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Le Web des Cheminots

révo

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  1. CGT, UNSA, SUD et CFDT viennent d'inventer et de signer une nouvelle clause de représentativité, cette fois ci à 20% des voix obtenues dans un CE pour les syndicats non représentatifs nationalement. Cette accord élimine FO, CFTC et CGC des bureaux et commissions des CE dans les régions où ces syndicats avaient entre 10 et 20% des voix. Exemplaire leçon de choses où le patronat et les politiques à son service peuvent observer tranquillement le comportement fraticide d'organisations de salariés.
  2. Nadal serait différent de Pépy ? Ils ne seraient pas d'accord entre eux , Ils auraient des options différentes à présenter aux syndicats ? Non ils interviennent de concert, ils se partagent les rôles. Nadal avait mission de pousser le bouchon au plus loin pour la modification du RH, pour la modification des structures du Fret avec, à la clé, encore des suppressions d'emplois. Quand la Direction de l'entreprise sent la rupture proche avec les OS, que celles ci envisagent une grève plus déterminée que d'habitude, la décision d'envoyer Pépy jouer au pompier de service est prise. Le projet de modifications au RH est revu à la baisse. Les OS sont "rassurés" sur la volonté de la Direction de l'entreprise. Le préavis n'est pas déposé, le cycle de "négociations" continu. Pépy et compagnie examinent l'étape qu'ils viennent de franchir et pensent déjà à la suivante. Les syndicats se disent : "Ouf, on la échappé belle". Les cheminots, eux, vont payer cher : modifications des conditions de travail, tentatives de les couper de la maison SNCF. La grève la plus large et la plus déterminée reste nécessaire pour remettre les pendules à l'heure.
  3. J'ai voté oui car CREQ et CRLO tractionnent et doivent donc partir plus tôt à la retraite et gagner plus. Et puis c'est vrai qu'il y a de plus en plus de tâches et de responsabilités à assumer. Voici, voilà.
  4. Tout coûte trop cher mon bon monsieur ! Les services publics de transport jusqu'au bout des provinces, les agents de manoeuvre, les mécanos... Salauds de travailleurs qui coûtent trop chers ! Heureusement mieux que le train public et ses correspondances manquées, y a l'avion et le taxi, l'autoroute et ses embouteillages. koiquesse
  5. Le train "le Capitole" après avoir été 1ere classe avec supplément, s'était démocratisé avec la venue de la concurrence de l'avion et comportait des 2nde à la fin de sa carrière. Les Téoz, les voyageurs les trouvent plus clairs, plus sympas en ambiance. Sales aussi avec une moquette au sol très claire. Plus chers aussi que les corails classiques. Comme sur la ligne Clermont Paris les tarifs ont augmenté de plus de 5 euros par trajet (de mémoire) La principale régression sont les retards quasi quotidien et les ruptures de correspondance en cours de parcours pour Paris Montluçon, Paris Ussel, Paris Agen ou Paris Périgueux, Paris Rodez, Paris Aurillac... alors que sur ces trajets il y avait des trains corails directs ! Mais la cause des retards c'est pas les corails relookés Téoz, c'est la signalisation, les détresses de locs, le manque de moyens de substitution ferroviaire (routier ça va), le manque d'ADC (quoiqu'ils en disent), les suicides ou accident PN... Sur ces lignes le temps de parcours théorique est resté le même qu'en 1967 ! Pratiquement il est plus long. :blush:
