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Le Web des Cheminots

Retraites : La CFDT veut rapprocher les régimes public et privés


Jay17

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Invité necroshine

Il y a des dizaines de solutions facilement applicables, et surtout acceptables par les salariés...

Le gouvernement n'en retient que 2 :

- Allongement de la durée de cotisation,

aujourd'hui on parle de 62-63 ans pour une depart a la retriate, mais d'ici 2 ans, on en sera a 65 ans.

- Réduction des futures pensions :

le futur retraité partira avec 500 ou 600 euros par mois.

Et notre président dira : On a sauvé notre regime de retraite par repartition....

Comme l'avait dit J Chirac en 2003....

Modifié par necroshine
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Invité necroshine

Une solution pour aider a sauver :

Cotisations augmentées quelques % de plus aux caisses de retraites chaque mois,

avec un petit effort du coté des salariés (quelques euros), et du coté patronal, voire une négo d'entreprise ou,

l'effort du salarié serait compensé par une legere hausse de salaire afin de ne pas subir de perte de pouvoir d'achat...

Je suis sur que la plupart des salariés seraient d'accords...

On pourrait conjuguer cette propositions avec d'autres plutot que de se borner, a tout faire porter sur chaque salarié...

Qui deviendra ensuite un senior pauvre...

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Invité necroshine

Pour rappel :

http://crise-europe.blog.lemonde.fr/2009/0...llaume-sarkozy/

Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C’est un des frères de Nicolas. C’est aussi le DG de Médéric, un groupe d’assurance-santé, assurance-retraite… Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il a cessé cette activité et s’est reconverti dans l’assurance santé. C’est plus rentable. D’autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu’un de haut placé, qui peut l’aider à réaliser ses projets.

Il y a trois ans, dans La Tribune, Guillaume Sarkozy expliquait qu’il fallait s’attendre « à des bouleversements majeurs dans le domaine de la santé. La réforme Douste-Blazy n’a pas eu le succès escompté en ce qui concerne les équilibres financiers. D’autres réformes seront nécessaires. Elles donneront aux assureurs complémentaires un rôle de plus en plus important

Sans trahir de secrets de famille (qu’est-ce que Nicolas a promis à Guillaume en coupant le gigot dominical ?), on voudrait en savoir plus : quels sont les “bouleversements majeurs” auxquels il faut s’attendre en matière de financement de la santé ? La “petite” franchise que Nicolas Sarkozy a créée en début de mandat n’est-elle qu’un premier pas vers de gros déremboursements ?

Pour développer un business très profitable pour certains, le gouvernement va-t-il diminuer les remboursements et le niveau des retraites, et inciter ceux qui le peuvent à se tourner vers des assurances privées ?

Certains Sarkozystes fervents vont m’accuser de faire à Nicolas et Guillaume un procès d’intention. Mais dans son édition du 4 juin 2008, Le Monde faisait état d’un document confidentiel qui permettait de bien comprendre les intentions de Guillaume Sarkozy :

« La Caisse des Dépôts, la CNP et le groupe de protection sociale mutualiste Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat, veulent créer une filiale commune spécialisée dans
le financement des retraites
.

Les discussions autour de la Loi Fillon, prévues cet été, les incitent à
aller vite
. Un document de travail daté du 16 mai et estampillé
“confidentiel”
, relève que, en 2020, les non-cadres subiront une baisse de 5 % du taux de remplacement pour une carrière complète et les cadres subiront une baisse de 20 %.

Les grandes lignes de ce projet de partenariat sont posées : la création d’une “
nouvelle entreprise d’assurance
“, qui proposera “un bilan retraite et des services adaptés, en phase d’épargne (…) et au moment de la retraite“ aux salariés. L’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de
7 milliards d’euros en 2019
. Les futurs partenaires se fixent “des
taux de rentabilité raisonnables
sur le long terme.“

Le Monde du 4 juin 2008

Aux Etats-Unis, le modèle de Nicolas Sarkozy, les dépenses de santé sont deux fois plus importantes qu’en France (en proportion du PIB) mais l’essentiel de ces dépenses ne sont pas remboursées par l’Etat. C’est aux individus de s’assurer. Du coup, malgré des dépenses de santé deux fois plus importantes que les nôtres, l’espérance de vie est plus faible aux Etats-Unis qu’en France car des millions d’Américains n’ont pas de quoi se faire soigner et meurent prématurément.

Le système est très profitable pour les dirigeants et les actionnaires des sociétés d’assurance mais «47 millions d’Américains n’ont aucune protection sociale et les problèmes de santé sont la première cause de faillite personnelle » expliquait le correspondant à New York du journal Les Echos le 6 novembre 2006. Quand ils ont un gros problème de santé, tous ceux qui n’ont pas de couverture sociale doivent vendre le peu qu’ils ont et s’endetter plus que de raison… Est-ce vers ce modèle que veut nous amener Nicolas Sarkozy ? Tant pis pour ceux qui n’auront pas les moyens de s’assurer !

