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Le Web des Cheminots

révo

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Tout ce qui a été posté par révo

  1. Sauf erreur de ma part en Allemagne aussi il ya diverses choses prélevées sur la fiche de paye, dont des cotisations syndicales et la dîme à la religion. C'est tout à fait anormal de ne pouvoir choisir vers où on met son argent. Déjà que l'argent des impôts pourrait être plus utilement placé que pour entretenir l'armée française en Afrique ou, dans le cas du Maroc, servir aux fastes de la cour du Roi ; alors en plus si on ne dispose même plus de sa paye... D'autant que cela risque de rendre le syndicat plus dépendant du pouvoir en place, à défaut de bien entendre et répercuter ce que disent et pensent ses adhérents.
  2. De plus en plus de collègues s'expriment positivement pour la grève du 18, plus en tout cas que la semaine passée. Ca va marcher. Il faut dire que le principal propagandiste de la grève est un certain Sarko qui a toujours des choses nouvelles à dire pour motiver les troupes !
  3. ben non les cheminots ne sont pas majoritaires à vouloir faire du rab, d'ailleurs il doit y en avoir autant qui souhaitent poursuivre parfois pour raisons de gosses encore à élever ou de crédits restant à payer que de gars qui veulent partir plus tôt en départ volontaire ou en réforme. La majorité, elle, demande et part à l'heure. deusio : l'opinion n'était pas avant la grève de 95 pour que le secteur public reste avec ses 37,5 annuités. Pendant le mouvement et aprés l'opinion s'est renversée, la grève a montré sa force. troisio : si la démocratie se réduit à l'élection d'un président tous les 5 ans, le pouvoir autocratique n'est pas loin.
  4. Et pourquoi pas une retraite meilleure ?!!! J'ai entendu des collègues dire : "si je dois rester six mois ou un an de plus, je pourrai peut être décrocher une position". Eh bien ce n'est pas ce qu'ils nous préparent ! Si effectivement le calcul est fait sur les six derniers mois et pas sur 25 ans comme dans le privé les pensions ne baisseront pas. Mais si on veut prendre la retraite avant 60 ans (ou 62 ans comme le veut le MEDEF), avec une décote de 5% par an comme pour les salariés du privé et du public, bonjour les dégâts sur le montant de la pension !
  5. " Torchons ? Ou serviettes ?? Un grand battage médiatique ne cesse actuellement d'opérer une comparaison entre le nombre d'annuités nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein, avec 37,5 dans le public et 40 dans le privé et de déduire de ces deux chiffres que c'est inéquitable. Mais personne ne pense à préciser que le même mot « annuité » correspond à des réalités tellement différentes dans les deux régimes que la comparaison n'a guère de sens :Autant donc ajouter des torchons et des serviettes ! Démonstration : Nous avons tous appris à l'école qu'on n'ajoute pas des choux et des carottes ou des torchons et des serviettes. Tout comptable sait que des comparaisons ne sont valables que si elles sont effectuées " à structure comparable ". En tant que scientifique, j'ai le devoir, lorsque je compare deux données chiffrées, de commencer par vérifier qu'elles correspondent à la même réalité, par exemple elles sont exprimées dans la même unité. Sinon, on peut faire dire absolument n'importe quoi aux chiffres. Le mot " annuité " correspond en fait à un nombre issu de calculs totalement différents dans les deux régimes. En gros : - Dans le public, le nombre d'annuités correspond au temps où l'on occupe effectivement un emploi, au prorata du temps de travail (ainsi, 1 an de travail à mi-temps donne une demi-annuité, 1 an à 80% donne 0,8 annuité, etc.). - Dans le privé, c'est bien plus compliqué. Cela dépend d'abord des sommes perçues : On valide, pour chaque année civile, un nombre de trimestres correspondant au