  6. M. Le Duigou (CGT) promu conservateur des hypothèques LE MONDE | 02.01.08 | 17h01 • Mis à jour le 02.01.08 | 17h01 Secrétaire confédéral de la CGT en charge des retraites et spécialiste des questions économiques, Jean-Christophe Le Duigou, 59 ans, va bientôt réintégrer son administration d'origine, le ministère des finances, et être promu conservateur des hypothèques à Corbeil-Essonnes (Essonne). Ancien directeur divisionnaire des impôts, il percevra à ce poste, l'un des mieux payés de Bercy avec celui de trésorier-payeur-général (TPG), 9 000 euros nets par mois. Il s'agit, selon le cabinet du ministre du budget, d'une progression de carrière tout à fait "normale" à la direction générale des impôts. Le syndicaliste espère ensuite faire valoir ses droits à la retraite fin 2009. "J'aurai alors 61 ans et les quarante annuités qui me permettront de bénéficier d'une retraite à taux plein", nous dit-il. Sa promotion lui permettra de partir dans de bonnes conditions, la pension des fonctionnaires étant calculée sur les six derniers mois de salaire. Primes et part variable de la rémunération n'étant pas prises en compte, M. Le Duigou calcule qu'il touchera une retraite de "3 275 euros nets par mois, ce qui correspond à la progression de carrière telle qu'elle a été négociée en 1982 avec Bercy et qui a donné lieu à la mise en place d'un dispositif pour les syndicalistes détachés". "Une telle progression n'a rien d'exceptionnel, précise le secrétaire confédéral, devenu permanent de la CGT en 1978. J'aurais dû réintégrer le ministère en 1993 pour pouvoir continuer de progresser mais le secrétaire général de la CGT de l'époque, Louis Viannet, m'a demandé de rester." Sur Internet, des blogueurs se disant syndicalistes évoquent un cadeau du gouvernement en échange de la "bonne tenue" de la CGT dans le récent conflit des régimes spéciaux. M. Le Duigou s'estime victime d'une "attaque" et des "fausses informations" d'un "site proche de l'extrême droite", Novopress.info. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-995445,0.html Salaire de 9000 euros net, oui mais c'est sans compter les primes, avec les primes cela fait 18 000 euros par mois : C'est le prix de la trahison. Pour Thibault et Le Reste, l'heure de la récompense viendra aussi.
  7. Jean-Christophe Le Duigou est responsable du dossier retraite à la CGT. effectivement il peut y avoir relation de cause à effet entre ses fonctions, l'actualité récente et une nouvelle nomination. Mais il n'y a rien dans la presse du net à propos de cette nomination de conservateur. L'info est elle vérifiée ?
  8. Il fallait même le déposer vendredi (il faut 5 jours francs, entiers). Le communiqué de la CGT date de samedi 11 heures. Effectivement ça coupe l'herbe sous les pieds des autres syndicats, des militants CGT pour avoir le temps d'organiser comme il faut cette grève et éloigne la perspective de repartir avec un bon rapport de forces vis à vis du gouvernement et de la SNCF.
  9. Que l'attitude de la CGT ne soit pas nouvelle comme le dit Kimel, certainement ! On a vu en 2003 quand Fillon a fait passer sa réforme des retraites chez les fonctionnaires comme la CGT n'a pas engagé les salariés des régimes spéciaux dans une grève reconductible, se contentant d'appeler à la grève lors de journées isolées les unes des autres. En cela l'attitude de soulever de temps en temps le couvercle des grèves sans laisser libre cours à la force d'un mouvement qui gagnerait en profondeur et en surface s'il avait l'impulsion nécessaire, comme en 1995, n'est donc pas nouvelle. Oh la CGT est bien loin encore de s'opposer franchement aux grèves comme la CFDT le fait, mais elle évolue dans ce sens, même si elle sait se laisser porter par le mouvement pour mieux l'étouffer dés qu'elle le peut comme on vient de le voir à la SNCF et à la RATP. M'enfin bon an mal an la CGT reste le syndicat principal animateur de la grogne sociale à défaut d'être fiable comme défenseur des salariés
