DOUBLET

Dans le même genre d'idées, même si ça n'a rien à voir avec Teoz, le TER 200 Interloire Orléans-Nantes est assuré depuis plus d'une semaine par une rame de réserve, mêlant des véhicules modernisés "Intercités" avec des Corail "moins", c'est-à-dire décrépies, le tout cartouché 160 bien évidemment. Cela fait une douzaine de minutes de retard à l'arrivée, même si ce n'est pas signalé à bord (car officiellement c'est toujours un TER 200). Petite arnaque, quand tu nous tiens!

Sans oublier "Le cerveau" avec Bourvil et David Niven : le train postal part de Paris-Est, 68000 en tête. Il franchit le viaduc de Longueville, puis, les braqueurs parviennent à dételer les voitures en marche. Chapeau!

Bonjour,

J'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de gares ouvertes au service de la circulation dans l'Est Parisien.

Savez-vous pourquoi subsiste-il encore cette curiosité alors que toute les lignes sont automatisées sur le reste du reseau Ile de France ?

Dessertes effectuées par l'AC ?

Je pense en disant cela aux gares de Nangis, Gretz... etc..

Merci

Gretz-Armainvilliers a eu son moment de célébrité journalistique au moment du procès Papon : c'était en effet la résidence de Maurice ...

Il était normal que le nom de Gilbert Botsarron, héros presque anonyme, soit honoré par une municipalité qui s'est longtemps considérée comme issue de la Résistance, la "mairesse" ayant été elle-même veuve d'un résistant fusillé. L'histoire de l'usine m'est assez bien connue, car mon père y a travaillé comme ouvrier ajusteur. Il a été licencié en 1956, lors de la première grande "charrette" (déjà un dépôt de bilan)! Et ça n'a pas dû être drôle pour lui de devoir rapidement retrouver du boulot en pleine crise de Suez, alors que l'essence de sa mobylette était très rationnée!

Un TGV Marseille-Lille a percuté une voiture, près d'un PN, à Roeux-Pas de Calais, près d'Arras. La conductrice a été tuée sur le coup. Selon les témoins, elle aurait voulu se suicider (source : La Voix du Nord).

L'usine de Raismes existe depuis 1913. Elle s'appelait au départ SFB (Société Franco-Belge) et était spécialisée dans la construction de machines à vapeur (certaines très grosses, comme les "Garratt" du PLM algérien), ce qui ne l'a pas empêché de produire aussi des autorails, des tramways, du matériel remorqué, et même des trolleybus (en sous-traitance de Vetra). Réquisitionnée par les Allemands en 1940, l'usine s'est alors orientée vers des productions de guerre: locomotives "BR 44" (certaines , achevées après le conflit, sont devenues des 150 X) et "KDL 4" (des grosses 040T en voie de 60, dont plusieurs circulent actuellement sur des réseaux touristiques). Les soldats allemands faisaient régner la discipline à coup de trique, le directeur de l'établissement, Gilbert Botsarron, a été fusillé pour sabotage (le stade de Raismes porte actuellement son nom). Parvenue intacte, ou presque, à la Libération, l'usine a d'abord réparé de nombreuses locomotives SNCF avariées (certaines appartenant à d'autres régions), avant de fabriquer une partie des 141 P. La fin de la vapeur approchant, l'usine s'est alors spécialisée dans le matériel remorqué, voyageurs comme marchandises. Tous les chaudrons des voitures Corail en sont sortis, ainsi qu'une partie des voitures finies. La SFB s'est aussi lancée dans la construction de métros, avec, notamment, la série MF 77 de la RATP (j'ai pu voir récemment sur la ligne 13 que les plaques de construction se trouvant dans ces rames avaient tendance à disparaître). puis vint la commande des MI 79. La suite est plus triste: sans doute à cause d'erreurs dans la gestion, il y a eu dépôt de bilan, reprise provisoire sous le nom de Soferval, à nouveau dépôt de bilan, et conflit social très dur, et même violent (découpe au chalumeau des rails dans la gare SNCF de Raismes). L'usine ferma lorsque la dernière rame MI 79 fut livrée (auparavant, la Z 8243/44 avait été baptisée "ville de Raismes") en 1985. Le site fut ensuite repris par Alsthom, d'abord de façon non officielle, et seulement, alors, pour des activités de maintenance (les TGV A, notamment) parce que le site ex-CIMT de Marly les Valenciennes avait des emprises trop exigües. Petit à petit, l'activité reprit à Raismes, qui devint alors "unité de Petite Forêt" car il ne fallait surtout pas, à ce moment, rappeler de douloureux souvenirs, et d'ailleurs, le site se trouve en partie sur la commune de Petite-Forêt. L'avenir du site semble assuré, il est valorisé par la présence du Centre d'Essais Ferroviaires (CEF) tout proche. L'usine est toujours desservie par la gare SNCF de Raismes, dont c'est le dernier client, hormis le CEF mentionné ci-dessus.

