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Le Web des Cheminots

nouvelles actions les 28/10 et 06/11


Invité jackv

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Retraites

Les 9 duperies qui ont perdu la droite

En martelant son message, la majorité pensait convaincre de la justesse et de l’inéluctabilité de sa réforme. Mais le catéchisme néolibéral ne résiste pas à l’examen des faits.

Quelle « justice sociale »?

« La réforme est juste, fondée sur la solidarité entre les générations et à l’intérieur des générations. » Présentant le projet de loi lors du Conseil des ministres du 13 juillet, le ministre du Travail, Éric Woerth, donnait la ligne. Et balayait la réalité, rappelée par les sénateurs communistes et du Parti de gauche : « 85 % du coût de la réforme est supporté par les salariés », contre 15 % pour les détenteurs des capitaux.

 

Une réforme inexorable

« Il n’y a pas d’autre solution que de la mettre en œuvre », selon le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé. La majorité s’assoit sur les propositions des socialistes, et sur le projet de loi 
alternatif présenté par les parlementaires PCF-PG, qui prévoient d’autres pistes de financement des retraites, notamment une taxation plus importante du capital, qui assurerait un retour à l’équilibre des comptes sociaux.

 

Démographie oblige

« Si on vit plus longtemps, on doit travailler plus longtemps. Ce n’est pas un choix idéologique. » Nicolas Sarkozy dépoussière l’argument démographique. Mais pas un mot sur le fait que l’allongement de la durée de vie est en partie dû à l’amélioration des conditions de travail arrachées par la gauche et les syndicats. Ni sur cette statistique : l’espérance de vie en bonne santé d’un ouvrier est de… cinquante-neuf ans.

 

La pénibilité reconnue

Pas question de dresser de liste des « métiers pénibles ». Tout en avouant ne disposer « d’aucun moyen pour apprécier de façon rigoureuse à partir de quel seuil d’exposition la probabilité d’être malade devient une quasi-certitude », la droite remet en cause l’existence d’une médecine du travail indépendante. Éric Woerth défend ainsi l’examen au cas par cas des situations de pénibilité en plaisantant : « On pourrait dire que tous les métiers sont fatigants (…) et que lorsqu’on est éveillé c’est plus fatigant que quand on dort »…

 

Le dialogue social renoué

« Nous avons mené jusqu’au bout le dialogue social avec les organisations syndicales. » En septembre, avant que le mouvement national ne soit lancé, les syndicats tentaient d’obtenir une négociation, en écrivant à Nicolas Sarkozy, François Fillon, et à l’ensemble de la majorité pour leur demander « solennellement d’entendre le point de vue des organisations syndicales ». Ce week-end encore, Bernard Thibault déclarait : « S’il y a ouverture de négociations, le mouvement ralentit, voire s’arrête. » Il n’a toujours pas obtenu de réponse.

 

Les femmes y gagnent

« Garantir l’avenir du système de retraite français, c’est donc garantir l’avenir d’un système très protecteur pour les femmes. » La députée UMP Maryse Joissains-Masini relaye complaisamment cette « avancée » : le maintien de la retraite à taux plein à soixante-cinq ans. Sans dire qu’il ne concerne que les femmes nées entre juillet 1951 et décembre 1955, qui ont eu trois enfants et ont travaillé avant leur naissance.

Les pensions préservées

Jean-François Copé : « Il n’est pas question de jouer sur le montant des pensions. » Sait-il qu’« à durée de travail équivalente et en supposant que les trimestres nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein aient tous été cotisés, le retraité touchera, après la réforme, une pension plus faible que celle qu’il aurait obtenue avant » ? Ce sont les Échos qui l’écrivent : à terme, pour une surcote de deux ans, un non-cadre perdra 1 881 euros par an. Pour un cadre, la perte sera de 1 587 euros.

 

Les jeunes manipulés

« C’est renvoyer à la jeunesse une image extrêmement négative d’elle-même que de la considérer comme dépendante », selon la sociologue Anne Muxel. Les jeunes se considèrent comme « les premières victimes » de la réforme, puisque le maintien au travail des plus âgés leur ferme les portes du marché du travail. C’est sans doute cet excès de conscience qui gêne la droite.

