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PLANONYME

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  1. En fait, une loi, un règlement, une directive ne devrait être appliquée qu'en lien avec sa finalité. Mais dans notre entreprise à culture de sécurité - surtout, surtout ! - on ne souhaite pas que les acteurs interprètent par cas d'espèce une disposition réglementaire. Obéissance passive et immédiate. On a déjà évoqué ce type de sujet sous cet angle. C'est l'explication que j'ai personnellement trouvée à ce que le discernement soit la chose la plus mal enseignée dans nos métiers (je l'admets dans le domaine de la sécurité mais dans le contact avec la clientèle c'est susceptible de poser problème). Dans les profils recrutés (en commercial puisque c'est mon propos), on a parfois des gens qui par tempérament appliquent "puissance 10" un règlement quelconque ! Dans des jurys d'examen, on voit parfois des candidats (hors sécurité) qui maîtrisent sur le bout des doigts tous les règlements possibles et imaginables... et qui sont recalés en se demandant pourquoi. Tout simplement parce qu'ils font peur au jury ! Pour revenir à une notion juridique "l'abus de droit", c'est quelque chose qui a été prévu par le législateur et qui a sa définition : "Fait par le titulaire d'un droit de le mettre en oeuvre en dehors de sa finalité". La question n'est donc pas le droit. Mais bien sa finalité. Un exemple proche de notre propos sur les bagages ? Les chiens. Muselés s'ils ne sont pas enfermés dans un contenant. C'est le règlement ! Article 3.1 du volume 3.4 "Prestations associées au transport" des Tarifs Voyageurs. Avec ça, comme je l'ai déjà dit, nos collègues contrôleurs peuvent verbaliser à tour de bras. C'est le règlement ! On est d'accord que pour un basset, un teckel, un labrador même (gentil comme tout), un fox-terrier (quoique un peu hargneux parfois...) etc. sanctionner l'absence de muselière ce serait appliquer sans discernement ledit règlement. D'ailleurs les ASCT qui nous liront confirmeront... sauf très très rare exception, ils ne verbalisent pas. Mais ce qui est difficile à gérer c'est que si un ACST aligne, il a le règlement pour lui. Dur le management. Dans sa formation, on ne lui a pas dit qu'il y avait des cas ou on n'appliquait pas le règlement. Ne sachant pas trop enseigner le discernement (ça commence où, ça s'arrête où ?), on croise les doigts et on se dit qu'il saura bien lui-même trouver ses marques. En général, il n'y a pas de problèmes. Parfois il y en a.
  2. D'accord, sur l'outillage du parfait plombier et vu le risque de fuite de gaz et d'explosion, le voyageur sort des clous en matière de transport de bagages à main (cf. les conditions générales des Tarifs Voyageurs). Mais attention à faire preuve de discernement (les habitués de mes commentaires savent que je reviens souvent à ça : le DISCERNEMENT !). Car j'ai un peu peur quand je vois le règlement cité doctement sur ces pages ! Si on contrôlait le contenu des bagages des voyageurs, on y trouverait assurément plein de choses qui ne sont pas strictement destinées à un simple but de voyage comme le stipulent les dispositions réglementaires. Le règlement a une finalité. Qu'il n'y ait pas de danger, qu'il n'y ait pas de gêne, que la marchandise ne soit pas prohibée, admettons-aussi. Mais en dehors de ça, qu'est-ce qui gêne à ce qu'un voyageur ait une petite boîte de peinture pas entamée dans ses mains, ou visible dans son bagage ? Qu'est-ce qui gêne à ce qu'un voyageur embarque unité centrale, clavier, écran dûment emballés dans leurs cartons fraîchement sortis du magasin d'informatique le plus proche de la grande gare parisienne, ce voyageur ayant fait le déplacement en train pour profiter d'une super-promotion ? Qu'est-ce qui gêne à ce que le voyageur ait dans son sac de voyage 200 CD (des copies d'un travail d'application), transport en gros qu'il destine aux étudiants de son université ? Qu'est-ce qui gêne si à la fin de l'année universitaire, un étudiant (toujours) ramène chez lui la masse volumineuse des livres de