Le problème du PAC, c'est surtout que ce n'est pas adapté aux vitesses élevées parce que ça n'a aucune souplesse. Le fil de contact doit être "parfaitement" rectiligne (en profil; en travers il est bien sûr en zig-zag) MAIS il doit aussi être capable d'absorber les inévitables variations de pression du pantographe. Tout "point dur" est à proscrire. Or, sur un PAC, chaque raccord constitue un point dur potentiel.
Sur la ligne C intra muros, je ne crois pas que les vitesses soient supérieures à 80 km/h. Au delà, il faut obligatoirement une caténaire, c'est-à-dire un fil de contact suspendu à un fil porteur, l'ensemble des forces (poids + tension) étant équilibré de façon à ce que le fil de contact soit rectiligne en l'absence du pantographe. Lorsque le panto passe, il soulève nécessairement légèrement le fil de contact.
Sur une caténaire, cela produit la fameuse onde.
Sur un PAC, pas de soulèvement mais sans doute un léger choc à chaque raccord. Pas grave à moins de 80 km/h, la rigidité de la poutre permet au fil de contact de le supporter. A priori, je dirais que c'est l'archet qui déguste. A plus de 100 km/h, j'imagine que la fatigue devient excessive pour une exploitation commerciale. A 300 et plus, on n'en parle même pas.