 

La vraie réforme en 2013

« Le gouvernement est obligé de reconnaître que sa réforme est une réforme de colmatage et ne répond pas à l’exigence de mettre les Français à égalité devant la retraite. » Le sénateur UMP Dominique Leclerc a donc fait voter un amendement qui prévoit l’organisation « à compter du premier semestre 2013 », d’une réflexion nationale sur une réforme « systémique » des régimes de retraite. À l’étude : la retraite par points. Les fonds qui proposent la retraite par capitalisation se frottent déjà les mains…

L'Humanite.fr 27/10/2010

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Invité Gnafron 1er

Retour de manif :

- au départ ...plutôt clairesemé mais au fil des minute ...presque autant de monde que les autres fois !

- Beaucoup d'hommes en bleu , bottés , casqués

- et qlq concours de lancers d'oeufs ....

-Medef aussi bien gardé que les autres fois avec en plus des gros sigles autocollant "Police " sur les portes vitées....personnes ne savaient que les bureaux avaient changé de place......; !

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ATTAC

Le vote d'une réforme inique ne la rend pas plus légitime

Contre un mouvement social d'une ampleur exceptionnelle et une opinion publique hostile, le Parlement a adopté hier la réforme Woerth-Sarkozy. Malgré le vote du Parlement, cette réforme est toujours aussi illégitime.

Illégitime, car le candidat Nicolas Sarkozy avait déclaré en 2007 ne pas vouloir toucher à l'âge de départ à la retraite, et n'a donc pas reçu mandat pour le faire. Illégitime, par l'affairisme de ses promoteurs, Eric Woerth et ses affinités avec la fortune Bettencourt, Guillaume Sarkozy, dirigeant de Malakoff-Médéric, qui profite de la réforme pour lancer un fonds de retraite par capitalisation. Illégitime, par le refus de toute négociation avec les syndicats. Illégitime, car cette réforme pénalise surtout les femmes, les jeunes, les ouvriers. Illégitime enfin, car elle signifie la soumission à la loi des marchés financiers et des agences de notation. Tout cela pour sauver la notation AAA de la France !

Le gouvernement et les parlementaires ont montré, à cette occasion, comment on peut allier l'injustice sociale à l'autoritarisme antidémocratique. Le Parlement a même aggravé le projet gouvernemental en prévoyant pour 2013 une 'réforme systémique' ('retraite par points' ou 'comptes notionnels'), synonyme de nouvelles régressions.

Un système par points, déjà en vigueur dans les régimes complémentaires de l’ARRCO et de l’AGIRC, est un système à cotisations définies qui permet d'ajuster par de simples mesures réglementaires le niveau du point, donc des pensions. Le système par comptes notionnels, quant à lui, sous une apparence de transparence, vise en réalité à accroître encore l'individualisation des droits, faisant dépendre le niveau de la pension du seul montant des cotisations versées par la personne. Il s'ajuste automatiquement, sans débat social, à mesure que l'espérance de vie augmente. Dans les deux systèmes, les ajustements étant permanents, le salarié ne peut pas connaître le taux de remplacement de son salaire avant la liquidation de sa retraite.

En janvier dernier, le Conseil d’orientation des retraites avait reconnu que ces systèmes sont incapables de faire face à un choc démographique ou économique, et que leur mise en application provoquerait à terme une nouvelle baisse des pensions d’environ 20 %.

Une autre réforme demeure plus que jamais nécessaire. Une réforme progressiste, qui passe au contraire par un rééquilibrage entre la rémunération du capital et celle du travail, qui a perdu près de 200 milliards d'euros actuels par an en 20 ans. Faire cotiser les profits permettra de restaurer la retraite à 60 ans à taux plein, tout en réduisant les inégalités entre retraité-e-s. Attac poursuit résolument son engagement dans le mouvement multiforme de la société pour empêcher la mise en oeuvre de la réforme Woerth-Sarkozy, et imposer une réforme conforme aux intérêts de la grande majorité.

Attac France,

Paris, le 28 octobre 2010

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Collusion et résistance...

Les manifestants empêchent Xavier Bertrand (UMP) de venir à l’entreprise Actual de Laval

Une cinquantaine de manifestants sont entrés dans l’enceinte de l’entreprise Actual, spécialisée dans l'intérim, ce jeudi soir peu avant 18 h, à Laval.

Plusieurs d’entre eux ont escaladé les grilles, pendant que d’autres tentaient de forcer le portail. Les vigiles ont alors décidé de l’ouvrir, pour éviter davantage de débordements.

