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Le Web des Cheminots

Skognissen

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Tout ce qui a été posté par Skognissen

  1. Effectivement, la Mouche a eu un passé glorieux et une implantation aussi riche qu'original esur une surface très réduite. Plus j'étudie et plus je travaille sur ce dépôt, plus il me fascine. En voyant cette photo et en regardant la documentation que mes correspondants m'adresse (je ne pourrais jamais assez les remercier), ça donne encore plus de sens à mon étude. Je préfère rester positif et me dire que d'une manière ou une autre, la SNCF saura préserver tout ou partie de patrimoine prestigieux. Et mon travail de recherche et aussi de modélisation la plus fidèle possible est une pierre à cette effort de mémoire. Aussi toute personne ayant de prêt ou de loin accès à des informations, des archives photographiques ou documentaires sera le bienvenu dans ce projet. Je ne suis que le centralisateur. Mais ça passe aussi par les souvenirs de tous les cheminots qui ont fréquenté la Mouche et leurs anecdotes. C'est tout ça et votre participation qui donnera du sens à ce boulot. Je ne fais pas partie de la maison, ma culture ferroviaire est limitée et iconoclaste mais ma passion est mon moteur.
  2. Une fois de plus, il faut regarder le passé pour comprendre la physionomie actuelle de l'Atelier. Au passage, ça va nous donner l'occasion (avec l'aide de nos spécialistes) de mieux comprendre les différentes activités liées à l'entretien des locomotives dans un grand dépôt. À l'origine, l'atelier a double voie était encadré des deux rotondes jumelles. Il était composé de deux ateliers de levage (Nord et Sud) séparé par un ensemble de bureaux à peu près cubique sur deux étages et au sol légèrement surélevé par rapport au niveau des voies. Ne possédant que peu d'élévations (vues des façades) et aucune datant des origines. Il faudra procéder par estimations et se reporter aux rares photos pour se faire une idée de l'apparence des bureaux. Fort heureusement l'implantation au sol est restée inchangée. On peut regarder pour se faire une idée la photo très connue dont un original grand format se trouve sur wikiplm. Globalement la structure architecturale était assez simple : un volume global de 95 mètres par 15 avec une toiture à deux pans. La hauteur du bâtiment correspondait à celle des rotondes soit 7 mètres. Les façades reprenaient un motif régulier de fenêtres doubles (3,3mètres en tout) espacé de 2,3 mètres. Sur la partie Est, certains ensembles de fenêtres étaient remplacés par des ouvertures. Les voies de l'atelier étaient reliés à cet endroit à l'extérieur par des plaques tournantes (3 ou 4) qui réservaient un parc de matériaux et ultérieurement des bâtiments annexes complétant les installations principales. La partie du dépôt situé à l'Ouest de l'Atelier était occupé, rappelons le, par la fameuse jonction des deux voies d'entrée/sortie des rotonde. Avec la présence d'un poste d'aiguillage bien nécessaire pour gérer l'important trafic généré en ce point clef. Avec le temps et le développement des activités de la Mouche les installations de base furent rapidement complétées par des bâtiments complémentaires implantés directement contre celui-ci ou à proximité immédiate. Je vais détaillé dans mon prochain mail les différentes constructions au fils du temps, les changements d'affectation de ces bâtiments etc... L'image issues de Rail-Passion donne une vue de l'ensemble dans les années 50 avant la destruction de la rotonde Sud et alors que les installations vapeur à l'ouest sont encore debout. Globalement les changements intervenus depuis sans être cosmétiques n'ont plus modifié l'organisation globale (dans cette partie en tout cas). Enfin voici un plan schématique simplifié que je vais utiliser pour détailler les évolutions
  3. Pour revenir à l'atelier sur lequel je travaille. Il a lui aussi subit de régulier changements depuis sa construction : surélévation, destruction des bureaux centraux, adjonction d'annexes, etc ... Bien entendu l'affectation de ses différentes parties s'en ai trouvé modifiée et par la même les ouvertures. Je vais vous préparer un historique rapide. Il est très difficile vu l'encombrement de celui-ci de prendre des mesures et même des photos à l'intérieur. En fait, seule la partie supérieure est "accessible". On put cependant grâce à ce que l'on voit des murs et par l'extérieur définir un modèle précis en parallèle avec les informations données par les plans. Il sera cependant difficile d'évoquer précisément un état antérieur à la seconde guerre mondiale par manque de photos et par l'imprécision des plans. Pour les bureaux centraux, il faudra sans doute se référer encore une fois à ce qui se faisait dans d'autres dépôts (comme le Charolais). Même si la structure est plus simplement que celle des rotondes, sa représentation (et cotation) pose quelques problèmes techniques dus à ces différentes modifications qui sans changer la physionomie générale du bâtiment influent beaucoup (porte ouverte à l'emplacement d'anciennes fenêtres ou vice-versa)
  4. Bien qu'orienté vers le mauvais service, mon entretient téléphonique c'est fort bien passé. Aussi je considère que toute cette mésaventure n'est qu'un simple malentendu qui ne remet pas en cause mon travail. Je tiens à répéter mon attachement aux règles de sécurité qui prévalent au sein de la SNCF et le nécessaire contrôle des va et viens au sein des installations. Ce que j'ai toujours respecté en signalant chacune de mes visites à la Feuille. Sans juger mon apport personnel (j'ai toujours considéré qu'il s'agissait d'un travail de groupe qui ne serait pas possible sans l'implication forte de mes correspondants dans la recherche de documentations), ce travail a une réelle valeur historique et de mémoire. À partir de l'état du bâtiment en 1984, je compte bien, grâce à la documentation que je rassemble, modéliser avec le plus de précision, le dépôt à différentes étapes antérieures mais également produire un schéma valable ou facilement adaptable à l'ensemble des rotondes de type PLM avec leurs variantes. Et tout cela mis à disposition évidement.