salaire soumis à cotisations dans l'année. C'est ainsi, pour prendre un exemple, qu'un cadre qui a travaillé 3 mois dans une année civile obtiendra une annuité entière (alors qu'un smicard qui a travaillé 3 mois n'obtiendra lui que 0,5 annuité : est-ce bien équitable ?). De même, un an de travail à mi-temps compte pour une annuité complète. On rajoute ensuite certaines périodes non travaillées : chômage (en partie), congé parental (sous conditions), etc. A cela s'ajoutent des bonifications qui diffèrent totalement entre les deux régimes, dont la bonification pour enfant accordée aux mères (2 ans dans le privé, 1 dans le public)(1). En résumé il est parfois plus " facile " d'obtenir des annuités dans le privé que dans le public. Voilà un exemple qui montre bien les limites de cette comparaison. Puisque les médias se sont fait l'écho de certains avantages (oubliant les inconvénients) des femmes fonctionnaires mères de 3 enfants, prenons l'exemple d'une mère de 3 enfants qui décide de travailler 8 ans à mi-temps pour les élever : - - Si elle est dans le privé, elle aura une bonification de 6 annuités et les 8 ans à mi-temps compteront pour huit annuités. Pour obtenir une retraite à taux plein (40 annuités), il lui faudra donc obtenir 40-8-6, soit 26 annuités supplémentaires. - - Si elle est fonctionnaire, la bonification sera de 3 annuités et les 8 ans à mi-temps compteront pour 4 annuités. Pour obtenir une retraite à taux plein (37,5 annuités), il lui faudra travailler effectivement 30,5 années à plein temps. Est-ce bien équitable ? ______________________________________________________________________ (1) Vous pensez peut-être que ce projet, qui se veut équitable, va revenir sur cette différence ? Détrompez-vous : s'il instaure une validation des périodes de congé parental, le projet supprime purement et simplement la bonification d'un an des femmes fonctionnaires, pour les enfants nés après le 1er janvier 2004 ! Mais la suite parait claire : s'il passe, vous entendrez dans quelques années à la télévision : " Dans le privé il y a une bonification de 2 ans par enfant qui n'existe pas pour les fonctionnaires, > c'est inéquitable ". Et on supprimera la bonification des mamans du privé ! ______________________________________________________________________ > Tout cela pour dire que comparer le nombre d'annuités nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein dans les deux régimes et en déduire que ce serait inéquitable car 37,5 est inférieur à 40 n'a aucun sens et relève de l'imposture. D'autant plus que la notion de " retraite à taux plein " n'a strictement rien à voir entre les deux régimes et qu'on ne tient pas compte des retraites complémentaires du privé ! Un jour où j'avais pris un énarque en flagrant délit de comparaison de chiffres incomparables, il m'avait répondu : " D'accord, mais vous, vous vous intéressez au sujet. Pour les gens, il faut des idées simples !". > Je ne voudrais pas que l'opinion publique soit convaincue que les fonctionnaires seraient des privilégiés du simple fait que les médias colportent une idée aussi simple qu'inexacte. > II n'empêche que cette stratégie de dresser le privé contre le public, sur la base d'une " idée simple " permet de faire passer au second plan certaines réalités. > Elle permet d'oublier que la réforme Balladur de 93, en augmentant la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans (là on peut comparer les données puisque c'est le même régime), mais surtout par l'introduction de la décote et l'allongement de la période de référence, a déjà diminué et surtout va encore dégrader fortement les retraites du privé. Elle permet de faire passer au second plan que la réforme ne concerne pas les seuls fonctionnaires, puisque l'on va passer pour tous, de 40 annuités en 2008 à environ 42 en 2020. C'est faire oublier un des