  10. Après 8 ou 9 jours de grève pour s’opposer à une nouvelle attaque du gouvernement contre les retraites, nous avons repris le travail après un vote majoritaire de l’AG pour la « suspension » du mouvement. Cette reprise ne s’est pas faite de gaieté de cœur même si nous avons repris ensemble et la tête haute. Car nous n’avons pas gagné sur la revendication initiale des grévistes qui demandaient le retrait de la réforme. Les négociations sont pipées car elles s’ouvrent dans le cadre exigé du gouvernement, celui des 40 annuités et des mesures telles la décote qui l’accompagnent. Dans les arguments développés par ceux qui voulaient continuer le mouvement, il y avait l’idée essentielle que la force des travailleurs c’est la grève et que tant que nous étions en grève nous pouvions peser sur les négociations que le gouvernement a bien été obligé d’ailleurs d’ouvrir, malgré ses fanfaronnades ! Et cette force là nous l’avons ressentie dans les piquets de grève, les tournées, les manifs, et les discussions à l'extérieur de l'entreprise. Cette force là, nous l’avons aussi ressenti dans les AG où nous étions nombreux, mécanos, contrôleurs, travaillant dans les bureaux, sur les quais ou les voies, tous cheminots, à voter ensemble la suite à donner au mouvement après avoir écouté les différentes interventions. Ces AG sont un des acquis important de cette grève car nous étions tous ensemble, unis dans la lutte. Tout cela comptera pour l’avenir, car nous avons aussi compris que la grève doit être l’affaire des grévistes. Enfin, et nous pouvons en être fiers aussi, nous avons contribué à renverser en partie l’opinion malgré le matraquage des médias. Nous avons obligé Sarkozy et ses amis à mette un bémol pour un moment ! Ce n’est pas rien ! Tout cela comptera aussi pour demain car le gouvernement et l’entreprise ont vu notre détermination et notre capacité de réaction. Et tout cela restera positif si nous savons maintenir des liens entre nous et poursuivre la nécessaire discussion pour faire mieux la prochaine fois.
  11. Bien d'accord avec toi que s'il veulent lâcher pas besoin d'attendre le 20 décembre.
  12. 59 minutes à la prise de service ne peut remplacer la grève totale et reconductible qui est indispensable pour discuter et agir ensemble okok
  13. Site du Monde, Sarko sous les hués A ce rythme, que va t il rester de la côte de Sarko ? helpsoso
  14. Sur 150 votants sur ce forum, 53,33 % (80) sont prêts à faire grève jusqu'à satisfaction. C'est en proportion bien plus qu'au tout début de la grève de 1995 (dans la vraie vie bien sûr, en dehors des forums du net qui n'existaient d'ailleurs pas). A l'époque il a fallu convaincre plusieurs jours les hésitants de s'y mettre. Quand à ceux qui ont toujours accepté par nature les reculs imposés , ça leur en a bouché un coin et les a forçé à respecter la force que représente les grévistes quand ils sont déterminés.
  15. D'apres vous qui c'est qui veut pas negocier? X Bertrand ou les OS? Si tu as un mauvais chirurgien qui veut t'amputer du bras que tu as sain et qui persiste dans son acharnement, tu peux toujours réclamer qu'il ne te coupe qu'un doigt ou une main, pas sûr que ça marche. Reste à l'empêcher de nuire en montrant ta force.
  16. A un départ à la retraite samedi (pas d'un cheminot) plusieurs gars du privé ou du public m'ont donné des encouragements pour la grève du 14 et des jours suivants. Aucune fausse note ! Les gars expliquaient que si Sarko réussissait avec les cheminots ce serait leur tour ensuite, il fallait que les cheminots tiennent ! okok
  17. Et puis au premier plan pour installer la précarité c'est bien le patronat, Non ? cartonrouge
  18. Les CE disposent d'un budget, quelques centaines d'euros par cheminot. Ils en disposent pour faire fonctionner cantines, centre de loisirs, installations sportives, bibliothèques, distribuer des réductions pour les cinémas, les spectacles, donner des chèques vacances ou repas, organiser des sorties, etc. Le problème est que le budget est limité et que les élus doivent choisir quoi faire en fonction de l'histoire des activités dispensées à tel ou tel endroit et des demandes des cheminots.