  5. De gros problèmes de santé m'ont tenu éloigné de mon projet et de la Mouche quelque temps. Mon premier retour, la semaine dernière n'a malheureusement pas porté ses fruits. en effet j'avais surestimé mes forces et je suis resté alité les jours suivants ... Aujourd'hui devait être le grand jour et je m'étais fait accompagné par l'un de mes neveux qui a bien voulu me servir de sherpa . Malheureusement mon périple à la Mouche s'est trouvé écourté pour une toute autre raison. Comme à mon habitude, je me suis présenté à la feuille. Le cheminot présent à qui j'ai demandé l'autorisation de photographier m'a demandé de patienter jusqu'à l'arrivée de son supérieur. Après quelque minute un homme, fort de sa jeune autorité m'a signifié qu'il fallait que j'en réfère à une autorité supérieure. Il a donc été me chercher un numéro de téléphone que je dois appeler. Il faut dire, m'a t il signalé, que la rotonde est devenue semble-t-il plus fréquentée que les grands magasins en période de solde ! J'ai été surpris et un peu décontenancé. C'est la première fois que je suis confronté à ce problème. Je ne devrais certes pas en vouloir à ce cheminot qui a sûrement du recevoir des instructions ? Je trouve cela quand même un peu regrettable. Il faut dire que ce n'est certainement pas un défilé de curieux qui gênerait l'activité débordante de la rotonde. À part les quelques passionnés de l'association de sauvegarde de locomotives et moi, je n'ai jamais vu personne d'autres que les rares cheminots traversant le bâtiment pour rejoindre la feuille ... J'appellerai donc demain le responsable communication dont le cheminot m'a donné le numéro, espérant ne pas essuyer un refus qui porterait un sérieux coup à mon projet ... Avant cette mauvaise surprise, j'ai pu malgré tout (avec permission) faire un tour dans l'atelier occupé aujourd'hui par le service entretien des voies. Ce dernier est bien plus actif que ne l'ai aujourd'hui la rotonde comme le montre les photos. Mais je suis toujours bloqué par la série de mesures que j'exceptais prendre aujourd'hui pour avancer dans ma représentation. Aussi, pour tout dire, le Lutin a les boules .
  6. Dernier travaux du week-end (enfin la nuit n'est pas encore finie j'espère que ça vous plaira
  7. Effectivement MAGLEV, même si la rotonde ne ressemble plus à la ruche qu'elle a été. Quant à l'atelier, il est toujours utilisé par l'infra ou une société liée ... J'avoue ne pas m'être encore plongé en profondeur sur son cas. Mais petit à petit, on s'en rapproche
  8. D'autres photos : ' alt='' class='ipsImage' > ' alt='' class='ipsImage' > Je viens de terminer des patrons des poutres pour les deux premiers pans de l'extension Nord. Je vais pouvoir maintenant les modéliser et rajouter la couverture.
  9. Commentaire sur l'autre forum : Bonsoir, Pour répondre a ta question sur le deversement des fermes de la rotonde les ingenieurs ont trouvé une solution toute simple ils ont déposé le dome de la rotonde. Je sais que sur une des rotondes de Nimes dans les années 40 le mouvement de torsion a cassé des arbaletriers et la charpente tenait suspendu par les tirants ca a du faire un grand bruit quand c'est arrivé. Amicalement Et la suite : Dans le cas de la Mouche, la dépose des dômes des 2 rotondes date de la fin des années 20, juste avant la construction des extensions bétonnées de la Nord. Elle est donc largement postérieure au renforcement de celle-ci et de la pose des piliers bétons (Les poteaux de renforcement apparaissant par exemple sur les plans de Sermet datant de 1913 (mes plans sont tous contemporains ou postérieurs aux extensions). Et sans aucun doute postérieures également à la supposée seconde phase de travaux. De fait la dépose du dôme a bien sûr grandement soulagé la structure. Je suppose en effet que comme dans le cas de Nîmes, les dégâts causés par le déversement n'ont pas du passer inaperçu ! Merci beaucoup Loc pour ta participation et tes informations sur Nîmes. --------------------- en y repensant la présence du dôme pourrait expliquer l'uniformité de la déformation, ou déversement. Pour autant sans avoir jamais été un as en physique, j'ai du mal à comprendre l'équilibre des forces qui aurait déformé la charpente en bois (et les piliers de renforcement) sans avoir touché aux colonnes de fontes (déjà remplacées antérieurement par des piliers en H). Car il y a bien eu déversement en deux phases : l'un conduisant à la pose des piliers de bois, l'autre ayant causé le basculement de ceux-ci ... Je me rappelle aussi que grâce à Serge de Bollene, nous avion pu voir que les fondations de ces piliers centraux avaient également vu leurs fondations consolidées par la coulée de béton supplémentaire. Consolidation des fondations, ajout de tirants auraient-ils suffit à enrayer le processus et aux forces qui ont conduit à une telle déformation ?? --------------------- Loc : Ce qui est sûr sur le deversement de la toiture c'est qu'il devait y avoir un point faible qui a entrainé la giration de tout ce qu'il y avait en dessous. Et ce qui est a noter c'est que les deversement pouvaient tout aussi bien arriver a droite qu'a gauche. Le grand demontage des coupoles a battu son plein dans les années 10-20 puisque Nimes les a aussi perdu a