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Certains le savent : en Suisse cohabitent plusieurs langues, mais contrairement à une idée trop répandue les suisses sont loin d'être bilingues. De manière génerale, si une certaine accomodation aux fautes et incompréhensions existe il ne faut pas moins rester réaliste, on se comprend mal. Et c'est pareil dans le petit monde du chemin de fer. Du coups, et même s'il s'agit d'histoires courtes, en voici quelques unes. Histoire de mieux comprendre pourquoi ici, contrairement à ce que l'on pourrait croire, rien n'est carré. Un soir pluvieux et froid, me voici à la recherche de mon train en gare de Bern - Wayermannhaus. Normalement, et depuis que je faisais ce tour, il attendait bien sagement sur la voie J8, une manoeuvre planifiée consistait à tirer la charge, refouler, laisser quelques wagons, tirer puis revenir J8 avant de repartir vers Lausanne. Simple. Efficace. En cette soirée, aucun train sur J8, ni aucun agent de manoeuvre en vue. Le côté piquant étant que je ne connaissais pas le numéro du poste de Wayermannhaus, et que je dûs donc me farcir un premier appel au poste de bern. On imaginera facilement l'agent francophone se faire dicter un numéro de téléphone en allemand, tentant de prendre note sur des feuillets que le vent ne voulait pas laisser en place. Ce fût une première épreuve. Wayermannhaus m'annonça que mon train avait du retard, et que Bern aurait pu me le dire. Il m'invita à me rendre au local de la manoeuvre, pour me réchauffer, et m'avoua ne pas savoir où il se situait ce qui me fit une belle jambe. Néanmoins, j'eu de la chance, l'agent parlait un mauvais français comparable à mon mauvais allemand et nous nous comprîmes presque sans difficulté. Je finis par trouver un local éclairé, en poussait la porte et tombait sur un agent visiblement de maneouvre qui m'invita d'un geste à m'asseoir. Le retard de mon train retardait sans doute sa fin de service et il n'allait pas être dit que personne ne paye pour cela. En pleine somnolence, je fus tiré de ma rêverie par un fort et sec "echt rhomt", et docilement suivi mon agent vers mon train enfin arrivé. Il me donna la radio. Le premier ordre reçu me fit tout de suite comprendre que la manoeuvre n'allait pas être celle prévue. L'ordre ne ressemblait à rien que je connaisse et ma demande de répéter celui-ci se solda par une répétition à l'identique, et donc toujours incomprise par moi, mais plus fortement énoncée. Deux autres demande de répetition ne me firent pas plus avancer, mais l'a puissance de l'organe de l'agent semblait sans limite. Je réfléchis un instant à la situation, et appuyait doucement la charge : "guueeeeet". Ah bon... Une discussion en berndutsch s'ensuivit entre l'agent et le poste, puis au loin un signal d'évacuation présentât "manoeuvre autorisée". Ma confiance revint et à l'ordre suivant, je me mis donc à avancer. Puis refouler, décrocher, crocher, appuyer, encore et toujours, nous triions le train et l'allemand de mon compère ne s'améliorait pas; le mien non plus. Puis vint une fois où l'ordre d'avancer ne fût pas autant crachée que d'habitude, je ne compris rien, et pas plus qu'avant, mais le tout semblait plus long et je distinguais quelques obscures verbes ajoutés. Néanmoins mon "nicht verstanden" butta sur les mêmes problématiques, une répétition à l'identique, mais hurlée. Le signal "manoeuvre autorisée" scintillait devant moi, et la logique de la situation me fit mettre l'inverseur en avant, et avancer. Mon mouvement se mit en marche et la radio resta silencieuse : bon ça! Néanmoins une petite voie réfléchissait en moi "c'était quoi, cette phrase en plus?" Devant moi les lanternes d'aiguilles me guidaient et aboutissaient à une anglaise (une traversée de jonction-double) dont la lanterne attira mon regard. Un petit coups de froid me remonta la colonne, et je constatais qu'elle n'était pas en bonne position, commandant dans le même temps l'arrêt. Toujours ce silence radio, mais... un vacarme apparu sur ma gauche et la locomotive de manoeuvre de la gare passa sur l'anglaise, puis s'éloigna vers les voies de sortie. Mon cervaux comprit alors la phrase auparavant si obscure "après le passage de la manoeuvre, en avant", et au même instant - alors que l'anglaise se mettait en bonne position - l'agent me dit doucement "und denn, vorwärt (et maintenant, en avant)". Lorsque plus tard je remis ma radio à l'agent de maneouvre, celui-ci m'indiqua, en suisse-allemand dans le texte : " frein bon, et bon réflexe pour un romand".
