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Le Web des Cheminots

jeanpaulmichel

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Tout ce qui a été posté par jeanpaulmichel

  1. Pourquoi ce traitement particulier accordé semble t'il également aux emplois administratifs en horaires de jour et sans risque professionnel ? L'inquiétude du pouvoir quant à des débordements risquant de menacer sa survie et donc la nécessité de s'assurer de la loyauté des forces de l'ordre a probablement motivé cette décision. Il est vrai qu'à quelques jours de manifestations d'envergure, il devenait urgent de remotiver les troupes. Sans quoi ... Paradoxalement, cette récente décision - en attente de confirmation par Bercy - est encourageante car elle témoigne de la fragilité de ce pouvoir et de ses craintes à la veille des mouvements sociaux de la semaine prochaine et au au delà.
  2. J'ai reçu ce soir une communication d'une OS ayant participé ce jour à une réunion avec la direction SNCF. Il est bien question de concerter - mot à la mode - l'application de l'âge d'équilibre à 62 puis 64 ans pour les agents au statut. Ce serait effectivement la double peine. Ce gouvernement cherche le KO debout. Le salariat va rapidement se retrouver en mode légitime défense car l'âge d'équilibre sera appelé à croître compte tenu de la démographie défavorable et de l'absence de volonté d'élargir l'assiette de cotisations. Retraite à points + âge d'équilibre : les outils mathématiques seront en place afin de contenir les dépenses publiques et satisfaire les exigences des marchés financiers. Sauf si ...
  3. Le sujet est très technique et pose deux principaux problèmes qui sont la compréhension du vocabulaire employé et sa transposition mathématique. A la SNCF, nous avons la chance d'avoir des syndicats qui communiquent vers les agents ce qui n'est pas le cas pour la majorité des TPE er PME. Le diable se cache dans les détails et dans les non-dits qui commencent à apparaître comme l'application de l'âge d'équilibre qui impactera effectivement tout salarié prenant sa retraite en 2022. A cette heure, il n'y a pas eu de démenti quant à une application différée pour certains régimes de retraite. Diviser pour mieux régner n'est pas nouveau et ne peut surprendre. Par contre, si le salariat est stupide au point de se faire berner pour la énième fois, il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même, ce procédé de manipulation des foules et catégories sociales ayant toujours eu lieu. Seule l'unité du salariat permettra d'assurer un rapport de forces favorable. Dans le rapport de force en cours, il est à noter l'apparent recul du gouvernement sur le régime des policiers. Y compris pour les administratifs travaillant en journée qui ne sont pas exposés aux risques liés au maintien de l'ordre. Tous garderaient leur régime actuel. Pourquoi ce traitement particulier ? L'inquiétude du pouvoir quant à des débordements risquant de menacer sa survie et donc la nécessité de s'assurer de la loyauté des forces de l'ordre a probablement motivé cette décision. Il est vrai qu'à quelques jours de manifestations d'envergure, il devenait urgent de remotiver les troupes. Sans quoi ... Paradoxalement, cette récente décision - en attente de confirmation par Bercy - est encourageante car elle témoigne de la fragilité de ce pouvoir et de ses craintes à la veille des mouvements sociaux de la semaine prochaine et au au delà.
