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Le Web des Cheminots

Un Conflit Immobilier à La Sncf


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Un conflit immobilier à la SNCF

Un conflit avec son actionnaire majoritaire, le Crédit immobilier de France menace, l’avenir de SOFIAP, l’établissement chargé de favoriser l’accès des cheminots à la propriété.

La SOFIAP, établissement financier chargé de favoriser l’accès à la propriété des cheminots, va-t-il rester sous le contrôle de la SNCF ? L’assemblée générale de ses actionnaires devrait en décider aujourd’hui à l’occasion de sa réunion annuelle, et par là même déterminer le sort d’un instrument privilégié de la politique du logement de l’entreprise publique ferroviaire. Créée en 1993, par la SOCRIF, une filiale de la SNCF, la SOFIAP est au coeur d’un conflit d’actionnaires qui oppose son fondateur et son actionnaire majoritaire, le Crédit immobilier de France (CIF).

En juin 2000, la SNCF, qui possédait la majorité des parts de la société financière d’accession à la propriété, accepte, sous suggestion du Trésor, de céder, dans le cadre d’un échange d’actions, 17 % du capital de la SOFIAP au Crédit immobilier de France. En contrepartie de son statut d’actionnaire désormais majoritaire, le Crédit immobilier de France accepte que la SNCF conserve le contrôle opérationnel de l’établissement financier et la composition de son conseil d’administration. Ces conditions sont pour la SNCF le gage du respect des particularités de la SOFIAP. En effet, l’établissement financier, contrairement aux établissements bancaires traditionnels, a pour mission d’offrir les conditions les plus favorables possibles aux cheminots désireux d’accéder à la propriété et de leur éviter un endettement trop important. Cette politique vaut à la SOFIAP un beau succès puisque près d’un agent de la SNCF sur deux en est client. Elle offre également l’avantage de réduire les risques de non-remboursement des prêts accordés et, par là même, assure à la SOFIAP une stabilité et une solidité financière incomparables.

Jusqu’en 2004, le pacte d’actionnaires semble bien fonctionner. Le Crédit immobilier de France respecte ses engagements. Les relations entre les deux protagonistes vont pourtant se dégrader à l’occasion de la mise en oeuvre de la décision du CIF de centraliser les systèmes d’information de ses filiales. Tant et si bien que lors de l’assemblée générale de mai 2004, le président du Crédit immobilier de France, Claude Sadoun, rompt le pacte en nommant un administrateur, en refusant de ratifier la nomination d’un autre et en refusant la nomination d’un censeur. À partir de ce moment, les choses vont aller de mal en pis. En juin, le président de la SOFIAP, Pierre Fa, est convoqué par le CIF en vue de se faire retirer son agrément. Mesure qui l’empêche de continuer à diriger l’établissement financier et qui oblige le conseil d’administration de la SOFIAP à nommer un président délégué en vue de palier son absence. À peine nommé, en septembre, le nouveau président délégué, Claude Prebe, est immédiatement contesté par le CIF. Riposte de la SNCF qui craint de perdre le contrôle de la SOFIAP, et porte plainte au pénal pour « prise illégale d’intérêt, abus de pouvoir et abus de voix ».

Si d’aventure, la perte de contrôle de la SOFIAP par la SNCF était confirmée, cela pourrait s’avérer une bien mauvaise affaire pour les cheminots. Les nouveaux dirigeants de la SOFIAP pourraient rompre avec la gestion particulièrement favorable à l’intérêts des salariés qui a, jusqu’à présent, prévalu. Enfin, la SNCF se retirera immédiatement de la SOFIAP et cessera d’apporter tout service à sa filiale.

Interrogés par l’Humanité, les dirigeants de la SOFIAP n’ont pas souhaité exprimer sur cette affaire. Quant au Crédit immobilier de France, son président Claude Sadoun a, par le biais d’un communiqué, affirmé que « le Crédit immobilier de France, à ce jour, ne met pas en cause la qualité de la gestion opérationnelle de la SOFIAP. Il souhaite que la SOFIAP continue d’oeuvrer au service des cheminots sous la direction et avec des équipes de la SNCF, y compris en ce qui concerne son conseil d’administration ». Des propos rassurants, mais il est fort probable que la SNCF ne se contente pas des déclarations d’intention.

Source

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Salut,

Ca devient le délire.

Autre sujet les logements sont passés sous gestion privé depuis l'année dernière, et les loyers ne font que montés et par tous les moyens (SFCI). En clair ils veulent dégager les cheminots.

