Voici les renseignements concernant les tunnels de la ligne avec pour chacun d'eux un lien vers la fiche du site ITFF:
Souterrain de Saint-Georges :
Ce souterrain est situé au pk 0,650, à la côte 127,62 m ; il est en pente de 2 mm/m ; sa longueur est de 150 m. Il est creusé dans le rocher calcaire.
Les travaux préparatoires consistant dans le percement de la galerie d’essai ont été commencés le 14 mai 1880 et terminés le 3 décembre de la même année.
Les travaux définitifs ont été commencés le 22 juin 1882 et terminés le 15 juillet 1883.
Il est établi en anse de panier, suivant le type adopté par l’administration.
Il n’a pas de radier. L’épaisseur du revêtement dépasse rarement 0,40 m. Le bandeau, la plinthe et le bahut de la tête de Cahors ont été exécutés avec de la pierre tendre de Chancelade ; les mêmes parties de la tête de Capdenac sont exécutées avec de la pierre granitique dure.
Sur une longueur de 25 m, à partir de chaque tête, on a exécuté le parement vu avec des moellons smillés. Le reste du revêtement est en moellons tétués.
La construction de ce souterrain a couté environ 130 000 Fr, soit 867 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46042.1.pdf
Souterrain de Galessie :
Ce souterrain est situé au pk 10,300, à la cote 127,81 ; il est en rampe de 3mm/m ; sa longueur est de 42 m.
Les maçonneries ont été commencées en février 1883 et terminées au mois de juin de la même année.
La tranchée à ciel ouvert que comportait le projet était percé de part en part, lorsqu’on s’aperçut que les talus formés de masses de roches délitées avec failles argileuses nécessiteraient des muraillements dispendieux ou bien une augmentation considérable du cube de déblai si l’on eût voulu adoucir l’inclinaison des talus. La construction d’un souterrain s’offrit alors comme la solution la plus économique.
Il a été établi sans radier, en anse de panier, suivant le type adopté par l’administration. L’épaisseur du revêtement dépasse rarement 0,40 m.
Le bandeau, la plinthe et le bahut ont été exécutés avec de la pierre de taille tendre de Chancelade.
Le revêtement est en moellons tétués.
La construction de ce souterrain aura couté environ 26 000 Fr, soit 620 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46007.1.pdf
Souterrain de Saint-Géry :
Ce souterrain est situé entre le pk 16,565 et 17,210 ; à l’altitude de 132,75 m (cote du rail vers le milieu de son parcours) ; il est en rampe de 2 mm/m jusqu’au point 16,820, puis en palier sur 50 m et se termine en pente de 2mm/m, sa longueur est de 645 m. Il est creusé dans le rocher calcaire sur 600 m de longueur et dans la terre sur 45 m.
Il est établi en anse de panier suivant le type adopté par l’administration. Il n’a pas de radier, sauf sur 50 m du coté de la tête Capdenac, dans la partie en terre.
Le percement a été exécuté sans puits, avec attaque à chaque tête. Les travaux préparatoires consistant dans l’ouverture d’une galerie d’essai pratiquée à la calotte ont été exécutés de mai 1880 à novembre 1881. Du coté Capdenac, le souterrain traverse sur 50 m environ de longueur un terrain graveleux mélangé de gros blocs, et la tête établie à flanc de coteau est adossée à un talus de 30 m de hauteur. Le revêtement immédiat de cette partie s’imposait ; il fut par suite exécuté en régie avant l’adjudication. Une partie de 15 m de longueur a été construite à ciel ouvert.
En mai 1881, un éboulement de 13 000 m³ se produisit sur ce point ; mais la voûte déjà terminée supporta ce choc sans éprouver la moindre détérioration.