Mais qu'en serait il pour un "privé" présent à bord, alors qu'un événement sécurité telle une protection puisse survenir ?

Qui l'emporterait dans le choix de faire appel à quelqu'un d'une autre EF ? la rumeur ou le bon sens ?

Car il n'y a là plus place à une quelconque notion de "concurrence" mais bien celle, universelle pour les EF, de sécurité....

Fabrice

Ne pourrait-on pas, alors, adapter au monde ferroviaire la légendaire solidarité qui existe entre les marins ?

Un policier est tenu d'intervenir, en dehors de son service, s'il tombe sur une urgence (accident, délit, crime). Un médecin aussi, tenu par son serment d'Hippocrate (certains pratiquent même parfois des accouchements dans le TGV). Et un cheminot ? A-t-il (ou a-t-elle) le devoir d'intervenir en cas d'urgence lorsqu'il (elle) est "en civil" dans un train, pour prêter main forte à l'ADC ou a l'ASCT ? Le fait-il (elle) systématiquement, allant jusqu'à remplacer au pied levé l'agent en difficulté ? J'aimerais avoir des témoignages à ce sujet.

La SNCF aurait pu faire un super spot télévisé en montrant des images des travaux de réparation à une heure de grande écoute, avec le commentaire : "Il y a 300 gus qui en chient jour et nuit pendant les fêtes pour rétablir le service public coûte que coûte"!

Heureusement que ce n'est pas une Z 5300 qui a été accidentée ce coup-ci! A propos, est-ce qu'à Juvisy ils ont remis en service des navettes autorails pour Auneau, Voves,Châteaudun et Vendôme ? Je dois aller là-bas ces jours-ci. Il y a bien la solution de faire Paris MPT - Chartres, puis de prendre le car TER Chartres-Tours, mais c'est un peu long!

Juste un petit UP pour dire que je recherche des infos pour :

- pour la ligne du BA (Centre : Salbris - Romorantin - Gièvres - Luçay le Mâle)

X74500 équipés EAS, mais quid de l'exploitation réelle ?

- pour Genève EV - Annemasse

MERCI

La ligne du BA est exploitée par la Compagnie des transports de l'Indre, récemment rachetée par ... Keolis (vous connaissez)...

Les conditions d'exploitation ne sont peut-être pas les mêmes qu'à la SNCF.

Pour ma part, ce sont les 2D2 9100 qui m'ont le plus épaté. La première fois que j'en ai vu surgir une, j'ai eu comme une appréhension! Avouez que tout ce qui a été construit depuis est bien frêle! Lorsque j'étais potache à l'école primaire, il y avait une photo de 2D2 9100 sur la couverture du livre de géographie. Je ne m'en séparais jamais!

L'association AMD (Amis du Musée Decauville) projetait d'en sauvegarder un exemplaire pour son futur musée de Corbeil-Essonne. Je ne sais pas où ça en est. Rappelons que les Z 600 ont été construites par Decauville en 1958.

Citant le rapport annuel de sécurité, on peut lire dans le compte rendu du CCE que :

de 1988 a 1997, la SNCF a suprimé en moyenne 404 PN par an, soit un peu plus de 2% des PN par an.

de 1998 a 2007, RF a supprimé 80 PN par an soit moins de 0.5% de PN chaque année.

Attention, dans les 404 PN supprimés entre 1988 et 1997, beaucoup se trouvaient sur les lignes "fercamisées" (comme on disait à l'époque), c'est à dire fermées et rapidement déposées. Ce n'était pas alors le PN qui était supprimé, mais toute la ligne sur laquelle il se trouvait!

Cette fois, les gars, il va être temps d'arrêter de faire grève tous les lundis, car la situation tourne vraiment au vinaigre! De plus en plus d'usagers du TER PDL, ne voulant plus être "usagés", et se prévalant d'un "comité d'usagers contre la SNCF en grève", refusent de présenter leur titre de transport, et pire, plusieurs contrôleurs ont été insultés et bousculés, si bien que la plupart des ASCT, depuis trois semaines, ne contrôlent plus du tout! C'est grave, car vous êtes en train de perdre ce qu'il vous reste d'autorité, avec tout ce que cela peu entraîner à l'avenir concernant fraude et violence. Ce mouvement passe d'autant plus mal qu'il ne s'accompage d'aucune communication envers le client, pas même le traditionnel tract orangeasse de la CGT plaidant, avec une orthographe incertaine , que la grève est là pour défendre le service public ...