Une question de dignité

Pour moi, ce point est fondamental. Il ne s’agit pas seulement d’économie dans le sens classique du terme. Avec les questions de santé, de retraite et de dépendance, on touche à la dignité humaine dans ce qu’elle a de plus concret : mon père est mort il y a quelques années après avoir vécu un mois dans une unité de soins palliatifs où tout a été fait pour éviter qu’il ne souffre. Il y a été admis sans qu’on lui pose aucune question sur son niveau de revenu.

Si Nicolas Sarkozy et ses alliés mettent en place un système de retraite et un système de santé à l’américaine, seuls les plus riches pourront avoir une fin de vie digne. Les autres, ceux et celles qui auront déjà galéré toute leur vie avec de faibles revenus, seront relégués dans des mouroirs ou des hôpitaux de seconde classe.

En matière de retraites et de santé, quels sont vraiment les projets de Guillaume et de Nicolas Sarkozy ? On a vu hier que, si l’on s’attaquait vraiment au chômage et si l’on rééquilibrait le partage salaires/bénéfices, on pourrait dégager de nouvelles marges de manœuvre pour financer la protection sociale. On aimerait que le Parlement organise un débat transparent sur cette question fondamentale.

Pierre LARROUTUROU est économiste.

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Pour rappel :

http://crise-europe.blog.lemonde.fr/2009/0...llaume-sarkozy/

Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C’est un des frères de Nicolas. C’est aussi le DG de Médéric, un groupe d’assurance-santé, assurance-retraite… Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il a cessé cette activité et s’est reconverti dans l’assurance santé. C’est plus rentable. D’autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu’un de haut placé, qui peut l’aider à réaliser ses projets.

Il y a trois ans, dans La Tribune, Guillaume Sarkozy expliquait qu’il fallait s’attendre « à des bouleversements majeurs dans le domaine de la santé. La réforme Douste-Blazy n’a pas eu le succès escompté en ce qui concerne les équilibres financiers. D’autres réformes seront nécessaires. Elles donneront aux assureurs complémentaires un rôle de plus en plus important

Sans trahir de secrets de famille (qu’est-ce que Nicolas a promis à Guillaume en coupant le gigot dominical ?), on voudrait en savoir plus : quels sont les “bouleversements majeurs” auxquels il faut s’attendre en matière de financement de la santé ? La “petite” franchise que Nicolas Sarkozy a créée en début de mandat n’est-elle qu’un premier pas vers de gros déremboursements ?

Pour développer un business très profitable pour certains, le gouvernement va-t-il diminuer les remboursements et le niveau des retraites, et inciter ceux qui le peuvent à se tourner vers des assurances privées ?

Certains Sarkozystes fervents vont m’accuser de faire à Nicolas et Guillaume un procès d’intention. Mais dans son édition du 4 juin 2008, Le Monde faisait état d’un document confidentiel qui permettait de bien comprendre les intentions de Guillaume Sarkozy :

« La Caisse des Dépôts, la CNP et le groupe de protection sociale mutualiste Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat, veulent créer une filiale commune spécialisée dans
le financement des retraites
.

Les discussions autour de la Loi Fillon, prévues cet été, les incitent à
aller vite
. Un document de travail daté du 16 mai et estampillé
“confidentiel”
, relève que, en 2020, les non-cadres subiront une baisse de 5 % du taux de remplacement pour une carrière complète et les cadres subiront une baisse de 20 %.

Les grandes lignes de ce projet de partenariat sont posées : la création d’une “
nouvelle entreprise d’assurance
“, qui proposera “un bilan retraite et des services adaptés, en phase d’épargne (…) et au moment de la retraite“ aux salariés. L’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de
7 milliards d’euros en 2019
. Les futurs partenaires se fixent “des
taux de rentabilité raisonnables
sur le long terme.“

Le Monde du 4 juin 2008

Les très très riche ....pourrons .Car même si tu as de très bons revenus ....tu peux y laisser ta culotte .je m'explique .Je connais qlq'un de ma belle famille qui a émigré aux USA dans les annéées 50 .Il a réussi dans les TP après avoir travaillé chez Ford à détroit . Il a eu un cancer .Ila été soigné .A une date donné , il a reçu une lettre de son assurance lui indiquant

qu'elle ne le prenait plus encharge .Il a pensé allé voir ailleurs en pensant payé beaucoup plus cher....Que nénni !

Il n'a essuyer que des refus .Il est donc revenu à la case départ (France) afin de ne pas avoir à vendre le patrimoine qu'il s'était constitué....Même en s'assurant dans le système libéral français, il s'est retrouvé gagnant ...pas !

