Cyril83

Paris : une conductrice de la SNCF violemment agressée à la Gare de Lyon La victime vérifiait qu’il ne restait personne dans son train arrivé à quai lorsqu’elle a été frappée au visage par un homme. Grâce au signalement, l’auteur présumé a été interpellé. La victime a été hospitalisée. https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-une-conductrice-de-la-sncf-violemment-agressee-a-la-gare-de-lyon-29-12-2024-QQAP62KXPVHU7NA3V6QY7GECNA.php

Je pense que ce serait au contraire anti-sécuritaire, en cherchant un peu on doit trouver plein de bonnes raisons qui justifient que les portes de service puissent s’ouvrir sans avoir à composer avec un mécanisme de verrouillage susceptible d’avoir ses propres faiblesses.

Si j'ai bien compris, le type était jusqu'à présent l'assistant de sa sœur (payé 100 000 euros par an), donc un métier tout à fait respectable mais qui ne nécessite pas énormément de qualification, ni une grande quantité de travail. Forcément la prise de poste au ministère est un peu compliquée et s'accompagne d'énormes maladresses mais en effet la période d'essai se terminera d'ici quelques mois tout au plus.

Le ministre des transports vient apparemment de déclarer sur TV Bolloré que ce suicide a manifestement des causes personnelles. En effet, comment pourrait-on ne serait-ce qu’envisager autre chose que des causes personnelles pour un suicide survenu sur le lieu de travail ? Et pourquoi faudrait-il s’encombrer d’une enquête quand on peut asséner ses certitudes sans attendre sur un plateau télé ?

C’est absolument épouvantable. Heureusement le JT de France 2 conserve le cap : d’abord le micro-trottoir (enfin, le micro-TGV) avant d’évoquer l’absence de conséquences pour la sécurité, puis passage sans transition et avec un grand sourire de la présentatrice à un reportage débilitant sur les cadeaux de Noël. Entre temps, le mot « chauffeur » a naturellement été employé. Question sans doute un peu sordide mais inévitable : y a-t-il des précédents en France ou ailleurs ? Dans la vraie vie, je ne parle pas du cinéma…

Il me semble que le but du jeu est de trouver ?

Oui. Donc non et non. Ce sont les murs de la papeterie qui était auparavant celle de la Banque de France, et qui est maintenant exploitée par une filiale. À côté, le chantier de la future imprimerie de la Banque de France. Un ancien agent de la SNCF m’a assuré qu’il y avait autrefois un EP sur la voie 4. À Dday.

Je suis désolé pour toi. Ne tarde pas à déposer ta demande pour les congés d'hiver.

Cocasse et pourtant rigoureusement exact. Quand on supprime les trains "parce que ça coûte trop cher" pour les remplacer par un bus, ou mieux, par un transport à la demande à réserver le jour ouvrable qui précède en appelant avant 15 heures dernier délai, ben, ça ne rend pas tellement service à l'usager-"client". Autre exemple : le service rendu aux guichets (enfin, ceux qui subsistent) pour des opérations de vente ou d'après-vente complexes. La seule fois où j'ai été servi de manière très médiocre, c'était par une agente visiblement recrutée de manière récente (donc hors statut, et qui devrait théoriquement savoir qu'on est à l'heure de la concurrence et de la "satisfaction client"). À l'inverse, j'ai toujours été très bien renseigné par des agents "à l'ancienne", y compris dans le cas d'un échange de billet rendu atrocement et inutilement complexe du fait de la régionalisation.

Cela supposera donc de « rafistoler » quelques années encore du matériel qui n’est plus tout jeune. Et cela pose aussi la question du dimensionnement du futur parc (j’ai cru comprendre que pour d’autres relations, il n’y aura pas beaucoup de marge, donc intérêt à ce que le nouveau matériel soit fiable et que les sangliers n’engagent pas le gabarit).

A priori ça "impactera" (comme on dit de nos jours) assez peu les départs aux sports d'hiver des parigots.

