dedifun29

Merci AD01 ;)

Bonsoir à tous. On a évoqué récemment la particularités des gares frontalières, que ce soit Cerbère / Portbou, Latour de Carol/Puigcerda, Canfran ou Hendaye/Irun, mais quelle l'organisation pour le retour des rames à vide que ce soit coté SNCF et RENFE. A Irun, il me semble que ce sont uniquement des TGV qui font terminus sur un quai à voie métrique standard donc changement de motrice pour se mettre en voie de garage, mais à Hendaye, comment ça se déroule, est-ce une voix à écartement ibérique qui accueille les trains en provenance du Portugal de Galice... A Portbou,il me semble que les machines peuvent rebrousser sur la voie de service à coté, je pensais qu'il y avait une pousse aussi, notamment pour Lunéa, les TER étant réversibles pas de problème; A Cerbère, concernant les trains régionaux RENFE accueillis sur la voie la plus proche de la gare, elle à écartement ibérique et réversible. Sur le niveau sécurité et signalisation comment ça se déroule, qui donne les consignes, de qui dépend l'équipe française SNCF qu'espagnole RENFE d'un coté comme de l'autre ? Questions peut être existentielles, mais je suis passionné par ce sujet ;)

Finalement, je prendrai le train MD Arco vers la Gallice début octobre. Le matériel commercial sur cette liaison est ressemblant d'aspect extérieur au voiture Corail (Intercité, Téoz) mais l'intérieur semble plus confortable que ce soit en classe Touriste ou Preferential. Ces voitures sont adaptées pour rouler à 200 km/h. Si vous avez d'autres infos sur ces liaisons, le matériel ou la RENFE, je suis preneur.

Les trains de nuit espagnols paraissent plus confortables (et abordables) que chez nous en France. Illustration avec le Tren Hotel 932 Barcelona Sants ... Gijon. Je pense qu'il s'agit d'une vidéo interne à RENFE, en tout cas bien réalisée. http://www.youtube.com/watch?v=SeiP8xYfQbM&feature=g-vrec

Bonjour, Je dois normalement emprunter le train en Espagne en octobre (un LD Irun - A Coruña). Je souhaiterai connaitre les conditions de voyage (le matériel, confort), la vitesse commerciale moyenne ainsi que la ponctualité. Par ailleurs, j'ai vu que RENFE proposait des tarifs réduits "Estrella" et "WEB". Ces derniers peuvent permettre des réductions atteignant 60% mais à priori, ils sont extrêmement limités. Savez vous si le yield management y est pratiqué. Par avance merci pour vos réponses. http://www.youtube.com/watch?v=Ge7vDBZFqNo

Pour être un peu plus précis sur cette liaison hebdomadaire qui circulait le dimanche, elle quittait Quimper à 15h56, avec passage à Nantes à 18h45 et Les Aubrais à 21h39 avec une arrivée à PAZ à 22H41. Ce ftrain Corail GL n°4038 circula pour la dernière fois le 6 décembre 2004.

Exact et pour être précis, c'était un corail géré par GL avec des voitures estampillées "Aqualys".

Avec le Yield Management, le principe du taux de remplissage détermine le prix, valable pour l'aérien, le ferroviaire voyageur, l'hôtellerie. Dès qu'une liaison est disponible sur le réseau, les prix bas sont prit d'assaut, particulièrement sur les week end, fériés et vacances. Lorsqu'un train ne se remplit pas assez rapidement, il est injecté des prem's dernière minute pour être assuré que la SNCF fasse circuler avec le taux de remplissage le plus élevé. Le prix du billet de train intègre une très grosse partie qui est reversé à l'état (à travers, la tva, la dividende liée aux bénéfices), à RFF au titres des péages (sillons empruntés et gares traversées avec arrêt ou non) Il n'y a qu'un point que je n'ai pas réussi à éclaircir, quel est le profil du client qui peut être sur et certain de voyager dans 3 à 6 mois, sachant que très souvent les déplacements réalisés sont décidés à la dernière minute et donc très souvent au plein tarif.

