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Le Web des Cheminots

Cyril83

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Tout ce qui a été posté par Cyril83

  1. La couverture médiatique de la mise en liquidation d’une entreprise moribonde qui n’a rien produit depuis un an et qui ne compte que 3 ou 4 salariés est remarquable.
  2. Rue89Lyon ne croit pas à la thèse officielle du contentieux avec ACC qui serait la seule cause de la liquidation. https://www.rue89lyon.fr/2024/04/13/liquidation-de-railcoop-autopsie-dun-deraillement-annonce/
  3. En fait, peu importe l'objet et les modes d'actions pourvu qu'ils permettent de susciter des dons et de justifier l'emploi d'un directeur général. La seule condition est d'être consensuel, histoire de ne pas se fâcher avec les élus locaux et nationaux. Effectivement, des balades à vélo ou en pédalo sont une piste.
  4. Disons qu'ils ont su trouver leur clientèle, qui n'est évidemment pas composée de voyageurs (faute de moyen de transport susceptible d'embarquer ces voyageurs), mais de personnes prêtes à payer, parfois cher (les particuliers sociétaires ne se sont pas tous contentés d'une ou deux parts sociales) pour un "projet" qui les fait rêver grâce à des qualificatifs creux mais adaptés (militant, citoyen, écolo, ferroviaire, etc.), peu importe si celui-ci ne voit jamais le jour. Une part significative, en tout cas suffisante pour représenter une large majorité des votants à la dernière AG, des sociétaires que tu évoques a voté pour la "poursuite d'activité", sur la base de la promesse extrêmement vague d'un investisseur aussi anonyme que providentiel et alors qu'il n'y avait plus le moindre doute sur le fait que la société allait droit dans le mur (ce qui s'est vérifié depuis). La suite du programme était écrite, pas seulement entre les lignes, dans les documents présentés lors de cette même AG : transformer Railcoop en une "association de défense du ferroviaire". Peu importe si tous les sociétaires ne suivent pas, si des associations existent déjà en étant beaucoup plus légitimes et efficaces que Railcoop (que l'on n'a jamais entendu dire un mot contre les fermetures et déferrements de lignes qui n'ont pourtant pas manqué durant la brève existence de cette société), et si cette association ne pourra qu'avoir une crédibilité nulle au regard du fiasco qui aura été à l'origine de sa création sur les décombres de la "société coopérative d'intérêt collectif" : qui ne tente rien n'a rien, et avec un peu de chance il y aura assez d'adhérents et de donateurs pour permettre au créateur de cette entreprise unipersonnelle d'être payé pour brasser du vent, comme il l'a fait pendant plusieurs années. L'avenir dira si je me trompe : dans ce cas, je ne manquerai pas de vous présenter mes excuses sur ce fil.
  5. La plaisanterie d’origine avait été faite au mois de janvier, avec l’intervention d’un « chargé du processus capacitaire » : https://actu.fr/pays-de-la-loire/le-croisic_44049/loire-atlantique-en-2026-on-pourra-aller-du-croisic-jusquen-suisse-en-train_48115146.html
  6. C’est visiblement un texte généré automatiquement pour améliorer le référencement par les moteurs de recherche d’un site internet (annuaire) qui n’a pas de lien avec les entreprises référencées.
  7. En effet, j’ai reçu cette information par message électronique en tant que sociétaire. Le nom de l’investisseur et le texte du message sont strictement confidentiels et ne peuvent donc être divulgués ici. On peut seulement annoncer un petit changement de programme. Le nouvel investisseur étant maître à bord, il a décidé que la première liaison qui sera lancée sera non pas Bordeaux - Lyon, mais Bâle - Le Croisic. De plus, cet investisseur est très opposé aux énergies fossiles et souhaite donc que le trajet puisse s’effectuer sous caténaire de bout en bout. Aussi Railcoop a décidé de financer l’électrification de la ligne Nevers - Chagny. Pas de changement en revanche s’agissant de l’équipe managériale : l’actuel PDG, qui a montré sa bonne connaissance du monde ferroviaire et ses excellentes capacités de gestion, est reconduit pour trois ans, le temps de démarrer l’ensemble des liaisons.
  8. Un avocat qui propose à son client une action sans l’informer des risques et/ou des faibles chances de succès engage sa responsabilité. Oui bien sûr, si tu as par exemple perdu 1 000 euros, c’est très avantageux d’en dépenser 3 fois plus pour obtenir, au bout de plusieurs années de procédure, un chiffon de papier qui constatera peut-être ton rôle de victime. La seule condition est d’avoir du temps et de l’argent à perdre.
  9. Surtout si la conclusion est qu’il n’y a pas d’infraction et que l’action en justice n’aboutira donc à rien.