Aux Etats-Unis, le modèle de Nicolas Sarkozy, les dépenses de santé sont deux fois plus importantes qu’en France (en proportion du PIB) mais l’essentiel de ces dépenses ne sont pas remboursées par l’Etat. C’est aux individus de s’assurer. Du coup, malgré des dépenses de santé deux fois plus importantes que les nôtres, l’espérance de vie est plus faible aux Etats-Unis qu’en France car des millions d’Américains n’ont pas de quoi se faire soigner et meurent prématurément.

Le système est très profitable pour les dirigeants et les actionnaires des sociétés d’assurance mais «47 millions d’Américains n’ont aucune protection sociale et les problèmes de santé sont la première cause de faillite personnelle » expliquait le correspondant à New York du journal Les Echos le 6 novembre 2006. Quand ils ont un gros problème de santé, tous ceux qui n’ont pas de couverture sociale doivent vendre le peu qu’ils ont et s’endetter plus que de raison… Est-ce vers ce modèle que veut nous amener Nicolas Sarkozy ? Tant pis pour ceux qui n’auront pas les moyens de s’assurer !

Une question de dignité

Pour moi, ce point est fondamental. Il ne s’agit pas seulement d’économie dans le sens classique du terme. Avec les questions de santé, de retraite et de dépendance, on touche à la dignité humaine dans ce qu’elle a de plus concret : mon père est mort il y a quelques années après avoir vécu un mois dans une unité de soins palliatifs où tout a été fait pour éviter qu’il ne souffre. Il y a été admis sans qu’on lui pose aucune question sur son niveau de revenu.

cartonrouge

Si Nicolas Sarkozy et ses alliés mettent en place un système de retraite et un système de santé à l’américaine, seuls les plus riches pourront avoir une fin de vie digne. Les autres, ceux et celles qui auront déjà galéré toute leur vie avec de faibles revenus, seront relégués dans des mouroirs ou des hôpitaux de seconde classe.

En matière de retraites et de santé, quels sont vraiment les projets de Guillaume et de Nicolas Sarkozy ? On a vu hier que, si l’on s’attaquait vraiment au chômage et si l’on rééquilibrait le partage salaires/bénéfices, on pourrait dégager de nouvelles marges de manœuvre pour financer la protection sociale. On aimerait que le Parlement organise un débat transparent sur cette question fondamentale.

Pierre LARROUTUROU est économiste.

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Lamentable.......

Trop super... cestachier

Désolé, mais en répondant ça, on ne peut que que te renvoyer avec Jay dos-à-dos, toi qui n'argumentes pas et qui te limites à publier un communiqué et Jay qui traite la FGAAC de "groupuscule"... À ce compte-là, je préfère la réponse de typiac !

Et à part ça ?

Modifié par Roukmoute
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Bel article de Marianne .Analyse que je partage en quasi totalité notamment sur l'espérance de vie

Retraites: le «péril vieux»

Seb Musset - Vendredi 29 Janvier 2010

Le débat sur la réforme des retraites est lancé. Mais les options proposées ne sont pas les bonnes selon le blogueur Seb Musset : il faut cesser de culpabiliser et réinstaurer le principe de solidarité.

Selon la rhétorique du moment, nous serions les victimes d’ « un épineux problème », un « tabou », une « exception française » qu’il faudrait que toi, feignant et infantile travailleur pas assez productif, tu te « résignes » enfin à regarder en face.

Essayons de relativiser ce concert d’inquiétudes qui depuis 15 ans (30 si j’en crois les anciens) est censé ronger la société :

« La question des retraites »

Cette interrogation crispée repose sur trois postulats rabâchés de chaînes en chaînes, dans les éditoriaux des magazines, sans parler des interventions des sbires de l’UMP passant d’un plateau à l’autre pour nous expliquer comment on a tout faux et comment ils ont tout bon :

• L’espérance de vie a augmenté et il y aura moins d’actifs que d’inactifs en 2050.

• La richesse de La France n’augmenterait pas dans les cinquante prochaines années.

• On ne peut plus augmenter les cotisations sociales[1] trop coûteuses pour le travailleur.

Ces 3 postulats déliés à toutes les sauces depuis une dizaine d’années ont flingué l’espérance de mes amis trentenaires et quadras de la classe moyenne qui à force de se dire « la retraite on la touchera jamais » acceptent sans morfler que progressivement on la leur retire, voire pire.

1 / « L’espérance de vie augmente »

Oui mais pourquoi ? Et, est-ce que cela durera ? sont les vraies questions à se poser.

• Les vieux vivent plus longtemps mais surtout leurs petits-enfants meurent moins[2]. Les maladies sont mieux soignées à tous les âges de la vie (pas si mal ce système de santé, non ?).