Les manifestants entendaient profiter de la venue de Xavier Bertrand pour protester contre la réforme des retraites.

« Ce n’était pourtant qu’une réunion privée, entre treize chefs d’entreprises de la Mayenne, et Xavier Bertrand. Rien de plus. Nous ne souhaitions pas en faire la promotion » a déclaré Samuel Tual, directeur général de Tual.

Le secrétaire général de l’UMP a annulé sa venue.

Il a entendu les chefs d’entreprise par téléphone.

Au moment de partir, vers 18 h, les chefs ont été bloqués dans leur voiture par les manifestants.

Il a fallu l’intervention de la police (13 agents) à 18 h 40, pour disperser les manifestants.

Plutôt que de risquer des débordements et des gardes à vue, ils ont préféré se retirer pour se retrouver à Soulgé-sur-Ouette, à quelques kilomètres de Laval,

où se tient un débat public sur les retraites avec le secrétaire général de l’UMP.

Sur place, la rencontre est surveillée par une quinzaine de gendarmes.

Source Ouest France

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Retraites. Les îles bretonnes font de la résistance

28 octobre 2010

Si la mobilisation contre la réforme des retraites a fléchi aujourd'hui en Bretagne, elle est restée forte dans les quatre îles bretonnes où des manifestations étaient organisées.

Sur  l'Île-de-Batz (29), qui compte un peu plus de 600 habitants au dernier recensement, 120 manifestants se sont rassemblés cet après-midi pour dire non au texte voté par le parlement.

A Ouessant (29), où résident plus de 800 personnes à l'année, 220 manifestants ont été comtés.

Du côté de Belle-Ile-en-Mer (56), quelque 260 manifestants se sont rassemblés au Palais, ce qui constitue une mobilisation record 

Enfin, du côté de Groix (56), 160 personnes ont été dénombrées par la gendarmerie. La population totale de l'île est de 2.291 habitants au dernier recensement.

Comme l'impression que le prochain mouvement social se jouera

par la mobilisation dans chaque commune de France 

et pas seulement dans les grandes villes...

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Des syndicalistes sanctionnés pour une opération escargot

Reuters

http://fr.news.yahoo.com/4/20101029/tts-france-retraites-interpellations-ca02f96.html

Trois militants du syndicat Sud arrêtés vendredi pour une opération "escargot" sur le pont d'Aquitaine à Bordeaux destinée à protester contre la réforme des retraites ont été sanctionnés d'une suspension de permis de conduire d'un mois.

Le préfet a pris cette sanction administrative à effet immédiat après quelques heures en garde à vue des trois syndicalistes pour "entrave à la circulation", ont dit le syndicat Solidaires et la police. En revanche, ils ne subiront a priori aucune poursuite pénale.

Le syndicat juge néanmoins la peine "sévère, injuste et inacceptable" et il en demande la levée dans un communiqué. La manifestation avait provoqué une heure de bouchons dans les deux sens sur le pont, axe autoroutier important.

Après l'arrestation, Sud avait organisé un rassemblement devant le commissariat et avait reçu le soutien de la CGT. Le premier syndicat français avait demandé au préfet de renoncer à toute tentative d'intimidation, voire de criminalisation de l'action syndicale".

Claude Canellas, avec Thierry Lévêque à Paris, édité par Patrick Vignal

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Retraites : 62 ans, trois millions de manifestants, 26 % de popularité pour Sarkozy

et quelques autres rappels des évènements...

http://www.lemonde.f...tor=AL-32280184

Modifié par Dom Le Trappeur
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J'ai reçu ce texte par e-mail aujourd'hui qui va bien avec la photo juste au-dessus...

Il n'y avait pas de sources ou d'origines indiquées

mais je pense qu'il va faire bien vite le tour de la toile...

« Humm, que j'aime le claquement des banderoles dans le petit matin frais!

> Inlassablement, ils repartent au combat. Tous les 15 jours. Puis

> toutes les semaines. Et puis même le week-end. Ils y vont. Malgré

> tout. À cause de tout. Déterminés. Joyeux. Féroces. Ils sont là.

> Bien sûr, il y a les abonnés du pavé. Comme une grande confrérie.