Avec le Yield Management, le principe du taux de remplissage détermine le prix, valable pour l'aérien, le ferroviaire voyageur, l'hôtellerie. Dès qu'une liaison est disponible sur le réseau, les prix bas sont prit d'assaut, particulièrement sur les week end, fériés et vacances. Lorsqu'un train ne se remplit pas assez rapidement, il est injecté des prem's dernière minute pour être assuré que la SNCF fasse circuler avec le taux de remplissage le plus élevé. Le prix du billet de train intègre une très grosse partie qui est reversé à l'état (à travers, la tva, la dividende liée aux bénéfices), à RFF au titres des péages (sillons empruntés et gares traversées avec arrêt ou non) Il n'y a qu'un point que je n'ai pas réussi à éclaircir, quel est le profil du client qui peut être sur et certain de voyager dans 3 à 6 mois, sachant que très souvent les déplacements réalisés sont décidés à la dernière minute et donc très souvent au plein tarif.

Pour répondre globalement, oui j'ai connu aussi les trains bondés, mais comme le dit si bien CapelanBrest, à l'époque les voyageurs ne prenaient pas le train (la voiture ou l'avion) pour un oui pour un non, beaucoup moins volatiles du fait du nombre moindre de familles recomposées. A l'époque du service militaire, j'ai aussi connu les trains de permissionnaires, qui n'étaient plus des trains dédiés mais relevant du service commercial régulier, je me souviens notamment l'aqualys du dimanche axe Quimper ... PAZ via Nantes et SPICO. Le train était composé au mieux de 10 voitures mais régulièrement limité à 6/7 d'où une saturation avant même Nantes, où ça descendait pour la correspondance PMP (par TGV), ensuite jusqu'aux Aubrais, ça ne faisait que monter. Il vallait mieux réserver pour être sur d'obtenir une place. Je n'essaie pas de rendre l'ère avant TGV plus agréable mais les comportements humains ont profondément changé, et lorsqu'on voyage avec des clients qui ne respectent rien, c'est vrai que je regrette cette autre époque. Avec le TGV, il y a eu un gain de temps incontestable qui s'est accompagné d'une accélération de la vie, toujours plus vite avec les comportements qui les accompagnent.

Je me suis rendu à Bordeaux aujourd'hui avec un aller en Intercité (quel confort, que c'est agréable, et surtout que les voyageurs semblent moins stressés, pressés...) http://www.youtube.com/watch?v=gTpoIfFeq1Y Retour en TGV, période pointe mais une seule rame, bien évidemment archi bondé (voir mon post dédié), 20 minutes avant Toulouse, un peu avant Saint Jory, une vingtaine de voyageurs qui se précipitent vers les voitures de tête, pour être au plus proche du souterrain donnant accès au métro. J'ai surtout assisté à un spectacle ahurissant, alors que la rame n'était pas encore à quai, un voyageur pressait le bouton d'ouverture de la porte comme si il jouait au flipper et cela jusqu'à l'arrêt complet du train, environ 2 minutes.... Hallucinant !

Bonsoir, Avec l'enquête menée par la CLCV, une réflexion m'est venue, comment une telle majorité de Français (quasiment 9 sur 10) considèrent les tarifs des trains trop élevés, alors que d'un autre côté, la très grande majorité de ceux-ci sont tout le temps pleins voire bondé jusqu'à voir du monde debout au bar entre les wagons, sur les plateformes... Que l'on se situe en période normale ou période de pointe, les TGV, Téoz sont tout le temps pleins. cela peut s'expliquer en partie par l'obligation de réservation, et de trains complets, donc le système ne peut plus rien attribuer. Dans ce cas (ou lorsque le voyageur veut prendre son billet à la dernière minute, se retrouve dans une file de plus d'une heure et préfère renoncer), c'est direction le TGV (à condition qu'il n'y ait pas d'accueil filtrage), et ça sera le prix de bord, mais le voyageur aura pu prendre le train qu'il souhaitait. Avant avec les trains sans réservations, ce problème était moins fréquent et surtout, on était pas sur le tout TGV que la SNCF met progressivement en place.