cette epoque. Amicalement --------------------- Daniel : Je suis devenu , grâce à ton fil , accro au dépôt de la Mouche qu'auparavant je ne connaissait que très vaguement. J'admire beaucoup ton travail mais je ne peu pas trop y contribuer. Cependant je ferai cette remarque , il est évident que la dépose de la coupole est à l'origine de bien des maux de la structure. En effet la coupole n'est pas un monolithe et les efforts qu'elle exerce sur la structure des toits est importante ne serait-ce que part l'effet du vent ; la structure des poutrelles la couronne était trop faible pour assurer le ceinturage de neutralisation des poussées. Après la dépose de la coupole, les mêmes causes produisant les mêmes effets mais en sens inverse les déformations de la toiture ne pouvaient se produire que par un mouvement de giration dans un plan horizontal . En terminant je me permets de poser cette question que tout le monde se pose tout bas. Pourquoi tu te donnes tant de peine pour mesurer et chercher à reproduire ces déformations qui à l'échelle du HO ne pourront être vues à moins d'être transformés en nains ce que personnellement je ne souhaite pas ? cordialement. --------------------- Premier point pour Daniel : Si mon sujet a pu te rendre accro à ce superbe dépôt, alors ça justifie pleinement la peine. Comme je l'ai répété plusieurs fois, mon projet a deux volets : le premier, l'objectif initial et final est bien la reproduction en Ho de ce lieu unique. Je voulais effectivement que cette reproduction soit la plus exact possible mais ça ne justifie en rien ce luxe de détail. Ensuite, en m'attaquant à la recherche d'informations et de plans, puis en commençant à mouliner tout cela, je me suis vite rendu compte que le projet dépassait largement ce cadre personnel. J'ai vite compris combien ce travail pouvait avoir une valeur de mémoire et que le travail de recherche pourrait servir à d'autres modélistes mais aussi des passionnés n'ayant pas forcément de lien avec le train miniature. D'autant plus qu'une partie de ce travail peut être réutiliser dans le cadre d'autre rotondes du même type. D'autant plus que les traces de ce passé disparaissent à vu d'oeil. Je peux au moins pour quelques temps, confronter puis valider nos réflexions, mes mesures avec le bâtiment encore debout ... Aussi, il y aura au final un dossier le plus complet possible avec plans côtés adaptés (compilation, décryptage d'infos et des plans originaux rarement exploitable tel quel) , évolution dans le temps et le plus souvent, les informations nécessaires pour l'adaptation aux autres rotondes (charpentes métalliques, renforcement par doublement de la ferme Polonceau, étude des différences esthétiques, etc.). Si je fais les modélisations et la centralisations, c'est un travail de groupe qui pourra être utile au plus grand nombre et LIBREMENT . Je pense à une diffusion en téléchargement ici ou sur le Web des Cheminots. Je ne pense pas pouvoir être plus clair sur mes motivations. C'est pour cela que je suis preneur de toutes les informations et plans, de toutes les époques et rotondes de ce type. Chaque information vient enrichir le travail global, parfois de façon insoupçonné. Mon travail est justement de mouliner tout ça. Ainsi les plans de la rotonde de Nîmes et d'Alès sont une source de documentations importante, même concernant nos fameux support de lanternes Les plans du système de lavage à eau chaude me donne également des informations sur la structure du bâtiment et explique certains éléments encore visible de nos jours, etc.) Et cela donne une nouvelle vision aussi de l'exploitation de ces dépôts, rarement évoqué. Je reviendrais sur le problème majeure de la charpente dans un deuxième mail. Voici l'exemple même d'un problème commun à toutes les rotondes complètes qui a eu des réponses originales propre à chaque cas particulier avec un point commun : la dépose du dôme. Cette partie de l'étude dépasse encore largement le cadre du simple dépôt de la Mouche. Vos deux réponses sont pour moi comme un hors-d'œuvre qui ont commencer à faire saliver les papilles de mon cerveau. La machine à cogiter tourne à plein régime --------------------- Reprenons ce cas d'école qui concerne visiblement toutes les rotondes de même type et, sans aucun doute, toutes les rotondes annulaires quelque soit le réseau. Comme je ne suis pas un expert, il faudra que vous m'arrêtiez si je raconte une grosse bêtise. SAUF EXCEPTION : 1/ Les rotondes annulaires complètes possèdent d'origine un dôme. 2/ Elles sont équipées de fermes de Polonceau LES FORCES SE RÉPARTISSENT AINSI : 3/ la poussée oblique du dôme GRISE se décompose en deux poussées principales : - Une poussée horizontale (cisaillement) BLEUE - Une poussée verticale (compression) VERTE 4/ La partie "utile" couvrant les voies fonctionne dans son ensemble comme un contrefort aux poussées issues du dôme. Elle vise à transformer la force de cisaillement en force de compression. 