  4. Le MEDEF s’est félicité des propositions gouvernementales qui répondent à ses attentes, limitant le niveau des retraites à 14% du PIB. Il n’a aucun intérêt à ce qu’un accord intervienne entre les partenaires sociaux pour les raisons que tu as bien expliquées. Il en a été ainsi récemment pour le financement de l’assurance chômage. Le gouvernement se fait tancer régulièrement par Bruxelles afin de réduire les déficits publics et ces mesures s’inscrivent dans le contexte plus général lié à la monnaie unique (l’euro) qui ne permet pas d’autre variable d’ajustement que la réduction des salaires et des prestations sociales. Face à cette casse sociale généralisée soigneusement orchestrée, seule une mobilisation massive de la population prête à sacrifier les fêtes de fin d’année fera reculer le gouvernement. Bien que sur ce dernier point, il est à craindre que l’égo surdimensionné de Jupiter le pousse dans un jusqu’au-boutisme à seule fin électoraliste. Où sont les millions de chômeurs, où sont les millions de salariés à temps partiel, les salariés en 3*8 qui disposent donc d’un peu de temps pour manifester, la fonction publique territoriale, les étudiants ? Où sont ces catégories sociales qui vont être particulièrement impactées par la modification du mode de calcul des pensions sur toute la carrière ? Plantées devant leur TV ? Si mes souvenirs sont exacts, lors des attentats contre Charlie Hebdo, le nombre total de manifestants à travers la France les 10 et 11 janvier 2015 avait été estimé sur les deux journées à 4 millions dont plus de 1,5 million le dimanche 11 janvier à Paris. Lors des obsèques de Johnny il y a deux années, environ 1 millions de personnes s’étaient réunies à Paris. Aucun gouvernement ne peut résister à un peuple en colère et si les français ne savent pas se mobiliser ce 17 Décembre - et au-delà - sur ce sujet majeur impactant notamment les plus jeunes, nos enfants, alors, comme l’aurait dit le Général de Gaule, les français sont des veaux. Dans ce cas, nous n’aurions que ce que mérite un peuple de larbins.
  5. Apparemment, ils sont tous en train de se moquer ouvertement du salariat. Delevoye était rémunéré plus de 5000 euros mensuels par l'IGS elle même liée aux assureurs. 5000 euros mensuels sans contrepartie bien évidemment. Mensonges et hypocrisie suintent de toutes les pores de la peau. Un monde nouveau qui devait remplacer l'ancien ... https://amp.lefigaro.fr/politique/jean-paul-delevoye-demissionne-d-un-poste-pour-lequel-il-touchait-plus-de-5000-euros-par-mois-20191210
  6. J'ose espérer que l'égoïsme entre générations que tu décris n'arrivera pas même si j'ai moi aussi entendu des propos similaires. Je pense que lorsque les détails de la réforme seront connus, la population se devra de réagir dans un sens ou dans l'autre. Il y a notamment une différence fondamentale entre ce que proposait Alain Minc et ce que propose Delevoye. Alain Minc proposait l'application de la clause du grand-père pour tous les salariés en activité actuellement, leur retraite étant calculée selon les règles en vigueur (25 meilleures années pour le privé, etc.). La retraite à points ne s'appliquerait qu'à ceux qui entreraient sur le marché du travail en 2025. Or Delevoye propose une sorte de mixage des deux systèmes à compter de 2025. Si tu as commencé à travailler à 20 ans, et que tu as 40 ans aujourd'hui et donc 45 en 2025, tu auras des droits acquis au titre du système actuel calculés selon une formule indéterminée actuellement et convertis en points. Si tu prends ta retraite à 64 ans, tu auras 19 ans de cotisation dans le nouveau système. Et cela va faire mal, le poids de ces 19 années étant proportionnellement important dans ton activité professionnelle globale. Donc, tout le monde est concerné et je ne te parle pas de la modification des pensions de reversion, etc. Le fond du problème est que le gouvernement veut réduire les dépenses et déficits publics qu'il a en partie favorisé avec sa politique fiscale avantageuse en direction de catégories qui n'en avaient pas besoin. D'autres possibilités de financement existent, notamment élargir l'assiette des cotisations mais notre Président, banquier d'affaires ne veut pas en entendre parler.... Nous savons tous que l'objectif de cette réforme est de faire des économies sur le dos des retraités et conduira à une paupérisation de certains d'entre eux alors que nous vivons dans un pays dans lequel les écarts de revenus et de richesse s'accroissent. Nous verrons bien comment cela évoluera mais, pour ma part, le mécontentement général étant à un tel niveau, je doute que ce mouvement cesse car tout le monde a bien compris que le but d'un système à points est de baisser le niveau des pensions année après année comme le disait F.Fillon. Il y a beaucoup plus de chances que d'autres catégories professionnelles rejoignent cette grève, manifestent plutôt que l'inverse.