principes de ce projet de loi, qui me pose personnellement problème. > Alors que depuis le dix-neuvième siècle, l'augmentation de la richesse de la France (et des pays riches) est allée de pair avec une diminution phénoménale de la part de sa vie qu'une personne consacre à travailler, le projet revient sur l'histoire, en décidant que désormais, sur une vie, la proportion du temps consacrée au travail ne devra plus diminuer. J'entends d'ailleurs tous les jours dans les médias des personnes me dire sur un ton docte et péremptoire: " il faut que les français comprennent qu'il faut travailler plus ". Soit, ils ont peut-être raison. Mais dans la mesure où une telle affirmation est contraire à ce qui s'est passé dans les 150 dernières années, je considère, en tant que scientifique, qu'ils doivent justifier leurs affirmations. Or je n'ai jamais entendu personne me donner un véritable argument selon lequel nous serions vraiment aujourd'hui dans une situation nouvelle justifiant une inversion du phénomène historique, c'est-à-dire une augmentation du temps de travail. Elle permet de faire oublier que ce projet est un choix politique de faire supporter aux seuls salariés actuels (pas aux employeurs ou à l'impôt) le coût de l'augmentation de l'espérance de vie, en justifiant cela par une nouvelle " idée simple " : On nous répète qu'il n'y aurait pas d'autre choix, ce qui est bien sûr faux. > Surtout, cela permet d'occulter le fait que les inégalités au sein du privé sont bien plus criantes qu'entre le privé et le public. Dans le privé, tout va dépendre de la convention collective, de la taille de l'entreprise ou encore du temps partiel subi ou choisi. Vaut-il mieux être employé à temps partiel subi d'une PME du nettoyage ou à temps plein d'une grande entreprise, avec un accord 35 heures, un CE et une convention collective très favorables ? > Claude Danthony, > Maître de conférences de mathématiques à l'École normale supérieure de Lyon (article de 2003)
  6. "Travailler plus vieux, non merci" LE MONDE | 17.09.07 | 14h34 • Mis à jour le 17.09.07 | 14h43 SOTTEVILLE-LÈS-ROUEN (Seine-Maritime) ENVOYÉ SPÉCIAL Rémy Devaux est l'un des 800 ouvriers de Quatre-Mares, le vaste atelier d'entretien et de réparation de locomotives diesel situé au coeur de la gare de triage de Sotteville-lès-Rouen : "Je suis chaudronnier. Vingt-neuf ans de boîte, 1 500 euros par mois. Et toute ma vie, rien que du boulot dur, dans le bruit, la poussière, le danger permanent, le diesel, les produits chimiques." A 52 ans, Rémy est fatigué, le corps visiblement usé par une vie de labeur. Son bras droit est raide et sans force, à la suite d'une série de traumatismes subis au travail : "On a aménagé mon poste pour tenir compte de mon invalidité, mais il faut que j'arrête bientôt, sinon, je vais y laisser ma peau, je n'aurai plus besoin de retraite. Il paraît que les Français vivent plus vieux qu'avant, mais nous autres, à Quatre-Mares, on n'a pas cette impression quand on voit tous les collègues avec des cancers, des attaques cardiaques et cérébrales, toutes sortes de maladies professionnelles." Comme tous ses collègues, Rémy compte partir en retraite à 55 ans, plus que trois ans à tirer. Il a calculé qu'au total, il touchera 1 200 euros par mois : "Ça me suffira. Travailler plus vieux pour gagner plus ? Non merci. A quoi ça sert d'être le plus riche du cimetière ?" Dans sa jeunesse, il a travaillé sept ans dans le secteur privé, ce qui lui vaudra de toucher une petite retraite complémentaire à partir de 60 ans : "Le problème, c'est qu'entre 55 et 60 ans, il faudra se serrer la ceinture. Je ne toucherai que 65 % de mon dernier salaire, et non pas 75 %, parce que je n'aurai pas cotisé à la SNCF pendant 37 ans et demi. Avec ça, je ne ferai pas de folies, mais pour la première fois, je vais vivre un peu à ma guise, ça n'a pas de