> Manif après manif, ils se retrouvent toujours, immanquablement, comme

> guidés par un tropisme atavique. Ce sont les vieux gauchos, les

> soixante-huitards fatigués, le poil blanchi sous le harnais de la

> lutte permanente et continue contre l'ordre qui broie, qui ronge, qui

> reprend, patiemment, miette par miette, tout ce que les anciens

> avaient gagné au terme de bras de fer immenses et acharnés. Je me

> souviens de quelques soirées électorales où on s'est retrouvés à cinq

> autour d'une table, dans la pénombre d'une salle municipale déserte.

> Et de quelques marches désabusées, à filer droit, quelque pelés

> bravant un ciel qui fait aussi la gueule. Les vétérans de la lutte.

> Les poilus du refus. Les militants de toujours, qui se traîneront

> avec leur perf' de chimio s'il le faut, on s'en fout, il faut y être

> et c'est tout! Toujours dans le mauvais camp. Celui de ceux qui ne

> sont pas au pouvoir. Le camp du peuple. De la populace qui ennuie et

> qui effraie, aussi, ceux qui sont censés la gouverner.

> Bien sûr, il y a les jeunes. Avec leur enthousiasme. Leur esprit de

> contradiction. Leur envie d'en découdre. Leur envie d'exister, d'être

> entendus, de compter comme des citoyens à part entière. Pas toujours

> très au fait des subtilités de la pensée politique, mais souvent bien

> plus lucides, bien plus pertinents que ne le pensent généralement les

> vieux cons. Ils ne lâchent rien. Jamais. Ils restent toujours au

> milieu de la place bien après que les vieux militants se soient

> prestement dispersés pour retourner à une vie normale. Ils aiment

> plus que tout prolonger le chaos, le faire durer. Ils ne cherchent

> pas à être là où ça bouge, ils font bouger la foule, la font danser,

> la font crier. Ils ont la vie devant eux et pas l'intention de la

> laisser filer. Ils sont notre avenir et ils ne peuvent pas fuir.

> Et puis, il y a les nouveaux. Nombreux. Toujours plus nombreux. La

> majorité silencieuse qui a décidé qu'elle n'en pouvait plus. La masse

> de ceux qui pensaient que la politique, ce n'est pas pour eux.

> Jusqu'à ce que la politique s'occupe d'eux. Les poursuive. Dans leur

> salon. Dans leur boulot. Même pendant les courses au supermarché.

> Devant l'école des gosses. Ceux qui ont fini par comprendre que la

> politique actuelle ne fait pas de quartier, pas de prisonniers. Ceux

> qui ont pris la crise dans la gueule, dans les tripes. Les salaires

> qui patinent, les boulots qui disparaissent, la gangrène hideuse du

> chômage qui les talonne, la santé trop chère, l'école qui se

> déballonne. Toutes ces fausses promesses qui n'ont engagé que ceux

> qui y ont cru. Toutes ces paroles creuses qui éclatent sur une

> réalité sociale qu'on ne peut plus faire semblant de ne plus voir.

> Et puis là, le truc de trop : deux années de plus à trimer pour

> des clous. La goutte d'eau qui fait déborder le trop-plein

> d'amertume. Ils en ont juste eu marre, ils ont posé des RTT, ils ont

> pris les gosses sous le bras et les voilà à faire nombre dans les

> cortèges. Ras-le-bol général. Refus total de lâcher une seule petite

> chose de plus. Refus de se laisser récupérer, d'adhérer, de se faire

> compter. Refus total. Et ivresse de la foule.

> Et puis, il y a tous les autres. Les 71 % de gens qui en ont ras la

> cafetière de tout, qui veulent que ça pète, qui veulent que ça

> change, qui aspirent à autre chose, mais qui comptent sur les potes

> pour faire le sale boulot à leur place. C'est à tous ceux-là que je

> parle. C'est à toi que j'écris.

> Je comprends.

> Tu as toujours une bonne raison de ne pas y aller, même si tu

> soutiens le mouvement de tout ton cœur, de toutes tes forces. Tu as

> un boulot. Et tu as peur de le perdre. Ou tu es irremplaçable. Je

> t'ai déjà dit que les étagères de Paul Emploi sont blindées de gens

> irremplaçables. Tu as une famille. Et personne pour garder les mômes.