  10. Si des gens qui n’ont pas grand chose en commun à part d’être inscrits ici constatent tous la même chose et s’en plaignent, c’est probablement que le problème vient davantage du contributeur en question que de ses interlocuteurs. Comme le montre l’« aventure Railcoop », vouloir avoir raison contre tout le monde ne mène jamais très loin.
  11. Ces dispositions sont en quelque sorte caduques puisque l’entreprise sera liquidée avant l’échéance du 1er juillet 2024. S’appliqueront donc les dispositions légales sur la liquidation (ordre de priorité des créanciers) et non les stipulations conventionnelles sur le remboursement des bons d’achat. Les clients comme les investisseurs sont en bas de la liste des créanciers. Mais ils pourront se consoler en ayant la satisfaction d’avoir fait partie de l’aventure.
  12. Vu la récurrence de la démarche ajoutée au procédé désagréable qui consiste à faire dire aux autres ce qu’ils n’ont pas dit, on pourrait presque penser que l’objectif est d’agacer.
  13. Ou alors c’est de l’humour au énième degré, il y a des experts en la matière sur ce forum. Mais là j’ai quand même un doute.
  14. Je pense que des poursuites pour ces propos sont aussi vraisemblables que la réussite de Railcoop. Katamiaw peut être tranquille.
  15. Donc le jour où tu auras le moindre élément sur l’existence de faux, de détournement ou que sais-je, on en reparlera. Sinon, quand je cherche l’élément légal (= la définition) d’une infraction pénale, je préfère aller sur Légifrance que sur ce forum et je dois dire que certaines contributions sur ce fil ont tendance à me conforter dans cette démarche.
  16. Comme disait une modératrice pas plus tard qu’il y a un jour ou deux, le contributeur auquel tu t’adresses est régulier dans l’effort.
  17. Entre l’impression de cette carte, affichée dans la voiture nº 6 de l’Intercités nº 5973 circulant ce 29 mars 2024, et aujourd’hui, le temps a passé, de l’eau a coulé sous les ponts et la ligne Intercités Lyon-Bordeaux a fermé. Mais de toutes ces années, je crois que l’histoire retiendra surtout l’aventure Railcoop.
  18. Mon train pour Nevers a 10 minutes de retard, j’espère que les voyageurs concernés auront leurs correspondances pour Bâle et Le Croisic.
  19. Merci de ressortir ces archives, ça égaye mon voyage en train.
  20. Je n’arrive pas à retrouver l’info, relayée par la presse ou sur internet, sur un TER supprimé (quelque part entre Limoges et Gannat de mémoire) avec l’accord de l’AO au motif que Railcoop allait lancer sa desserte avec des horaires équivalents. Si quelqu’un retrouve cela, j’en suis preneur. Avec quelques maigres palettes transportées entre le Massif central et Toulouse, ce sera finalement le seul bilan concret de cette « société coopérative d’intérêt collectif ». Bon, il y a sans doute un peu de mauvaise foi (Railcoop n’en a pas le monopole) de la part de l’AO, car ça ressemble davantage à un prétexte qu’à un véritable motif.
  21. Merci pour ces précisions intéressantes sur la raison pour laquelle la région Grand est a sorti le carnet de chèques. Railcoop a toujours été très forte pour raconter à son public ce qu’il avait envie d’entendre : retour du train pour les ferroviphiles, transport de vélo et fret ferroviaire pour les gens sensibles à l’écologie, et bien sûr désenclavement et création d’emplois pour les collectivités. La solution est la même pour le Lyon-Bordeaux que pour la liaison que tu cites (pour Lille-Rennes par la côte, c’est davantage du folklore) : une desserte conventionnée de type Intercités ou TER. Mais ça coûte évidemment beaucoup plus cher que les quelques dizaines ou centaines de milliers d’euros « investis » dans Railcoop, l’option de ne rien faire ne semblant pas envisageable pour des élus avides de communication (sauf Wauquiez qui a su communiquer à peu de frais, et des collectivités comme Bordeaux qui ont passé leur tour malgré les demandes issues de leur propre majorité).
  22. Pour ce fiasco comme pour d’autres de même nature, cela se conclura par un passage en perte et un envoi aux oubliettes. Je ne crois pas une seconde à une quelconque action en justice de la part d’une collectivité. S’il existe des précédents, je veux bien qu’ils soient indiqués sur ce fil.
  23. Ce contributeur a le mérite de la constance… dans la contradiction.
  24. Si on doit poursuivre tous les entrepreneurs qui obtiennent des concours publics en promettant des emplois sur la base d’un projet sans consistance, les tribunaux vont devenir encore plus engorgés qu’ils ne le sont. Il y a d’ailleurs dans l’actualité des projets beaucoup plus aberrants que celui de Railcoop qui avait une base technique existante (faire rouler des trains, ce qu’ils ont d’ailleurs fait) mais ne pouvait qu’être un gouffre financier, entre imprévision et mauvaise gestion.
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