Le projet de ce souterrain ne comportait de revêtement que sur 52,15 m du coté de Cahors et sur 167,30 m de coté de Capdenac. Ce revêtement a été exécuté en maçonnerie de moellons tétués de 0,40 m d’épaisseur, sauf sur une longueur de 10 m à partir de chaque tête où il est en moellons smillés. Le rocher traversé sur les 420,70 m restants avait été reconnu suffisamment compact et résistant pour ne nécessiter aucun revêtement ; mais la décision ministérielle du 21 avril 1886, intervenue à la demande de la Compagnie concessionnaire, a prescrit l’exécution de la voûte de toute la partie non revêtue. Cette voûte reposera sur des arceaux appliqués contre le rocher des pieds-droits. Elle sera, ainsi que les arceaux, construite en maçonnerie de briques de 0,22 m d’épaisseur. Ces travaux sont en voie d’exécution, ils seront terminés pendant l’exploitation.
Le bandeau, la plinthe et le bahut des têtes ont été exécutés avec de la pierre de taille des Eyzies (Dordogne).
La dépense totale de construction peut être évaluée, en y comptant les travaux à faire, à 810 000 Fr, sot 1,256 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46331.1.pdf
Souterrain de Bouziès :
Ce souterrain est situé au pk 24,900, à la cote 141,20 m ; il est en pente de 1mm/m, sa longueur est de 266 m. Il est creusé dans le terrain jurassique composé de blocs de calcaire volumineux agglomérés par de la terre argileuse avec poches d’argile plastique.
Il n’a pas de radier. L’épaisseur du revêtement normal est de 0,80 m ; sur quelques points cependant, il n’a que 0,40 m.
Le bandeau des têtes est en moellon smillé ; la plinthe et de couronnement du bahut sont en pierres de taille. Le reste du revêtement est en moellon tétué.
La nature du terrain traversé a nécessité des boisages exceptionnels pendant la construction. Grâce aux précautions prises, il ne s’est produit aucun accident ni aucune interruption dans la marche des travaux.
La dépense de construction de ce tunnel peut être évaluée à 250 000 Fr, soir 940 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46037.1.pdf
Le souterrain de Coudoulous :
Ce souterrain est situé au pk 26,700, à la cote 137,32 ; il est en palier sur quelques mètres de longueur à son origine, puis successivement en rampe de 2 mm/m sur 470 mètres, en palier sur 50 mètres et en pente de 2 mm/m jusqu’à sont extrémité, sa longueur est de 787 mètres. Il est creusé dans le calcaire compact stratifié horizontalement sur la majeure partie de sa longueur. Vers son extrémité Capdenac, il traverse sur 140 m environ de longueur, un terrain éboulis formé de blocs calcaires, d’argile et de sablon.
Il est établi en anse de panier suivant le type adopté par l’administration et n’a pas de radier. Le revêtement n’a été appliqué que sur une longueur totale de 176,90 m dont 25 mètres à la tête Cahors, 133,70 m à la tête Capdenac et, l’excédent, à fermer les deux failles argileuses
Qui coupent normalement le souterrain.
Ce revêtement partiel avait paru suffisant, car à une cinquantaine de mètres et dans le même massif existe un autre souterrain, celui du chemin de grande communication n°33, construit depuis plus de vingt ans et dans lequel rien n’a démontré, depuis, la nécessité d’un revêtement.
La Compagnie concessionnaire a été d’un avis contraire et a demandé comme minimum le revêtement total de la voûte ; la décision ministérielle du 21 avril 1886 en a prescrit l’exécution en maçonnerie de moellons tétués sur 0,35 m d’épaisseur.
Les travaux ont commencés, ils se termineront en cours d’exploitation.
La plinthe et le couronnement du bahut des têtes sont en pierre de taille, les bandeaux en moellons smillés et les tympans en moellons tétués.
La dépense de construction de ce tunnel peut être évaluée à 736 000 Fr soit 937 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46320.1.pdf
Souterrain de Cartoulès :
Ce souterrain est situé au pk 28,300, à la coté 139,78 m. Sur une longueur de quelques mètres à partir de son origine, il est en pente de 5 mm/m et puis en pente de 8 mm/m sur le reste du parcours. Sa longueur est de 180 mètres. Il est creusé dans un terrain argileux contenant de gros blocs erratiques de calcaire.