  19. Ben un syndicat est par essence une association de défense des travailleurs ! Le plus souvent les syndiqués sont regroupés dans des structures interprofessionnelles donc visant à défendre l'ensemble des salariés. Parfois les syndiqués et les électeurs modifient la donne et des syndicats apparaissent ou prennent de l'importance. Là où je te rejoint, c'est que parfois les décisions les plus importantes sont prises en petit comité à la direction du syndicat sans tenir compte de potentialités, de la force que représente les salariés en tant que producteurs sans qui le système ne tournerait pas
  20. AP - Vendredi 28 septembre, 13h31PARIS - Cinq syndicats de la RATP (CGT, CFDT, FO, CFTC et Indépendants) appellent à la grève le 18 octobre prochain pour la défense des régimes spéciaux. Le mot d'ordre a été rendu public vendredi dans un communiqué commun diffusé après deux heures de réunion intersyndicale à Paris. Les syndicats de la RATP rejoignent ainsi les six fédérations de cheminots qui ont également appelé à la grève le 18 octobre pour défendre les régimes spéciaux. "L'ensemble des agents de notre service public, à l'instar de nos organisations syndicales, est fortement attaché à son système de retraite, fruit de lutte sociale, de la prise en compte de la pénibilité du travail contrepartie à nos contraintes de service public, et indissociable du statut public de notre entreprise", écrivent les syndicats de la RATP dans leur communiqué commun. "Les salariés du secteur privé et de la Fonction publique sont les véritables victimes des réformes successives depuis plus de 20 ans. Prétexter aujourd'hui de 'l'équité' et de la 'justice sociale' au moyen d'un alignement des régimes 'par le bas' contribue à poursuivre la logique de destruction du modèle social français", ajoutent les syndicats. Les fédérations CGT, CFDT, FO, CFTC, et Indépendants de la RATP appellent "l'ensemble des salariés à se mobiliser afin de porter leurs revendications au travers d'une grande journée d'action interprofessionnelle de grève le 18 octobre prochain". Elles préviennent par ailleurs qu'elles se réuniront "régulièrement et notamment le 19 octobre, afin de faire le point de la situation sociale", et qu'elles "n'excluent pas de poursuivre cette mobilisation au travers d'autres journées d'action (...) et de grèves". AP
  21. Unité face aux attaques contre la Fonction Publique et les Services Publics (retraites, statuts, postes, salaires...) : APPEL A LA GREVE JEUDI 18 OCTOBRE 2007 jeudi 27 septembre 2007 Syndicats de l'Académie de Créteil SNES-FSU, SNFOLC, CGT-Educ'Action, SNETAA-EIL, SUD-Education, SNUEP-FSU, SNPEFP-CGT, CNT, SUNDEP Les déclarations du président Sarkozy marquent une offensive supplémentaire et généralisée contre les salariés et ouvrent une période cruciale pour la défense des acquis de tous les salariés, ceux du public et ceux du privé. Les discours du Président sur la sécurité sociale et les retraites, et sur la « refondation » de la fonction publique signifient : la remise en cause des régimes spéciaux : le gouvernement entend opposer les salariés entre eux et cherche ainsi à faire passer pour l'ensemble des salariés la remise en cause de la retraite à 60 ans et l'allongement de la durée de cotisation à 42 ans dès 2008. la suppression de 22 000 emplois de fonctionnaires pour 2008, dont 11 200 dans l'Éducation, qui s'ajoutent aux 25 000 postes supprimés ces 5 dernières années, aux conditions de travail de plus en plus difficiles avec des classes surchargées, des postes non pourvus, des affectations sur deux ou trois établissements et un développement insupportable de la précarité. la remise en cause du statut de la fonction publique : recrutement de fonctionnaires en contrats de droit privé, « pécules » pour partir, non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, salaires individualisés et au « mérite ». l'amorce de la privatisation de la Sécurité sociale : instauration, entre autre, d'une assurance individuelle pour les personnes âgées et de franchises médicales supplémentaires. le maintien du blocage des salaires, une nouvelle loi sur l'immigration aggravant encore le regroupement familial, l'instauration d'un test ADN, la poursuite des expulsions des sans papiers... Les organisations syndicales signataires s'opposent totalement à ces mesures destructrices et dénoncent le discours sur l'équité qui n'est que la couverture d'un alignement systématique par le bas et le refus de nouvelles garanties et avancées sociales. Elles refusent toute tentative d'opposer les salariés du régime général