Cyril83

Heureusement d'ailleurs*, mais moins l'appel est relayé, moins il semble susceptible d'être suivi. Bon, la grève des contrôleurs démontre le contraire puisque si j'ai bien suivi, le mouvement est justement parti de la base. Mais si la direction dit que tout va rouler, il n'y a sans doute pas de raison de ne pas la croire. * Il faudrait d'ailleurs ne pas le dire trop fort car ça pourrait donner des idées à certains, à droite de l'échiquier politique.

Si je comprends bien, pour l'instant un seul syndicat a déposé un préavis ce qui va sans doute limiter l'impact du mouvement, donc la couverture médiatique ainsi que les réactions diverses et variées, donc les débats sur ce fil, donc les interventions de l'astreinte modération de cheminots.net. Par ailleurs, l'article de Franceinfo indique que tous les TGV devraient circuler le week-end prochain selon la direction de la SNCF : je voudrais bien qu'on m'explique pourquoi alors qu'il était question d'un 2e week-end de grève ? Est-ce que le délai de dépôt d'un préavis est déjà dépassé ?

Du coup le gargotier a peut-être simplement fait un lapsus en parlant de "délit de faciès" (de la part de la direction de la SNCF), alors qu'il voulait juste parler de délit de face Atlantique.

Il ne me reste donc plus qu'à te remercier pour ta contribution, qui complète parfaitement celle où tu proposais d'établir une distinction très subtile entre service public et service public*. * Clause limitative de responsabilité : le fait de faire référence à une contribution ne signifie pas que j'en approuve de quelque manière que ce soit les termes.

Tu imagines vraiment qu'il y a beaucoup de monde sur ce forum qui ignore que le ferroviaire est ouvert à la concurrence ? Si tu veux lutter contre les affirmations erronées qui ne donnent pas lieu à réaction, adresse toi plutôt à Franceinfo qui s'adresse à un public plus large et moins averti que ce forum. Tiens, il y a même une personne dédiée au traitement de ce type de plainte : La Médiatrice de Radio France : commenter, réagir, questionner

On peut envisager une modification du règlement du forum pour interdire l'ironie (c'est un préalable) et aussi préciser qu'on ne peut citer que les propos avec lesquels on est d'accord. C'est vrai que ce serait beaucoup plus clair, et aussi ça obligerait les gens à se prononcer clairement (de nos jours, chacun se doit en effet d'avoir une opinion affirmée sur tout et n'importe quoi). Mais si je prends l'exemple des initiatives parlementaires pour restreindre le droit de grève, qui forcément vont faire débat tôt ou tard, ça va poser problème. Seuls ceux qui approuvent (pas grand monde ici ?) pourront en parler, ceux qui sont contre ne pourront citer que les opposants. Si un article de presse fait état des positions des différents partis politiques, cet article ne pourra être repris ici qu'en étant tronçonné : les pour citeront les partis qui sont pour, les contre les partis qui sont contre (je laisse de côté la question du droit d'auteur).

J'ai déjà expliqué que je n'ai jamais écrit ça, même de manière ironique. Ne rien comprendre à l'ironie ou la trouver déplacée, c'est une chose. M'attribuer des propos que je n'ai pas tenus, soit en déformant ce que j'ai écrit, soit en considérant que je suis forcément d'accord avec les énormités que je cite en précisant clairement qu'elles ont été tenues par un tiers sur une radio (du service public), c'est largement aussi lourd que l'ironie dont je peux parfois (souvent) user (voire abuser).

En tout cas le journaliste était visiblement d'accord puisqu'il n'a pas répondu au représentant des gargotiers.

Le collègue en question est en vacances et j'ai prévu quelques jours de télétravail au moment où il sera de retour. C'est vraiment dommage parce qu'avec le coup du délit de faciès (ce qui ne s'invente pas, même moi je n'aurais pas osé sortir une énormité pareille) il y avait de quoi alimenter la discussion (de comptoir, ou plutôt de cantine) pendant au moins une semaine. Heureusement, pour discuter de ces questions passionnantes quand on est en télétravail, il reste la messagerie instantanée de la boîte.

Pour lever toute ambiguïté, voici la source (mea culpa, j'avais oublié le délit de faciès) : Grève à la SNCF : le président général de l'UMIH de la Gironde dénonce "un délit de faciès" de la part de la compagnie qui donne priorité aux liaisons TGV vers les Alpes (francetvinfo.fr) ("Ça serait sûrement différemment" ?!)

C'est la vision du patron des hôteliers. Je rapporte ses propos en utilisant ce qu'on appelle le style indirect, d'où l'absence de guillemets. Je me permets d'insister sur ce point : dans mon message précédent, à part les parenthèses et la dernière ligne, il n'y a rien qui ajoute à ses déclarations. Si des personnes souhaitent réagir, ce serait plus judicieux qu'elles s'adressent ici : Contact (umih.fr)

J'ai déjà donné cette liste plus haut. Entendu à l'instant sur Franceinfo, les déclarations du patron du syndicat des hôteliers restaurateurs qui déplore naturellement la prise d'otages des voyageurs et la perte du chiffre d'affaires qui s'ensuit. Il est donc forcément favorable à des mesures pour empêcher les grèves. Il ajoute deux choses dont je tenais à vous faire part : - Il y aurait 200 000 emplois (j'espère ne pas me planter sur le chiffre) à pourvoir dans les métiers de l'hôtellerie et de la restauration. Si les agents de la SNCF ne sont pas contents, ils peuvent donc changer de travail (si je ne me trompe pas sur le chiffre, il y aurait même de quoi accueillir tous les agents SNCF dans l'hôtellerie et la restauration). - Tout le problème vient du monopole de la SNCF. Il faudrait ouvrir cela à la concurrence. Quelque chose me dit que des gens comme @Gom ne vont pas tarder à hurler à la provocation.