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Pas forcément. Quand on a mis en service la signalisation cabine entre Lausanne et Villeneuve (ETCS niveau 2), personne n'avait détecté que l'enclenchement ne tenait pas la distance en présence de nombreux trains. En conséquence de quoi tous les trains se faisaient tous planter toutes les 2heures environ. Si tous les scénarii testables l'avaient été, il n'avait pas été possible de simuler une journée normale avec tout le trafic que cela implique. Et il n'a ainsi pas été possible de détecter cette erreur logicielle. Bref, pendant une semaine on a dû mettre des bus, puis limiter une partie du service, le temps de déployer une mise à jour du logiciel gérant l'enclenchement. Et comme informaticien, bien que rouillé, je me souviens que dans les protocoles de test ce genre de "bug" étaient notre hantise. Il est très difficile de détecter ces erreurs qui ne surviennent qu'après une longue et intensive utilisation.
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Y a encore le Dakar-Bamako. Il me semble que c'est prévu pour 2020, et que la Chine tient en général ses délais. Et là aussi, ça fera du bien aux pays concernés.
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Pour faire un paralèlle, citoyen Suisse j'ai aussi un droit de vote Cantonal, dépendant de ma résidence principale. Bien qu'étant né dans le Canton X, et ayant une origine dans ce même Canton, je n'y ai pas le droit de vote car je n'y réside pas. Vous me direz "oui mais des votes locaux ne sont pas importants". Eh bien si, un étranger résidant depuis plus de 5 ans à le droit de vote dans ce Canton, il y est même éligible. Il y traite de l'impôt, de l'éducation, de la police ou encore de l'accueil migratoire qui sont toutes des prérogatives cantonales. Alors parfois ça m'énerve de voir "mon" Canton faire de la merde, par exemple avec son système hospitalier. J'aurais bien envie de donner mon avis, mais je n'y habite plus et d'une certaine manière je ne suis plus baigné dans les affaires du coin. Et finalement, ça me semble bien plus logique de lier le droit de vote au lieu de résidence et pas à un passeport, ni à une naissance. Bref, ne tirez surtout pas de ces votes "étranger" une représentativité, ceux qui sont partis ne l'ont pas fait sans raison et la moins importante ne fût sans doute pas le rejet d'une partie du pays.
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En même temps j'ai toujours trouvé ce concept des "citoyens de l'étranger" amusant. Un Françaia habitant aux U.S.A est-il réellement concerne par la politique intérieure se son pays d'origine? Du moins serait-il plus concerné qu'un résident en France mais n'ayant pas la nationalité française? Vaste débat, mais penser que les français de l'étranger seraient représentatif de ceux dans l'héxagone est un raccourci imprécis.
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Le groupe SNCF face à la concurrence et la libéralisation
likorn a répondu à BB4100 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Réglementairement, c'est interdit oui. En pratique il y a une tolérance mais on te fera clairement remarquer que tu as mis un train en retard par ta faute. Et s'arrêter en pleine voie sans rien demander ni ne rien dire peut mener a un avertissement, j'en connais au moins un exemple. Faut pas oublier que chez nous 3mn c'est un retard, compté et affiché comme tel. Et même avec un marchandise (considéré en retard dès 15m), sur un réseau saturé, tu as vite fait de mettre 3mn à un autre train. Et comme tous nos signaux sont commandés, tout est vu. Si tu te fais prendre par notre VA, où si tu rates un arrêt, le centre de télécommande va t'appeller dans les 30 secondes pour te le faire remarquer. -
Le groupe SNCF face à la concurrence et la libéralisation
likorn a répondu à BB4100 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Si j'ai bien saisi, un arrêt [P] c'est un arrêt privé, ou perso, bref à l'initiative du mécano. Interdit sur le réseau Suisse, sauf en cas de danger. Et ça ne passe jamais inaperçu donc on évite vraiment ça au maximum puisqu'il faudra alors le justifier. Euh, c'est une bonne question. Il me semble que c'est 67 ans mais je n'ai ni certitude, ni source. -
Le groupe SNCF face à la concurrence et la libéralisation
likorn a répondu à BB4100 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
