Cyril83

Chouette, il y a un "plan d'action" : https://www.railcoop.fr/wp-content/uploads/2023/06/railcoop-planaction-230620.pdf Crise de gouvernance ? Connais pas... Les seules actions sont : trouver de l'argent (vite et beaucoup) et communiquer. "Nous faisons face à un besoin de trésorerie urgent. En attendant de concrétiser les partenariats financiers que nous avons noués depuis des mois, nous avons besoin de lever de l’argent immédiatement." (Les caractères gras sont d'origine.) Au cas où le lecteur n'aurait pas compris, un peu plus loin : "Oui, nous sommes, financièrement, en crise. [...] nous avons un besoin très urgent de trésorerie." Avec la poursuite du fret, c'était la faillite quasi immédiate ; après la suspension du fret... ce n'est pas forcément beaucoup mieux. "Nous nous adressons donc à vous : si chaque sociétaire souscrit dès à présent au moins une part, nous sécuriserons notre avenir." Voilà qui est bien embêtant, car justement j'ai déjà pris une part qui ne vaut aujourd'hui plus rien, donc ça va être un peu compliqué de compter sur moi pour la suite - désolé. Réponse à la question de Tophe : "Nous avons déjà commencé à investir dans l’achat des rames." Ce qui ne veut rien dire, si ce n'est que les rames n'ont pas été achetées (quand on a acheté quelque chose, on dit "j'ai acheté" et pas "j'ai commencé à investir dans l'achat").

C'est à cet endroit : Parc Clichy-Batignolles - Martin Luther-King - Google Maps

Présentation PowerPoint (railcoop.fr) Page 20, la perte nette est multipliée par trois en un an : de 1,4 M€ en 2021 à 4,3 M€ en 2022. Ce qui fait une belle croissance même si ce n'est pas exactement celle qui était escomptée. Cette perte est imputée aux coûts d'exploitation du transport de fret, même si les coûts de structure y ont nécessairement également contribué. Sachant que le trafic fret s'est poursuivi au premier trimestre 2023 et que les coûts n'ont aucune raison d'avoir diminué durant cette période par rapport à 2022, il y a donc au moins un million d'euros supplémentaires qui sont partis en fumée depuis le 1er janvier. On comprend mieux pourquoi le trafic fret a été suspendu : le poursuivre aurait vraisemblablement signifié le dépôt de bilan à très court terme. Mais qu'en est-il par exemple de la location des wagons, la suspension du trafic ne coïncidant pas nécessairement avec la fin des baux ? Alors que le capital social était initialement de 5,8 M€ (page 46), les capitaux propres sont négatifs. Les titres participatifs (2,8 M€ en ont été fourgués) ne vont pas suffire : il faut trouver 4 M€. En attendant et conséquence logique de l'absence de capitaux propres, les parts sociales ne valent plus rien (page 44). Tout n'est pas perdu pour autant. D'abord, un "réviseur coopératif" a été désigné. Ensuite, les comités Théodule, pardon, les "cercles sociétaires" des Alpes et de Lyon ainsi que la "commission d'éthique et de médiation" ont bien travaillé. Le cercle alpin a tenu un stand devant un magasin Biocoop, et pour la commission d'éthique et de médiation, on se reportera au document en lien ci-dessus qui fait apparaître son compte rendu rédigé avec un verbiage insupportable, pire que celui qui serait employé dans une start up fondée par des anciens étudiants d'école de commerce. Mon avis personnel : il serait temps d'arrêter les frais. Errare humanum est, perserverare diabolicum.

Beaucoup de gens qui ont acheté une part sociale ne font pas forcément l’effort de voter.

Aux dernières nouvelles, ils ont besoin d'argent, qui l'aurait imaginé ? Et pour l'instant, il n'y a plus de président, mais il va y avoir un plan d'action. Microsoft Word - Railcoop-LettreOuverte-230619.docx

Avec l'Italie, pour être précis. Quant au RN, je ne partage pas ses idées mais il faut lui reconnaître le mérite, sur les questions environnementales, d'être partisan d'une écologie de bon sens plutôt que d'une écologie punitive.

