
Cyril83
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Toi qui affirmes travailler à la SNCF, tu devrais savoir qu'un agent statutaire d'une entreprise publique n'a absolument pas le statut de fonctionnaire (ce qui offre d'ailleurs des avantages, comme l'éligibilité aux prestations d'Action logement). Du coup, permets-moi de poser la question : es-tu un faux agent SNCF ou fais-tu seulement de la provocation ? Très honnêtement je ne vois pas de quoi tu parles mais je veux bien que tu me rafraîchisses la mémoire. De mémoire, ces derniers temps je suis surtout intervenu sur le sujet Railcoop, et j'en profite d'ailleurs pour faire remarquer que les cheminots de Railcoop ne sont pas en grève, eux.
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Peut-être mais moi je ne touche pas de prime de charbon.
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C’est dommage qu’on ne puisse pas tenir un discours argumenté, cohérent, factuel, et surtout mesuré, sans se faire traiter de provocateur. Tu me fais penser à ce collègue et ami qui s’esclaffe chaque fois que je déjeune avec lui à la cantine et que j’expose mon opinion sur l’actualité (comme je le fais ici), plusieurs fois par semaine (sauf quand lui ou moi sommes en congé, en RTT ou en télétravail, parce qu’en tant qu’agents statutaires d’une entreprise publique, on a quand même pas mal d’avantages). Comme je ne suis pas rancunier, je continue quand même de déjeuner avec lui.
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Pour ce qui me concerne je n’ai pas de maître… je suis libre de mes opinions que je ne me laisse jamais imposer par un syndicat ou un parti politique.
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En voilà une idée originale.
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D’abord, je ne vois pas ce que mes propos ont de haineux. Je dénonce les grèves et les avantages des agents SNCF, tu as le droit de ne pas être d’accord, mais je ne vois pas ce que la haine vient faire là-dedans. Ensuite, on peut être en désaccord avec les agents et syndicats de la SNCF, et pour autant s’intéresser à cette entreprise et aux trains en général. Avec ton raisonnement, le patron de la SNCF, dont on peut supposer qu’il n’est pas très favorable à la grève, n’aurait pas le droit de s’inscrire sur le forum et encore moins de contribuer à ce fil ? À propos de haine, ta vision des choses manque un peu de tolérance, non ?
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Relis ce que j'ai écrit : "...certaines professions sont exclues du droit de grève et pour certaines mêmes, du droit de se syndiquer." Tout est dans le "pour certaines mêmes". Pour être honnête, il n'y a pas que la SNCCF : les grèves RATP ont bloqué Paris (hors riverains des lignes automatiques) pendant un bon mois à l'hiver 2019-2020. Pour le reste, tu joues sur les mots. En suivant ton raisonnement le pays ne s'est pas non plus arrêté de tourner même pendant le confinement...
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Un peu quand même dans le cas des lignes qui sont subventionnées par les collectivités. Je pense que nos messages se sont croisés et que mon précédent message te répond par avance. Entre le "droit fondamental" à vivre dans un environnement sain qui oblige à remplir un formulaire de 50 pages en 3 exemplaires chaque fois qu'un agriculteur veut tailler une haie, le "droit fondamental" à avoir une vie familiale normale qui justifie l'arrivée de centaines de migrants, le "droit fondamental" à avoir un procès équitable qui permet aux délinquants et criminels de ressortir libres dès qu'ils sont arrêtés et donc le "droit fondamental" à faire grève qui permet à une petite minorité de bloquer tout un pays, j'aimerais qu'on m'explique quel est l'intérêt des "droits fondamentaux".
