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Le Web des Cheminots

zorba

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Tout ce qui a été posté par zorba

  1. Il y une quinzaine d'années, voir vingt, Roland Castro dans son imagination débridée, proposait d'installer les ministères en banlieue, préfigurant le Grand Paris. Aurait-il pu proposer de faire une grande gare voyageurs au niveau de St-Denis - Pleyel où il a surement moyen de trouver de l'espace et de faire une nouvelle gare TGV, TER, RER, Métro, tramway et bus desservant le nord et l'ouest de Paris et désaturant le monstre que ve devenir la Gare du Nord? Avec une profonde réorganisation des emprises ferroviaires actuelles, il devait bien être possible, conjointement aux projets du Grand Paris, de réaliser un grand complexe multimodal, terme très à la mode, desservant une zone où les voyageurs pouvant arriver en région parisienne avant de s'y disperser en utilisant les moyens appropriés tramway, métro, bus ou RER. Le problème ne viendrait-il pas du 9-3? Castro semble totalement absent dans tous les débats d'aménagement du Grand Paris.
  2. Je rêve, mais pourquoi ne pas raccorder le RER E au contournement TGV à l'est de paris et ramener les voyageurs aériens de CDG à cette liaison RER E qui n'est quand même pas saturée avec 4 omnibus Chelles Paris à l'heure et 4 Tournan Paris à l'heure également. ce faisant, en en arrangeant quelques directs CDG- Chelles il y a moyen d'amener les voyageurs dans tout Paris, y compris à la Défense quand le RER-E sera achevé, ce qui ne va pas tarder. Et pour les voyageurs aériens, passer par Magenta, St-Lazare (Galeries Layette si on veut le renommer) , Porte Maillot et la Défense je pense que c'est porteur et incitatif, et favorable aux commerces et hôtels de Paris intra-muros. Le Z du CDG Express proposé par ADP-Keolis-SNCF est trop 9-3 et immanquablement les problèmes surviendront avec le RER-B chargés de voyageurs de la banlieue nord qui ne seront pas du meilleur voisinage avec les touristes arrivant à CDG. Enfin, c'est peut-être aussi impossible.
  3. Il y a personne à la direction de SNCF qui a du temps pour comprendre la réalité du terrain. SNCF prépare son démantèlement et la direction regarde où elle pourra bien être recasée, un boulot à temps plein. Alors, ce qui se passe le soir ou la nuit dans les RER des voyageurs carte Navigo, ce n'est plus son problème. Décembre 2019 va vite arriver et les bonnes places chez les concurrents sont à prendre. La gouvernement a donné l'an dernier le coup de sifflet pour la curée.
  4. 200 km/h, seulement entre Etampes - Les Aubrais et Orléans - Vierzon. le reste du trajet bien en dessous des fameux 200 km/h. C'était quand même un beau train, bien tracé pour les voyageurs se faisant payer le tarif 1ere classe avec supplément par leurs entreprises avant l'arrivée des navettes aériennes relativement bon marché.
  5. La sabotage du réseau ferré parisien et des lignes marchandises en proche banlieue n'a pas commencé hier, il est à l'oeuvre au moins depuis les années 1960 et n'a cessé de prospérer pour le plus grand bien de tout ce qui est routiers, bagnoles, camionnettes, camions et autre deux roues motorisées. Tous les gouvernements ont mis la main à la pâte, y compris celui du cheminot ancien membre dirigeant du parti communiste JC. Gayssot.
  6. C'est un problème de communication, G. Pépy n'a pas assez embauché ni formé de cadres communicants. SNCF attend les nouveaux statuts pour embaucher des têtes.
  7. Apparemment, c'est une bonne affaire pour Vinci Autoroutes et les autres opérateurs qui dégagent de bons résultats en payant fort bien leurs cadres dirigeants. Tout se passe bien, ce sont des privatisations fort réussies.
  8. C'est aussi une bonne raison d'avoir dans SNCF des hauts cadres bien payés, habilités à prendre pareilles décisions dans l'intérêt de l'acquéreur.
  9. À vrai dire, ni toi ni moi ne savons qui signe effectivement la vente d'un bien immobilier du domaine ferroviaire SNCF, pour le savoir il faudrait avoir sous les yeux l'acte signé chez le notaire. Cependant, dans toutes ces affaires, les hauts cadres de SNCF communiquent généreusement pour expliquer l'intérêt de ces opérations, il faut bien montrer quelques qualités en communication à défaut de résultats économiques et techniques positifs.
  10. L'Etat n'est pas forcément un bon père de famille quand il vend "ses biens", la vente des autoroutes est un des derniers exemples de la braderie des biens publics à des groupes privés qui se portent très bien avec ces actifs. Autres exemples à méditer, la vente de l'Hôtel Terminus face à St-Lazare et celle de l'aéroport de Toulouse que les acquéreurs chinois veulent revendre en faisant une plus value de 200 millions d'euros, en deux ans! Bien joué les domaines...
  11. Bombardier a signé le contrat avec SNCF ou avec IDF-Mobilités. Dans le second cas, ce qui semble assez tendance avec la "réforme" en cours et les marquages sur le matériel, SNCF devrait se retourner vers IDF-Mobilités et laisser cette entité régler le problème avec son fournisseur préféré. Plus il y de monde qui commande dans un projet, plus ça coûte cher, plus ça traîne en longueur et moins il y en de livré par rapport à ce qui était prévu. Classique avec des projets informatiques, possiblement vérifié avec des projets ferroviaires.