prix." Il rêve de découvrir de nouvelles activités, et aussi de se rendre utile, car la vie associative est riche et variée au sein de la communauté des cheminots. A l'idée qu'il pourrait être obligé de travailler au-delà de 55 ans, Rémy se sent profondément révolté. Il considère le projet de réforme des régimes spéciaux comme une trahison, comme la rupture d'un contrat juridique et moral essentiel. Sa grande peur est d'être poussé à retarder son départ par des moyens détournés : "S'ils recalculent à la baisse le montant de ma retraite, je devrai choisir entre vivre dans la misère ou travailler trois ou quatre ans de plus, pour récupérer des points. Ça serait vraiment dégueulasse. Je vais me battre." Ses deux copains, Laurent Jumel, chaudronnier, et Jean-Pierre Ebran, soudeur, tous deux âgés de 42 ans, sont en bonne santé, mais leur état d'esprit est le même. Ils ne sont pas syndiqués, car ce n'est pas dans leur tempérament, mais ils sont prêts à se battre pour préserver leur régime de retraite : "Entre collègues, on discute, on va demander des informations aux syndicats, et on se prépare mentalement pour une grève dure. Le rêve, ce serait un grand mouvement qui ferait tout péter, pour remettre à plat toute cette affaire." Cela dit, rien n'est joué, car les cheminots ne savent pas encore à quoi s'en tenir : "On essaie d'être vigilants, mais la direction se tait, les syndicats ne sont pas informés, on a l'impression que tout se trame dans notre dos. Cette incertitude est insupportable." A la réflexion, Jean-Pierre laisse apparaître un certain fatalisme : "Je sens bien que tôt ou tard, ils réussiront à nous voler nos acquis. Mais on va lutter pour limiter les dégâts et obtenir des compromis. S'ils cherchent à nous imposer un projet ficelé à l'avance, tout va exploser." Laurent fait remarquer que depuis dix ans, les grèves sont uniquement défensives : "On lutte pour garder ce qu'on a, pas pour obtenir de nouveaux avantages. On ne fait jamais grève de gaieté de coeur, ce sont des périodes dures et stressantes. Et contrairement à ce qui se raconte un peu partout, nos journées de grève ne sont jamais payées." Soudain, les visages se ferment, le ton se fait plus âpre. A Sotteville, on ne pardonne pas aux médias d'avoir répandu le mensonge des jours de grève payés : "Non seulement ils sont intégralement déduits de notre salaire, mais en plus, en fin de carrière, lorsqu'on fait le décompte des annuités, chaque jour de grève est défalqué de la durée totale de travail, ce qui diminue le montant final de la retraite. Rien n'est pardonné." Les jeunes de Quatre-Mares sont moins braqués sur le problème des retraites, mais beaucoup se disent solidaires de leurs aînés. Gilles Chuette, militant CGT âgé de 20 ans, est entré à la SNCF comme apprenti à 15 ans, et a été titularisé à 17 ans. Depuis, il passe ses journées à ramper sous les locomotives, dont il répare les freins. Il gagne 1 100 euros par mois : "Avec un loyer de 475 euros, c'est très juste. Je ne vais pas à la cantine, 6 euros pour déjeuner, c'est hors de prix. Pendant la pause, je prépare ma bouffe dans un local." Quand il aura 55 ans, Gilles totalisera quarante ans d'ancienneté : "Je pense que ça ira, j'aurai peut-être envie de voir autre chose." En réalité, il sait que rien ne restera en l'état : "Je me battrai à fond pour limiter la casse, sinon, comme c'est parti, il n'y aura plus de limite, les patrons vont nous faire bosser jusqu'à 70 ans." Pour les jeunes, le problème des retraites vient s'ajouter au combat pour la défense de leur outil de travail. Autour des ateliers, l'immense gare de triage est déserte et silencieuse du matin au soir. Jusqu'en 2004, elle fonctionnait 24 heures sur 24, les équipes faisaient les "3-8" et triaient plus de mille wagons de marchandises par jour. Puis la SNCF a décidé de concentrer le triage sur trois