Il a un radier de 0,70 m d’épaisseur. Le revêtement a une épaisseur moyenne de 0,85 m.
Le bandeau, la plinthe et le bahut des têtes ont été exécutés avec de la pierre de taille des carrières de Lagarrigue et de Lascombes et les tympans en maçonnerie de mosaïque.
Sur douze mètres de longueur à partir de chaque tête, on a exécuté le parement vu en moellons smillés. Le reste du revêtement est en maçonnerie de moellons tétués.
L’exécution n’a présenté que des difficultés inhérentes au terrain traversé. Les moyens ordinaires ont été suffisants.
La construction de ce souterrain a couté environ 265 000 Fr, soit 1472 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46320.2.pdf
Souterrain de Cenevières :
Ce souterrain est situé au pk 35,400, à la cote moyenne de 146,44 m ; il est en courbe de 300 m de rayon et en pente de 4 mm/m. Sa longueur est de 178 mètres. Il est creusé dans le rocher à assises inégalement stratifiées.
Il n’a pas de radier. L’épaisseur moyenne du revêtement est de 0,70 m.
Le bandeau, la plinthe et le bahut ont été exécutés avec de la pierre de taille des carrières de Lagarrigue et de Bessac ;
Sur une longueur de 10 mètres à partir de chaque tête, on a exécuté le parement vu avec des moellons smillés. Le reste du revêtement est en maçonnerie de moellons tétués.
Rien de particulier à signaler comme difficultés d’exécution.
La construction de ce souterrain a couté environ 210 000 Fr, soit 1180 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46068.1.pdf
Souterrain de Calvignac :
Ce souterrain est situé au pk 38,350, à la cote moyenne de 144,16 m ; il est en courbe de 300 m de rayon à son origine et alignement droit sur le reste du parcours ; il est en rampe de 1 mm/m. Sa longueur est de 164 mètres. il est creusé dans un terrain schisteux en majeure partie.
Il a un radier de 0,70 m d’épaisseur ; la maçonnerie du revêtement a 0,80 m d’épaisseur moyenne.
Le bandeau, la plinthe et le bahut ont été exécutés avec de la pierre de taille des carrières de Lagarrigue et Bruyère.
Sur une longueur de 11 mètres à partir de chaque tête, on a exécuté le parement vu avec des moellons smillés. Le reste du revêtement est en maçonnerie de moellons tétués.
Pendant l’exécution, un éboulement énorme s’est produit dans la masse rocheuse composant le contrefort de Calvignac, au-dessus même de notre tunnel.
Plusieurs habitations du village qui couronne le plateau furent entraînées dans la chute, d’autres fortement lézardées et l’Administration dut indemniser totalement onze propriétaires.
Une partie de l’éboulement s’abattit sur la tête Capdenac du tunnel sans produire par ailleurs d’autre dégâts que d’en intercepter l’ouverture. A la suite de cet accident, l’Administration décida que le tunnel serait prolongé de ce coté sur une longueur de 30 mètres. Ce prolongement exécuté à cel ouvert a été recouvert ensuite d’un remblai de deux mètres environ d’épaisseur destiné à former matelas en prévision de nouveaux éboulements.
Les parties ébranlées ont été d’ailleurs abattues. Le cube total des déblais ou éboulement peut-être évalué à 60 000 mètres cubes.
La construction de ce souterrain, y compris les dépenses dues aux éboulements, a couté environ 330 000 Fr, soit 2012 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46049.1.pdf
Souterrain de Bessac :
Ce souterrain est situé au pk 39,550, à la cote moyenne de 145,76 m ; il est en alignement droit et en rampe de 1 mm/m. Sa longueur est de 103 mètres. Il est creusé dans le rocher compact et a été exécuté sans revêtement, sauf sur une longueur de 4,50 m à partir de chaque tête. Sur la réclamation de la compagnie d’Orléans, le revêtement de la calotte en moellons tétués de 0,35 m d’épaisseur a été prescrit par décision ministérielle du 7 avril 1886. Ce travail est commencé, il sera terminé avant l’ouverture de la ligne.