• Cette amélioration continue de l’espérance de vie sur laquelle tablent nos alarmistes de la retraite est le résultat des acquis sociaux qu’ils veulent dégommer. Ne serait-ce pas parce qu’ils accèdent à la retraite à un age décent que les travailleurs d’hier vivent plus longtemps ?

Dans son souci d’une parfaite compréhension des gueux, nos apologistes de l’allongement de la durée de travail stoppent au sacrosaint « on vit plus longtemps ». De quel « on » parlent-ils ?

Ce « on » a de grandes chances de vivre en 2010, d’être à la retraite, de disposer d’un matelas confortable (patrimoine, immobilier, soins de santé bien couverts…). Notons que le « je ne toucherai pas à la retraite par répartition » du Monarque dans son sarkopiposhow du 25 janvier lui était adressé.[3]

• L’espérance de vie est liée aux conditions de travail. Vu le nombre de jeunes et de moins jeunes qui s’y ruinent la santé comme jamais dans des emplois précaires et stressants avec des horaires décalés, qui risquent potentiellement l’accident dans des temps de transport de plus en plus long pour rallier leurs habitations en 27e périphérie, sans parler de ceux qui sautent carrément par les fenêtres : cette espérance de vie risque de baisser.

…et le « trop de retraités en 2050 » ?

Tu es déprimé ? Sous-payé ? Pourtant tu fais des bébés (faut croire là aussi que notre système de couverture a son bon côté). Ça tombe bien, ils paieront tes vieux jours !

Le nombre de retraités augmentera jusqu’en 2040, mais la classe creuse née entre 1970 et 1990 procrée en masse aujourd’hui donc...

2 / « La France ne s’enrichit pas »

A quoi que cela sert que Christine Lagarde nous bassine avec la croissance comme réponse à tous les maux, si elle ne profite pas un peu au citoyen ? En 40 ans, la richesse de la France (avec un taux de croissance modéré, provoquant un orgasme tolérable pour tout économiste, de 1,7 % par an) devrait doubler. Avec une augmentation de 1 700 milliards d’euros de la richesse nationale en 2050, il devient moins compliqué de financer les 200 milliards d’euros supplémentaires nécessaires au maintien des retraites.

Malgré ce qui est ressassé et que tu finis par croire, si l’on veut débloquer de l’argent pour la défense de certains principes qui font l’excellence de notre modèle social, c’est loin d’être un souci. Il suffit simplement de prendre le pognon là où il est, dans la poche de ceux qui en ont plus qu’ils ne pourront jamais en dépenser.

Tu commences à cerner la vraie nature du « tabou » de la retraite, non ? Ce n’est pas la retraite que tu percevras (et dont on te persuade qu’il te faut abandonner de toi-même l’idée de la toucher un jour) mais bien celui de cette maudite part patronale allouée (vécue comme perturbateur de profits supplémentaires pour ses collègues de classe) qui chiffonne notre gouvernance ultra-libérale [4].

J’y viens…

3 / « On ne peut pas augmenter les cotisations sociales. »

Vérité absolue qui met petits et puissants au diapason.

S’il y a une solution concrète (qui à l’avantage de ne pas toucher à l’âge du départ en retraite) que médias et politiques n’évoquent jamais, c’est bien celle de l’augmentation des salaires puis celle, progressive, des cotisations sociales. Nous touchons ici à l’idéologie de ceux qui vendent du « péril des retraites » à tour d’interviews.

La finalité du « tabou »

Faut t’y faire, on te dit ! Prépare ta retraite toi-même. Investis, souscris des retraites complémentaires, ouvre un PEA au gamin et réserve lui sa place en hospice.

Le triptyque gouvernement-finance-patronat concentre ses efforts médiatiques dans un seul but : fabriquer chez toi l’idée que ta retraite est « un problème » et que tu ne profiteras jamais à moins que tu ne consentes à des « sacrifices ».

Il s’agit donc pour ce pouvoir d’augmenter (sur le lit de ta résignation) la durée de la cotisation pour que tu en jouisses le moins possible, rejoignant ainsi la logique de l’assureur privé.

La retraite idéale selon le marché ? Des travailleurs lésés et des intérêts privés garantis institutionnellement.

Pour l’assureur privé, la retraite parfaite serait celle pour laquelle tu payerais toute ta vie (par obligation d’état) mais dont tu ne profiterais jamais (n’ayant éternellement jamais assez travaillé [5])

Avec la complicité d’un salarié précarisé et apeuré, nous dirigeons vers ce summum de cynisme où l’esprit de solidarité serait inscrit dans un cadre étatique pour bénéficier en priorité à quelques groupes privés ou, en langage UMP :

« cotiser plus pour percevoir que dalle »

Comptons sur nos charmants opérateurs financiers pour réinvestir tes cotisations au casino boursier. Une fois ces sommes titrisées, là d’accord : Tu pourras parler d’un problème des retraites !