grands "hubs" à Paris, à Lyon et en Moselle. Le déclin général des petites activités de fret au niveau local, jugées non rentables, a accéléré le processus. Sotteville est ainsi passé aux "2-8", puis au "1-8" : depuis l'an passé, seules les équipes de nuit ont été maintenues, car il n'y a plus que 200 à 300 wagons par jour à trier. Un faisceau de 17 voies a été fermé, les mauvaises herbes l'ont déjà envahi. Les agents ont accepté de ne travailler que la nuit, car ils touchent une prime, mais le bruit court qu'une nouvelle réorganisation est en préparation : on les ferait travailler un peu le matin, puis un peu l'après-midi, et la prime sauterait. Non loin de là, le foyer hébergeant le personnel roulant en déplacement est lui aussi très calme. Jean-Claude, un conducteur âgé de 39 ans qui ne souhaite pas donner son nom de famille, montre les pièces vides : "Il y a 60 chambres ici. Dans le temps, elles étaient occupées à 80 %. Ce soir, nous serons une dizaine." Comme tous les conducteurs, Jean-Claude doit partir à la retraite dès 50 ans, ce qui lui semble juste et mérité : "Je suis marié, j'ai deux enfants, mais je n'ai pas de vie de famille. Aujourd'hui, je suis arrivé ici à 14 heures et je repars à 4 h 45 du matin. Pas le temps de rentrer chez moi à Caen, je suis coincé ici à ne rien faire, avec mon sac de provisions pour dîner tout seul. C'est toujours comme ça, les journées sont mal montées, je ne suis pas chez moi le week-end, ni à Noël, ni pour les vacances scolaires. Tout ça pour 2 500 euros par mois, toutes primes comprises. J'ai choisi un métier compliqué, plein de contraintes et de responsabilités oppressantes, parce que je savais qu'en échange je pourrais profiter longtemps des joies de la retraite. C'est un choix de vie réfléchi." Par ailleurs, il est convaincu qu'à partir de 50 ans, un conducteur commence à perdre ses réflexes, son acuité visuelle et sa concentration : "Je n'ai pas envie de devenir un danger public, ni de mourir de cette façon." Jean-Claude, qui n'est pas syndiqué, n'a pas toujours suivi les mots d'ordre de grève dans le passé, mais aujourd'hui, il se sent prêt : "On va se péter une grosse grève, c'est sûr. Si elle dure, ma femme ne pourra pas beaucoup aider, elle gagne 500 euros par mois, mais nous puiserons dans nos économies, nous sacrifierons les vacances." Il émet malgré tout une réserve : "Je ferai grève s'il y a unité syndicale, mais si les syndicats ne sont pas d'accord entre eux, ce sera le fiasco assuré, je n'en serai pas." Yves Eudes Article paru dans l'édition du 18.09.07.
  7. Grève le 17 octobre, ou plutôt : à partir du 17 octobre, pour préparer les esprits au droit de ne pas vivre plus mal, pour laisser le temps de s'y adjoindre à d'autres syndicats de cheminots mais aussi de la RATP, d'EDF, GDF… Aujourd'hui il y en a qui veulent attendre et voir… jusqu'à quand, pour que d'autres, ou eux mêmes disent à un moment donné « il est trop tard » ? Il y en a qui pensent qu'il faut jeter l'éponge, avant le combat. Il y en a qui savent que cette attaque sur les retraites en entraînera d'autres, qu'il faut donc réagir sur le droit à la retraite tel que l'on le connaît encore, mais aussi sur le démantèlement du fret ferroviaire et sur le pouvoir d'achat. En 1995 la grève a été victorieuse pour la sauvegarde des retraites dans le secteur public jusqu'en 2003 pour la fonction publique, jusqu'en 2007 pour les régimes spéciaux. La grève a été aussi victorieuse pour la sauvegarde de 6 000 kms de lignes de voies ferrées (sur 35 000) victimes d'une campagne de presse (voir carte de la Vie du Rail de l'époque). La grève avait aussi gagné, mais pour moins longtemps pour une sécu qui remboursait un max de médicaments et qui gardait son véritable rôle. Plusieurs revendications ne nuisent pas à un mouvement.
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