  7. Entendu ce week-end à la radio. 1) Delevoye a rendu un rapport volontairement imprécis car c'est Bercy qui défini les orientations financières catégories par catégories. les grandes lignes étaient déterminées, le seul chiffrage étant la limitation des retraites à 14% du PIB. 2) l'objectif est de passer la loi cet été et fournir les simulateurs officiels avant 2025 date d'application de la réforme 3) Cela conduirait à découvrir en 2025 ce qui nous a été concocté. Trop tard pour pleurer. 4) Toutes les situations n'ont pas été étudiées et cela a conduit à des aberrations notamment pour les enseignants qui verraient leurs pensions réduites de 300 à 500 euros mensuels. 5) Gros bazar à venir au vu des incertitudes et coup foireux dissimulés qui remontent à la surface Je ne peux pas te donner de date, je n'ai pas de souvenir précis. Je crois - sans en être certain - que cela date de l'époque Sarkosy qui a durci les conditions d'exercice du droit de grève avec les DII, etc. En 1995, un agent circulation en roulement en 3x8 gréviste n'avait pas ses Repos de comptabilisés alors qu'aujourd'hui, en fonction de la durée de ton absence, tout ou partie des Repos peuvent être comptabilisés.
  8. Une des différences avec 1995 est notamment le mode de calcul des retenues sur salaire incluant les journées de repos selon la durée de l'absence. Certains agents ont repris le travail afin de ne pas avoir les Repos inclus dans les journées de grève et limiter les pertes financières. Ils ont repris la grève ce jour. Nombreux sont ceux qui veulent "s'économiser'' et frapper un grand coup - si nécessaire - pour Noel. Je le déplore mais je peux comprendre que certaines situations financières sont plus tendues que d'autres et conduisent à des ''stratégies'' différentes. Bref, je pense que la véritable grève interprofessionnelle va débuter Mercredi après les annonces du 1er ministre et ce d'autant plus qu'il n'y a aucun simulateur officiel de disponible. L'hypocrisie consisterait à ce que les salariés se divisent en sacrifiant les jeunes générations et acceptent la mise en œuvre de cette réforme dans 10 ou 15 ans. un beau cadeau de Noel pour nos enfants ... Nous y verrons un peu plus clair demain avec le nombre de manifestants. Soit le peuple français relève la tête soit nous sommes devenus des larbins et finiront comme les Grecs.
  9. En 1995, il y avait également des disparités entre les services. Quant aux chiffres, il faudrait voir comment ils sont calculés, certains agents alternant avec des congés afin de limiter les pertes financières. Cependant, il est clair que ce sont les roulants qui ont le plus de pouvoir et cela a toujours été ainsi dans l'histoire de la SNCF. Heureusement que nous ne sommes pas comme les lignes 1 et 14 du métro, automatisées ... Le gouvernement joue la montre afin de passer la période des fêtes de fin d'année, avoir un boulevard devant lui et passer son projet de loi à l'assemblée nationale juste avant l'été 2020. Cependant, avec les mouvements sociaux en cours, il va devoir sortir du bois ce Mercredi et être clair quant à ses intentions. C'est déjà un acquis du mouvement social, les annonces devant initialement avoir lieu bien plus tard. Et là, à compter de Mercredi, cela va être une autre affaire car chacun va pouvoir faire ses comptes. Le fait qu'il soit envisagé l'attribution de points gratuits en compensation pour telle ou telle catégorie de salariés promets des débats à n'en plus finir. Il y aura peu de gagnants et de toute façon, ce sera des sommes modestes. Par contre, il y aura de nombreux perdants car l'enveloppe globale allouée aux retraites fixée à 14% du PIB n'est pas extensible. Avec une population retraitée appelée à croître, le niveau des retraites ne pourra que diminuer. En l'état, cette usine à gaz risque d'échapper à son créateur. A suivre.