Au passage, je remercie Julie, charmante ASCT qui m'a expliqué cet après-midi, entre Angers et Nantes, les problèmes de cette catégorie. Son sens du dialogue fait honneur à la profession.

Des machines identiques (ou presque)aux 060 DB ont été livrées simultanémént aux réseaux algériens et argentins. J'ai même vu, sur des photos d'époque, des machines algériennes équipées de cabines blindées pour protéger le personnel contre les raids des fellahgas. Toutes ces machines "exotiques" ont été réformées, mais peut-être qu'un exemplaire a été préservé quelque part ...

Il me semble que la 65012 a fini découpée à Clamecy, après avoir été louée par les CFTA en renfort de leurs BB Brissonneau ex-HBNPC.

J'ai remarqué que les caisses des rames PSE commencent à souffrir de corrosion (mais les 22200 contemporaines aussi)! Les rames ont entre 8 et 11 millions de km parcourus, mais elles affichent officiellement un taux d'incidents de l'ordre de 8 par million de km, soit bien moins que des matériels bien plus modernes. Le confort acoustique laisse à désirer quelque peu sur les longs parcours (Lille-Nantes et Lille-Rennes notamment). Il vaut mieux réserver une place loin des intercirculations entre remorques.

Il y a exactement le même problème en gare d'ANCENIS(44). Lorsque le TER Interloire descendant vers Orléans s'arrête, le conducteur doit aller jusqu'au bout du quai (5 voitures Corail, parfois 7). Les voyageurs descendant de la fin de la première voiture ou du début de la deuxième ont droit d'office à un saut pieds-joints. Aïe, ça fait mal avec les hauts talons! Dans l'autre sens, par contre, pas de problème, car les quais ne sont pas symétriques.

c'est bien la seule chose qui soit plausible ... encore que leurs circulations sur le SE aient été rarissimes le SE ayant ses propres réserves pour les supplémentaires (ex-PLM, OCEM, Bruhats, voitures d'embranchement etc ...). Et ce, même si elles étaient au régime 51 ... (international pour les intimes)

Pour les nostalgiques de ces belles voitures, il y en a plusieurs qui sont préservées en bon état: une A8 à TVT (Richelieu), une B9 au CEF-Nord à Denain, au moins trois au CFTV (Saint-Quentin). J'en ai vu aussi toute une rame à Louvain, près du "musée" de la SNCB (le Nord-Belge possédait les mêmes), mais y sont-elles encore ?

Beaucoup d'interventions sur ce forum critiquent la libéralisation progressive (et inéluctable?) de l'économie, et la régression des services publics. Quelle n'a pas été ma surprise d'y décrouvrir aujourd'hui un bandeau publicitaire vantant l'entreprise TNT, à l'origine service privatisé de la Poste néerlandaise, et devenue vaste entreprise de messagerie qui, en France, concurrence entre autres ... La Poste ! Est-ce de l'humour noir ?

J'ai eu à prendre récemment le train de nuit Quimper-Genève (les fameux 4448/4449 qui figurent rarement dans les fiches horaires, tant il faut sans doute éviter de les promouvoir) et j'ai été surpris de voir à bord un employé en livrée "Lunéa" placer au mieux les passagers dans les espaces disponibles (il n'y a que deux voitures à places assises dans la rame). J'ai noté aussi que , sur la porte des chiottes, figure un cartouche indiquant le dernier nettoyage.Y a-t-il un vrai service à bord assuré dans ces trains, et par quelle entreprise ? Je ne m'en étais jamais aperçu ...

hier dimanche, Clara et les chics types, 1980, l'occasion de revoir Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Daniel Auteuil et Christian Clavier tout jeunots ( il y a 29 ans !!)

photo 1 : la bande part de la gare de Grenoble pour Paris dans une rame Nord. Pour ceux qui n'avaient jamais vu l'intérieur de ces caisses aux fenêtres si particulières, c'est l'occasion. Sur la voie en face, une Z-6100

Les anciennes voitures "Rapide Nord", dites aussi "Torpilles" ont circulé bien au-delà de leur réseau d'origine. Elles étaient d'ailleurs cartouchées "51". Leur présence à Grenoble, fût-ce en service supplémentaire, est tout à fait plausible. Les dernières ont dû être réformées en 1984, et elles étaient encore en bon état général!

Pour ceux qui connaissent, c'est aussi très sportif sur la ligne Lille-Jeumont.

Les 26001 et 26002 viennent de passer en opération "mi-vie", et sont toutes propres dans une belle livrée "En Voyage". Eh oui, déjà 20 ans!