à leurs collègues des régimes spéciaux ou les travailleurs du public à ceux du privé. Les organisations syndicales de l'académie de Créteil demandent une nouvelle fois au recteur de Créteil et au gouvernement satisfaction des revendications des personnels dans les établissements qu'elles lui ont à plusieurs reprises transmises concernant la rentrée 2007 : rétablissement des 723 postes supprimés en cette rentrée dans l'académie de Créteil, création des classes et postes nécessaires ; elles apportent leur soutien aux établissements dont plusieurs ont dû avoir recours à la grève pour obtenir des moyens et la nomination de personnels manquants. Le retrait du CPE et l'abrogation du décret de Robien montrent que la mobilisation dans l'unité peut faire reculer le gouvernement. La défense des régimes spéciaux, la défense de nos retraites, de nos statuts, c'est une bataille cruciale pour tous les salariés. Les fédérations de cheminots (FO, CGT, CFTC, Sud Rail, CGC) appellent à la grève le 18 octobre pour la défense des régimes spéciaux de retraites et de pensions, et le retour aux 37,5 annuités pour tous. Les fédérations de l'énergie FO et CGT également qui s'opposent en plus à la privatisation Fusion GDF-SUEZ. Les organisations syndicales de l'académie de Créteil soussignées, se prononcent pour que le 18 octobre soit une journée de grève et de manifestation de l'ensemble de la fonction publique et des secteurs privés. <h3 class="spip">Les organisations syndicales de l'académie de Créteil soussignées, appellent les personnels de l'Éducation Nationale à la grève JEUDI 18 OCTOBRE 2007 : - pour le retour aux 37,5 années pour tous à taux plein, public-privé, pour la retraite à 60 ans maximum, contre tout nouvel allongement de la durée de cotisation, pour la défense des régimes spéciaux et du code des pensions civiles et militaires pour les fonctionnaires. - pour le maintien du statut de la fonction publique et des services publics, pour l'arrêt des suppressions de postes de fonctionnaires et dans l'éducation, pour le réemploi et la titularisation de tous les précaires, pour les créations de postes nécessaires au service public. http://cgteduc.creteil.free.fr/ </h3>
  22. Qu’est il besoin pour suivre un mouvement de grève ? Qu’est ce qui rend la grève plus « facile » ? - La conscience du bien fondé des revendications. Exemple : le droit de partir à la retraite et de profiter de la vie alors que la fatigue due aux années qui passent et à la pénibilité du travail se fait sentir. Ce qui a été possible pour les générations précédentes ne le serait plus maintenant ? A d’autres ! - La conscience que l’on n’a rien sans rien et que quelques sacrifices pécuniers momentanés valent bien l’objectif retenu. - L’idée que si on laisse faire il nous sera imposé d’autres reculs sociaux. Ce n’est pas pour rien que ceux connus pour résister le mieux pour la sauvegarde des acquis ont tenu avec leur statut jusqu’à aujourd’hui, bien après les salariés victimes des réformes de 1993 et les fonctionnaires victimes en 2003. Rappelons nous que jamais les grèves les plus profondes, les mieux suivies, les plus conséquentes, les plus victorieuses n’ont été que le fait des salariés les mieux payés, bien au contraire.
  23. Le hic est que la SNCF va fort bien, ses bénéfices s'envolent chaque année et c'est directement lié à la fonte de ses effectifs, au largage d'activités estimées non rentables comme le wagon isolé au fret. Mais nous ne pouvons avoir les mêmes valeurs, entre celles attribuées à une entreprise qui recherche le profit, quitte à abandonner le service public, et des valeurs destinées à couvrir les besoins collectifs d'un pays. A savoir l'Education, la Santé, les Transports Collectifs, le droit au Logement et quelques autres.
  24. Oui, d'ailleurs chaque fois que le chômage diminue, pas seulement des chifffres truqués, les caisses se remplissent. Et, à contrario, si les salariés travaillent plus longtemps, les jeunes auront d'autant plus de difficultés d'accéder à un emploi. Donc laissons partir les "vieux" et embauchons des jeunes, CQFD.
  25. Ah faire rouler les trains et assurer la gratuité des transports, bien sûr ce serait populaire. Mais ce n'est pas facile à mettre en place, seule une petite partie des cheminots serait concernée par ce mouvement, les autres seraient au mieux spectateurs ou au travail. Et les sanctions seraient plus faciles à utiliser contre ce type de grévistes. Quand à l'arme fatale, la grève qui fait tâche d'huile, elle ne pourrait pas servir.
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