5/ Une partie de la poussée horizontale va se traduire par une force giratoire ROUGE . Comme l'a signalé Loc, cette giration peut intervenir à droite ou à gauche, mais une fois le mouvement "enclenché" il continuera dans le même sens. -> En effet la rigidité de la structure même des fermes de Polonceau et par la liaison de celles-ci par les pannes concentriques en font un ensemble solidaire (comme un mécano autour de ses axes). Afin de compenser la faiblesse de la charpente (en bois ou métallique) , un renforcement par doublement des fermes de Polonceau (ajout des deux petites contrefiches et remplacement des tirants par des éléments plus largement dimensionnés). Évidemment bien sûr, ce ne fut pas le cas à Lyon Mouche alors qu'il n'existe pas de différence structurelle majeure ... Difficile de dater le remplacement des colonnes de fonte par des piliers en H et surtout la chronologie des travaux. Une hypothèse est que la giration fut plus importante à Lyon et le gauchissement des arbalétriers plus sensible ailleurs .... La solution lyonnaise du pilier central vise à transférer une partie des forces de cisaillement en forces de compression sur celui-ci (FLÈCHE VIOLETTE). Un équerrage latéral était aussi présent (cf photos et plans). Comme remarqué cette intervention est antérieure à la dépose du dôme. La déformation latérale a perduré et a touché également le pilier central. Par manque de "grandes" photos, je n'ai pas pu analyser les colonnes autre que celles de Lyon. Je reste très surpris qu'aucun phénomène de rotation / affaissement de celles-ci ne puisse être remarqué ou décelable. Une intervention supplémentaire dont la pose des entretoises tous les quatre voies, la consolidation des fondations de piliers centraux a précédé la dépose du dôme. REPRENONS UNE CHRONOLOGIE approximative (l'ordre des opérations ou leur simultanéité serait à confirmer). 1ère DÉFORMATION 1-1/ Remplacement des colonnes défonces par les piliers en H. 1-2/ Installation du pilier central et des pièces liées. 2ème DÉFORMATION 1-3/ Renforcement des fondations de piliers. 1-4/ Pose des entretoises. STABILISATION ? 1-5/ Dépose du dôme. CONSTRUCTION DES EXTENSIONS BÉTONNÉES --------------------- Dernière intervention avant que j'aille reposer un instant mon dos. J'ai évoqué l'hypothèse suivante : La giration fut plus importante à Lyon et le gauchissement des arbalétriers plus sensible ailleurs .... Et je viens d'avoir une nouvelle illumination : Si simplement l'intervention à La Mouche avait précédé celle sur les autre rotondes. Alors la déformation qui aurait perduré ici aurait poussé le PLM a envisager le doublement des fermes de Polonceau ... Cela pose la question du "vieillissement" prématuré de la charpente lyonnaise. Car tout cela s'est visiblement passé en l'espace de quelques années, à peine plus d'une décennie sans doute. --------------------- Merci Francky83 et le mistrau ( ) pour ces superbes photos. Bien sur toutes vos photos sont les bienvenues et riches d'enseignements. Vous avez de la chance, vous autres Marseillais, d'avoir ces vues de la Rotonde. J'espère que vous allez la mitrailler dans tous les sens !!!! Quand j'en aurais fini avec les 75m, je mettrais sûrement mon "expérience" au profit des 90m ... Pour ceux que ça intéressera D'ailleurs, si le vent provençal pouvait soufflé jusqu'au nord (dans ma boite aux lettres électronique) avec cette image en plus haute résolution, je l'accueillerais avec joie Merci beaucoup à tous deux Alors en attendant d'y voir plus clair sur la charpente (j'attends toujours vos idées), j'ai continuer d'avancer sur les extensions. Petite avant première de la soirée: ah oui, je sortirai le burin pour creuser les fenêtres quand j'aurais fini le tour du propriétaire Bon voilà, les murs de l'extension sont posés, le béton a été coulé malgré la pluie incessante. Bien sûr il va falloir faire quelques ajustements : C'est fou ça : les ingénieurs dans leurs bureaux d'études, on voit bien que c'est pas eux qui font le boulot ! Sérieusement les plans sont évidemment des plans d'étude. Et ils ont tous du être adapté sur le terrain. Parfois, c'est franchement casse-tête a interpréter, parfois c'est un peu plus simple. Là il va me falloir jouer un peu sur le placement des pans et sur quelques dimensions extrêmes. Ça ne se joue au pire que sur quelques centimètres. Et le terrain me donnera plus de précision quand le temps le permettra ... Nota Bene : la partie "manquante" de l'extension ainsi que l'appendice bas au Nord-Ouest sont de construction postérieure. Ce n'est pas une erreur ou une omission : leur modélisation est prévue sous peu et même que celle des anciens Ch....es.
  10. Encore un symbole qui disparaît Peut être me faudra-t-il le modéliser aussi en 3D en souvenir d'un passé révolu J'ai bien peur que cela donne une idée de ce qui attend le reste du complexe.
  11. Autre intervention que je n'avais pas encore postée ici : Je terminais justement d'intégrer les poutres des extensions avant de retourner à la charpente et tester une hypothèse de modélisation ... Pour les poutres bétons j'essaye de trouver une logique dans leur positionnement, une méthode de calcul alors que je me base sur des plans qui ne cotent pas cette partie. Plan malheureusement pas d'une exécution parfaite ou dont le scan a produit des déformations. Pour l'instant les certitudes sont : * Les poutres encadrant les cheminée sont parallèles. * Les autres poutres s'écartent en s'éloignant du centre (mais dans quelle proportion ? selon quelle formule ?)