> Tu n'as plus de boulot. Tu as besoin de ton salaire. Tu as le crédit

> de ta baraque à rembourser, ta banque te tient les bollocks au creux

> de la pogne. Et puis, dans ta branche, les « rouges », les

> syndicalistes, les grandes-gueules, les fouteurs de merde, tous ces

> gens-là, c'est vachement mal vu quand même.

> Tu es l'armée de réserve. Tu attends que ça pète pour te jeter

> dans l'arène à ton tour. Parce que là, tout de suite, les petites

> randos de santé en centre-ville, tu y crois moyen. Et puis, tu

> n'aimes pas les vieux militants, les syndicalistes bornés, les gamins

> en roue libre et les braillardes à banderoles. Tu n'aimes pas la

> foule. Et les retraites, tu sais que c'est grave ce qui se passe,

> mais d'un autre côté, ça fait un bon moment que tu en avais fait ton

> deuil. C'est que tu es un lucide, toi. C'est que tu vois les choses

> globalement : d'un peu plus haut. D'un peu plus loin. Tu me dis qu'on

> n'a pas besoin de toi. Qu'un mec tout seul, ça ne changera rien au

> final.

> Alors, tu nous regardes passer sous les fenêtres de ta boîte que

> tu détestes et tu continues ton boulot qui n'a pas de sens pour

> gagner un salaire en peau de chagrin. Et tu nous soutiens. De toutes

> tes forces!

> Sauf qu'au combat, tu le sais bien, chaque soldat compte. Tout

> comme tu sais, même si ça te fait chier de te l'avouer, que nous

> sommes au cœur d'une véritable guerre des classes, une guerre sociale

> et comme tous les gonzes qui défilent à tes pieds, je sais que tu as

> compris que les mecs en face n'ont pas l'intention de faire de

> prisonniers. Tu sais qu'à partir de maintenant, nous n'avons plus le

> droit à la défaite. Tu sais que si nous fléchissons maintenant, ils

> nous achèveront demain. Nous faire trimer jusqu'à la tombe n'est que

> le début, c'est juste la partie émergée de l'iceberg libéral, ce

> n'est qu'une étape vers le véritable objectif de ceux qui tiennent

> les manettes : le retour au temps joyeux de Zola, où nous n'avions

> rien et où ils avaient tout.

> Toi aussi, tu les vois en train de dépecer notre tissu social

> comme une meute de charognards excités par l'odeur lourde et collante

> de la misère et du malheur des exploités. Tu as encore tant de choses

> à perdre, que tu refuses encore de descendre dans la rue. Tu as tant

> de choses à perdre, et eux ne voient là qu'autant de choses à te

> reprendre. Et ils le feront. Petit à petit. Morceau par morceau.

> Jusqu'à ce qu'il ne te reste rien de ce que tu t'échines à construire

> depuis tant d'années.

> Ce n'est pas qu'une question de retraite. Et tu le sais bien. C'est

> une vision du monde, un choix de société. Ce sont les forces de

> l'argent qui ont décidé qu'elles en avaient marre de concéder des

> miettes aux pauvres pour avoir la paix. Ce sont nos exploiteurs qui

> ont décidé que nous étions des gêneurs, des surnuméraires, des

> empêcheurs de jouir de tout comme des porcs. Alors, ils reprennent

> tout : le droit de se reposer après une vie de labeur, le droit de ne

> pas vieillir dans la misère, le droit d'être soigné, le droit d'être

> instruit, le droit d'être convenablement nourris, le droit d'être

> correctement logé, le droit à une vie décente.

> Tu sais tout cela, toi qui nous regardes défiler de ta cage

> climatisée. Tu sais tout cela et tu nous soutiens.

> Mais cela ne suffit plus.

> Si nous faiblissons, nous sommes perdus. Ils sont à l'affût, avec

> la suite de leur programme ignoble : encore une journée de travail en

> plus, pour les vieux, encore des remboursements en moins, encore des

> subventions qui s'assèchent, encore des taxes qui frappent dur les

> plus pauvres, encore des restrictions, encore de la rigueur, encore

> de la déconstruction sociale, encore, encore, comme une litanie,

> encore, encore, comme notre sang qui s'écoule doucement sur les

> pavés, encore, encore, comme la curée de la meute, encore, encore…

> Tu sais qu'on y est. Cela fait même pas mal d'années qu'on y est.