Nous n’en sommes pas encore là, mais cela viendra, et plus vite qu’on ne le croit si l’on commence à rogner sur l’âge du départ à la retraite.

Réaffirmons ce principe de solidarité et ne nous laissons pas effrayer par « la menace des retraites » ou culpabiliser de « ne pas cotiser assez longtemps ». Ce sont sur des postulats écartant d’emblée de réelles options de financement, que débutent les plus grandes régressions sociales.

* * *

[1] C’est tellement pas bien qu’on appelle ça des « charges », le choix de ce terme afin de désigner le résultat de luttes syndicales dans l’intérêt exclusif du travailleur en dit long sur les intentions de celui qui l’utilise.

[2] malgré l’apparition de cet engin de malheur appelé trottinette, bien plus dangereux pour les gamins qu’internet

[3] Le retraité est aujourd’hui cajolé car il concentre le gros du fameux pouvoir d’achat et que jusqu’à présent, il vote souvent UMP. Mais cela ne durera pas. Les retraités de demain, eux, qu’ils soient sur le chemin du boulot ou du pôle emploi, sont priés de se soumettre à la logique mentale des dominants.

[4] L’idée de « retraite » est un cauchemar néolibéral, non pour l’absence de travail (la « valeur travail » cette classe la piétine personnellement depuis belle lurette) mais bien parce que la classe dominante la perçoit comme un détournement immédiat de profit.

[5] Si l’on te sort cette excuse que l’on sortait déjà il y a 30 ans, il y a de fortes chances qu’on te la resserve dans 20 ans accompagnée d’ un « bon bah maintenant, faut cotiser 50 ans. »

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2 éme article de Marianne ......ça décoiffe !Un vent d'air pur

Voilà pourquoi des millions de retraités sont ruinés!

Bernard Maris

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. En un an, l'encours des fonds de pension a brûlé 3 300 milliards de dollars en un an, autant de moins pour assurer les retraites de dizaines de millions de salariés! Qui osera encore défendre la retraite par capitalisation?

La chute des bourses nous donne l’occasion de revenir sur les fameux « fonds de pension » dont on nous rebattit les oreilles pendant des années, disant que le seul moyen de sauver les retraites c’était d’abandonner le vieux système de la répartition et de passer à celui de la capitalisation, autrement dit de l’accumulation d’épargne placée en actions... Car l’argent fait des petits, c’est bien connu, et particulièrement en Bourse.

3300 milliards de dollars à la mer !

Et bien non, l’argent ne fait pas des petits, si vous mettez des billets de cinquante euros dans une bouteille dans votre jardin, vous allez être étonnée, un an plus tard, les billets n’auront pas proliféré. Pour qu’ils prolifèrent, il faut les placer dans une banque, et il faut que cette banque ne les laisse pas dans les coffres bien entendu, mais les utilise pour faire travailler de braves salariés. Ce qui fait qu’on est revenu au point de départ : si vous voulez des retraites, il faut que de braves salariés, des actifs travaillent pour vous, pas moyen de faire autrement. Il faut stimuler des ingénieurs, des techniciens, ou des ouvriers qui vont bosser pour vous.

Or voici que la Bourse s’effondre... Le dernier rapport de l’OCDE de décembre 2008 indique que l’encours total des fonds de pension de ses membres, de l’OCDE donc, a reculé de 3300 milliards de dollars en un an. Autant de moins pour faire travailler des actifs. Bref, les retraités sont ruinés, particulièrement ceux qui sont proches de la retraite et sont confrontés à l’effondrement de leur patrimoine.

Car les gestionnaires des fonds de pension espéraient une hausse continue de la Bourse. Ils espéraient même, ces naïfs, jouer sur les plus values boursières : au fur et à mesure que de nouveaux retraités demanderaient leurs pensions, ils espéraient bien vendre une partie de leur portefeuille, avec plus value, pour honorer leurs engagements.

Un petit conseil à leur donner. Et s’ils allaient voir du coté des paradis fiscaux ? Dans les paradis fiscaux dorment 10000 milliards de dollars. Ce sont des dollars de fraudeurs du fisc, des gens assez peu sympathiques, ou de maffieux, encore moins sympathiques. Et si, plus généralement, on utilisait cet argent stérile pour payer la crise dont ils sont en partie responsables ?

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Espagne - 1° ministre Zapatero - socialiste ou social-démocrate :

retraite à 67 ans, blocage des salaires de la fonction publique, recrutement de seulement UN agent de la fonction publique pour 10 départs, tout ça

après la décision de l'agence de notation Stantard & Poor's d'allouer une perspective "négative" à la note de la dette à long terme de l'Espagne
.