Le bandeau, la plinthe et le bahut ont été exécutés en pierre de taille de Lagarrigue.
Rien de particulier à signaler comme difficulté d’exécution.
La construction de ce souterrain aura coûté environ 100 000 Fr, soit 971 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46049.2.pdf
Souterrain de Lagarrigue :
Ce souterrain en situé au pk 40,500, à la cote de 147,23 m ; il est établit partie en courbe de 300 mètres de rayon, partie en alignement droit. Sur la majeure partie de sa longueur, il est en rampe de 19 mm/m et en palier vers son extrémité. Sa longueur est de 558 mètres.
Il est creusé dans le rocher calcaire stratifié presque horizontalement avec bancs variant de 0,15 m à 0,90 m d’épaisseur.
Il ne présente de radier que sur une longueur de 10,50 m, à une distance de 87 mètres de la tête de Cahors.
Le revêtement partiel, exécuté conformément au projet sur trois ponts formant une longueur totale de 229 mètres, avec une épaisseur moyenne de 0,50 m, n’a pas âru suffisant à la Compagnie d’Orléans ; elle a réclamé le revêtement total de ce souterrain. La décision ministérielle du 7 avril 1886 a fat droit à cette réclamation. La longueur de 240 mètres à revêtir sera, comme celle précédemment exécutée, en moellon tétué, mais avec une épaisseur de 0,35 m seulement. Ce travail est commencé, il sera terminé avant l’ouverture de la ligne.
Du coté de la tête Cahors le parement vu du revêtement est en moellons smllés sur 10 mètres de longueur.
Le bandeau, la plinthe et le bahut ont été exécutés avec de la pierre de taille de Lagarrigue.
Rien de particulier à signaler comme difficulté d’exécution.
La construction de ce souterrain aura coûté environ 415 000 Fr, soit 744 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46049.3.pdf
Souterrain de Cajarc :
Ce souterrain est situé au pk 43,850, à la cote 154,33 ; il est en palier. Sa longueur est de 348 mètres.
Il est creusé dans le calcaire dur sur les deux tiers de sa longueur et dans l’argile ou calcaire délité sur l’autre tiers.
Il n’a pas de radier. L’épaisseur du revêtement est de 0,40 m dans le calcaire dur et de 0,70 m dans la partie argileuse.
Le bandeau, la plinthe et le bahut sont exécutés en pierre de taille dure.
Sur une longueur de 25 mètres à partir de chaque tête, on a exécuté le parement vu avec des moellons tétués. Le reste du revêtement est en maçonnerie de moellons bruts pour les pieds-droits et moellons tétués pour la voûte.
La partie exécuté dans l’argile était très humide et a nécessité de forts boisages pour arrêter les éboulements. Un affaissement circulaire de 3 mètres de diamètre environ s’était produit jusqu’au jour, sur la montagne traversée par le souterrain ; on s’en est rendu maître en employant une certaine quantité de fagots au-dessus du boisage.
La construction de ce souterrain a couté environ 300 000 Fr, soit 862 Fr par mètre linéaire< ;
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46045.1.pdf
Souterrain de Montbrun :
Ce souterrain est situé au pk 52,100, à la cote 160,50 ; il est en palier. Sa longueur est de 534 mètres. Il est creusé dans la roche oolithique.
Il n’a pas de radier. L’épaisseur du revêtement est de 0,40 m.
Le bandeau, la plinthe et le bahut ont été exécutés avec de la pierre de taille dure.
Sur une longueur moyenne de 18 mètres à partir de chaque tête on a exécuté le parement vu avec des moellons tétués. Le reste du revêtement est en maçonnerie de moellons bruts pour les pieds-droits et tétués pour la voûte.
Rien de particulier à signaler comme difficulté d’exécution.
La construction de ce souterrain aura coûté environ 332 000 Fr, soit 622 Fr par mètre linéaire.
http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu46/46198.1.pdf
Bizarrement, le document ne parle pas du tunnel de Port d'Arèle, le dernier de la ligne.