> Et là, c'est la position qu'on ne doit pas lâcher. C'est le point de

> résistance où se joue la déroute en rase campagne. Si on perd

> maintenant, ils vont nous dépecer vivants.

> Ce n'est plus le temps de la palabre.

> Plus le temps des stratégies.

> Plus le temps de la neutralité.

> Choisis ton camp : tu es avec nous dans la rue ou tu continues à nourrir la main qui t'étrangle, lentement! »

Modifié par Dom Le Trappeur
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La SNCF annonce un retour à la normale

Reuters samedi 30 octobre 2010 10h00

Le trafic ferroviaire en France, perturbé depuis plusieurs semaines par le mouvement social contre la réforme des retraites, reviendra à la normale au cours du week-end de la Toussaint, annonce la SNCF.

Quelques perturbations ponctuelles étaient encore attendues samedi du fait des opérations techniques nécessaires pour revenir à un trafic normal, précise-t-on de même source.

Patrick Vignal

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Nicolas Sarkozy a ruiné le dialogue social, juge François Bayrou

Reuters

Le conflit sur la réforme des retraites débouche sur une situation "perdant-perdant" en France, a déploré dimanche le président du MoDem, François Bayrou.

Lors du "Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien", le dirigeant centriste a estimé queNicolas Sarkozy avait "ruiné la perspective de dialogue social", déplorant qu'il n'y ait pas eu de référendum sur cette "question de société" après le débat parlementaire.

Puisque la loi qui repousse l'âge légal de la retraite à 62 ans a été votée mercredi, "il serait inimaginable que la promulgation n'intervienne pas", comme le réclament les syndicats et l'opposition, a déclaré François Bayrou.

"Je considère dans cette affaire qu'il y a des dégâts très importants qui sont faits. Il y a des situations où on dit 'tous gagnants', 'gagnant-gagnant'. Là, on est dans une situation où je crois qu'on peut dire 'tous perdants', 'perdant-perdant'", a-t-il estimé.

"Les syndicats auront du mal à relancer un mouvement de cette ampleur puisque le mouvement n'a rien obtenu, encore qu'ils aient été responsables et modérés en face d'une partie de leur base", a jugé le fondateur du MoDem.

"Le pouvoir se trouve dans une situation où il a ruiné la perspective du dialogue social dont pourtant il faisait un totem, verbal certes, mais un certain nombre de gens l'avait cru", a-t-il attaqué. "Je pense que la France n'a pas avancé ces dernières semaines : elle a reculé".

Il est revenu sur la méthode choisie par l'exécutif qui aurait dû commencer selon lui par "une solide séquence de discussions dans laquelle chacun amène ses questions et ses réponses" avec les partenaires sociaux.

"Après ça, le gouvernement fait ses choix, il les expose au pays. Ces choix sont examinés devant le Parlement et, après, si c'est une grande question qui engage le destin du pays, c'est le peuple qui tranche", par le biais d'un référendum, a fait valoir François Bayrou.

Les Français auraient été appelés à approuver ou rejeter "le projet de loi qui a été voté par les députés et les sénateurs".

Les députés ont mis un terme mercredi à un marathon législatif en adoptant la réforme qui portera progressivement de 60 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge pour une retraite à taux plein, quel que soit le nombre de trimestres cotisés.

Jeudi, la contestation s'est essoufflée mais les syndicats n'en ont pas moins réaffirmé leur détermination à poursuivre la lutte contre un texte qu'ils jugent injuste et inefficace

Laure Bretton, édité par Clément Guillou

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Prendre la mesure de ce qui s'est réellement passé en Septembre-octobre lors du mouvement social

malgré la propa-intox du gouvernement ump-medef...

Pénurie de carburants : la France a frôlé la "catastrophe économique"

LEMONDE.FR avec AFP | 01.11.10 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/01/penurie-de-carburants-la-france-a-frole-la-catastrophe-economique_1433696_3234.html#ens_id=1305816

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bonsoir

Objet : arithmétique sixième

: Retraites : un problème d'arithmétique divise les Français

D'un côté : Sarkozy, Fillon, Woerth, les parlementaires UMP, le MEDEF et pas mal d'éditorialistes qui affirment que, pour des raisons démographiques, il ne sera bientôt plus possible de financer les retraites par répartition.