  12. Je vous mets les derniers développements du sujet. Je dois encore vous faire un résumé de l'épisode précédent publié sur l'autre forum. J'espère que vous serez aussi réactifs ici. J'attends vos remarques, vos réflexions et aussi si possible vos informations. Bon voilà enfin J'ai testé hier soir une hypothèse d'évolution de la charpente. Je voulais voir ce que pouvais nous apprendre de plus la modélisation 3D. Attention, il ne s'agit que d'un test (même s'il respecte au maximum les dimensions exactes). J'ai limité ma représentation aux arbalétriers principaux, aux poteaux et aux entraits (poutres horizontales). J'ai volontairement laissé tombé les autres éléments. Les modifications apportées sont déjà très complexes mais font mieux ressortir les points de contrainte. Je suis parti du postulat que la déformation n'a pas induit de vrillement des poutres ou des poteaux afin aussi de faciliter la modélisation et qu'elle a été uniforme. Pour ceux qui n'ont pas suivi toute la discussion, je vous reporte à la page 33 du sujet où se trouvent les photos prises sur place et l'énoncé du problème. Pour ce faire, il m'a fallu intégrer les plans en ma possession à mon logiciel de modélisation, à retravailler les dimensions, proportions, angles et raccords entre eux. Je suis parti de l'hypothèse que la déformation du toit est apparu très tôt. Sans doute concomitamment à l'effritement des colonnes de fonte. Il s'en ai suivi une première modification avec la pose des poteaux centraux en bois (verticaux à l'origine) et la pose des différents renforts en complément des fermes de Polonceau. En suivant les plans, on note que le gauchissement des arbalétriers au moment de la pose du pilier est d'environ 2° (à quelques centièmes de degrés près). Cela induit un affaissement de la toiture de moins de 1,5 cm et d'un angle de 0,75°. Cela reste donc compatible avec la pièce métallique de fait. Parc notre déjà, on peut noter que le maximum de contraintes est reportée sur les consoles de fixation des arbalétriers au murs et aux colonnes. Voilà donc le résultat du montage de renforcement La déformation ne s'est donc pas arrêter, conduisant à une deuxième intervention. Je suis parti de l'hypothèse d'une déformation uniforme de 1,5° des poteaux perpendiculairement au centre, et de 0,5° vers le fond. Dans un premier temps, j'ai fait pivoter l'ensemble poteau+arbalétriers solidairement. Ça semble logique au regard du montage consolidé mis en place. Malheureusement cela entrainait un décalage bien trop important au niveau des consoles de fixation (plus de 5 cm !). On imagine facilement les conséquences au niveau des piliers métalliques et des portails et même des fissures, descellements au niveau du mur. Aussi ai-je désolidarisé provisoirement poteau et entrait des arbalétriers, appliquant aux arbalétriers une déformation séparée en conservant une origine au niveau des consoles. Dans cet état, on voit très bien apparaître les contraintes au niveau des entraits. En fonction des forces en présence on imagine mal les tirants que nous avons repéré lors de notre dernière visite et le renforcement de certains arbalétriers suffire pour enrayer la déformation. J'imagine que cette déformation a du avoir des conséquences: des boulons devaient tomber des montages, des pièces de bois devaient se désolidariser de l'ensemble. Par conséquence l'usage de certaines voies a du être provisoirement empéchée. Il serait passionnant d'avoir accès aux échanges entre le dépôt et les ingénieurs de la compagnie, et finalement l'ordre d'intervention. Si aucune nouvelle pièce ne semble apparaître par rapport aux plans, je suppose que certaines ont du être changées ou au moins refixées. Reste définir ce qui a bien mettre finalement fin à cette déformation. Pour terminer, j'ai installer un "toit" provisoire pour voir comment il pourrait se comporter. Pas de problème majeur à signaler à ce niveau même si la déformation a du faire tomber quelques tuiles. J'attends maintenant vos remarques, voir ce que ça vous inspire. Peut-être nos gardiens de l'info ont-ils des correspondances de cette époque ? Je ne suis ni ingénieur, ni charpentier aussi tout avis nous rapprochera de la bonne solution. Faîtes travailler nos méninges. Une fois de plus, je suis sur qu'il ne sortira que du bon de notre discussion. Et désolé d'avoir été si long ...
  13. Comme disait Grand-Mama Lutin en maniant le martinet "Faire et défaire, ce n'est pas faire" Aussi attendrais-je la semaine prochaine et quelques mesures plus précises sur place au télémètre pour modifier les hauteurs de mes structures. Je risque de tout chambouler pour un résultat imparfait. * Contrôle des hauteurs de différents panneaux de l'annexe * Contrôle des hauteurs des pierres des contreforts, etc. Voici en attendant une coupe à titre d'information. Il me faudra aussi déterminer un peu mieux comment l'extension venait se terminer à l'origine sur le contrefort. Là aussi il y a quelques contradictions entre plans et réalités des "traces restantes". J'utilise comme point de repère le haut du soubassement de la rotonde. En effet, le sol à l'extérieur ou la dalle à l'intérieur n'ont pas une hauteur fixe, ce qui complique un peu la tache. Je pars du principe que ce soubassement était rectiligne et parfaitement horizontal tout au long de la Rotonde. Même les romains savaient faire ça correctement. La hauteur la plus compliquée à déterminer restant la hauteur exacte du mur de la rotonde. L'imprécision est assez importante même en prenant le maximum de précaution (distance, décalage et faible luminosité) . Et les plans sont très imprécis à ce sujet comme je l'ai déjà signalé. En attendant je vais m'attaquer un peu plus sérieusement aux ouvertures qui percent la rotonde (toujours ouvertes ou bouchées) dans cette partie. L'histoire de la rotonde que j'ai évoqué permet de mieux comprendre ce que l'on voit ou distingue sur place. Je voudrais aussi tester une hypothèse de modélisation pour la charpente qui m'ait venu comme une lumière éblouissante et pure dans mon rare sommeil . Zut, j'aurais du la noter sur le papier à mon réveil
  14. Mon adorable carpe me propose sur l'autre forum : une console pour accrocher les géraniums. Qui dit mieux ?
  15. Au passage cela soulève une question (peut être naïve mais finalement assez importante). Comment étais éclairées ces rotondes à leur origine ? Déjà à l'électricité ? Il me semble qu'un éclairage au gaz devait être particulièrement dangereux dans un tel lieu ! Quelqu'un a-t-il une information, une idée ?