Discours simpliste ! Il faut en réalité distinguer les activités qui peuvent être filialisées, celles qui peuvent être privatisées, et celles qui ont vocation à demeurer publiques, mais dont la réalisation pourra être externalisée à des cabinets de conseil et prestataires extérieurs. Tel est le sens de l’histoire ! Mais on s’éloigne de l’objet de ce fil, non ?

Je préfère rester dans mon pays pour résister de l’intérieur à l’islamo-gaucho-marxo-écolo-wokisme.

Je te répondrais volontiers par un rappel du principe du ruissellement mais j'ai l'impression qu'on s'éloigne beaucoup du sujet initial : les grèves, leurs motifs (douteux) et leurs conséquences (catastrophiques).

Je ne répondrai pas à cette question. Mais je tiens à dire que j'ai récemment ouvert quelques exemplaires de l'excellent magazine Le Point. J'ai retenu de cette lecture passionnante plusieurs constats : il y a beaucoup plus d'énormités dans ce magazine que dans ce que j'écris ici ; leurs auteurs sont payés pour les écrire, contrairement à moi ; il y a des gens qui payent pour lire cela, contrairement aux visiteurs de ce forum.

Et c’est aussi ton droit de penser qu’un pays quasiment en faillite peut continuer à dépenser un pognon de dingue pour des services publics qui n’ont aucune logique d’efficacité ni de recherche de la satisfaction des clients-usagers. Je crois en tout cas que nos prises de position respectives contribuent à élever le débat sur ce fil, loin des caricatures à l’emporte-pièce auxquelles d’autres n’hésiteraient pas à se livrer sur des sujets qui sont trop importants pour que l’on fasse l’économie d’échanges nuancés et argumentés.

Cela montre aussi à quel point les cheminots syndiqués détestent les clients de leur entreprise. Les appels à la grève s'inscrivent parfaitement dans ce cadre (nuire gratuitement à l'entreprise et aux clients).

Évidemment, quand on a pour seul objectif de bordéliser le pays et de détruire son entreprise, on ne signe aucun accord.

Le créneau s’est libéré depuis qu’une certaine société coopérative d’intérêt collectif a arrêté les frais par la force des choses.

Mais voyons, la règle n’est ni nouvelle ni compliquée : les profits pour le privé, les pertes pour la collectivité.

Si je comprends bien, le ministre s’étonne qu’une entreprise à but lucratif qui ne se destine pas à être financée par la collectivité adopte la comptabilité analytique et conçoit son offre de manière à ce que celle-ci ne comprenne que des centres de profit. Il est vrai qu’au cas où le doute subsisterait, l’exemple mémorable de Railcoop a démontré qu’il est difficile d’obtenir des financements pour une activité structurellement déficitaire. Il reste donc, pour ces activités, au moins deux solutions envisageables (sans préjuger de leur conformité au cadre juridique actuel) : - Le modèle dans lequel la collectivité, que l’on appelle alors l’AOT, passe des appels d’offres et finance de sa poche les dessertes concernées. - Le modèle dans lequel toutes les dessertes sont gérées par une seule entité, par exemple une société nationale, les activités rentables venant compenser celles qui ne le sont pas. En cherchant bien le ministre devrait pouvoir trouver des exemples passés ou actuels de chaque modèle.

Dans mon entreprise j’ai l’impression que ça ne gêne pas plus que cela les agents d’être fort mal considérés. Donc je suppose que c’est pareil ailleurs. Et dans le contexte actuel, les agents dont l’arrêt de travail a le plus d’impact sont aussi ceux qui peuvent le moins supporter une perte de rémunération. Donc vous avez probablement raison, qu’on s’en félicite ou qu’on le regrette.

Ce qui était valable en 2024 l’est-il encore en 2025 ?

Cela suscite beaucoup d’inquiétude, et hélas de résignation, chez nos concitoyens. J’entendais justement cette discussion en sortant de la cantine, entre deux interlocuteurs qui paraissaient tristes et même abattus : « Ils ont prévenus, il faut s’attendre au pire et il vaut mieux avoir une voiture. »