Les syndicats n’ont pas tardé à exprimer leur « opposition frontale », tandis que le patronat, qui préconise une retraite à 70 ans, a dit sa satisfaction.

on dit merci qui ?

Chiffres inquiétants

Depuis Barcelone où il présidait une réunion des ministres européens de l’Emploi, le ministre du Travail Celestino Corbacho a déclaré que le système actuel de retraites n’était viable que jusqu’en 2023 grâce à sa structure et aux excédents qu’il a engendrés. « Si nous voulons qu’il soit soutenable au-delà de 2023, il faudra faire des réformes. »

Cette annonce est tombée le lendemain de la publication par l’Institut national de la statistique d’une projection sur la population espagnole, vieillissante et ne faisant pas assez d’enfants pour assurer sa pérennité, sans nouvel apport de l’immigration. En 2049 selon ces statistiques, si rien ne change, pour 10 actifs potentiels (âgés de 16 à 64 ans), il y aura 9 inactifs potentiels en Espagne (moins de 16 ans et surtout plus de 64 ans).

même honte qu'en France. Ils font semblant de se préoccuper de 2049 quand ils ne savent pas comment ils vont boucler le budget ... 2009 !

J'espère qu'ILS lui fileront la même médaille qu'à Tony Blair ....

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Salut, j'ai reçus cela aujourd'hui ( merci pour celui qui me l'a envoyé lotrela ), peut être que l'on aime nous amuser en haut lieux avec des échéances à venir, et par derrière, tout est jouer.

Ou comment se faire faire " échec et mat " les yeux bandés.

Reste juste à savoir quand il s'appliquera? A n'en pas douter cela va aller très vite.

Alors messieurs les secrétaires des grndes confédérations, va p't'être falloir se réveiller et refuser toutes négos.

Décret no 2010-105 du 28 janvier 2010 relatif à la limite d’âge des agents de la Société nationale des chemins de fer français et de la Régie autonome des transports parisiens

NOR : DEVT0902550D

Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,

Vu la loi no 53-611 du 11 juillet 1953 portant redressement économique et financier ;

Vu le décret no 53-711 du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services

publics, notamment son article 5 ;

Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,

Décrète :

Art. 1er. − La limite d’âge à laquelle les agents du cadre permanent de la Société nationale des chemins de fer français et de la Régie autonome des transports parisiens sont admis à la retraite est fixée à soixante-cinq ans.

Art. 2. − Le décret no 54-24 du 9 janvier 1954 portant règlement d’administration publique pour l’application aux agents de la Société nationale des chemins de fer français du décret du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services publics et le décret no 54-23 du 9 janvier 1954 portant règlement d’administration publique pour l’application aux agents de la Régie autonome des transports parisiens du décret du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services publics sont abrogés.

Art. 3. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat et le secrétaire d’Etat chargé des transports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 28 janvier 2010.

Par le Premier ministre :

FRANÇOIS FILLON

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Salut, j'ai reçus cela aujourd'hui ( merci pour celui qui me l'a envoyé lotrela ), peut être que l'on aime nous amuser en haut lieux avec des échéances à venir, et par derrière, tout est jouer.

Ou comment se faire faire " échec et mat " les yeux bandés.

Reste juste à savoir quand il s'appliquera? A n'en pas douter cela va aller très vite.

Alors messieurs les secrétaires des grndes confédérations, va p't'être falloir se réveiller et refuser toutes négos.

Décret no 2010-105 du 28 janvier 2010 relatif à la limite d’âge des agents de la Société nationale des chemins de fer français et de la Régie autonome des transports parisiens

NOR : DEVT0902550D

Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,

Vu la loi no 53-611 du 11 juillet 1953 portant redressement économique et financier ;

Vu le décret no 53-711 du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services

publics, notamment son article 5 ;

Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,

Décrète :

Art. 1er. − La limite d’âge à laquelle les agents du cadre permanent de la Société nationale des chemins de fer français et de la Régie autonome des transports parisiens sont admis à la retraite est fixée à soixante-cinq ans.

Art. 2. − Le décret no 54-24 du 9 janvier 1954 portant règlement d’administration publique pour l’application aux agents de la Société nationale des chemins de fer français du décret du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services publics et le décret no 54-23 du 9 janvier 1954 portant règlement d’administration publique pour l’application aux agents de la Régie autonome des transports parisiens du décret du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services publics sont abrogés.

Art. 3. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat et le secrétaire d’Etat chargé des transports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 28 janvier 2010.

Par le Premier ministre :

FRANÇOIS FILLON

Salut RC, celui qui t'a envoyé ça doit être membre ici ! :Smiley_39:

http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=22832

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20 Minutes:

Le Premier ministre s’est également prononcé sur la réforme des retraites. La question de la hausse des cotisations sera «posée» à l'occasion de l'examen de la réforme des retraites, tout en écartant «une remise à plat complète» du système.