Pour ce qui me concerne, j'ai abandonné le vélo après avoir constaté que même sur du plat (qui ne l'est jamais complètement), ça ne me réussit pas du tout, et la randonnée itinérante à travers la campagne, c'est seulement du printemps à l'automne. Accessoirement, je ne me mobilise pas, sous quelque forme que ce soit, pour une cause totalement foireuse, surtout quand elle m'a déjà fait perdre 80 euros (si je ne me trompe pas sur le montant de la réduction fiscale). Les joyeux participants ont de la chance que le temps soit particulièrement doux (le réchauffement climatique ne signifie pas la disparition totale des vagues de froid et intempéries hivernales, or la météo ne peut pas être prévue plus de quinze jours à l'avance), mais on comprend bien pourquoi cette période étonnante a été retenue pour des activités de plein air : la fin de la période d'observation de six mois approche à grands pas et en l'absence de nouvelles du "tour de table", il va bien falloir que la farce s'achève par une liquidation en bonne et due forme. Outre le "grand défi", les seules nouvelles récemment reçues sont en effet la "lettre ouverte" adressée au président de la République, signée notamment par des élus issus de collectivités qui n'ont pas investi dans la coopérative, et la démission de la commission d'éthique et de médiation ce qui, rassurons-nous, n'empêche pas ladite coopérative de fonctionner. Tout va très bien, Madame la Marquise !

De toute façon un service public est une activité, pas une entreprise.

Keskeucé un RET ?

En outre, si la grève est massivement suivie, où trouver les ressources sauf à dépouiller complètement un axe pour assurer un service un tout petit plus fourni que ce qui aurait dû être sur un autre axe ? Bref soit c'est du vent, soit cela consiste à jouer simplement sur un écart de taux de grévistes d'un établissement à l'autre, soit cela correspond à des situations très marginales (envoyer quelques ASCT de Montparnasse à la gare de Lyon). Ou un peu de tout cela à la fois.

Et si tu passes une partie de la journée du vendredi à voyager jusqu'au lieu de ta prise de service du samedi matin, temps de travail ou pas, amplitude ou pas, tu ne peux pas assurer les trains qui étaient à ton planning le vendredi. À moins que le don d'ubiquité ne fasse partie des "privilèges" de ces nantis de la SNCF ? Bref je ne vois pas comment c'est possible, d'autant qu'avant même cette étape il y a le travail de planification. J'ai un gros doute sur le fait que, avant de décider (dans un délai très court) quel train annuler ou pas par exemple entre Paris et Chambéry, on regarde s'il y aurait par hasard un agent de Brest ou Hendaye qui pourrait remplacer l'agent gréviste.

Ou faire de la comm' sans aucun fondement. C'est possible aussi et c'est ce que je fais tous les jours, dans mon travail de spécialiste, en affirmant que telle tâche va être effectuée séance tenante (alors que ce n'est matériellement pas possible parce que j'ai plein d'autres choses à faire ou que c'est l'heure de la sieste).

Et de la nécessité de prévenir les non-grévistes un peu en avance s'ils doivent se rendre à l'autre bout de la France et faire un découché pour pouvoir assurer les trains "privilégiés". Bref, l'hypothèse de Gom est sans doute plus vraisemblable...

Je ne vois vraiment pas ce qui peut te faire penser cela.

Ton mauvais esprit est insupportable, à moins que tu fasses de la provocation ?

Tiens, j'ai aussi sursauté en entendant ça. Je suppose que pour les ASCT il n'y a pas de notion de connaissance de ligne, mais en effet je vois quelques limites pratiques.

Si je comprends bien, ce n'est pas un service public mais seulement un service public. En effet ça change tout.

En tout cas, c'est un fait est que la grève va certainement empêcher de très nombreux sociétaires de venir de toute la France pour les deux premières étapes. Mais heureusement le "grand défi" dure quinze jours, on peut donc espérer une participation massive et une bonne couverture médiatique à partir de lundi.

Effet collatéral de la grève des contrôleurs SNCF* qui s'ajoute à une activité internationale assez lourde, le départ prévu demain du "grand défi Railcoop" risque de passer largement inaperçu : Le défi Railcoop va passer quatre jours en Haute-Vienne - Limoges (87000) (lepopulaire.fr) Aussi : vu il y a quelques semaines, un reportage de France 5 sur le train en France, qui n'apprend pas grand chose mais donne la parole à un sociétaire de Railcoop qui a mis 1000 euros dans la boîte (10 parts sociales). Se serait-il fait pigeonner ? Aucune importance, il est content d'avoir mis 1000 euros pour faire rouler un train, même si celui-ci ne vas sans doute justement jamais rouler. Avis aux amateurs en quête d'argent facile... * Je suis d'ailleurs assez convaincu qu'ils l'ont fait exprès.