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Je suis heureux de trouver enfin un peu de bon sens sur ce forum. Rappelons que certaines professions sont exclues du droit de grève et pour certaines mêmes, du droit de se syndiquer : militaires, magistrats, policiers. Cela ne les empêche pas de faire entendre leurs revendications (pour les derniers, avec leurs véhicules de service et pendant leurs heures de travail). L'obstacle, sur cette question comme sur d'autres (contraintes environnementales, lutte contre l'immigration qui coûte un pognon de dingue...), vient de normes d'un autre âge telles que la Constitution ou la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (soit dit en passant, les premières des libertés sont quand même la sécurité, le droit de travailler et le droit de circuler, pas que les criminels puissent être libérés grâce à leur avocat et qu'une corporation nantie de privilèges puisse prendre en otages les voyageurs). D'où la nécessité de trouver des moyens de s'affranchir de ces contraintes (par exemple, une révision de la Constitution) et d'en finir par la même occasion avec le gouvernement des juges (il n'est pas le seul mais Laurent Wauquiez a des propositions que je trouve assez intéressante sur ce sujet, comme sur d'autres d'ailleurs).
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Je pense aussi mais je trouve un peu tiède la limitation de l’interdiction à 60 jours. Il faudrait à tout le moins couvrir tous les week-ends (du vendredi après-midi au lundi matin), les vacances de toutes les zones, les jours fériés et ponts associés, et enfin les périodes d’événements exceptionnels comme les JO (pour le cas où ils ne tombent pas en période de vacances). Il faudrait aussi prévoir une durée maximale de grève (24 ou 48 heures) et un délai minimal (par exemple deux mois) entre deux préavis successifs. Cela me semblerait un bon compromis entre droit de grève et devoir de travailler.
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Eric Ciotti et Gérard Larcher veulent que la loi évolue pour éviter que les voyageurs soient pris en otages : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/15/greve-a-la-sncf-lr-veut-encadrer-le-droit-de-greve-le-rn-ne-reproche-pas-les-revendications-salariales-mais-la-forme_6216697_823448.html
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Le gouvernement et plus généralement les Français ne sont pas idiots et savent faire la différence entre les revendications légitimes et celles qui relèvent du caprice. La dernière page de ce fil de discussion parle à la fois des revendications du secteur du BTP et de la grève des contrôleurs, mais il n'y a rien de commun entre les deux. Les entreprises du BTP comme les agriculteurs travaillent dur pour faire avancer et nourrir le pays, en étant en prime soumis à des contraintes insupportables (impôts, code du travail, code de l'environnement, code de la route, et j'en passe) et un dénigrement permanent de la part des escrologistes, ce qui leur donne toute légitimité pour bloquer le pays et se faire entendre, au besoin de manière musclée. Les agents de la SNCF, en plus de la sécurité de l'emploi, ont bien assez de primes et d'avantages. Le Premier ministre a donc parfaitement raison de rappeler que le travail est pour eux un devoir. J'ajouterai que si leur travail ne leur convient pas, il suffit de traverser la rue pour en changer.
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Il me semble que de tout temps, une rame bloquée en pleine voie, même « pas loin » d’une gare, a toujours nécessité facilement plusieurs heures pour être dégagée. Les mesures de prévention sont avant tout d’avoir du matériel correctement entretenu et avec un peu de marge, sachant qu’il y aura toujours des impondérables (sangliers, véhicules bloqués aux passages à niveau, manifestations de paysans en colère, etc.).
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Du coup il y a sans doute un levier d’économie : si ça n’apporte rien ou presque d’avoir une locomotive de secours à proximité, autant la supprimer (avec le personnel de conduite et d’entretien qui va avec) et faire venir de Paris le jour où il y en aura besoin. D’autant que pour 6 ou 8 heures de retard, le montant de l’indemnité G30 est le même.
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Ah, je suis content de ne plus être le seul qui propose des solutions simples et de bon sens, plutôt que de se lamenter perpétuellement sur les problèmes. J’ajouterais : un AICR médecin et aussi costaud, car même s’il y a peu de frottements entre la roue et le rail, il faut quand même un peu de force dans les épaules pour pousser un train sur 20 km.
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On peut certainement profiter de la présence d'une énarque chez Intercités pour faire évoluer ces procédures internes un peu poussiéreuses. Par exemple, avec un peu de bonne volonté, le conducteur aurait certainement pu pousser le train sur une vingtaine de kilomètres jusqu'à Montargis, pendant que la locomotive de secours arrivait de Paris. Cela aurait été du temps de gagné. Si on s'oppose à toute évolution par pur corporatisme et au motif que le vrai problème est l'absence d'investissement, on ne s'en sortira jamais. De toute façon, le Président l'a dit : des têtes doivent tomber, et cela a toujours été plus simple de s'en prendre aux lampistes (même si cette profession a disparu en même temps que la prime de charbon).