  10. L'opinion publique comprend très clairement ce qu'il se passe. 1) Macron : Emissaire de la banque Rotschild et consoeurs, 2) Delevoye : Administrateur d'un centre de formation SNCF des assurances ceux là même qui depuis des années demandent à l'état de développer la retraite par capitalisation, 3) Delevoye a ''oublié'' de mentionner cette relation particulière pouvant constituer un conflit d'intérêts, 3) la conférence du jour du haut commissaire aux coups bas n'a rien apporté de nouveau, 4) les syndicats, CFDT comprise sont sortis dépités. Il nous faut nous organiser intelligemment afin d'aller jusqu'à Noel voire au delà. Ce combat est historique et le remporter mettra un terme à toutes les régressions ayant eu lieu et celles en préparation. Nous sommes partis pour un 1995 bis.
  11. Outre cet oubli - comme par hasard -, ce qui est révoltant c'est l'argumentaire développé pour s'expliquer. https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/12/09/retraites-jean-paul-delevoye-oublie-de-declarer-ses-liens-avec-un-institut-de-formation-de-l-assurance_6022157_823448.html "Je ne connais rien dans le domaine de la formation des assureurs". Voilà donc un administrateur "bénévole" d'un centre de formation dans un domaine hors de sa compétence. Comment s'est-il retrouvé à ce poste ? Par hasard probablement, il a vu de la lumière, est entré et s'est retrouvé investi de cette mission à l'insu de son plein gré. Ils sont stupides ces assureurs de mettre à ces postes des personnes incompétentes à moins que ... Les remerciements des assureurs arriveront plus tard, lorsque la mission en cours sera remplie. Entre Macron issu de la banque Rotschild et ce haut commissaire aux coups bas lié aux assureurs, nous voyons clairement qui seront les réels bénéficiaires de cette réforme.
  12. @z8101 Je suis de ton avis, je me bats pour mes, nos enfants afin que, dans un pays dans lequel les écarts de richesse s'accroissent, ils aient les moyens de vivre dignement. Je me vois mal, à quelques jours de Noel, laisser à ma descendance cette reforme en paquet cadeau sous le sapin alors que moi-même j'en serais exempté par la clause du grand-père ou du grand-frère.
  13. Autour de moi les gens cogitent, comprenant que l'heure est grave. Plus de 800000 personnes dans la rue le 05 Décembre témoignent de l'inquiétude qui règne dans le pays et ne représentent que la face cachée de iceberg. J'étais moi-même surpris de la diversité des manifestants. Le diable se cachant dans les détails, le gouvernement s'est lui-même condamné car ce mercredi les annonces devront être claires sans ambiguïté. Dans le cas contraire, il sera confirmé sa volonté d'enfumer tout le monde et le boomerang sera à la hauteur de l'exaspérance ressentie dans le pays. Souvenons nous de la campagne électorale dans laquelle un candidat se déclarait "ni de droite ni de gauche" puis "et de droite et de gauche" pour, après avoir été élu, faire ce que nous voyons. Nous sommes à un tournant social, tout le monde en a conscience. Au peuple français de décider de son avenir et ne pas tomber dans les pièges tendus.
  14. La situation ressemble à 1995, le gouvernement ne va pas céder dans le quart d'heure. Il le fera lorsqu'il sera persuadé que les grévistes sont prêts à aller jusqu'à Noel voire au dela et que l'opinion publique les suit. Or, le gouvernement demande de lui signer un chèque en blanc, il n'y a aucun calculateur de disponible permettant à chaque salarié de se faire une idée de ce que sera sa retraite future. L'opinion publique est très inquiète et ce mardi 10 Décembre devrait voir la mobilisation et les manifestations s'accroître tous secteurs confondus. En 1995, les français avaient fait grève ''par procuration" et nombreux sont les salariés du secteur privé - âgés de 50/55 ans voir plus aujourd'hui - à se remémorer ces événements au cours desquels le gouvernement de l'époque avait reculé car les français étaient solidaires. Nous sommes - à mon sens - dans une situation similaire aujourd'hui, chacun comprenant que lui-même, son conjoint, ses enfants, ses petits enfants seront impactés car le nivellement se fera par le bas. Certes les médias déverseront leurs vomissures sur quelques catégories professionnelles mais l'opinion publique comprend bien que cette réforme de retraite à points est néfaste pour tout le monde et fait suite à une casse sociale généralisée depuis de nombreuses années. Le ras le bol est général. Nous sommes probablement au début d'un mouvement social qui dépasse largement le cas des retraites et des régimes spéciaux.