De l'autre côté : des ingénieurs, des syndicalistes, des artisans, des agriculteurs, des commerçants, des ouvriers, des économistes, des étudiants, des lycéens qui, après calcul, affirment qu'il ne sera pas très difficile de financer les retraites par répartition, même dans 40 ans.

Qui a raison ? Qui a tort ?

Les calculs sont-ils compliqués ?

Des professeurs de mathématiques ont voulu en avoir le cœur net. Ils ont soumis la question, sous la forme d'un problème d'arithmétique, à un millier d'élèves de classes de 6ème. Ils sont partis des données incontestables suivantes :

- au cours des 40 dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de 2%, le PIB est passé de 1000 à 2000 milliards d'euros

- au cours des 40 ans prochaines années, le nombre de personnes de plus de 60 ans va en gros doubler

- dans l'hypothèse où, sur les 40 prochaines années, la croissance serait seulement de 1% en moyenne annuelle (le gouvernement promet 2% et plus, afin de faire reculer le chômage), le PIB passerait de 2000 milliards en 2010 à 3000 milliards en 2050 Les professeurs ont convenu que les 2000 milliards seraient représentés par un gâteau de 2000 grammes et les 3000 milliards par un gâteau de 3000 grammes.

Ils ont soumis l'énoncé suivant aux élèves :

« En 2010, dix salariés produisent un gâteau de 2000 grammes, à partager avec 4 retraités.

En 2050, dix salariés produiront un gâteau de 3000 grammes à partager avec 8 retraités.

Calculer le poids de la part de gâteau de chaque personne, en 2010 et en 2050.

La part de chacun en 2050 sera-telle plus petite qu'en 2010 ? » 99 % des 1000 élèves ont répondu :

- en 2010, la part de chacun est de 143 g (2000 : 14)

- en 2050, la part de chacun sera de 167 g (3000 : 18)

- en 2050 la part de chacun aura donc augmenté par rapport à 2010

Aucun élève de 6ème n'a donc trouvé le même résultat que Sarkozy, Fillon et Woerth au problème de partage du gâteau !

Profitant du débat « Quel avenir pour les retraites ? », entre Xavier Bertrand et Bernard Thibault à Lyon le 25 septembre 2010, quelques-uns de ces professeurs ont demandé à Xavier Bertrand si les résultats trouvés par les 1000 élèves étaient justes ou erronés. Le secrétaire général de l'UMP a reconnu que les résultats trouvés par les élèves de 6ème étaient justes, mais que l'énoncé du problème aurait du préciser que dans les 40 années à venir, une partie de l'accroissement des richesses devra être consacrée à l'augmentation des dépenses de santé et à celles liées à la dépendance (le 5ème risque).

Nous avons donc refait les calculs, en réservant sur le gâteau de 2050 :

100 milliards de plus pour la santé et 100 milliards pour la dépendance.

Donc, comme si le gâteau de 2050 ne pesait plus que 2800 grammes

. Résultats du nouveau calcul :

- en 2010, la part de chacun est de 143 g (2000 : 14)

- en 2050, la part de chacun sera de 155 g (2800 : 18)

- en 2050 la part de chacun aura … toujours augmenté par rapport à 2010 !

Les explications du secrétaire général de l'UMP n'étant toujours pas satisfaisantes, nous invitons tous les citoyens à réfléchir à la question suivante : « A votre avis, pourquoi Sarkozy, Fillon, Woerth, Copé, Bertrand et les parlementaires UMP font semblant de ne pas savoir calculer ? ».

André Martin Cofondateur du site http://www.retraites-enjeux-debats.org/

Modifié par jackv
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J'avais mis ce message sur un autre fil mais tout compte fait il n'est pas plus mal ici...

Bon qu'est-ce que vous faites le samedi 6...?

Les formes de lutte évoluent, c'est une réalité...

Nous avons déjà eu l'occasion d'en parler sur le forum.

On peut constater que c'est souvent vers/à la fin d'un long mouvement social que le débat se christalise sur cette question et ses aspects récurents que sont les tensions et les divisions

tout comme les dérapages radicaux des uns et des autres, les pour, les contre, les anti et les sans opinion...

Le problème c'est que le mouvement social qui parcourt le pays n'est pas terminé puisqu'il accompagne la-les crise(s) - économiques, culturelles, politiques, financières, industrielles, sociales...- qui se succèdent depuis 1968. cela fait plus de 40 ans que ça dure.