«Le Conseil d’orientation des retraites nous montrera, en avril, que la crise a aggravé la situation en réduisant les recettes et que l’allongement de la durée de cotisation, dont j’ai été l’un des artisans en 2003, n’a pas un effet suffisant sur les comportements: l’âge moyen de départ à la retraite augmente, mais très peu», déclare le Premier ministre.

Interrogé sur la tentation des entreprises de se débarrasser des salariés le plus âgés, François Fillon ajoute qu'il s'agit là d'un «problème fondamental».

«Le patronat ne peut pas nous demander d'allonger la durée des carrières et continuer à licencier les seniors. Il y a une légère amélioration mais il faut vraiment aller plus loin. Si besoin, nous prendrons de nouvelles mesures, pourquoi pas un bonus-malus sur les cotisations sociales», conclut-il.

Chiche ! augmentation de 13% de la part patronale mais limité à 40% de la masse salariale comme à la SNCF

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Salut, j'ai reçus cela aujourd'hui ( merci pour celui qui me l'a envoyé :Smiley_25: ), peut être que l'on aime nous amuser en haut lieux avec des échéances à venir, et par derrière, tout est jouer.

Ou comment se faire faire " échec et mat " les yeux bandés.

Reste juste à savoir quand il s'appliquera? A n'en pas douter cela va aller très vite.

Alors messieurs les secrétaires des grndes confédérations, va p't'être falloir se réveiller et refuser toutes négos.

Décret no 2010-105 du 28 janvier 2010 relatif à la limite d’âge des agents de la Société nationale des chemins de fer français et de la Régie autonome des transports parisiens

NOR : DEVT0902550D

Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,

Vu la loi no 53-611 du 11 juillet 1953 portant redressement économique et financier ;

Vu le décret no 53-711 du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services

publics, notamment son article 5 ;

Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,

Décrète :

Art. 1er. − La limite d’âge à laquelle les agents du cadre permanent de la Société nationale des chemins de fer français et de la Régie autonome des transports parisiens sont admis à la retraite est fixée à soixante-cinq ans.

Art. 2. − Le décret no 54-24 du 9 janvier 1954 portant règlement d’administration publique pour l’application aux agents de la Société nationale des chemins de fer français du décret du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services publics et le décret no 54-23 du 9 janvier 1954 portant règlement d’administration publique pour l’application aux agents de la Régie autonome des transports parisiens du décret du 9 août 1953 relatif au régime des retraites des personnels de l’Etat et des services publics sont abrogés.

Art. 3. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat et le secrétaire d’Etat chargé des transports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 28 janvier 2010.

Par le Premier ministre :

FRANÇOIS FILLON

Quand tu ouvres un mail , tu ne regardes pas d'où ça vient ? !

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Quand tu ouvres un mail , tu ne regardes pas d'où ça vient ? !

Salut Marc, non, pas ce soir j'ai pas les yeux en face des trous. , c'était juste histoire de railler casser un peu. :Smiley_25:mdrmdr

De toutes façon, il veulent que nous travaillions ++++++ et que l'on crache au bassinet encore +++++++++. Les français sont de grosses vaches à lait faignantes, alors pourquoi se priveraient t'ils.

Je vais leur proposer qu'ils en reviennent à l'esclavagisme. beurknonmais:cool: zzz

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Salut Marc, non, pas ce soir j'ai pas les yeux en face des trous. , c'était juste histoire de railler casser un peu. :Smiley_25:mdrmdr

mouais , le vin chaud fait ses effets ............... !

De toutes façon, il veulent que nous travaillions ++++++ et que l'on crache au bassinet encore +++++++++. Les français sont de grosses vaches à lait faignantes, alors pourquoi se priveraient t'ils.

Je vais leur proposer qu'ils en reviennent à l'esclavagisme. beurknonmais:cool:zzz

Pessimiste ....tu es. Mais dis toi que c'est pour ton bien ! re !

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Je pensais justement arrêter le tabagisme pour me lancer dans autre chose qui pourait me faire du bien. !

Si tu fumes moins , nos impots vont augmenter ou nos amendes ... !

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Si tu fumes moins , nos impots vont augmenter ou nos amendes ... !

Si je fume moins français oui, c'est certain. Bon, ça ne vaut même plus le coût d'aller chez les suisses.

mais si on doit trimer plus longtemps pour des conditions sociales de merde, vaut t'il mieux mourir du travail à 66 ans ou de la clop au même age?

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Si je fume moins français oui, c'est certain. Bon, ça ne vaut même plus le coût d'aller chez les suisses.

mais si on doit trimer plus longtemps pour des conditions sociales de merde, vaut t'il mieux mourir du travail à 66 ans ou de la clop au même age?