  15. Bonsoir, Le gouvernement a fait tourner ses ordinateurs et diverses simulations sont dans les fichiers. Toutes convergent à moyenne échéance vers une baisse globale du montant alloué aux retraites, les quelques euros gagnés par les uns seront pris sur les autres, à l'intérieur de l'enveloppe globale. Dans 10-15 ou 20 ans, peu importe à quelle date sera mise en application cette réforme, la tendance est là. Il n'est en aucun cas étudié d'autres pistes visant à élargir l'assiette de cotisation comme par exemple imposer les robots sur la richesse produite. Lorsqu'un robot remplace 5 ouvriers, c'est autant de cotisants en moins avec une productivité accrue et une richesse produite supérieure qui ne retournent pas aux prestations sociales le plus souvent calculées en fonction de la masse salariale. D'autres solutions sont possibles mais ce n'est pas l'objet de ce courriel. Seule une grève dure permettra d'éviter cette paupérisation programmée et l'opinion publique ne s'y est pas trompée. Cette réforme, si elle passe, fera mal, très mal notamment pour les jeunes générations. Elle n'est rien d'autre que le projet du MEDEF, en pire. Le patronat a toujours voulu que la retraite soit calculée sur la moyenne de la carrière et c'est chose faite dans ce projet de retraites à point et en pire car la valeur du point est inconnue. D'un système à prestations définies, nous passerions à un système dans lequel nul ne peut déterminer son niveau de retraite et sa pérennité du fait de la variabilité de la valeur du point. La situation sociale générale est bien pire qu'en 1995, inutile d'y revenir. De plus, en 1995 la France métropolitaine comptait 58 millions d'habitants contre 65 aujourd'hui. Le télétravail, les bus macron ne pourront jamais compenser les conséquences d'un mouvement majeur reconductible. Il nous faut avoir le courage de durer et aller si besoin jusqu'à Noel et au delà. J'y suis prêt ainsi que ma famille. Au besoin, il n'y aura rien sous le sapin. J'ai lu ici ou là l'idée - comme en 1995 - d'une grève par procuration. Dans cette probable perspective, il faudra être solidaires et cette solidarité pourrait passer par : - l'installation de caisse de soutien au grévistes dans des lieux choisis afin que la population participe, - l'installation de caisse dans les services afin que les non-grévistes en difficulté financières apportent leur contribution. Un cadre administratif en grève n'a que peu d'incidence sur le niveau du trafic et il va perdre de l'argent. Ne serait-il pas plus rentable qu'il aille travailler et reverse tout ou partie de sa journée à une caisse de grève ? Le salariat n'a plus rien à perdre face à celui qui se disait ''ni de droite-ni de gauche'' afin de conquérir le pouvoir et servir sa caste. Les anciens ont fait preuve d'imagination dans les mouvements sociaux, faisons de même pour durer. A nous, salariés, d'écrire les dernières lignes de l'histoire sociale en régression de notre pays ou d'en écrire un autre chapitre dans lequel nous préserverions l'acquis voire l'améliorerions. La seule bataille que l'on est certain de perdre est celle que l'on n'a pas menée.