  16. Ça semble assez logique en effet. Bon va falloir que je reprenne toutes les photos et que je fasse à nouveau le tour de la bête avec les yeux rivés sur la corniche (je sens déjà venir la catastrophe et le Lutin lamentablement planté le nez dans sur le bitume). N'empêche, MC76, avoue qu'un tel luxe sur une rotonde, ça laisse pantois. Les compagnies anciennes avait le goût du beau travail, certes, mais là, Le Lutin en reste comme deux ronds de flan, ce qui n'est pas commun
  17. J'étudie depuis tout à l'heure les différentes photos qui me permettront de modifier la corniche de l'extension quand j'ai découvert le détail qui tue. Franchement, je serais passé à coté facilement, c'est ce que j'ai d'ailleurs fait pendant longtemps si je n'avais pas eu ce petit problème ... Il m'a semblé apercevoir une ferronnerie juste au dessous du chapiteau du contrefort longeant l'extension. Alors j'ai repris les autres photos et je suis tombé sur l'une faîte par Le Moucheron du train français où l'on voit distinctement son ombre portée sur le mur. On voit aussi son accrochage sur la face interne du mur. En fait, ce qui m'intrigue tout autant qu son usage, c'est qu'il s'agit de ferronnerie d'art bien loin des détails (même travaillés) utilisé par une compagnie ancienne pour ce genre d'ouvrage. C'est équerre est d'un luxe inouï ... Voilà encore de quoi écrire tout un chapitre et se complaire en conjectures Alors allez y de vos propositions, j'ai hâte d'entendre vos hypothèses
  18. Pour répondre à la question d'un adorable internaute de l'autre forum ... Sa question : Si je comprends bien : les plans c'est pour modéliser la structure et les photos pour modéliser les fenêtres ? Mais pratiquement, vu la structure béton, l'emplacement des fenêtres se trouve tout déterminé, non ? Et voilà ma longue prose de Lutin : Effectivement la dimension des fenêtres ne posent aucun problème, ma carpe. Sauf peut être la largeur de celle "double" du centre de cette première partie. Comme le montre cette photo issues des trains de l'histoire (date et copyright intégrés à la photo) ou encore cet extrait d'une photo parue dans un dossier de Rail Passion (état 1991) où l'on voit aussi la largeur de la couverture des corniches en Zinc postérieure à la construction : Non, je parlais de la répartition des fenêtres dans le mur rideau. Voici la modélisation des deux parties (que j'ai précautionneusement conservée en double) : C'est bien entendu sur la deuxième partie à droite que se concentre mes interrogations. Voici une réduction des plans. La structure est "simple" mais rien n'indique les panneaux qui sont ouverts. Enfin à titre d'information, j'ai intégré à ma modélisation précédente le demi encombrement de l'ancre de fixation des consoles de charpente pour mieux évaluer les changements à apporter à la structure bétonnée. Je tiens pour acquis les dimensions principales des plans des extensions comme par exemple la hauteur des panneaux alors que j'ai encore quelques doutes sur la hauteur des murs de la rotonde et donc des contreforts. La différence n'est pas énorme ce qui prouve que je n'ai pas trop mal travaillé avec mes estimations précédentes mais elle va se répercuter automatiquement sur la partie interne de la rotonde et la structure de la charpente. Je prépare une petite série de photos pour retracer l'évolution dans le temps que j'ai déduit de mes informations actuelles. En complément voici un extrait d'un plan global assez imprécis et non daté montrant cette partie de l'extension (après l'électrification en tout cas). On y voit la structure à peu près dans son état original mais les fenêtres n'y sont pas représentées non plus. Si l'on se réfère aux autres extensions contemporaines de la partie Ouest et Nord, on peut noter que chaque panneau était vitré. Doit on en tirer une généralisation ? ------------------------------------------- Voici donc l'historique que j'ai pu établir par rapport aux photos de l'IGN. 1945 : Voici déjà 15 ans que les extensions ont été construites. La vapeur règne encore en maître. On distingue d'ailleurs les cheminées d'évacuation des hottes tant sur la rotonde que sur les extensions. Celle ci ont toujours leurs formes originales. Comme elle les avaient encore en 1952 lors de l'électrification (voir le plan global plus haut). Sur la photo de 1957, le pan qui me pose problème a déjà disparu au profit d'un escalier couvert (voir photo en page 2). La partie restante au sud est convertie en bureaux. Une extension supplémentaire au Nord Ouest (en bas à droite) a été construite entre temps. Elle accueille l'huilerie et le local des visites. L'extension Sud Ouest est complétée pour joindre la partie déjà construite entre la rotonde et les WC. Elle accueillera des magasins (par de prolongement de voies) et mur de la rotonde "intact". État quasiment inchangée en 1966. Seul les petits appentis le long des WC noté té détruits (en haut à droite). On note l'installation du auvent pour le garage des vélos le long de mur nord de l'extension. La photo de 1972 (séparée) ne montre comme seul changement que le percement de la deuxième sortie Nord Est. En 1984, on note l'apparition du petit "cube" situé en prolongement de l'extension Sud Est. Situation inchangée en 1988 ainsi que sur la photo de Rail Passion (1991). La démolition du pan restant de l'extension tronquée à l'Est et son remplacement par un escalier métallique intervint donc après. Sinon les photos ne permettent pas de définir à quelle date l'escalier couvert a été fermé (après 60). Ces photos semblent nous apprendre également que jusque qu'à l'après guerre, la couverture de l'atelier (comportant encore sa tourelle centrale) qui fut rehaussé par la suite se continuait en pointe sur celle de la Rotonde. C'est en effet l'impression que donne cette dernière photo.