C'est ce que j'ai compris : après l'arrivée à Saint-Lazare, refoulement, puis passage sur le raccordement vers la Petite ceinture et stationnement sur la Petite ceinture. Mes voisins s'apprêtaient, dès l'arrivée à Saint-Lazare, à repartir vers Pont Cardinet (en train régulier ou métro pour ceux qui ne faisaient pas partie de l'organisation et ne pouvaient donc demeurer à bord du train spécial) pour se poster à différents endroits stratégiques. Il doit donc exister des photos.

C’est bien le problème : les Verts et les comités Théodule qui sont contre tout n’ont pas le monopole de l’escrologie (cela étant, ils étaient dans la majorité socialo à Grenoble avant 2014). Cf., pour en revenir au projet Lyon-Turin, l’exemple que je citais d’une organisation syndicale.

C’est un peu facile de jeter l’opprobre sur les uns ou les autres. Or les émissions de CO2 des uns créent des emplois pour les autres. Quoiqu’il en soit, l’existence d’une LGV - comme par exemple celle prévue entre Lyon et Turin dont la construction fait je crois l’objet de ce fil - est une incitation à utiliser un moyen de transport autre que le jet privé.

Alors premièrement, l’expression d’une opinion, même inepte, ne procède pas d’une pathologie. Ensuite, personne ici ne nie le changement climatique. On constate simplement que la France a peu de poids, a déjà fait des efforts (le nucléaire, en plus de permettre la production extrêmement fiable d’une électricité très bon marché et totalement indépendante de la Russie ou des pays d’Afrique, émet des quantités négligeables de CO2, produites seulement par la construction des infrastructures, la fabrication du combustible et son transport d’un continent à l’autre) et ne sera pas la plus concernée par les conséquences du réchauffement (sous réserve d’un contrôle efficace de l’immigration, pour éviter l’afflux de personnes se décrivant comme « réfugiés climatiques »). Donc on refuse de détruire l’économie au prétexte d’une menace qui, pour ce qui concerne la France, semble inévitable et en même temps limitée.

Ce qui me gêne un peu dans ce mème est qu’il présente la diminution du trafic routier comme une bonne chose. Heureusement la suite de ton message apporte un peu de nuance : pour Toulouse-Castres (où comme l’a dit la présidente de région, la voie ferrée est à voie unique donc inadaptée à un transport rapide des passagers), l’autoroute va permettre une augmentation du trafic et ce sera une excellente nouvelle à la fois sur le plan social, économique et environnemental.

Sans oublier au moins un syndicat de cheminots : https://www.bfmtv.com/amp/societe/manifestations/julien-troccaz-sud-rail-on-est-mobilise-parce-qu-on-est-contre-le-projet-lyon-turin-et-surtout-on-a-d-autres-propositions-concernant-le-chantier_VN-202306170331.html Syndicats et écolos unis pour détruire l’économie, avec les mêmes méthodes illégitimes voire illégales (manifs, grèves, blocages, sabotages, etc.).

Changement de bout à Saint-Nom-la-Bretèche. Le soleil est revenu.

Changement de bout à Saint-Cloud. Photos prises juste avant la pluie.

Affluence à Versailles Rive-Droite.

Au départ de la gare Saint-Lazare.

La fiche horaire pour les amateurs. Fiche-Horaire-Train-50-ans.pdf

Convergence de revendications aussi archaïques que minoritaires : Contre «la casse de Fret SNCF», les cheminots s’allient avec les militants écolos – Libération (liberation.fr)

C'est dommage d'en venir aux gros mots dans une discussion sur la ligne Paris - Le Havre qui était jusqu'ici sérieuse et constructive. Essayez peut-être de programmer une revoyure, que ce soit à l'occasion de l'Armada ou autour d'un bon barbecue ? Avertissement : message à durée de vie limitée. Ce message et ceux qui précèdent vont être détruits par la modération dans 10... 9... 8...

