zorba

C'est ton opinion, pas plus.

Les quais d'Austerlitz sont devenus assez glauques avec la "bétonisation" de la gare, heureusement il y a peu de trains pour le moment.

Tous les matériels fer SNCF et RATP, ainsi que tous les bus doivent passer en livrée IDF Mobilités, ce qui permettra ensuite de céder les lignes une à une ou par paquet aux privés. Les lignes juteuses pour commencer et démontrer que le privé ça marche pendant que le public c'est toujours des pertes. Cela vaut bien un coup de peinture sur quelques bétaillères,même promises à la casse à brève échéance.

Dommage, une idée écologique.

Très bien : On avance dans l'administratif et les procédures pour générer de la paperasse et des contentieux.

Fiterman et Gayssot ont préparé les réformes aboutissant à la séparation des activités, à la privatisation des activités profitables et inscrit leurs choix politiques dans la ligne européiste et libérale que leurs gouvernements appliquaient. Peut-être à l'insu de leur plein gré, mais il faut aussi du temps et faire des compromis pour arriver à la situation actuelle.

Le TGV-A a été lancé par F. Mitterrand, président de la République en exercice, disposant d'attaches familiales dans le sud-ouest que la presse évoquait régulièrement à l'époque. C. Fiterman a été trois ans ministre d'Etat en charge des transports préparant les réformes de SNCF conduisant à la situation actuelle que son collègue de parti, JC. Gayssot, a bouclé, lui même en tant que ministre d'Etat une quinzaine d'années plus tard. Ces deux ministres d'Etat ont aligné leur action dans la ligne européiste, libéralisation, ouverture à la concurrence, éclatement filiales spécialisées pour conduire aux "réformes" en cours, casse du statut et privatisation des secteurs rentables (gares, fret, voyageurs). Leurs traces seront vite oubliées dans la mémoire cheminote.

Pour quelles raisons, placer 1976 comme l'origine des politiques affectant SNCF?

Plus il y aura de dysfonctionnements à SNCF, mieux G. Pépy sera noté et apprécié. Un excellent tremplin pour devenir ministre dans un secteur où il faut tout "casser" pour privatiser. Une piste : l'éducation nationale qui coûte "un pognon de dingues" et ne rapporte rien, les diplômes sont gratuits, aberrant au XXIe siècle.

Encore un problème de communication pour informer, expliquer que les trains sont en retard, il faut une Direction à temps plein. Pour faire circuler les trains, SNCF sait faire, c'est son métier!

Bonne réponse!

Il existe aussi beaucoup d'intérêts croisés entre entreprises concurrentes en façade, avec des cadres interchangeables comme des pièces détachées , sans oublier les membres de plusieurs conseils d'administration, conseils réservés aux membres héréditaires des dynasties des Comités Patronaux et Financiers, ceux qui contrôlent réellement l'économie depuis plus d'un siècle et demi.

Un peu comme les trains de pondéreux, céréales incluses, les camions sont chargés à bloc dans un sens et avec des cacahuètes au retour.

Tant mieux si les dépenses inutiles sont contenues dans l'est, serait-il sage devenu en grandissant. Faut dire que voir les bariolages Alsace - Elsass sur les Corail qui passent Gare de l'Est donnent une belle image des âneries que les élus régionaux et les hauts dirigeants de SNCF sont capables de produire en se renouvelant régulièrement, sans rien demander aux voyageurs ni rien apporter non plus.

Encore des frais de barbouillage des voitures bien inutiles et coûteux pour mettre aux normes régionales, effacer les références aux régions disparues ou renommées, comme si SNCF ne suffisait pas pour voyager au juste prix, en sécurité (Brétigny) et à l'heure (5% de retard H+05).

Alors sur cet aspect, pas d'accord : la responsabilité est celle des dirigeants, hauts cadres, fonctionnaires d'état, hommes politiques qui ont mené les décisions telles que tout doit se faire dans la (soit-disante) concurrence libre et non faussée que l'UE met en place depuis que le traité de Rome a été signé par les six dirigeants de l'époque. Le "nous" qui devrait avoir des remords pour les procédures débiles imposées au peuple français, a quand même voté NON à plus de 54% en 2005, il ne faut pas l'oublier ni l'effacer d'un revers de manche, comme le font les européistes depuis lors. Le découpage - dépeçage de SNCF est un choix politique mené par les hauts cadres politiques et techniques dirigeants de SNCF, soumis aux ordres des gouvernements français successifs, y compris socialo communistes. En totale conformité avec les orientations politiques de la Commission Européenne pour supprimer tous les services publics et confier les secteurs profitables aux entreprises privées.

Sont forts ces régionaux du Grand Est. Mais au fait, peut-on savoir ce que représente cette section de ligne? En volumes, voyageurs, frais et pertes.

ET surtout ça profite aux allemands DB, ECR, Siemens et MAK qui dirigent dans le sens de leurs intérêts, pas pareil avec des français qui prennent des décisions contre les intérêts de leur pays, paraît que c'est un moyen de reconnaître les français à la Commission européenne de Bruxelles.

Ce découpage de SNCF en multi entités qui se facturent et refacturent est une invention de technocrates qui justifient des postes de hauts cadres contrôlant des règles internes dont le client final ne voit rien, excepté que le service est dégradé, les trains de plus en plus sales, moins rapides, les annulations plus nombreuses et les retards en augmentation continue depuis l'éclatement par activités.

D'accord, mais avec moins de voitures sur les routes, moins d'entretien, moins de surveillance (policiers, pompiers), moins d'accidents donc moins de frais dans les urgences hospitalières, et la liste peut s'étirer un peu plus en cherchant un peu. Evidemment que l'Etat continuera ses ponctions, ne serait ce que pour payer ses hauts fonctionnaires, emplois à vie, et avantages en tous genres rarement dévoilés au public et jamais remis en cause.

Il faudrait vérifier sur le terrain ou disposer de plans bien mis à jour pour savoir ce qui reste en service, avec le T3B et "l'esplanade" nord de la gare Rosa Parks, le secteur a bien changé.

Il y a des trains de voyageurs qui circulent dans de pareils paysages. Faut être né russe pour s'y aventurer!

Ils étaient expédiés où des bus articulés RATP? Pas en province, plutôt à l'étranger?

En résumé, en modes de production d'énergie et de transport, la Chine communiste est quasiment première partout. Sans doute à cause du nombre!

Ils vont construire des millions d'éoliennes et des parcs solaires par milliers dans leurs zones désertiques. S'ils manquent d'idées, les écologistes européens peuvent leur donner un coup de main.