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Le Web des Cheminots

antoine

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Tout ce qui a été posté par antoine

  1. regarde les resultats du fret depuis le début du plan veron
  2. il a deja depose le bilan ce genre de reflexion certains les tenait avant 1995, avant chaque grand conflit. que le cpe c'etait fait etc............
  3. DOWN:LYON A PERDU UP: ...............snif
  4. Gare du Nord : le témoignage de Mohamed, 30 ans Mohamed, 30 ans, d'Argenteuil, était à la Gare du Nord mardi soir 27 mars. Il raconte les émeutes, son interpellation, et les conditions de sa garde à vue. Ni avocat ni médecin. Diabétique, Mohamed a été privé de son insuline pendant 36 heures. Il a fini à l’hôpital, avant d’être condamné jeudi en comparution immédiate à quatre mois de prison avec sursis pour jet de projectile sur les forces de l’ordre. Le témoignage : "J’étais pas loin, un copain m’a appelé pour me dire que c’était chaud, qu’il se passait des trucs dans la gare du Nord. Il était aux environs de 17 heures, quand je suis allé voir avec deux amis. On a vu un cordon de CRS et de policiers en civil dans le grand hall faisant face à une bonne centaine de jeunes soutenus par des passagers, des hommes, des femmes de tous âges. Ils se sont tenus en joue comme ça pendant près de trois heures. Les gens étaient de plus en plus nombreux, le bruit avait vite couru qu’un type avait été malmené, humilié pendant un contrôle, mais on ne savait rien de plus, il se disait même que c’était un mineur. Je suis resté pour tenter de calmer les jeunes, et parce que je trouvais la situation très dangereuse: les jeunes et les policiers étaient vraiment tendus, et les passagers, vieux et moins vieux, femmes et enfants continuaient de circuler. Il y avait un type très grand, très costaud, que j’ai reconnu, un membre de la Tribu K, qui haranguait la foule, chauffait les gamins : "On est des victimes !". J’ai aussi vu une petite dame âgée, venue me demander ce qui se passait, je lui ai parlé du jeune contrôlé de façon violente, elle a aussitôt levé son poing, elle s’est dirigée vers les forces de l’ordre, et elle leur a dit "li-bé-rez le jeune, li-bé-rez le jeune !". Les jeunes, eux, criaient : "Sarkozy, fils de …" Et puis, les CRS ont chargé, et gazé. Tout le monde a pris. Une autre charge nous a poussés vers les portiques qui conduisent au RER D. Là, les jeunes ont tout cassé. Moi, j’étais contre les pillages, je leur disais, "arrêtez, arrêtez ! Ca sert à rien, et en plus vous voyez pas qu’ils vous filment, les flics ! Arrêtez !" Rien à faire… Le magasin Footlocker a été détruit par un seul gamin, tout seul, avec sa barre de fer. Il a cogné, il est rentré et je l’ai vu ressortir avec des survêtements plein les bras. Mais le plus impressionnant, c’était les filles: elles avaient la rage, et elles étaient nombreuses, j’en ai vu une détruire toute seule le photomaton, une autre la machine à distribuer des boissons et des barres de chocolat toute seule aussi. Les charges étaient de plus en plus nombreuses, de plus en plus violentes. C’est là que j’ai pris un coup de colère. J’ai ramassé une pompe par terre devant Footlocker et je l’ai jeté sur les flics. Ils m’ont vu et je suis devenu leur cible. J’ai fait cinquante mètres en courant, mais ils m’ont rattrapé. Il était 20h15. Je me suis débattu, j’ai même arraché la matraque d’un flic. Et puis trois autres sont arrivés, je me suis retrouvé face contre terre, écrasé au sol, j’entendais un chien qui hurlait en me bouffant le crâne. Et puis ils m’ont traîné jusqu’au poste de la Gare du Nord, où je suis resté à peine cinq minutes avant qu’ils me transfèrent à rue Riquet, à la porte de la Chapelle, à l’USIT. Pendant le voyage, dans la