sa bibliothèque ? Qu'est-ce qui gêne à ce ce scientifique embarque à bord du TGV une glacière contenant de l'eau saumâtre que, pour ses travaux, il est allé spécialement prélever dans l'estuaire de la Gironde ? Ou (c'était d'ailleurs un cheminot!) tel autre qui ramène de l'eau de Lourdes en bonbonnes ? J'en vois qui rigolent déjà en pensant à nos collègues qui ne ramènent pas que que l'eau de Lourdes mais plutôt quelques alcools détaxés achetés de l'autre côté de la frontière. Ou ce musicien se rendant à un célèbre festival de jazz, débarqué manu-militari du train en raison de l'encombrement de son instrument. SNCF doublement partenaire dudit festival. En sponsor et en ayant de fait empêché l'artiste de se produire ! Et quelqu'un se souvient de cette chaise revenant du festival d'Avignon qui fut verbalisée... et devint la pièce maîtresse d'un spectacle d'improvisation le soir même ? Provoquant la risée du public... contre la SNCF. Les cas que je cite sont tous des exemples dont j'ai eu à connaître (et à m'occuper pour essayer de recoller les morceaux) dans le cadre des mes fonctions professionnelles. Heureusement que le détail des conditions générales de transport des bagages ne sont pas trop connus parmi le personnel (pour preuve notre plombier qui passe devant le personnel de quai sans qu'a priori on ne lui fasse rien remarquer). Sinon, on finirait pas empêcher les voyageurs de voyager ! Et tout ça au nom du règlement ! C'est-à-dire en ayant systématiquement raison en plus. Et de fil en aiguille ou plutôt de bagages en animaux, vous voulez qu'on parle de ces derniers sous le vocable réglementaire de "chiens et petits animaux domestiques accompagnant les voyageurs" ? Les chiens, c'est bon, on sait ce que c'est ! Muselés, systématiquement muselés, s'il vous plait (sauf si de petites tailles, prévoir la pesée, ils sont enfermés dans un contenant). J'ai connu une ECT qui pour lutter contre la présence trop fréquente, gênante, peut-être dangereuse, de gros chiens à bord dans sa zone d'intervention et à défaut de pouvoir déterminer précisément au premier coup d’œil la catégorie de l'animal (prohibé ou pas dans les transports publics) avait décidé de verbaliser tout ce qui n'était pas muselé ! Challenge à l'appui. Des teckels et autres bassets ont été verbalisés ! Et quant aux "autres animaux domestiques", qu'est-ce qui est domestique ou pas ? Les boas et autres serpents, les araignées, les tortues ? Une bourriche d'huîtres (animaux vivants) bagage à main autorisé ? Au tarif de l'animal enfermé dans un contenant (une seule huître par bourriche normalement pour rester réglementaire ?) ! Ne rigolez-pas (jaune), une contrôleuse verbalisa à l'unité des escargots vivants ! Bon, on continue nos études de cas ? Ou bien on se contente de continuer à surtout faire preuve de discernement. Même s'il y a un règlement qui va en la matière beaucoup plus loin (pour de simples raisons de protection juridique de l'entreprise) que ce que la simple raison demande d'appliquer au quotidien.
  3. Sur une vision de long terme, pour se ménager des boucles de rattrapage devant les incertitudes du lendemain, CRLO me semble être une qualification davantage valorisable sur un CV. Il te sera toujours possible de devenir Chef de poste si l'opportunité ou l'envie se présentent ultérieurement. Dans un parcours professionnel, plus on accumule de compétences, mieux ça vaut pour l'avenir. Et CRLO est une compétence assurément plus rare sur le marché du travail ferroviaire que les pré-requis nécessaires pour être Chef de poste.
  4. Dans la vision marxiste d'un système capitaliste, tu n'aurais juste besoin que de ce qu'il te faut pour maintenir et renouveler ta force de travail. C'est-à-dire dans l'absolu, pas grand chose. Je pense et je m'en félicite d'ailleurs que toi (comme moi), tu touches un peu plus que le strict nécessaire pour seulement bouffer comme tu dis. Pour revenir à quelque chose de plus proche du sujet de départ, à savoir les rendements de certains placements, la MIF (une mutuelle de cheminots) annonce 3,65 % net pour 2014.