  16. https://blogs.mediapart.fr/henri-sterdyniak/blog/090819/rapport-delevoye-organiser-et-garantir-la-baisse-des-retraites
  17. Bonjour, La seule bataille perdue est celle que l'on n'a pas menée. La situation sociale est pire qu'en 1995 dans une économie en crise. Paupérisation générale sauf pour quelques milliardaires. Une grève massive fera à coup sûr reculer le gouvernement surtout si elle englobe la période de Noel et flingue les ventes des grands magasins parisiens. C'est ce qui a fait reculer Juppé en 1995, le mouvement étant largement soutenu par l'opinion publique, on parlait de grève par procuration. Un remake est possible surtout si des caisses de grève sont organisées afin de soutenir le mouvement. Demandez à vos enfants s'ils ont envie se travailler jusqu'à 67 ans pour une retraite de misère. Les cadres et agents de maîtrise font leurs comptes et réalisent qu'ils perdront massivement, de l'ordre de plusieurs milliers d'euros annuellement. Entre perdre sa PFA et plusieurs centaines d'euros mensuels à la retraite durant 20 ans, la participation à une grève massive est une évidence rentable à moins de se résilier en toute connaissance de cause à la pauvreté et mettre à contribution ses enfants lorsque les difficultés financières inéluctables arriveront. Qui plus est, ce serait une modification unilatérale du contrat social liant l'entreprise et ses salariés Méthodes de voyous. Inacceptable.
  18. ''Les décrets et ordonnances dépendant du bon (?) vouloir de Jupiter Junior et de sa clique je crains que le chemin de fer ne devienne plus qu'une succession de replis et de renoncements'' Jupiter et ses acolytes avaient bien dit : grâce à la réforme, il y aura plus de trains ... C'est marrant, l'encre de la loi récemment signée par Manu n'est pas encore sèche que les élus locaux s'insurgent déjà sur les modifications de dessertes TGV envisagées. https://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2018/07/08/une-campagne-de-la-region-grand-est-contre-la-refonte-tgv-envisagee-par-la-sncf Bientôt les présidents de région vont défiler au coté de Sud et de la CGT . Chiche !! Bon, s'ils préfèrent, ils peuvent aussi défiler au coté de l'UNSA ou de la CFDT. Faut pas être sectaire.
  19. Ben, ça fait une minorité de grévistes au final, tout ça. Cher Blofeld, si vous me permettez cette familiarité. De tous temps, que ce soit lors des révolutions, révoltes, mouvements sociaux, il y a toujours eu une minorité de personnes à aller jusqu'au terme de leurs revendications et à en payer le prix, le prix fort parfois, en y laissant la vie. http://www.lefigaro.fr/emploi/2015/05/01/09005-20150501ARTFIG00020-d-o-vient-la-tradition-de-la-fete-du-travail.php Non, le 1er mai n'est pas la fête du muguet comme il me fut souvent naïvement répondu. Le mouvement social en cours n'est pas exception et à ce titre, le référendum permettra à chacun de dire s'il approuve ou pas la réforme contestée par une minorité active. Dans l'histoire de la SNCF, ce furent toujours principalement les ''roulants'' (conducteurs et contrôleurs) appuyés par les postes d'aiguillage qui ont mené les grèves. Tant pour les cheminots eux-même que pour les autres professions. Il en fut ainsi en 1936 etc ... Les congés payés ne furent pas donnés joyeusement par le patronat. Les droits sociaux dont nous bénéficions furent gagnés par une minorité, une minorité qui a su se lever face à l'injustice, qui s'est battue pour un idéal. Nous noterez qu'aujourd'hui, dans les luttes sociales en cours et à venir, l'enjeu est de transférer vers une minorité, les fameux 1% voire 0,1%, une manne financière dont bénéficie la majorité d'entre nous, nos familles et enfants (retraite, APL, etc ...). Cette minorité n'a pas besoin de faire grève. Elle possède beaucoup, propose les lois, envoie ses représentants au sommet de l'Etat. Il ne vous aura pas échappé que Jupiter et avant lui le président Pompidou étaient issus de la banque Rothschild : https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/de-pompidou-a-macron-le-systeme-195750 La réforme de la SNCF conduira à une augmentation de la dette de l'entreprise car, perdant le bénéfice de la solidarité de l'Etat, les taux d'intérêts augmenteront pour le plus grand bénéfice ... des banques qui seront réellement les seules grandes gagnantes de cette réforme. Elles en seront doublement bénéficiaires cas d'ouverture du capital de tout ou partie de Réseau ou Mobilité. Au final cher Blofeld, ne vous trompez pas de cible et, à défaut de participer à la grève, participez au référendum interne ... en toute connaissance de cause.