voiture, le policier assis avec moi à l’arrière me tapait dans les côtes avec le bout de sa matraque. A 20h40, j’étais rue Riquet, attaché à un banc. Après, ils m’ont mis à poil, m’ont demandé de m’accroupir pour un toucher rectal. Et puis, je leur ai signalé que j’étais diabétique, qu’il me fallait de l’insuline, parce qu’en période de stress, les risques de tomber dans le coma redoublent, et je les ai prévenus que je pouvais avoir des propos incohérents. Je leur ai expliqué que normalement, avant 21 heures, j’aurais du me piquer. Ils ne m’ont pas écouté, ils s’en foutaient. Ils m’ont jeté en cellule avec les autres, j’étais KO, j’avais besoin de manger au moins. J’ai demandé mon repas. On ne me l’a jamais servi. Je suis resté 36 heures sans manger, ni boire une seule goutte d’eau. Et je n’ai ni de médecin ni d'avocat. Je sentais que j’allais de plus en plus mal, j’ai demandé mon insuline à plusieurs reprises. Ils m’ont transféré à 3 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi au dépôt du palais de justice. J’ai des souvenirs troubles parce que j’allais vraiment très mal, là. Ils m’ont à nouveau déshabillé, à nouveau fait un toucher rectal. Je crois qu’ils pensaient que je simulais, ils trouvaient mon état étrange, j’avais du mal à parler. Un médecin passait voir les prévenus, il m’a examiné, a testé mon taux de sucre dans le sang. La moyenne est normalement à 1,30 g par litre de sang après un repas. Moi, j’étais à 5g par litre de sang, là. Le docteur a aussitôt prévenu que mon état nécessitait une hospitalisation en urgence. Il a insisté. Et je sais qu’il y a seulement quelques dizaines de mètres du dépôt à l’Hôtel Dieu. C’est pourtant à 9 heures du matin seulement que les policiers m’y ont conduit. Ils m’ont traîné jusque là-bas. J’ai été mis immédiatement sous perfusion. Ils m’ont soigné, et donné à manger. Il a fallu me réhydrater pendant quatre heures. Et puis, j’ai été ramené au dépôt, en cellule. Jusqu’à 19h30, j’ai regardé les autres partir aux comparutions immédiates, je les voyais revenir, en larmes. Le type qui est passé juste avant moi a pris quatre mois ferme pour avoir jeté une canette vide sur les policiers. Je me disais qu’avec ma basket, j’allais en prendre au moins autant que lui. Sauf que lui a dit qu’il avait agi "pour rigoler". Moi, ce n’était pas mon cas. J’ai expliqué que je trouvais que la police ne gérait plus du tout la situation, et que j’ai lancé la chaussure de colère, après avoir tenté de calmer les jeunes, et voyant que les flics ne cessaient de gazer tout le monde, alors qu’il y avait des passants. J’ai été condamné pour jet de projectile sur les forces de l’ordre à quatre mois de prison avec sursis. J’étais libre, jeudi, à 20h15. Là ils m'ont proposé de me conduire à nouveau à l'hôpital, pour mon insuline. Je leur ai dit non, je voulais rentrer chez moi." Propos recueillis par Elsa Vigoureux site nouvel observateur
  5. c'est vrai que les journalistes sont souvent tendancieux mais dans ce cas sur france 3, sarkho attaque des journalistes du service public qui veulent faire correctement leur métier de plus ils ne sont pas soutenus par leur rédaction et leur hierarchie.
  6. c'est le retour de sannées 70 avec les casseurs aux ordres des flics( le sac oeuvrait dans l'ombre) puis sous giscard bavure sur bavure ( bayrou fait l'apologie de ces années là) moi suis pas surpris reste à savoir qui commandite réellement ces provocs.
  7. tu as raison en cdi et cdd ps 25 obligatoire mea culpa
  8. ils se relévent à LYON c'est sur, le reste je ne sais pas
  9. oui c'est possible et il y en a de plus en plus et dans tous les services.
  10. ça va etre chaud mettons du pognon de coté ils ont déclarer la guerre
  11. la fin du rh 077 pour le fret dans un premier temps????