Merci de la précision, en Suisse on ne s'arrête jamais nul part avec nos trains. Blague à part, quand tu fais un Genève - St-Gall, qui dure 4h30, avec un seul arrêt de plus de 4mn (Berne, avec 6mn), tu n'as pas intérêt à ce que les toilettes de la première bagnole soient occupées. Et avant qu'on me le sorte, les femmes pissent rarement devant la loc et des mécanos au féminin, y en a. Bref, je fais le même métier, je pisse aussi où je peux, quand je peux, mais ça ne m'empêche pas de trouver amusante cette étonnante disparité entre la France et le reste de l'Europe sur le sujet sachant que chez nous c'est un sujet extrêmement important. Nombreux sont ceux qui ne veulent pas faire de la longue distance rien que pour ce problème; des dépôts entiers refusent certaines prestations pour cela, car la majorité ne donne pas son accord au dépassement des 4h30 posés par la CCT. Bref, c'est rigolo, chez nous la plupart des anciens finissent par détester le trafic longue distance. Mais il est vrai qu'on ne part qu'à 65 ans* en retraite. Enfin voilà, pour rester dans le sujet, votre réglementation est parfois bien plus libérale que le reste du continent. [EDIT] *Je sais, vous devez cotiser 166 trimestre, et partir à 50 ans en ayant cotisé durant 41,5 ans est plutôt difficile, je sais. Ce que je voulais dire c'est simplement que l'âge moyen de départ en retraite est plus élevé aux CFF, pour plein de raisons mais certainement pas parce que vous travailleriez moins que nous... -
Le groupe SNCF face à la concurrence et la libéralisation
likorn a répondu à BB4100 situé dans L'entreprise SNCF & ses cheminots
4h30 dans la Convention Collective de Travail des CFF, 5h d'après le cadre légal. Z'êtes les seuls qui ne pissez jamais, en fait. -
Actualité ferroviaire en Suisse
likorn a répondu à zoreglube situé dans International - les trains à l'étranger
Aucune idée, mais le meilleur vin est toujours celui du coin. Même en Valais. -
Actualité ferroviaire en Suisse
likorn a répondu à zoreglube situé dans International - les trains à l'étranger
CA VA PAS NON? ON EST VAUDOIS NOUS! On va pas aller boire le tord-boyau d'ces papistes alpins ou bien?! J't'aime bien, mais faut prendre garde hein! -
Actualité ferroviaire en Suisse
likorn a répondu à zoreglube situé dans International - les trains à l'étranger
Ho le Canton de Vaud, tu sais, c'est le pays qui dort. C'est bin joli, j'adore mon bout de terre, mais clairement ça va tout doucement. Le vaudois prendra ainsi toujours l'apéro avant toute décision importante. Pis faut quand même dire que comme le vin est bon, ce serait dommage de se priver. -
Actualité ferroviaire en Suisse
likorn a répondu à zoreglube situé dans International - les trains à l'étranger
Fondamentalement, l'ERTMS n'est qu'un standard, au sens technique. Il est en effet assez difficile d'avoir de l'ETCS (en signalisation cabine/ niveau 2) sans GSM-R, puisque les informations du premier transitent par le second. Notons quand même que cela n'est pas relié à l'appareil radio GSM-R , une panne de celle-ci n'impactant pas l'ETCS qui utilise sa propre radio et sa propre liaison GSM-R. Pour en revenir au Lausanne-Echallens-Bercher empruntant l'avenue d'Echallens, j'ai un petit peu graillé la question et si je me souviens bien avoir vu jusque dans les années 1990 le terminus provisoire au bout de l'avenue susdite, terminus avec son bâtiment provisoire de 1873 (le LEB est en effet le premier chemin de fer à voie métrique de Suisse), je n'avais pas conscience du fait que la traversée sur l'avenue d'Echallens était elle aussi provisoire depuis la même date. Ouaip, ça fait 150 ans de provisoire, l'air de rien déjà à l'époque le trafic hippomobile était important et le Conseil d'Etat avait délivré une autorisation exceptionnelle et provisoire tout en mettant en garde le chemin de fer qui ne devait pas effrayer les chevaux... Quant à la raison d'aller relier Bercher, petit village de 300 habitants, si je vous dis "Lait Condensé", et Nestlé, vous comprendrez mieux. EDIT Ah pis pour la nostalgie : http://www.notrehistoire.ch/medias/62056 EDIT 2 Et déjà en 1970, on l’appelait "la terreur des automobilistes" http://www.notrehistoire.ch/medias/65213 -
Actualité ferroviaire en Suisse
likorn a répondu à zoreglube situé dans International - les trains à l'étranger