  19. Début de la mise en place de l'Extension Est (ancien prolongement des voies, ancienne Feuille, etc. et soumise à de multiples modifications). Son usage actuel est plus ... prosaïque. J'ai respecté scrupuleusement les plans de 1930. Et le réel : Comme on le voit, quelques adaptations sont à prévoir (la corniche dépasse volontairement du contrefort vers le centre de la rotonde, le Lutin n'est quand même si bête, quoi que ...) Il apparait sur certaines photos que la couverture de zinc de la corniche (non prévue à l'origine est plus large que la forme originelle de celle-ci ...) Je verrais ça dans un deuxième temps. De même, les ouvertures sont soumises à questionnement. Les plans ne distinguent malheureusement pas l'emplacement des fenêtres. Aussi je me suis référé ici aux photos. Je me pose encore plus de question pour celles de l'autre pan disparu très tôt lors de la reconversion du prolongement des voies en bâtiment de la feuille. Cette partie a subit de nombreuses modifications depuis sa construction. Il en va de même pour les ouvertures dans les murs correspondant de la rotonde. J'essayerais de proposer différents scénarios crédibles pour différentes époques (tout en me concentrant sur l'option 1984). Il me reste aussi à modéliser d'après plans les poutres de la chape. Et de tenter de faire au mieux pour les espaces intérieurs ... Je sais que je me répète, mais toutes photos et tous documents me seront très utiles pour améliorer la modélisation de la rotonde. Alors n'hésitez pas et parlez en aussi à vos amis cheminots et passionnés. Le Lutin vous sera très reconnaissant.
  20. Les derniers travaux : modélisation des contreforts et des corniches. Je sais que les textures 3D sont franchement pas géniales mais pour l'instant j'ai pas trop envie de perdre du temps avec ça. L'important c'est les mesures et la justesse des formes. Les couleurs et textures ne me servent pour l'instant qu'à rendre les images plus "lisibles". Les briques du soubassement sont la reproduction de la réalité. C'est un petit luxe, histoire de me distraire parce que je ne suis pas sûr de les mesurer une par une sur tout le pourtour, hehe. Maintenant, je vais utiliser la version allégée des contreforts pour retravailler les proportions. Voilà ce que ça donne : Pas évident de dessiner un profil le plus approchant. Mais c'est un détail assez remarquable dans l'équilibre des façades. Cette partie, contreforts et corniches intervient beaucoup dans le look d'ensemble. Tous les autres rendus n'était pas satisfaisant ... D'autant plus que l'on retrouve à peut près la même chose à Nîmes et à Saint-Charles. Mais qu'attendent donc les passionnés pour mitrailler ces vestiges ? (photos de Google) Y'a encore plein de choses à voir avant qu'il ne soit trop tard. Pour être conforme, j'ai modélisé le haut des contreforts comme une pièce unique et "traversante". C'est assez difficile à distinguer dans la réalité du fait de la couche d'enduit et la faible luminosité sous le toit. Les murs des rotondes PLM étant en opum incertum, il est clair que la corniche devait elle aussi s'appuyer sur le dessus du mur. Sur la Photo ci-dessous, la masse sombre au dessus du mur correspond en fait à une poutre de bois (panne sablière). A l'opposé, le corbeau sur lequel s'appuie la console des fermes était également incrusté dans le mur. Les Ancres présentes à l'extérieur correspondent à la fixation de ces consoles. Je serais heureux d'avoir vos commentaires et votre participation à ce sujet. Tout avis, même et surtout les critiques, est bon à prendre. Allez oups, le Lutin y retourne pour cogiter à la suite ...
  21. Voici le travail du soir : les encadrements extérieurs des fenêtres enfin aux bonne dimensions. Reste encore les soubassements auxquels je vais m'atteler maintenant. À ce sujet nous avons remarquer une différences de tailles significatives entre les fenêtres du Nord Est (Stalle L) et les suivantes (Stalles M et N). Voici la photo retravaillée, redressée et déformation de l'objectif corrigée, de l'original Bien sûr on notera que les fenêtres du Nord-Est n'ont pas été modernisées. Elles sont restées dans leur jus d'origine pour les boiseries mais les encadrements ont bien subit eux aussi l'application d'un "bétonnage", elles ont d'ailleurs perdu à ces occasion leurs échancrures typiques. Aussi je pense que cette différence de taille est d'origine et qu'il ne s'agit pas d'une redécoupe des ouvertures. Encore un des mystères qui entourent les travaux du dépôt ... C'est fou ce que l'on découvre. Comme quoi représenter une rotonde n'est pas si simple quand on veut faire au plus près de la réalité. Alors je relance un appel à tous les amateurs proches de ces rotondes de 75m, mitraillez les autant que faire ce peut. Ainsi je pourrais aussi tenir compte de ces petits détails dans l'adaptation de mes plans aux autre sites. Et ceux qui n'ont pas encore tester le plaisir de la recherche architecturale, je vous assure que vous verrez votre rotonde préférée sous un autre angle. Vous allez vous prendre à ce jeu passionnant. Enfin je vais maintenant me consacrer aux soubassements puis je vais retravailler les piliers et les fameuses corniches, je pourrais alors fusionner avec les fenêtres corrigées.