Je pense notamment aux liaisons France Espagne (Cerbère/Portbou, Hendaye/Irun) et plus particulièrement ici Latour de Carol/Puigcerda. Pour les 2 premières, les trains d'un coté et de l'autre de la frontière repartent à rebrousse à vide pour les régionales uniquement, les trains de nuit et talgo poursuivant vers Montpellier, Paris, Barcelone, Madrid... Portbou vers Cerbère pour SNCF Cerbère ver Portbou pour RENFE Irun vers Hendaye pour SNCF Hendaye vers Irun pour RENFE Concernant la ligne Latour de Carol/Puigcerda... Barcelone, seules les trains RENFE partent et arrivent avec voyageurs à la gare internationale. Voici une vidéo qui montre le début de la ligne RENFE - Rodalies R3 Cerdanya. http://www.youtube.com/watch?v=JHjDwSITPPE Est-ce un cheminot SNCF qui assure le départ et comment ça se passe pour la sécurité (PRG) et la communication avec Puigcerda ? Quid de la vente des billets ? A l'intérieur du train ou en gare avec guichet (ou/et distributeur automatique) ?

Pour travailler dans une entreprise de "service universel", je sais qu'au niveau salaire la SNCF, ce n'est pas l’eldorado par rapport au privé et similaire à certaines catégories de personnel de cette même entreprise. Par contre, il reste les avantages sociaux, et tant mieux que vous les ayez et je souhaite que vous les conserver le plus longtemps possible, même si à priori, ils auraient tendance à vous les grappiller.

Bonjour, Je n'ai pas trouvé le sujet donc je le lance, quel est le taux de recalés vis à vis du nombre de candidatures qui restent à priori énormes, fin des années 90, il avoisinait les 63%. Pour intégrer la SNCF, la sélection est l'une des plus rigoureuse, à comparer avec d'autres entreprises, et c'est souvent des critères plus subjectifs qui sont décisifs. On remarquera aussi le coté paradoxal : la SNCF reste une des entreprises les plus décriée, et pourtant, elle reste aussi celle où le nombre de postulants chaque année ne cesse de croître.

Je ciblais certains client qui semblent de plus en plus nombreux.

Je ne souhaitais créer une polémique autour des psys, en aucun je remet en cause les qualités du personnel embauché récemment ou il y a quelques années. Seulement et pour faire simple, on peut se poser la question sur la méthode de recrutement à travers les test, le psy : est-ce équitable pour tout le monde ?

:Smiley_05:

Bonjour, A l'époque, à la fin des années 90, j'ai tenté comme beaucoup d'entrer par la grande porte à la SNCF, malheureusement mon champ des possibilités était limité, à cause de mon profil et mon acuité visuelle (impossible de postuler vers les métiers ASCT et ACT, notamment). J'ai donc participer à plusieurs reprises à des sessions de recrutement, mais systématiquement, j'étais retoqué avec l'avis négatif du psy. J'ai appris par la suite, qu'à cette époque, même si l'entretien avec le dirigeant opération s'était bien déroulé et que le profil correspondait aux attendus, seule le sacro saint avis du psy comptait. A la fin des années 90, on sortait des grandes grèves de 95, et j'ai constaté, comme beaucoup d'autres fils de cheminots, que le taux de candidats non retenus dans cette catégorie était bizarrement plus importante. Apparemment, des syndicats étaient même monté au créneau pour dénoncer cette "coïncidence". A l'époque, le recrutement se faisait quasi exclusivement au statut, depuis, en parcourant les posts récents de la rubrique, qu'il y a de plus en plus PS25. Le taux de candidats non retenus chez la tranche 18/24 était à priori aussi forte. Aujourd'hui, je ne serai pas étonné que les psy font en sorte de creuser le coté intrinsèque des candidats pour déceler les contestataires, les non malléables, trouver ceux qui s'intégreront totalement dans le moule. En tout cas, et hélas (et sans jouer les vieux c***), la grande majorité des candidats retenus, des jeunes, n'ont plus la même conscience professionnelle qu'à l'époque, c'est avant tout un emploi alimentaire, faire ses heures et rentrer au plus vite à la maison, et cela se voit dans toute les entreprises de service public (service universel, il faut dire maintenant, il parait). A l'époque, j'avais une énorme envie de rentrer dans cette grande entreprise qu'était la SNCF, aujourd'hui, tout est fait pour la démanteler, surtout lorsqu'on constate les conditions de travail qui se sont dégradées, avec une productivité toujours croissante, des clients qui se prennent pour pachas et qui ne respectent rien, à qui il faudrait tout donner, et les critiques incessantes et injustes de ces mêmes clients, et surtout de la presse qui en fait ses choux gras. Il faut se souvenir que ce n'est en aucun cas, le contrôleur, l'agent d'accueil, le commercial en gare, le téléopérateur ligne direct (si ça existe toujours), le conducteur qui sont responsables de la dégradation du service offert et de la politique tarifaire de plus en plus injuste, notamment pour ceux qui ne peuvent pas réserver 3 mois à l'avance pour bénéficier des rares prix "cassés". Voilà, la SNCF évolue et sa politique de recrutement aussi !