  5. SNCF a-t-elle l'intention de se lancer dans les brimborions, colifichets et autres gadgets ? http://www.deplacementspros.com/SNCF-va-t-elle-faire-dans-le-collector-nostalgia_a30663.html
  6. Exact ! Le sujet de départ c'est : "est-ce que les possibilités de déroulement de carrière sont les mêmes ?" La réponse sur le papier : oui. Les niveaux du cadre permanent se nomment simplement "classes". Et les positions sont des majorations et s'expriment en pourcentage. Par exemple, un contractuel pourra être classe B + 10 %. Les notateurs ne devraient normalement pas oublier les contractuel(le)s dans leurs propositions de classement ou d'avancement. Les délégués des commissions de notation, non plus. L'ensemble de ces classements et notations sont pris sur le même pot commun, qu'il s'agisse de contractuel(le)s ou d'agents du cadre permanent. Mais certains délégués (et aussi des notateurs, entendre par là la direction qui tient les cordons de la bourse et qui distribue ou attribue dans la limite des possibilités qui lui sont déléguées) ont pris pour sale habitude de servir d'abord les agents du cadre permanent et de délaisser les contractuel(le)s. Quand certains délégués portent néanmoins des réclamations de contractuel(le)s (car ceux-ci doivent aussi réclamer s'ils veulent avoir une chance que leur situation soit réexaminée), d'autres délégués n'acceptent parfois de soutenir ces réclamations que si ces promotions de contractuel(le)s sont accordées en sus des contingents autorisés. Ceci explique que les contractuel(le)s sont souvent laissés pour compte. Pas toujours mais souvent ! D'ailleurs si ce n'était pas le cas, la question ne serait pas posée, non ? Les contractuel(le)s sont des électeurs et de électrices et idéalement des adhérent(e)s de tel ou tel syndicat. A eux de faire pression pour qu'on ne les oublie pas. Par la suite, il reste également à faire pression sur la direction pour qu'elle ne déshabille pas Pierre pour habiller Paul. Mais si c'est Pierre qui est déshabillé et que ce Pierre est toujours un contractuel, ça pose problème ! C'est pourtant souvent (pas toujours) comme ça que ça fonctionne. Le pire c'est qu'il y a des délégués du personnel qui sont complètement ignorants (si, si) des modalités de déroulement de carrière des contractuel(le)s. Ils n'ont pas compris ou ne veulent pas comprendre que c'est un pot commun. Il faut dire que ces délégués sont rarement des contractuel(le)s. Mais ça arrive et il faut d'ailleurs l'encourager. D'autres ont du mal à expliquer à untel du cadre permanent qu'il n'a pas eu une position ou un niveau cette fois-ci c'est parce qu'un contractuel (plus ancien, mieux noté... on sait comment se passe les notations) a été retenu à sa place. Ai-je répondu ?
  7. Pat85, tu as raison. C'est discriminatoire. Si demain un cheminot lésé attaquait ces dispositions du Statut, je pense qu'il gagnerait. Il y a déjà eu des précédents sur des dispositions statutaires prévues uniquement pour les femmes (dans une entreprise dans laquelle il y a toujours eu historiquement peu de femmes, ceci expliquant cela, ça ne coûtait pas trop cher). Mais bon courage à ce cheminot ! Et nos syndicats ne sont pas assez puissants pour mener des actions judiciaires aussi lourdes. On voit comment galère l'un deux avec les "Chibanis", nos collègues contractuels recrutés au Maroc dans les années 60. Et c'est pas fini. Selon leur avocat, la SNCF leur a promis 25 ans de procédure! Dans le passé, certaines dispositions expressément réservées aux femmes dans le Statut ont été réécrites sur simple intervention auprès du Défenseur des Droits (ex HALDE) et demande d'explication de ce dernier à l'entreprise. Celle-ci étant incapable de fournir l'explication demandée de manière politiquement correcte et conforme à la législation. Quant à ADC01, si tu étais Gay et te sentait discriminé, il te dirait que tu as choisi. Si tu étais Noir de peau et te sentait discriminé, il te dirait que tu as choisi de ne pas retourner vivre au pays de tes ancêtres. Bon, je grossis le trait. ADC01 n'est pas comme ça. C'est juste pour la démonstration. Non, j'espère...