  12. je ne sais pas mais dans le cas évoqué je ne suis pas sur qu'il soit ps25 mais plutot un simple contrat de travail en cdd puis en cdi
  13. pas si tu tombes malade 6 mois ou si tu bouffes un carré. c'est vrai que c'est prévu mais les rares cas que je connaisse l'ont été aprés des condannations de justice(fautes graves) ou à l'intérieur de la sncf pour des vols importants. un salarié en cdi est soumis aux régles du code du travail.
  14. Communiqué de la Société des Journalistes de France 3 : Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ? Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ? Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite crise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de caprice régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF. M. Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est venu, le 18 mars dernier, participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent. A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission « l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire ! Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage). Coupable de ce « crime de lèse-Sarkozy », voici notre direction sur la sellette. « Toute cette direction, il faut la virer », a lâché le candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 mars 2007. « Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder ». Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les courbettes. Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile. Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche ! ». Désormais, c'est à la direction qu'il veut s'en prendre ? La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M. Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public. Non, monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information. Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votre part, ni de la part d'aucun autre candidat. A bon entendeur. La Société des Journalistes de France 3. Le 23 mars 2007 Quand les "marchés" frémissent, les chiens de garde gémissent. Au fait, avez-vous déjà vu frémir un marché au coin de la rue ?
  15. n'oublie pas de bosser tes cours
  16. La SNCF en embauchant des cdi dans désormais pratiquement tous les services se sert d'une loi contre la discrimination par l'age pour sous-payer ces cheminots non au statut. Ces salariés sont moins bien rémunéré et ne bénéficie ni des échelons ni des positions. S'ils deviennent inaptes sécurité ou médical ou s'ils ont un événement conduite grave( carré,dvl importante, etc...),ils seront licenciés sur le champ pour faute grave. Un cheminot au statut est lui reclassé avec des garanties sur son déroulement de carriére et sa rémunération. LE DUMPING SOCIAL EST DANS NOS MURS ET PRATIQUE PAR NOS DIRIGEANTS.
  17. PARIS est ..................................................................MAGIQUE
  18. Rampal : la directrice raconte sa garde à vue Valérie Boukobza explique qu'elle est accusée à tort d'avoir traité de "connard" un policier après l'interpellation d'un parent d'élève sans papiers devant son école du XIXe à Paris. La directrice d'école ne reconnaît pas l'outrage. Valérie Boukobza, la directrice de l'école maternelle Rampal à Paris, longuement gardée à vue vendredi, raconte dans une lettre qu'elle est accusée d'avoir traité de "connard" un policier après l'interpellation d'un parent d'élève sans papiers devant l'école, ce qu'elle réfute catégoriquement. Cette lettre, écrite après la garde à vue et intitulée "des nouvelles et des remerciements", a été affichée, dimanche 25 mars, sur le mur d'une des quatre écoles du groupe scolaire Rampal-Lassalle, rue du général Lassalle (XIXe arrondissement). Au cours de sa garde à vue, ajoute-t-elle dans cette lettre signée de sa main, la directrice a été confrontée à "cinq policiers ayant mis en cause" son attitude lors de violents incidents mardi, liés à l'interpellation d'un grand-père chinois venus chercher ses deux petits-enfants à la sortie de son école, rue Rampal. Remerciements Valérie Boukobza est soupçonnée d'"avoir frappé de nombreuses fois contre la vitre d'une voiture de police et d'avoir agressé verbalement un (policier) avec une intervention du type 'libérez-le, libérez-le, c'est un grand-père espèce de connard, on voit bien que tu n'as pas d'enfant toi' ". "Vous connaissez mon penchant pour la non-violence, j'ai donc tout nié", poursuit la directrice. "Les policiers ont maintenu leurs propos et moi les miens". Dans la lettre, où elle remercie de leur soutien les enseignants et parents d'élèves de Rampal-Lassalle, la directrice raconte que sa garde à vue a duré de 9H20 à 15H15 et souligne que, depuis cette journée, la mairie de Paris a été "super présente" à ses côtés.
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