localement, il faut de toute façon "l'extraire" du Maroc. Une solution de replie pourrait être de faire un stop de quelques jours dans un hôpital parisien le temps de stabiliser son état afin qu'elle puisse supporter un vol de longue durée entre la France et le Japon. Voilà:je vous donnerais des infos en rentrant. Bruno.
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Bonjour Aldo. Ok, mais il me faut un ordre écrit ou mieux oral (je n'ai pas dit buccal) d'une modératrice. Bruno.
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Bonsoir à toutes et à tous. Je rentre ce soir de rapatriement. J'ai pris l'astreinte dimanche matin en sortant d'une nuit blanche et difficile à Chartres. Appel lundi vers les 11H00 pour un départ rapide. Mon avion décolle à 14H40 d'Orly. Heureusement je prépare toujours mon sac à l'avance au cas où. Malheureusement je n'avais préparé que des affaires adaptées au climat hivernal local et non pas aux tropiques! En effet il s'agit d'aller chercher une Belge de 72 ans, à Point à Pitre qui à fait une chute au bord d'une piscine avec un traumatisme crânien. Elle présente un hématome cérébral (hématome sous dural) qui à été opéré en extrême urgences au CHU. On est à J+10 de l'intervention. La patiente va mieux. Il faut la ramener à Liège. L'indication d'un rapatriement médicalisé est posé devant le risque important de crise d'épilepsie chez cette patiente. Je me présente vers les midi à la base à Bagnolet. Préparation rapide du matériel et prise en compte de la feuille de route et du dernier bilan médical. Départ en taxi vers Orly sud où j'arrive vers les 13H00. Je décolle à 14H40 avec Air Caraïbes en première en A330. C'est une première pour moi. Compagnie correcte mais d'un niveau inférieur à nôtre compagnie nationale. Arrivée vers 18H00 à Point à Pitre. Là c'est le choc thermique. Climat humide et 30 degrés au thermomètre. Je suis en pantalon velours et chemise à manches longues. Bref un bon vieux "métro" comme disent les locaux! Transfert en taxi vers un hôtel familial, situé à St Anne (pas l'hôpital ), ne payant pas de mine, mais avec des bungalows en bord de plage et avec piscine et surtout chose appréciable pour moi la climatisation! Diner préparé par la taulière avec assortiment de spécialités locales. Après un bonne nuit de sommeil prise en charge de la patiente à 15H00 au CHU. Elle vas bien mais est très fatigué et cherche encore un peu ses mots. Au départ il avait été convenu après l'arrivée à Orly de prendre le Thalys vers la Belgique. Mais vu l'état de la patiente et son extrême fatigue je rappelle la régulation pour organiser un transfert en ambulance entre Orly et Liège. Le décollage du Boeing 777 d'Air France se fait à l'heure à 18H10. Je suis surpris de découvrir que nous sommes 4 toubibs à rapatrier des patients et tous avec des AVC ou équivalents! Un marin Philippin d'un navire de croisière qui est ramené au pays via Paris, et 2 "locaux" qui vont bénéficier d'une embolisation cérébrale sur Paris et qui sont accompagnés par des collègues du SAMU 971. Cela représente une vingtaine d'évacuations par an. Leurs 2 patients voyagent en civière à l'arrière. Quant à moi je voyage en première avec ma patiente accompagné du marin Philippin et du collègue l'accompagnant. Les collègues locaux me disent que malgré les nombreuses rotations (jusqu' à 4 ou 5 par jour) ils ont parfois du mal à trouvé de la place pour leurs civières. C'est vrai même en première c'était plein à l'aller comme au retour. Il parait que c'est la crise! Arrivée à 7H30 à Orly (avec -1 degré) et transfert en ambulance vers Liège. En pleine heure de pointe il nous faudra 1H30 pour rejoindre l'A1 à Roissy où cela commence à rouler normalement. Arrivée à Liège à 13h00 où je dépose la patiente dans le service de neurochirurgie du CHU. Pose déjeuner dans une Brasserie devant la gare monumentale de Liège et retour en Thalys sur Paris après changement à Bruxelles Midi. Je m'installe comme à mon habitude seul dans un carré. Dans le carré voisin ainsi qu'un peu partout il y une foultitude de cadres (pour la plupart de la gente féminine et de surcroit très jolies) de la BNP allant à un séminaire sur Paris. Moi qui voulait en profiter pour faire une petite sieste, je resterais finalement réveillé! Au début j'ai cru à un TGV pour Lille spécialement affrété par "dodo la saumure" pour son fan club et ses collaboratrices . Bref j'arrête là mes plaisanteries graveleuses de salles de gardes avant de me faire modérer. Retour chez moi à 20H00. Diner en famille et gros dodo (sans saumure)!! Bruno.