  8. Pas de notion "marié / non marié" dans les dispositions statutaires ! Attention, certains services, notamment en matière RH, sont prompts à paraphraser les textes réglementaires et à inventer ou définir des situations nouvelles qui ne reposent sur aucune base. On appelle ça des dérives administratives, une des plaies de la gestion réglementaire de la SNCF (j'en aurais des cas à raconter !). Pour l'admission au Cadre Permanent, le Statut c'est ça et pas autre chose (je ne cite que les passages qui intéressent directement le sujet tel qu'il est présenté car il existe encore d'autres dispositions et dérogations) : La limite d'âge supérieure est relevée d'un an : – pour les candidats père ou mère de famille, par enfant donnant droit aux allocations familiales ou qui y donnerait droit s'il n'était pas considéré comme enfant unique au regard des dispositions légales concernant l'attribution des allocations familiales ; (...) On voit bien ci-dessus que la notion retenue est celle de père ou mère de famille. Marié ou pas importe peu. La limite d'âge supérieure peut être relevée jusqu'à 40 ans pour : - les filles célibataires d'agents décédés, demeurées au foyer pour y remplacer ou y suppléer leur mère décédée ou dans l'incapacité physique de remplir son rôle ; (...) La limite d'âge supérieure est supprimée pour les candidates âgées de moins de 55 ans et appartenant à l'une des catégories suivantes : - les mères de trois enfants et plus ; - les veuves non remariées ; - les femmes divorcées et non remariées ; - les femmes séparées judiciairement ; - les femmes célibataires ayant au moins un enfant à charge. Ces dispositions particulières sont effectivement réservées aux femmes. Si elles sont veuves, divorcées ou séparées, elles ont nécessairement été mariées. Ce sont ce qu'on appelle des discriminations positives.
  9. Comme personne n'a encore mis ce document en ligne, je m'y colle. Dommage, dans cette partie "communiqué", il n'est pas possible de commenter. Mais ceux qui le souhaiteront pourront toujours un ouvrir un sujet de discussion dans la rubrique actualité ou entreprise. Flash_Infos_Table_Ronde_11_deìc_2014_couleur.pdf
  10. J'ai connu ce système pour le traitement des réclamations. Mais soit l'application informatique restituait une telle quantité de doublons (avec potentiellement un vrai parmi une multitude de faux) que l'opérateur ne regardait même plus, soit le logiciel ne détectait rien en raison de divergences de saisie sur des détails accessoires. Normalement il y avait un protocole pour que les saisies soient toutes faites selon le même schéma et ainsi permettre de regrouper les demandes venant de la même personne mais la moindre variante empêchait que ça se fasse bien. D'où, dans l'hypothèse ou ce serait pareil en RH, mon pari !
  11. Le directeur de région ne verra même pas le courrier ! Ce courrier sera confié à la direction des ressources humaines, qui le transmettra à l'Infra circulation. Et il finira dans les mains de celui ou celle qui est en charge de finaliser les prochains recrutements. Ce sera une candidature parmi les autres. Elle se présentera à la fois avec un handicap (avoir échoué à la précédente formation) et avec un avantage (avoir déjà nécessairement appris quelque chose et été évalué). Le recruteur peut se dire qu'en retenant un candidat qui connait déjà SNCF et que SNCF connait déjà, il ne prend pas plus de risque et même peut-être plutôt moins que pour n'importe quel quidam ayant réussi les tests psychos. Mais il peut aussi se méfier du qu'en dira-t'on si d'aventures il y avait un nouvel échec. Tout dépend aussi s'il y a suffisamment de candidats qui se bousculent ou pas au portillon de la sélection. Histoire de tenter le tout pour le tout, une bonne lettre de motivation. Et ça passe ou pas. Mais, à mon avis et pour être honnête, ça ne passera pas. Et une nouvel exploitant ferroviaire ? Ou le gestionnaire d'un embranchement particulier ? Pour les métiers ferroviaires, il n'y a pas que la SNCF. Ceux qui ont raté police ou gendarmerie postulent bien à la Surveillance Générale. C'est pourtant vrai et il n'y a pas de honte à ça. Je me demande aussi si en postulant sur une autre région et en faisant totalement l'impasse sur cette première formation, le service en charge du recrutement se rendrait compte du doublon. Même pas sûr ! Perdu pour perdu, c'est ce que je ferais.
  12. Il n'y a pas à être désolé. On peut, oui ! La preuve donnée sur www.voyages-sncf.com. Mais, à mon avis, ce n'est pas autorisé. Il n'y a pas de prix pour ces trajets dans les Tarifs Voyageurs. Pour le reste, ce n'est pour moi qu'un souvenir de la vente en gare, où il y avait un interdit dans un quelconque document réglementaire. Interdit qui à l'époque était porté à la connaissance du public dans l'indicateur horaire.