Peu importe , il parait qu'on va au Paradis (enfin toi , pas moi !) !

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Peu importe , il parait qu'on va au Paradis (enfin toi , pas moi !) !

Paradis, paradis, vite dis, là bas se trouvent aussi tous les nazes qui ont eu exploité leurs semblable un jour, si c'est pour y retrouver le même bordel que sur la boule bleu, autant que j'aille au même endroit que toi. !

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Comment ça le gouvernement ne semble pas vouloir écouter le divin françois ? :

http://blog.lefigaro.fr/social/2010/02/ret...-ou-double.html

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Comment ça le gouvernement ne semble pas vouloir écouter le divin françois ? :

http://blog.lefigaro.fr/social/2010/02/ret...-ou-double.html

Chérèque égal à lui même .

Mais , je retiens l'extrait suivant :

"Et pour cause : le besoin de financement à terme (100 milliards par an à l'horizon 2050) est tel qu'il est très peu probable qu'un deal puisse être passé avec la centrale syndicale. "

Donc , selon eux , il faut 100 milliards/an d'ici 2050 .La 6éme puissance mondiale n'a pas ces moyens là ?

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Retraites: les syndicats disent non à "une mascarade de concertation"De Thierry MASURE (AFP) –

PARIS — A une semaine du sommet social de l'Elysée qui doit fixer le calendrier sur la réforme des retraites, six des huit syndicats ont prévenu lundi l'exécutif qu'ils refuseraient "une mascarade de concertation".

Les syndicats CGT, CFDT, CFE-CGC, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires étaient réunis pendant trois heures au siège de la CGT pour préparer ce sommet social, prévu le 15 février, et envisager d'ores et déjà des mobilisations, la CGT ayant souhaité une initiative commune dès le mois de mars.

Mais rien n'a été décidé sur ce point lors de cette rencontre, à laquelle FO avait refusé de participer tandis que la CFTC siégeait comme "observateur" et "réservait sa position sur le communiqué" commun publié à la sortie.

Alors que le Figaro et la Tribune prêtent à Nicolas Sarkozy l'intention d'arbitrer sur la réforme des retraites dès juin en faisant voter une loi courant juillet, les syndicats ont fait savoir solennellement qu'ils "n'accepteront pas une mascarade de concertation", lit-on dans le communiqué.

Les syndicats "ne se laisseront enfermer ni dans un calendrier ni dans un débat qui ne prendraient pas en compte l'ensemble des questions, notamment le niveau des pensions, l'emploi, le financement, la pénibilité" du travail, souligne le texte.

"On refuse un passage en force. Le signe qu'on donne ce soir, c'est qu'on est prêt à travailler ensemble et à construire une stratégie qui débouche sur des mobilisations importantes", et pas seulement sur les retraites, a commenté Annick Coupé, porte-parole de Solidaires.

Des déclarations ministérielles ont d'ores et déjà plaidé pour un allongement de la durée de cotisation et un report de l'âge légal de la retraite (60 ans).

Dans la journée, l'Elysée, interrogé par l'AFP, avait déclaré "pas fondées" les informations de presse sur une accélération du calendrier.

L'objectif de cette intersyndicale était de préparer la réunion élyséenne, en tentant d'éviter que le dossier des retraites ne permette à Nicolas Sarkozy de "zapper" sur la situation économique et sociale, selon le mot de François Chérèque (CFDT), alors que tous les syndicats considèrent que la crise "n'est pas finie".

Sur ce point, la déclaration commune affirme que la situation "reste très dégradée et très préoccupante" pour le monde du travail et qu'elle exige "une réorientation des politiques publiques pour réduire les inégalités et renforcer les dispositifs solidaires".

Lors du sommet social, les syndicats "exprimeront l'exigence d'ouverture de vraies négociations" à cette fin. Toutefois, le communiqué intersyndical n'énonce pas de plate-forme revendicative, réclamant seulement "des mesures en faveur de l'emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste".

Les six syndicats ont convenu de se revoir le 15 février, à la sortie du sommet social "pour analyser (son) contenu et envisager des perspectives d'action et de mobilisation dès le mois de mars 2010".

Bernard Thibault avait proposé il y a deux semaines de travailler "à la réalisation d'une mobilisation unitaire interprofessionnelle, début mars". Sans surprise, cette idée n'a pas été retenue, plusieurs organisations, dont la CFDT, étant hostiles à une initiative avant les élections régionales de la mi-mars, par crainte de "confusion".

"Très clairement", une telle mobilisation se tiendrait "au-delà de l'échéance" des élections régionales des 14 et 21 mars, et pas avant, a souligné Marcel Grignard, numéro deux de la CFDT.

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