Chanceux C'est vrai, à l'approche de Paris, n'importe quelle gare, 15/20 minutes avant l'arrivée effective, on voit un convoi de passagers qui se dirigent vers la tête de rame. Le plus hallucinant que j'ai vu, c'est avant le déblocage des portes, certains qui s'acharnent sur la commande, espérant que la porte s'ouvre plus vite... Par ailleurs, j'entends assez souvent certains râler, estimant que 300 km/h en 2012 c'est insuffisant, surtout au prix payé. Peut être que cela concerne tous les trains, mais je pense que les attitudes stressés et pressés et plus importante dans les TGV : effet grande vitesse, impératifs professionnels et personnels pris dans des créneaux trop serrés ???

Bonsoir à tous, Je ne suis pas cheminot, même si j'ai tenté à l'époque d'y entrer par la grande porte, mais les tests psycho et les exigences d'acuité visuelle ont eu raison de ma détermination. Je suis dans une entreprise publique au service du public mais qui subit les même soubresauts de l'Europe et de la libéralisation. A une époque, j'empruntais régulièrement le train, que ce soit au moment de mes études, service militaire, et le TGV n'était pas omniprésent, c'était l'époque des voitures corail et des TER X2100 2XR, je les adorais http://www.youtube.com/watch?v=VyQ_yyAKrNY Aujourd'hui, dans le cadre de mon travail, lorsque je dois prendre le train, c'est souvent au mieux 10 jours avant que je le sais et donc que du plein pot (à ce niveau pas grave c'est la boite qui rembourse). Par contre, ça ne me donne pas envie, à titre perso de prendre le train, car même si tu réserves 3 mois à l'avance, si tu as un pépin de dernière minute, tu te retrouves avec un billet sans aucune utilité sur les bras. A la dernière minute, la majorité des tarifs sont prohibitifs, malgré le prix du carburant. La mise en place de train low cost bénéficiera certainement une clientèle, mais les conditions de voyage vont se dégrader une nouvelle fois. Déjà, les TGV sont devenus le foutoir, car, comme évoqué dans de nombreux posts, les voyageurs veulent prendre le TGV de 17h32 de PMP, et ils se contre fichent qu'il soit complet, il resteront 2h30 debout jusqu'à Rennes/Nantes au prix plein pot, mais au moins rentreront de bonne heure chez eux. Certes, tout les voyageurs, ne le font pas (et ne peuvent se le permettre), mais c'est quelque chose qui prend de l'ampleur. A l'époque dans les trains "classiques", la communication passait mieux, les voyageurs faisaient moins la tête et étaient plus à mène pour discuter, dans les TGV, ce n'est même pas la peine. Entre ceux qui hurlent avec leur portable, les autres qui partagent leur musique tellement le volume est élevé (pauvres tympans), bref, je trouve que les TGV sont devenus des trains à stress, certes plus rapides pour se rendre d'un point A à un point B, mais niveau convivialité Voilà, je voulais vous faire partager mon humeur, surtout que ça faisait un certain temps que je voulais m'inscrire pour intervenir de temps au sein de ce forum. Bien à vous !