  13. Les trajets précités ne figurent pas au recueil des prix annexé aux Tarifs Voyageurs (conditions générales de vente). N'ayant aucune base contractuelle, ils ne sont donc pas censés être vendus. J'en déduis donc que leur proposition sur le site www.voyages-sncf.com n'est que le résultat d'une aberration technique qui sera jusqu'à présent passée inaperçue ou que personne n'aura voulu corriger. Ayant vaguement souvenir d'un interdit de vendre ce type de trajet, je me suis mis à feuilleter les Tarifs Voyageurs à la recherche de la disposition qui bannit, par exemple, le fait de monter à Lyon Part-Dieu pour descendre à Lyon-Perrache ou à Aéroport de Roissy CDG pour aller à Marne la Vallée. Rien trouvé de bien précis mais quand même quelque chose d'approchant de ce que je recherche : 3.5.3. Conditions spécifiques d’accès à un train à accès limité Certains trains dits trains à accès limité sont soumis à des conditions particulières d’emprunt sur tout ou partie de leur trajet. Celles-ci s’appliquent également pour un train mis en marche en dédoublement d’un train à accès limité. La liste des trains à accès limité du service régulier ainsi que les conditions d’emprunt de ces trains sont publiées dans l’indicateur horaire. Ces trains font, par ailleurs, l’objet d’une mention particulière dans les fiches horaires. Les restrictions d'accès, lesquelles pourraient logiquement prohiber les parcours que nous évoquons ici, seraient donc indiquées dans l'indicateur horaire ? Mais ça existe encore ça, l'indicateur horaire ? On parle ici d'un document (papier ou autre support) pour les voyageurs et non pas les documents techniques utilisés en interne.
  14. Aujourd'hui, elle a reçu un bulletin de paie complémentaire : 350 € et quelques centimes de plus (net). Somme correspondant à un rappel de salaire (il y a dû y avoir une augmentation de quelque chose dans la période) et surtout à une indemnité de congés non pris comme la désigne la SNCF. Partout ailleurs ont dirait : indemnité compensatrice de congés payés. Je rectifie donc mon précédent calcul et ça fait maintenant : 1 700 € net par mois. C'est pas mal je trouve pour un emploi sédentaire de chez sédentaire de la classe B.
  15. JLChauvin toujours très aimable avec les autres contributeurs... Je connais un syndicat, je ne sais pas s'il est de lutte, mais toujours est-il qu'il avait dénoncé la convention collective du fret ferroviaire à cause justement de son trop grand écart avec le RH077. Je connais un autre syndicat (j'en connais du monde !), je crois qu'à la SNCF du moins on le considère comme étant de lutte (encore qu'un autre syndicat peut-être encore plus de lutte n'est pas forcément d'accord) qui s'est refusé à dénoncer cette convention collective. Et puis il y a tous les autres syndicats que je connais aussi (décidément !), de lutte ici, pas de lutte là, qui ayant signé cette convention collective n'ont bien évidemment pas cherché à la dénoncer.
  16. Oui, ça s'appelait peut-être encore (sans doute même) PS4 à l'époque. Le RH077, sous cette appellation administrative, n'est pas issu d'une quelconque réforme. Ce n'est que la nouvelle dénomination dans la nomenclature des textes réglementaires SNCF du règlement qui existait avant (et du décret du 29 décembre1999 qui le sous-tend et le légitime). Le PS4 donc... (je ne sais plus à quel moment la classification des textes RH a changé). En 1999, pour la mise en application des 35 heures et donc la modification du PS4 (futur RH077) qui allait avec, il y a bien eu des grèves ! Avant et même après l'accord collectif d'entreprise signé par deux organisations syndicales. Lesquelles ? Ce sera la devinette du jour. Accord collectif qui n'a été signé (approuvé donc) par l'une de ces deux organisations qu'à l'issue d'un référendum organisé par l'entreprise à sa demande. J'ai retrouvé ça sur le référendum : http://www.lesechos.fr/04/06/1999/LesEchos/17913-089-ECH_reduction-du-temps-de-travail-a-la-sncf---la-cgt-et-la-cfdt-signent-aujourd-hui.htm http://www.liberation.fr/economie/1999/06/04/louis-gallois-sncf-analyse-le-referendum-sur-les-35-heures-une-etape-vers-un-dialogue-plus-serein_276109 Et ça, sur les conflits sociaux de la période : http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=1636&id=20 Ce qui est bien avec Internet, c'est que les archives (syndicales et autres) sont mieux tenues... Tant mieux parce que visiblement il y en a qui perdent la mémoire. Je craignais que ce soit moi, mais je suis un peu rassuré.