  12. Les têtes pensantes de OUI-go seraient bien avisées de prévoir ce genre de situation dans les conditions générales de vente et de les faire appliquer avant l'embarquement dans le train pour que les frais occasionnés soient mis à charge du voyageur. Réunions à prévoir avec le PDG, la ministre des transports et tout le tra-la-la.
  13. Alors, on peut supprimer les TGV s'ils ne sont pas assez chargés, du grand classique en ces temps d'économies tous azimuts.
  14. Merci. Je prends ma carte Michelin.
  15. Pour les Sables d'Olonne, il n'y a plus de 72000 en service capable de tirer des TGV, ni Ph. de Villiers qui semble discret dans les relations avec E. Macron ces dernières semaines. Grippe ou GJ?
  16. C'est où ce village? Mettre le code postal pour que l'on regarde où c'est situé.
  17. Les dirigeants de SNCF bradent le patrimoine immobilier depuis l'ère TGV, en commençant par les triages, les gares de marchandises et maintenant les bâtiments dépôts et gares. La valorisation des actifs immobiliers est un métier à plein temps et, les réserves étant très importantes, les emplois de ces dirigeants ne sont pas menacés à brève échéance. Quand on voit les bâtiments "SNCF" dans le quartier Gare du Nord et Gare de l'Est à Paris, c'est évident qu'ils ne sont plus nécessaires aux cheminots pour faire circuler des trains ni assurer la ponctualité et la sécurité des circulations. De là à faire de la Gare du Nord 2024 un projet écologique et social pour les voyageurs et habitants du quartier, avec des actionnaires comme Auchan, c'est une option risquée. Attendons la déclaration d'utilité (dite) publique.
  18. La séparation des flux Arrivées et Départs, classique à l'origine des gares en culs de sac, (Arrivée à gauche et Départs à droite en regardant vers les voies), devrait bien améliorer l'écoulement des voyageurs, mais la présence de toutes les "shops" en tous genres et les difficultés de lecture des panneaux d'informations continueront à ralentir voir bloquer des voyageurs inutilement au mauvais endroit, et pas seulement quand le trafic est perturbé, perturbations ferroviaires que le projet 2024 ne prend pas en compte, ce n'est pas du tout son objet.
  19. Ceux qui ont créé les gares voyaient plus loin. Probablement pour y faire circuler des trains de voyageurs et de messageries, pas forcément en lieux commerciaux ou de culture comme cela semble s'annoncer dans le projet 2024.
  20. Ca devrait être pareil pour les trains. Or il semble que SNCF détermine l'heure d'arrivée quand le train entre que le quai d'arrivée... C'est que était dit aux "clients" quand les TGV arrivaient Gare de Lyon il y une quinzaine d'années et que, le soir, les retards étaient très fréquents, souvent de plus de 30 minutes...
  21. La présentation du projet Gare du Nord 2024 - Auchan a eu lieu hier soir à la mairie du Xe arrondissement devant plusieurs centaines de personnes. Les Powerpoint passés et les présentations de bonnes intentions répétées par SNCF, mairies de Paris et du Xe, vint le temps des questions et des observations. Aucun plan précis n'a été présenté, l'essentiel du débat a porté sur la taille de la station Vélos (1200 places prévues, insuffisantes semble-t-il), le social pour dissimuler les personnes en "errance" et l'impact des travaux sur le vie des habitants, principalement le long du faubourg St-Denis, habitants qui vont se retrouver avec un bâtiment d'environ 300 mètres de long et 20 ou 25 mètres de hauteur sous leurs fenêtres. Le calendrier prévoit une "concertation", le dépôt du permis de construire d'ici fin mars 2019, les premiers travaux fin 2019 et le podium en 2024 juste avant les Jeux Olympiques. L'opposition sociale et politique au projet, passé à 600 millions d'euros, semble très forte. D'ici là à ce que des Gilets Jaunes ramènent cette affaire dans le Grand Débat Public, il y a beaucoup à craindre pour les habitants de ce quartier opposés un projet qui ne va concerner les principaux usagers , ceux des lignes banlieue et RER B et D, finalement que d'assez loin, l'essentiel des aménagements étant réservés à la zone TGV de la gare et à l'implantation d'un bâtiment commercial par le groupe Auchan. On notera au passage, un premier dérapage du budget passé de 500 millions d'euros quand G. Pépy en a parlé chez JJ. Bourdin il y a quelques semaines à 600 millions d'euros hier soir. Les bookmakers londoniens vont engager les paris pour connaître la date où le milliard d'euros sera franchi. À suivre de près.
  22. L'avenir des liaisons TER déficitaires va être de plus en plus sombre, crise financière oblige au sein des collectivités territoriales qui n'ont pas le droit au déficit.
  23. L'analyse des résultats des dernières élections législatives et de l'élection présidentielle montrent plutôt le contraire avec l'irruption de jeunes député-e-s et d'un président élu âgé de mois de 40 ans. Après et pour compléter, quelles classes sociales produisent tous ces élus? L'INSEE n'a pas communiqué pour le moment.
  24. À chaque fois qu'un parti perd des élections locales, il y a des reclassements de permanents, voir des licenciements. Sans les indemnités de fonction des élus, les budgets des partis diminuent et certains membres des partis battus passent par la case Pôle Emploi, pas les membres disposant des statuts protégés (genre SNCF, RATP, EDF ou EN) qui reprennent alors leur poste.
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