  20. Au sujet de la question posée : "Êtes-vous pour ou contre le pacte ferroviaire porté par le gouvernement ?" Dans notre société de communication- manipulation - les mots ont un sens précis et certains termes peuvent être maladroitement utilisés. Le mot ''pacte'' est repris à toutes les sauces de manière erronée à mon sens : https://www.usinenouvelle.com/article/sncf-le-nouveau-pacte-ferroviaire-a-peine-adopte-le-gouvernement-annonce-la-fin-de-l-embauche-au-statut-des-2020.N681609 https://www.sncf.com/fr/groupe/reforme-ferroviaire-2018-questions-enjeux-decryptages Or, le mot pacte a un sens bien précis : il traduit un accord entre les parties. http://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/pacte/ Dans le cas présent, quelles sont les parties en présence ayant décidé de cimenter leur accord préalable par un pacte ? Le gouvernement bien sûr - en accord avec lui-même- mais quelle est la seconde partie qui ... pactise ? Remarque sans importance sur la question de fond, le mot réforme paraissant cependant plus adapté. Quand au commentaire du député LREM, il démontre combien ces dirigeants craignent le citoyen ou le salarié informé sur les conséquences de telle ou telle réforme en général. Ceci me rappelle le référendum du traité européen de 2005 qui devait passer comme une lettre à la Poste pour être finalement rejeté à 55% après un long débat démocratique. Il sera appliqué par NS en totale violation de la volonté initiale du peuple. Dans le cas de la réforme ferroviaire, si ces politiques étaient sûrs d'eux, ils proposeraient un référendum national sur un tel sujet car, de plus, la réforme ferroviaire ne faisait pas partie du programme électoral de Jupiter. Mais cela ouvrirait la porte à un débat démocratique public et cela ces dirigeants obnubilés par leur idéologie libérale ne le permettront pas. Nous sommes encore bien loin de nos amis suisses qui - sauf erreur de ma part - vivent dans une démocratie apaisée.
  21. Ce qui est remarquable dans ces chiffres c'est que ces 100 millions d'euros rapportés aux 131000 cheminots au statut concernés selon les propres chiffres du ministère, cela fait une économie potentielle annuelle de 763 euros par cheminot au statut soit 63,58 euros mensuels par cheminot. Tout cela pour cà ? Notre statut ne 'vaut' et ne coûte pas grand chose financièrement parlant et Jupiter a voulu faire tout simplement un coup politique sur notre dos dans la préparation de 2022, le trophée "Cheminots 2018" étant un élément à mettre à son bilan apprécié par un certain électorat. Par contre, les intérêts de la dette s'élèvent annuellement à 1,5 milliards d'euros soit plus de 4 millions d'euros par jour (1500000000/365) soit plus de 171000 euros par heure (150000000/365/24) soit 2853 euros d'intérêts à la minute (150000000/365/24/60) soit quasiment 50 euros à la seconde versés par la SNCF aux banques, rien qu'en intérêts. Chaque minute la SNCF verse quasiment 3000 euros d'intérêts aux banques !! Les bras m'en tombent !! Le capital n'est même pas remboursé ! Avec la réforme projetée, la SNCF nouvelle version n'aura plus la garantie de l'Etat sur ses emprunts et les taux d'intérêts versés aux banques augmenteront. Ce sont elles les seules gagnantes dans cette réforme. Quant au projet de référendum à l'intérieur de l'entreprise, c'est là une bonne idée qui est même prévue par la loi Travail permettant - en cas de blocage - de connaître le sentiment des employés. Certes, le référendum est à l'initiative de l'employeur mais il n'est pas interdit d'innover. Il est assez révélateur que la Démocratie fasse si peur ces dirigeants. Avec plus de 80% de cheminots au travail, logiquement le projet gouvernemental devrait obtenir un large satisfecit ... Référendum ? Chiche ?
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