  17. La version actuelle du RH077 est interdépendante de l'accord collectif sur les 35 heures à la SNCF. Et il y a eu des grèves ! Et ça s'est même terminé (je crois ?) avec un référendum parmi le personnel. Mais je mélange peut-être des trucs et je perds le fil. Tu me diras... Comme d'aucuns, surtout sur ces pages, écrivent régulièrement que les 35 heures c'est fini aussi, peu importe en réalité. Moi je serais la direction de la SNCF, j'aurais tort de me gêner à décider unilatéralement de ne plus appliquer tout ça puisqu'on n'arrête pas d'entendre dire que c'est fini, bien fini... J'ai entendu dire aussi que le Code du travail avait été supprimé. Alors...
  18. Et ce sera tant mieux car c'est une réglementation du travail très très flexible ! Je provoque à dessein pour souligner que j'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi la renégociation du RH077 est à chaque fois brandie comme un chiffon rouge. Je fais partie d'une génération qui a fait grève contre le RH077 actuel ! Pourquoi faudrait-il le défendre puisqu'on était contre ? C'est un peu comme un nouveau roulement auquel on s'oppose pour garder le précédent contre lequel on avait fait grève, non ? Allez, je remets l'icone une deuxième fois :
  19. un message dans un sujet a répondu à PLANONYME dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
    Résistance au changement ? Car il y a pas mal d'applications dans l'entreprise qui ont été décriées à leurs débuts mais dont les utilisateurs ne voudraient plus se passer aujourd'hui. C'est juste une question que je pose et une réflexion que je me fais ne sachant pas ce dont il s'agit.
  20. Oh, là, là, ça fait peur les RH qui affirment de telles choses ! Mais d'où sortent-ils de telles âneries ? Où ont-ils suivi leur formation ? Et ils ont raté des modules ? Pardon, pour les RH mais là je suis en colère. Bon, ils ne sont pas tous comme ça sinon à la SNCF ça finirait assez rapidement par 50 cheminots pas contents dans leur bureau derrière leurs délégués et la mémoire de leurs cours de droit du travail leur reviendrait. Alors, comme a déjà répondu yienyien89 sans mon emportement, non il ne faut pas démissionner. Ne serait-ce que pour l'indemnisation chômage. De deux choses l'une. Soit l'agent en formation n'est pas encore commissionné. L'échec à la formation (avant un an et le commissionnement) est un motif de rupture de la période d'essai, laquelle n'a d'ailleurs pas besoin dans l'absolu d'être motivée davantage. Soit l'agent en formation a déjà plus d'un an d'ancienneté et est donc commissionné. Pour rompre le contrat de travail, il faut le licencier. Et pour cela lui opposer un motif réel et sérieux. L'échec à la formation risquerait d'être un peu léger juridiquement. D'autant qu'à la SNCF, ça passe d'abord par le Conseil de discipline qui émet un avis. Et comme son nom l'indique, ledit Conseil s'occupe de discipline. Il peut y avoir des cas pour lesquels justement l'échec est la conséquence d'une certaine indiscipline mais, en général ce n'est pas le cas. Donc pas trop question de licencier seulement pour ça. En conséquence, il faut bien chercher à reclasser ailleurs. Et comme en général tout n'est pas perdu dans une formation et il y a des passerelles possibles pour peu qu'on les cherche. Cela dit, l'entreprise ne va pas forcément se plier en quatre pour proposer un bon reclassement. Si pas d'accord possible sur un reclassement convenant aux deux parties, il reste la rupture conventionnelle (à l'amiable) qui elle donnera droit à l'indemnisation chômage. Inviter le RH à venir lire ces lignes. Cela lui rafraîchira la mémoire ou le formera.