Pourquoi ne pas concevoir plutôt une fusée à voiles dont les morceaux seraient transportés par bateau à propulseur ?

Je suis très attaché aux traditions mais sincèrement, les sapins de Noël au mois de juin, c'est quand même difficile à défendre. En tout cas, il faudrait éviter d'avoir à la fois des feux d'artifice et des sapins desséchés susceptibles de prendre feu à la moindre étincelle.

Le retour à la bougie et la nourriture composée de racines et d'insectes, une "noble cause" ? Pour les fabricants de bougie, cueilleurs de racines et ramasseurs d'insectes, peut-être, pour les autres, je ne suis pas du tout convaincu. En fait beaucoup de "combats" prétendument "altruistes" et "désintéressés" sont très égoïstes : les écolières suédoises qui sèchent l'école le vendredi, les riverains qui ne veulent pas d'autoroute ou de ligne de train au bout de leur jardin, les grévistes qui prennent en otage tout un pays pour conserver leurs petits avantages, etc. Heureusement tout finit par rentrer dans l'ordre, et il est heureux que les décideurs politiques cèdent de moins en moins aux caprices (car comme tu le dis, faire la grève de la faim, la grève tout court, brailler dans la rue ou tout ça à la fois ne donne aucune légitimité). Quelqu'un disait plus haut que les gens devaient avoir le choix de leur mode de transport, l'avion par exemple peut être utile pour les gens pressés, sur les liaisons mal desservies par le rail ou quand le train est saturé (c'est souvent le cas en période estivale). Personnellement, entre Clermont-Ferrand et Paris, autrefois je n'avais que le train (l'avion est trop cher sur cette distance). Est ensuite apparu le covoiturage, puis les cars longue distance (ces derniers m'ont bien dépanné pendant les grèves du mois de mars dernier). Si demain, en plus du train, de la voiture, du car et de l'avion, on peut aller de Paris à Clermont-Ferrand en voilier pour un tarif et dans un temps raisonnables, pourquoi pas ?

D’ailleurs, ces investisseurs, qui sont-ils ? Quelle que soit la provenance de l’argent et la forme de l’entreprise (coopérative ou société commerciale classique), le problème est toujours le même : la source n’est pas infinie et il faut parvenir à faire aboutir les procédures administratives, ouvrir la ligne et atteindre le seuil de rentabilité en un temps raisonnable. Ce problème est même plus marqué dans une société commerciale classique où les investisseurs, contrairement aux collectivités territoriales et aux hurluberlus ferrovipathes qui ont acheté des parts sociales de Railcoop, vont exiger rentabilité (rendement des actions, taux d’intérêt du crédit), garanties et respect des délais de remboursement. Paris-Venise, Trenitalia l’avait fait et a abandonné. Un acteur sorti de nulle part affirme pouvoir réussir au seul motif qu’il proposera des voitures-lits neuves plutôt que des voitures couchettes en bout de course, et que l’avion n’a plus la cote. Je veux bien le croire et même je ne demande qu’à ce que ça marche, mais si ça ne t’ennuie pas je jugerai au vu du résultat.

Comme indiqué dans le fil dédié Railcoop a collecté plus de 8 millions d'euros. C'est encore heureux qu'un entrepreneur certainement très brillant mais venant d'un domaine qui n'a strictement rien à voir avec le ferroviaire s'appuie sur des gens qui ont une expertise technique en la matière. Je pense qu'autrement, il serait compliqué d'obtenir l'autorisation de faire rouler des trains.

Au temps pour moi, en 2008 les 9400 avaient en effet été radiées depuis longtemps déjà. J'ai confondu ce que j'ai vu de loin il y a 15 ans avec ce que j'ai lu par ailleurs. J'avais surtout retenu un problème de solidité de la voie et donc de poids qui rendait les 9400 particulièrement adaptées du temps où elles existaient encore. Du coup les rames tractées ont disparu en quelle année sur la ligne des Causses ?