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J'ai l'impression que les annulations concernent toujours les mêmes horaires donc c'est facile de ne pas s'en rendre compte si on voyage à des horaires différents. Après 3 annulations sur 3 allers-retours (donc un trajet sur 2) à l'été et à l'automne 2022, je n'ai pas personnellement rencontré ce problème depuis. Seulement des pannes de climatisation et un retard d'une heure car la rame transportait une locomotive (rapatriement de locomotive de secours) en véhicule, avec la restriction de vitesse associée.
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L'explication officielle. Si je comprends bien, c'est le conducteur qui est tombé en panne et qui "n'est pas parvenu à se dépanner". Il y a urgence à sanctionner cet incapable ! Et il faudrait aussi prévoir une astreinte orthographe. 19/01/2024 | SNCF Intercités (lignesncfintercitesparisclermontferrand.fr)
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Actualisation : Ligne SNCF Clermont-Paris : les voyageurs condamnés à subir encore des retards - France Bleu
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Génial, on est sauvé : Emmanuel Macron réclame "des sanctions et des garanties" après la nuit de galère dans le train Paris-Nevers-Clermont - Clermont-Ferrand (63000) (lamontagne.fr) C'est bien connu, pour qu'un service public fonctionne correctement, il n'y a pas besoin de moyens (pas question de dépenser un "pognon de dingue"), il suffit d'avoir "des sanctions et des garanties".
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C'est-à-dire que 100 % des trains qui ne sont pas annulés (parce qu'il manque des locomotives ou des voitures) avant le départ circulent. Certains avec une composition réduite (parce qu'il manque des voitures : circulation avec un seul coupon là où deux sont prévus, ou coupon dans lequel il manque une voiture). L'été, certains circulent avec des voitures sans climatisation. Mais ils circulent, c'est important de le souligner. Un exemple récent (c'est régulier au moins depuis le printemps 2022) : Train Paris – Clermont-Ferrand : la SNCF supprime des allers-retours (francetvinfo.fr) Par ailleurs, on peut ajouter que tous les trains qui ne sont ni annulés ni en retard arrivent à l'heure, et que ce n'est pas une situation totalement exceptionnelle non plus.
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Et combien de machines aptes à circuler à la fois sous courant continu et sous monophasé ?
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ça existe encore Villeuneuve ?
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Il ne me semble pas avoir lu qu'il y aurait eu un quelconque problème d'alimentation électrique donc des BB 26000 "bien réparties au cas où" auraient aussi bien fait l'affaire pour cet incident.
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"Nous ne baissons pas les bras" : un extrait du dernier communiqué de Railcoop ? Non, une brillante déclaration de la patronne des Intercités. En plus d'un sacré culot, ses propos (que la direction juridique n'a probablement pas eu le temps de valider, urgence oblige) témoignent d'une totale inconscience car elle reconnaît que compte tenu de l'état du matériel, il y a et aura forcément des pannes et donc des trains qui exploseront les durées de retard. Autrement dit que la prestation que SNCF Voyageurs s'est engagée à fournir ne sera pas toujours assurée dans les termes convenus. Comme dans l'histoire de la société "coopérative" qui vend des billets pour une desserte hypothétique (et qui envisage d'exploiter cette desserte de plus de 10 heures avec une rame unique), le délit de pratiques commerciales trompeuses ne semble pas bien loin. Le jour où j'aurai le malheur de me retrouver coincé au sud de Montargis dans une rame non chauffée parce qu'une locomotive mal entretenue réagit mal au 25 kV, je pense que je trouverai à me divertir en ouvrant un passionnant débat judiciaire sur cette question (sauf bien sûr à ce que le transporteur me propose un dédommagement un peu plus significatif que deux fois le prix du billet). Galère du Paris-Nevers-Clermont : "Inacceptable, mais ne baissons pas les bras" réagit la directrice Intercités-SNCF Voyageurs - Clermont-Ferrand (63000) (lepopulaire.fr)