  21. La carte Carmillon, bien sûr ! Mais le sujet a glissé non pas sur l'absence de cette carte qui plus que l'habit fera le cheminot mais sur le défaut de l'autorisation qui va bien pour un trajet en service. Parce que la situation a été gérée dans l'urgence, que l'ET a pris cette habitude, qu'il n'est pas bien organisé pour... (une ECT aussi peut faire voyager haut le pied un ASCT, lui établit-elle un document de voyage ?). A bord d'un train, il y a toujours eu un peu de folklore sur qui est accepté ou pas avec ou sans tous les justificatifs qui correspondent à sa situation de voyage. Un souvenir (moi, sédentaire). Voyage en service en 1ère classe avec un staff de direction. Mes compagnons de voyage ont tous une carte 1ère classe (rouge ou verte comme ça existait à l'époque). Je suis le seul à n'avoir encore qu'une carte havane 2ème classe parce que je viens juste d'être nommé et que je n'ai pas déjà reçu ce nouveau sésame. L'organisateur du déplacement ne s'est même pas posé la question en faisant les réservations de service. Lors du contrôle, ça coince avec moi puisque je présente une carte n'autorisant que la 2ème classe. J'étais avec des gens importants (dont ma directrice d'établissement de l'époque qui deviendra par la suite très très célèbre). Eh bien, ça a été limite que je ne me prenne pas un rapport ou qu'a minima je ne sois renvoyé vers la seconde ! Il a fallu que des "cartes vertes" exigent du contrôleur qu'ils passe son chemin ! Un comble.
  22. J'ai l'impression que c'était plutôt un bandeau publicitaire présentant une offre soumise à condition. Si c'est le cas, on ne peut pas parler de case pré-cochée contraire à la loi Hamon. En ce moment même sur ce site, j'ai bien sous mes yeux un bandeau publicitaire. Si je ne suis pas intéressé, je n'explore pas la sollicitation et je ne valide rien (en tout cas pas sans m'être renseigné). La case pré-cochée, dorénavant prohibée, c'est quand le site de vente en ligne ajoute dans le panier des options ou des compléments qu'il est nécessaire de décocher si on ne souhaite pas en bénéficier (par exemple, une assurance, une extension de garantie, un achat complémentaire, un mode de paiement, ou encore un mode de livraison plus rapide mais plus cher, voire même l'acceptation par défaut car pré-cochée de futures sollicitations publicitaires). Des copie écran pour voir ?
  23. Un règlement, quel qu'il soit, a toujours une finalité. Et pour ne pas tomber dans l'excès (qu'on qualifiera alors de zèle), il ne faut jamais perdre de vue la finalité dudit règlement. Le règlement dit qu'il faut un papier, un justificatif, une autorisation, une résa pour passer le contrôle ? La finalité du règlement, elle est pour la tranquillité des voyageurs et du service à bord et la sauvegarde des recettes. Elle ne vise pas à sanctionner un établissement qui (pour gagner quelques euros ? ou tout simplement pas le temps ou pas bien organisé pour ça ?) n'aurait pas établi une résa en service ni délivré le sésame qui va bien. La finalité du règlement ne vise pas non plus à empêcher le train de partir si le conducteur se pointe sans justificatif. Le discernement c'est donc de savoir reconnaître un conducteur ou juger qu'il y a suffisamment de chances que le quidam qui se présente soit bien le conducteur et le laisser passer pour permettre au train de rouler. Je crois qu'il y a peu d'incidents de ce genre. Sinon je vous jure Pepy pousserait sa gueulante et le mec ou la nana de l'ECT qui lui soutiendrait ne faire qu'appliquer le règlement en prendrait personnellement pour son grade et ça gueulerait tellement que son chef et le chef de son chef se sentiraient gravement exposés à leur tour et ramèneraient l'empêcheur de faire rouler les trains à ses chères études et au nécessaire... discernement !
  24. Les échanges qui précèdent démontrent bien qu'il convient que les contrôleurs (d'une manière générale les différents acteurs) fassent, dans la vraie vie, preuve de discernement. Sauf, dans ces exemples, à refouler un ADC du train alors que celui-ci est en service mais n'a pas le bon papier qu'il faudrait (lequel n'a sans doute souvent que la valeur que celui qui le contrôle veut bien lui donner). Ou encore utilise un support (SIRIUS) que le collègue ASCT (et même son RET) ne connaissent pas, et pour cause. Des trucs finalement, s'il n'y avait pas ce discernement qui me semble être la norme (sinon on en entendrait davantage parler) qui conduiraient à ce que le règlement empêche les trains de rouler ! Mais on voit bien ici, dans les arguments et positions des uns et des autres, qu'il y a deux catégories : ceux dont l'état d'esprit est de toujours faire preuve de discernement (la chose la plus mal enseignée à la SNCF) et les autres, règlement, règlement ! On rejoint cet autre sujet (un contrôle embarquement qui avait mal fini) dans lequel le mot "discernement" avait déjà été longuement débattu.

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