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Préavis de gréve


Invité asct-tr

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Invité asct-tr

Bonjour

Je suis en congés paternité, donc j'ai que quelques échos de ce qui se passe dans l'entreprise...

Mais j'ai ouîe dire qu'il y'aurait un préavis de gréve déposé par les ASCT (extrémements remontés) de Lundi 6 Octobre 2008 à 20 heures au Mercredi 8 Octobre 2008 à 8 heures.

Quelqu'un aurait il a gentillesse de confirmer ou de démentir cette information?

je sais (via mon père qui est de l'ECT de Nîmes :Smiley_15:cartonrouge ) que gréve est prévue pour cet ECT, mais nous ne savons en fait pas si c'est local ou national.

Merci! lotrela

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Pour le coté salaire ça va etre dur car l'economie ne se prete pas actuellement a ce genre de largesse, je pense bien sur a la crise financiere mondiale mais aussi au fait que nous avons eu deux trimestres en croissance negative.

C'est amplifié certes par le contexte actuel, mais la révendication salariale n'a jamais été facile. Tant que les gens bossent à ce tarif, pourquoi leur donner plus ...

Pourtant, pour relancer la demande de consommation et donc la production, donner un peu plus aux salariés ferait du bien. Il faudrait pour cela que les actionnaires acceptent de réduire différer leurs marges de profit... et, voila qu'ils hésitent :blush:

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Les banquiers ont bien pu trouver auprès des gouvernements et banques centrales plusieurs centaines de milliards d'euros en un temps record pour renflouer les caisses et ce à travers le monde entier. Preuve comme quoi les caisses sont remplis à ras bord pour les patrons, vides et trouées pour ceux d'en bas.

Mais bon, pour prendre cet argent, y a pas 56 000 façons, il faut se battre et les obliger à lâcher plus. Pour gagner plus, surtout dans le contexte actuel ou les capitalistes seront de plus en plus rapaces, il faudra lutter plus. Simple.

En ce qui concerne le préavis, il n'est pas différent de celui des autres et s'inscrit dans la "journée mondiale pour le travail décent".

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Les banquiers ont bien pu trouver auprès des gouvernements et banques centrales plusieurs centaines de milliards d'euros en un temps record pour renflouer les caisses et ce à travers le monde entier. Preuve comme quoi les caisses sont remplis à ras bord pour les patrons, vides et trouées pour ceux d'en bas.

Mais bon, pour prendre cet argent, y a pas 56 000 façons, il faut se battre et les obliger à lâcher plus. Pour gagner plus, surtout dans le contexte actuel ou les capitalistes seront de plus en plus rapaces, il faudra lutter plus. Simple.

En ce qui concerne le préavis, il n'est pas différent de celui des autres et s'inscrit dans la "journée mondiale pour le travail décent".

Avec 80% de syndiqués ou de participants aux actions, ça pourrait marcher ... En fait, est ce que les gens sont aussi déterminés que cela pour inverser lecours des choses ?

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Appel des syndicats pour des réponses sociales à la crise

Reuters - Dimanche 5 octobre, PARIS (Reuters) -

Six syndicats appellent à manifester et parfois à faire grève mardi 7 octobre en France pour exiger des réponses aux urgences sociales, une journée qu'ils jugent plus que jamais justifiée par la crise financière.

Les confédérations CFDT, CGT, CFE-CGC, FSU, Solidaires et UNSA ont saisi l'occasion de la journée mondiale pour le "travail décent" pour mobiliser en faveur du pouvoir d'achat et des salaires, mais d'importants syndicats n'ont pas suivi.

"Ce sera la première réaction syndicale massive à la crise financière internationale", déclare Maryse Dumas, numéro deux de la CGT, à Reuters.

En effet, 170 syndicats de la Confédération syndicale internationale lancent des actions dans une centaine de pays. En France, 87 rassemblements ou manifestations sont prévus.

A Paris, une manifestation partira à 15h30 (11h30 GMT) du métro Alma-Marceau pour rejoindre la place du Trocadero où aura lieu un concert en présence de syndicalistes de 14 pays européens.

Quelques appels à la grève ont été lancés, comme celui de la CGT et de Sud Rail à la SNCF ou des infirmières scolaires (Snics). A l'Education nationale, la CGT, le Snes et le Snep et Snuep ont déposé des préavis de grève, de même que la CGT Fonction publique. Mais peu de perturbations sont prévues.

L'Unef et l'Union nationale lycéenne ont demandé pour leur part aux étudiants et lycéens de se joindre aux cortèges syndicaux.

"AUTRE TYPE DE CROISSANCE"

"Dans tous les pays du monde, les salariés sont appelés à se faire entendre et encore plus en France pour montrer clairement que nous ne voulons pas que les salaires, l'emploi, le statut du travail soient sacrifiés sur l'autel de la spéculation financière", explique Maryse Dumas.

"Il faut exiger un autre type de croissance fondé sur la valorisation du travail", ajoute-t-elle.

La plupart des syndicats français dénoncent la "passivité" et le "manque de sincérité" de l'exécutif face à la crise financière comme à la hausse du chômage.

A leurs yeux, les annonces de ces derniers jours de Nicolas Sarkozy sont de la pure agitation destinée à occuper le terrain alors qu'il y a urgence à prendre des mesures de soutien à la consommation.

Le gouvernement a confirmé la semaine dernière une brusque aggravation du chômage - 41.300 demandeurs d'emploi en plus en août, la plus mauvaise statistique mensuelle depuis mars 1993.