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Je confirme, mon logement est géré par c'te SFCI et mon loyer ne cesse d'augmenter... d'ailleurs une association a vue le jour pour combattre ces voleurs qui n'hésitent pas à faire des "mises à jour de charges" annuelles de plus de 150€ malgrè les charges mensuelles... J'aimerais bien savoir ce qu'il en est d'ailleurs....

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Les charges ne sont pas le loyer.... une augmentation du loyer est regie par des

textes et un bail , une augmentation des charges , par des factures...

Donc demandez les factures des decomptes de charges...normalement vous

devez recevoir ce decompte une fois par an... les charges ne doivent en aucun

cas generer de profit au bailleur.... c'est le reflet de travaux, de factures,d'impots

locaux, ordures menageres...etc... :buba:

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Les charges ne sont pas le loyer.... une augmentation du loyer est regie par des

textes et un bail  , une augmentation des charges , par des factures...

Donc demandez les factures des decomptes de charges...normalement vous

devez recevoir ce decompte une fois par an... les charges ne doivent en aucun

cas generer de profit au bailleur.... c'est le reflet de travaux, de factures,d'impots

locaux, ordures menageres...etc... :buba:

SAlut,

C'est exact mais dechiffrer les charges, c'est l'enfer. Pour cette année j'ai eu 250 euros de régularisation et je ne suis pas le seul dans ce cas. Une reunion a été demandé, ca va saigner!!!!!!

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vendredi, un de mes collègues m'a montré un compte rendu de jugement à propos de la SCFI, bah c'est pas joyeux...

en gros, ils virent les cheminots non actifs (donc les retraités ou préretraités) de manière à renouveller les baux et au passage multiplier le loyer par 3... ceux qui occupent encore les logements ont appris que leurs fins de baux expiraient en 2004 (!) et ont eu un nouveau bail à signer cette année (avec une sacrée augmentation au passage...)

ce qu'ils cherchent à faire c'est de ramasser le plus de fric pour que la SCFI soit positive dans ses comptes pour pouvoir la défilialiser en 2006, tout ça comme d'habitude sur le dos de ceux qui savent pas se défendre... certains ne savaient pas et ont déjà signé...

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C'est une loi de l'immobilier... :carton:

A la fin d'un bail, le proprio peut revoir le montant du loyer a sa guise.

En cours de bail , il ne peut que le majorer du cout de la vie...

Que vous soyez cheminot ou non ne change rien , c'est comme ca avec des

societes de HLM publiques ou privées ou des societes immobilieres privées ...

L'immobilier flambe.... les loyers aussi :carton: :carton:

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C'est une loi de l'immobilier... :carton:

A la fin d'un bail, le proprio peut revoir le montant du loyer a sa guise.

En cours de bail , il ne peut que le majorer du cout de la vie...

Que vous soyez cheminot ou non ne change rien , c'est comme ca avec des

societes de HLM publiques ou privées  ou des societes immobilieres privées  ...

L'immobilier flambe.... les loyers aussi  :carton:  :carton:

ce que j'ai lu provennait surtout de gens qui ont une moyenne d'age de 75 ans environ, leur bail expirait en 2004, le nouveau bail avec augmentation est arrivé en 2005... avec une augmentation impressionnante

je tiens à préciser que lorsque ces gens ont signé c'était un bail à vie et surtout ils avaient été expulsés de leurs anciens logements lors de la construction de la tour montparnasse et de la réfection de la gare...

sur le nouveau bail, il était indiqué que les terrains appartenaient à la SNCF mais que la SCFI était propriétaire des immeubles (au passage c'est faux, les 2 appartiennent à la SNCF) et donc comme la SCFI devenait indépendante, les baux étaient à revoir....

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C'est une loi de l'immobilier... :carton:

A la fin d'un bail, le proprio peut revoir le montant du loyer a sa guise.

En cours de bail , il ne peut que le majorer du cout de la vie...

Que vous soyez cheminot ou non ne change rien , c'est comme ca avec des

societes de HLM publiques ou privées  ou des societes immobilieres privées  ...

L'immobilier flambe.... les loyers aussi  :carton:  :carton:

Que ça soit la loi de l'immobilier, certes.

Mais quand chaque locataire appelle pour connaitre le motif de l'augmentation est que le motif est différent pour chaque locataire, ça me parait étrange.

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