Exactement, sans parler du fait que le LEB est cadencé aux 15 minutes, en simple voie, sur la route. Évidemment, c'est assez peu fiable. Donc les utilisateurs du train sont tout autant unanime, ils souhaitent un vrai train de banlieue, et enfin oublier le surnom toujours très actuel du LEB : la brouette. Enfin, il y a aussi des piétons, dans l'histoire, des cyclistes, et même les bus des transports publics qui roulent à contre-sens du train. Tout ça n'est simplement plus adapté. -
Actualité ferroviaire en Suisse
likorn a répondu à zoreglube situé dans International - les trains à l'étranger
Oui, ça roule encore. Et ça fait des victimes. http://www.24heures.ch/news/standard/signalisation-securiser-leb/story/11302788 Oui oui, il y en a par exemple à travers La Chaux-de-Fonds (Chemins de fer du Jura), ou Aigle (Aigle-Leysin), pour passer souvent des ces villes et y prendre lesdits trains. -
Actualité ferroviaire en Suisse
likorn a répondu à zoreglube situé dans International - les trains à l'étranger
Non alors c'est surtout le petit train Lausanne(-Flon) - Echallens - Bercher, qui roule sur l'avenue d'Echalens, en simple voie et donc souvent à contre-sens, qui va enfin être enterré. Ce qui sera une excellente chose tant pour la sécurité que la fiabilité de l'horaire, qui est catastrophique actuellement. Au delà de l'avenue en question, on continuera a profiter du paysage du Gros-de-Vaud. -
Dans le premier cas, il s'agit d'un PN. Avec portillon, il est normal de devoir rappeler qu'il y a un danger, ça me semble cohérent avec ce que je raconte. Dans le second cas, le principe de précaution à la française semble considérer qu'en agglomération il est important et justifié de clôturer les voies. D'une certaine manière ça rejoint, bien que de manière un peu plus strict, mon point de vue sur les endroits "sensibles" comme les écoles. Bref, tout ceci dit à peu près la même chose. De base on ne rentre pas sur une voie, sauf lorsque c'est autorisé (par un portillon) auquel cas il convient de signaler le danger, et dans un lieu sensible (une agglomération) on doit prendre des mesures de précaution particulières. Mais nul besoin de mettre un panneau tous les 10 mètres le long de l'entier du réseau.
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S'il n'y a pas d'obligation de signalisation, or ce n'est pas précisé dans le texte, il ne peut y avoir de défaut de signalisation. De même, sur la route, s'il n'y a pas de panneau à une intersection, il y a une priorité de droite, et il n'y a pas de défaut de signalisation lorsque cela n'est pas rappelé (hors cas prévus et devant être signalés par le panneau "Danger, priorité de droite"). Ou encore, il est interdit de tuer son voisin, et là encore il n'y aucun défaut de signalisation lorsqu'un meurtre est commis. D'ailleurs le texte est fondamentalement clair, il indique qu'il est punissable de rentrer ou sortir des emprises, sauf par les accès affectés à cet usage, donc reconnaissables ou signalés. Par contre, on peut effectivement plaider le défaut quant à une emprise non reconnaissable, ou encore une emprise reconnaissable ou signalée comme étant accessible au public, alors qu'elle ne l'est pas. Mais en général, là, on va effectivement tomber sur le bon sens, et sur le concept de bonne foi. Cela dit, on devient de plus en plus restrictif à ce sujet, l'entreprise a la connaissance, pas l'individu lambda. Mais j'ai bien l'impression que la très grande majorité des tribunaux considèrent encore qu'une voie ferrée est une emprise reconnaissable et ne nécessitant pas, de manière générale, de protection particulière. Pour prendre un exemple très parlant, nous avions le problème d'avoir un chemin sauvage qui s'était créé le long d'une voie ferrée parcourue par environ 15 trains par heure (triple voie). Le chemin faisait gagner 15 minutes de marche aux piétons et pouvait passer pour être un cheminement tout à fait officiel. Là, dès que l'entreprise a été avisée du problème, il est juridiquement devenu impératif de poser des panneaux d'interdiction, car de bonne foi on pouvait s'engager sur ce chemin pourtant non-sécurisé, alors que l'entreprise propriétaire était au courant du défaut. Depuis, un vrai chemin a été créé, et les panneaux enlevés. [EDIT] Bien entendu, il existe d'autres règles pour d'autres cas plus particuliers. Proche d'une école ou d'un terrain de jeu pour enfant, on peut s'attendre à ce que les emprises soient mieux protégées et la loi le demande d'ailleurs certainement (du moins, elle doit certainement poser le principe de plus de précaution pour les dangers aux abords du lieu), mais ce n'est pas régi par les mêmes textes.