  22. n complément de mon post d'hier soir. Voici une photo d'un arbalétrier intermédiaire (celui perpendiculaire au mur en opposition à ceux dans l'axe des piliers). On aperçoit clairement que la structure a pris la tangente au sens propre comme au sens figuré. Ors il est totalement illogique qu'un architecte ou un ingénieur ai pu concevoir des arbalétriers qui ne soient pas exactement dans l'axe. Au passage, on peu noter que la poutre/arbalétrier d'origine a ici été prise en tenaille par deux poutres en bois supplémentaire. Montage postérieur à la construction que j'ai déjà évoqué plusieurs fois.
  23. Je suis retourné à La mouche ce 8 mai en compagnie de nos amis serge de bollène et Gihelgé, le poisson rouge. Je tiens à les remercier publiquement pour cette petite virée entre modélistes et pour le regard nouveau qu'ils ont apporté. Comme nous l'a indiqué Le Vigan il y a un mois (cf page 26), un problème sur les colonnes de fonte a conduit au remplacement de celles-ci par des montants en H. Parallèlement la structure avait été renforcée par l'installation d'un pilier central en bois et des entraits en complément de la ferme de Polonceau. Il semblerait que ces travaux n'aient pas suffit. En effet, ces nouveaux poteaux ont également subit une inclinaison, ils se sont "penchés" dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et dans une moindre mesure "vers le mur". Ils n'ont cependant pas subit de cintrage ou de déformation. Il est difficile de penser que le renforcement de la structure est été conçu ainsi ... On peut donc supposer que c'est l'ensemble (poteau+ fondation) qui a subit cette déformation comme lors d'un affaissement de terrain ou sous le poids de la structure. Les poteaux étant pris en tenailles par des fers métalliques en L en 3 mètres de long, s'enfonçant de 2 mètres dans la fondation bétonnée. La tentative de calcul de cette inclinaison sur place grâce à des mesures au télémètre s'est avérée infructueuse du fait de la difficulté à cibler correctement et celle de trouver le plan dans l'alignement exact de la construction. Ainsi les calculs obtenus sur des photos retravaillées est plus précis. Pour conforter l'hypothèse d'une intervention postérieure, nous avons repéré un système complémentaire de tirants installés entre les murs et et le fait des arbalétriers, avec un guide à mi distance. Ces tirants sont installés toutes les 4 voies (ou deux stalles) et l'on en voit les ancres à la surface extérieure des murs. Bien que de section relativement légère, ils ont pu contribuer à stabiliser ce mouvement de "vrille". Il serait intéressant de comparer l'évolution des autres rotondes où la méthode de doublement des fermes de Polonceau et renforcement des tirants métalliques a été appliquée (Nîmes par exemple, cf intervention de Le Vigan). Enfin nous avons également remarqué que certains poteaux de bois avait subit une modification complémentaire. Il semblerait que leurs bases depuis leurs fondations jusqu'à environ 1 mètre du sol aient été découpées et remplacées. Ce travail a du être au moins aussi lourd à mettre en place que le remplacement antérieur des colonnes de fonte par les montants en H (étayage de la structure pendant les travaux, découpe et ajustement ...). Il apparait clairement que ces "nouvelles" bases ne possèdent pas les échancrures d'angles des poteaux originaux. Leur section est carré jusqu'aux cornières insérées dans les fondations. Seule la lecture d'archives pourraient nous aider à y voir plus clair sur l'historique des travaux. Malheureusement, les archives du Mans ne possèdent rien sur le dépôt et je reste à la recherche de ces documents et de plans ... Pour bien des modélistes tous ces détails architecturaux n'ont peut-être pas beaucoup d'intérêts, pour ma part je trouve qu'ils racontent aussi beaucoup de la vie du dépôt et son histoire. C'est un peu comme un travail d'archéologue face à des vestiges que les bulldozers finiront bientôt par faire disparaître. C'est aussi comme une sorte de chasse au trésor ou de jeu de pistes dans lequel on se laisse facilement prendre. On croit avoir fait le tour des problèmes, on croit connaître un bâtiment et finalement chaque visite soulève de nouvelles questions passionnantes. Alors merci à tous ceux qui suivent mon petit sujet et un immense merci à ceux qui y contribuent.
  24. J'ai effectué une petite visite sur place dimanche dernier. Pas de photo à l'extérieur ni de prise de vues, ça sera pour une prochaine fois quand le soleil se montrera. Les appareils n'apprécient pas autant l'eau que le Lutin Travail de ces derniers jours : j'ai retravaillé les dernières photos pour pouvoir les comparer avec mes mesures. Le fichier est énorme ! En voici une réduction pour la partie Est. Y'a encore du taf sur les photos mais ça donne une petite idée. Dans les prochains jours les photos seront remplacées par des cotes et le tout sera intégré au logiciel 3D.
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