"On nous a un peu enfumés", a récemment lancé François Chérèque, le dirigeant de la CFDT pourtant réputé pour son réformisme et qui reproche au gouvernement de faire "supporter les difficultés aux gens eux-mêmes en difficulté."

Pour le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, Nicolas Sarkozy a "tendance à grossir l'impact de la crise financière pour s'exonérer d'un débat sur sa propre politique économique et sociale".

Cependant, le front syndical reste désuni, puisque ni Force ouvrière, ni la CFTC ne se joignent à cette journée d'action.

Jean-Claude Mailly, le "patron" de FO, estime que ce type de manifestations départementales n'est pas à la hauteur de l'enjeu et tente de convaincre les autres organisations de mettre sur pied une journée de grève interprofessionnelle.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

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Evènement lié :

Journée mondiale du Travail décent

Les 5 organisations françaises affiliées à la CES, en accord avec elle, ont décidé d’organiser

le 7 octobre à Paris, en face du parvis « des droits de l’homme », sur la place du Trocadéro, de 17 H à 19 ou 20 h

un concert avec plusieurs artistes engagés et des témoignages de syndicalistes français, européens et internationaux, permettant de rassembler le plus largement possible les salariés de notre pays.

Les organisations syndicales françaises (CGT, CFDT, UNSA, FO, CFTC) avec la CES appellent à un rassemblement- témoignages –concert, place du Trocadéro (parvis des droits de l’homme) à Paris

Le 7 Octobre prochain se dérouleront partout dans le monde des initiatives importantes de mobilisation des travailleurs à l’appel des confédérations nationales dans le prolongement de l’appel lancé par la CSI (Confédération syndicale internationale) sur « le travail décent ».

Cette question est au cœur du processus permettant d’inverser la spirale de la pauvreté grandissante pour la majorité de la population mondiale (Afrique, Asie, Amérique latine mais aussi, à une moindre mesure, dans les pays riches – 30 millions de travailleurs pauvres en Europe). Le développement des pays pauvres ne doit pas se traduire par un dumping social généralisé et des restructurations non maîtrisées.

Alors que 70 % des travailleurs dans le monde n’ont aucun contrat de travail, aucune protection sociale ni garantie d’emploi, sont en « travail informel », que 50 % de la population dispose de moins de 2 dollars par jour pour vivre, et que la précarité de l’emploi se développe à grande vitesse pour les autres, il est de la responsabilité première du syndicalisme de s’unir et d’agir aux niveaux nationaux, européen et mondial pour exiger des gouvernements et des entreprises :

Le respect des droits sociaux fondamentaux adoptés à l’OIT en 1998 (droit d’organisation syndicale et de négociations collectives, interdiction de toutes discriminations, du travail des enfants, du travail forcé) et que les Etats doivent faire appliquer.

d’emplois durables, assortis de garanties de protection sociale, de niveaux de salaires décents, de conditions de travail respectant la santé et la dignité des individus.

Cette initiative, qui se déroulera durant la présidence française de l’UE, prendra un caractère européen et mondial avec l’appui direct et le témoignage de la CES et de la CSI. (John Monks et Guy Ryder participeront à l’initiative).

Pour information, le site dédié à la journée du 07 octobre est : http://www.wddw.org/-Francais-

Les manifestations auront lieu partout dans le monde, cf carte : http://www.wddw.org/spip.php?page=map

CSI - ITUC

(source CSI - ITUC)

Modifié par michael02
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Les banquiers ont bien pu trouver auprès des gouvernements et banques centrales plusieurs centaines de milliards d'euros en un temps record pour renflouer les caisses et ce à travers le monde entier. Preuve comme quoi les caisses sont remplis à ras bord pour les patrons, vides et trouées pour ceux d'en bas.

Permettez-moi d'avoir une approche différente : si le gouvernement a fait celà je pense que ce n'est pas par gaité de coeur mais pour éviter que le système financier mondial ne s'écroule.

Pensez bien que ce genre d'action n'est pas dans la mentalité des ultra-libéraux (capitalistes) : pour ces personnes ça s'apparente à de l'ingérence des pouvoirs publics dans la gestion d'entreprises privées.

Bien au-delà des partons, il me semble que bien plus de monde aurait trinqué si personne n'avait agi : des épargnants qui auraient vu leur argent se volatiliser aux consommateurs auxquels toute demande de prêt aurait été refusée...

Modifié par edel79
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Permettez-moi d'avoir une approche différente : si le gouvernement a fait celà je pense que ce n'est pas par gaité de coeur mais pour éviter que le système financier mondial ne s'écroule.

Pensez bien que ce genre d'action n'est pas dans la mentalité des ultra-libéraux (capitalistes) : pour ces personnes ça s'apparente à de l'ingérence des pouvoirs publics dans la gestion d'entreprises privées.

Bien au-delà des partons, il me semble que bien plus de monde aurait trinqué si personne n'avait agi : des épargnants qui auraient vu leur argent se volatiliser aux consommateurs auxquels toute demande de prêt aurait été refusée...

La crise actuelle frappe les intérêts capitalistiques de façon évidente et conséquemment les particuliers emprunteurs ou épargants.

L'intervention des gouvernements et des banques centrales préserve avant tout l'avenir des capitalistes et incidemment atténue les conséquences de la crise pour les particuliers emprunteurs ou épargnants.

C'est avec l'argent public, donc en partie celui des petits emprunteurs et épargnants, que les capitalistes se tireront d'affaire et voudront récupérer leur indépendance après la tempête...

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