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Non, les PN suisses n'ont pas d'équivalent à vos zones courtes. Dans les gares, ils dépendent de l'enclenchement, donc s'ils ne sont pas enclenché, l'itinéraire ne se trace pas. Mais lorsque le PN est situé après le quai, on pouvait utiliser cette technique qui consistait à lier le PN au signal de sortie, et pas à celui d'entrée. Il s'agissait d'une économie en effet puisqu'il n'y a qu'un signal de groupe pour toutes les voies, tout en permettant de laisser le PN ouvert alors que le train n'est pas sensé le franchir (puisqu'il s'arrête). En pleine voie, les PN sont souvent automatiques, mais contrôlé. Soit par un aimant d'arrêt, soit par un signal. En général, la fermeture se fait par une pédale, et il n'y a pas non plus de zone courte. D'ailleurs dans les cas où le PN n'est pas lié à l'enclenchement (cas des aimants d'arrêt), si l'on roule trop lentement ou que l'on marque un arrêt, on doit considérer le PN en dérangement car il existe aussi une temporisation pour le ré-ouvrir, même en l'absence de franchissement. Dans le cas ci-dessus, le risque n'existe pas puisque les barrières étaient fermées lors de mon approche. Néanmoins la tempo étant limite, elles se sont ouvertes un petit peu vite, je n'étais pas encore arrêté. Il existe néanmoins des cas où les barrières ne se fermeront que bien après l'arrêt du train, lorsque l'itinéraire de sortie sera tracé. Ces cas sont indiqués dans le tableau des parcours car avec un train marchandise on ne vise pas le quai. La pancarte est un ajout récent, car nous sommes à Granges-Marnand*, il s'agit d'un panneau limite de point d'arrêt, l'équivalent d'un chevron pointe en haut. L'indication Im 1 rappelle que lorsque le signal présente "Image de voie libre 1" il s'adresse bien à nous (dans la règle, si un signal s'ouvre, et en l'absence d'information contraire, il est valable pour notre train. La "carotte" permet ainsi de s'affranchir d'une information par radio). *mais pas du côté où lieu l'accident Bah, je faisais pareille dans le Jura. Les gens attendaient bien sagement à la croix de st-andré, alors que je marquais l'arrêt, et je leur disais de passer. Mais il s'agissait d'une simple voie, je ne m'amuserai pas à ça sur une double voie.
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Pour préciser, et c'est visible sur la photo, il s'agit d'une ligne à une voie. (Je n'utilise pas le terme voie unique sciemment). Du coups, c'est assez logique de rebondir en restant dans ce contexte là, même si l'histoire des barrières ouvertes se trouvait aussi dans des gares sur des double voies (au sens de "deux voies"). Bref, vous avez le GA, nous avons le signe barrière dans la marche ou en son absence les barrières ne s'ouvrent qu'après l'arrêt (c'est une temporisation qui gère ça). C'est une solution différente au même problème.
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Bon ce n'est pas le signal qui est bizarre mais ça reste une situation plutôt rare, bien que tout a fait normale. Il ne s'agit pas d'un rebroussement, j'attendais un train croiseur. Mais comme il n'allait pas arriver dans la minute l'automatisme a remonté les barrières; un peu tôt cela dit, je n'étais pas encore arrêté. Il existe des gares dans lesquelles les barrières restent ouvertes quand le signal est fermé et bien que toi tu arrives à quai. C'est toujours amusant de voir la tête de certains automobilistes.
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Et quels seront plus spécifiquement les sujets abordés? Y a-t-il des points noirs particuliers dans le domaine trèèès large de la sécurité? Quels risques sont banalisés par les employés, et quelle orientation prend cette prévention?