Or une crise dans le système capitaliste consisite à casser une partie de l'existant pour le remplacer, laisser la place à quelque chose de nouveau dans un espace géographique.

Depuis les années 1850, de crises locales, puis régionales nous sommes passés à des crises nationales, sectorisées, continentales et aujourd'hui globales avec la mondialisation...

ça donne l'impression d'une course en avant dans un monde qui évolue avec une rapidité fulgurante et où même le technologiquement moderne entre en crise rapidement poussé par l'exigence du capital financier de faire toujours plus de profits pour répondre aux attentes des actionnaires et des marchés financiers qui vampirisent le travail huamin.

Or on sent bien aujourd'hui que l'exigence portée par ces derniers c'est de remettre en cause les acquis sociaux obtenus par plus d'un siècle de luttes sociales.

car d'une part ces acquis sont une ressource financière qui n'entre pas dans le giron des marchés financiers

d'autre part ils sont l'un des socles sur lesquels repose notre société (libertés, démocratie, travail, solidarité, culture, exigence de paix...).

On voit donc bien l'entreprise de démolition mise en oeuvre.

C'est dans ce cadre que se développe le mouvement social en France fait de luttes quotidiennes et de temps forts de grande ampleur comme celui que l'on vit depuis plusieurs mois voir plusieurs années sur la question des retraites (il faut se rappeler des périodes 1993, 1995, 2003, 2007 sur ce sujet par exemple).

Ce qui semble significatif dans la période Septembre-Octobre 2010, c'est que la question des retraites s'adosse à un mécontement de plus en plus fortement exprimé par une grande partie du Peuple avec une exacerbation de mesures considérées comme injustes et-ou innacceptables dans un tas de domaine. (la question des roms ou les affaires Woerth-Bettencourt et bien d'autres choses encore n'y sont pas pour rien...)

Mais cela se passe au coeur d'une guerre idéologique de très grande ampleur exacerbées par l'utilisation des médias anciens ou nouveaux.

Si le pouvoir (droite - gouvernement - patronat) maîtrise une partie de la presse, de la télévision ou des radios, il est loin de maîtriser l'internet où règne quand même une jungle ou des labyrinthes incroyables.

Or le Peuple est un contre-pouvoir puissant mais ça part dans tous les sens (du fait des divisions autant que des diversités). Et l'opinion publique est fluctuante entre ceux qui ont des opinions tranchées, des opinions affirmées ou ceux qui roulent en fonction du sens du vent ou tout simplement qui ne pensent rien...

La construction d'un mouvement, d'une opinion est bien plus compliquée et difficile que la déconstruction.

C'est plus facile d'être contre que d'être pour quelque chose.

C'est plus facile de s'exprimer être contre et de démolir que d'argumenter, de construire un projet, d'affirmer des idées, de donner des perspectives...

Il en est de même au coeur du mouvement social, au coeur d'une lutte que chacun vit individuellement (pour ou contre, actif ou passif, anti ou spectateur, ignorant ou fermant les yeux...)

Comme je l'ai affirmé plusieurs fois, les mouvements sociaux sont en train d'évoluer dans leurs formes d'action en devenant à la fois plus radicaux pour ce qui concernent les militants et salariés engagés (les raffineries par exemple) et plus populaires dans les formes collectives que sont les formes de soutien ou les manifestations avec une multiplication des manifestations dans les petites villes voir les petites communes (sauf en région parisienne ?). le problème c'est que chaque individu y va à son rythme, avec ses opinions, avec ce qu'il a dans la tête à un moment donné, à un instant donné, en étant offensif ou en y croyant pas trop...

Ce qui me semble significatif du mouvement de septembre - octobre c'est le retournement de l'opinion publique majoritairement opposé au projet de réforme anti-social du gouvernement-ump-medef mais c'est un mouvement qui se cherche, qui demande-exige des perspectives et qui sent se rapprocher l'échéance de 2012 et son impératif : battre cette droite-patronat au pouvoir total depuis 2002... et ce pouvoir autoritaire insupportable porté par le Sarkozysme ambiant.

Il y a donc de nouvelles échéances à construire et à gagner à commencer par les manifestations du Samedi 6 novembre 2010 et les suites tant syndicales-sociales que politiques à donner.

C'est pour cela que les combats d'arrière-garde pour refaire tant le grand soir que le passé, les tentatives de divisions et d'exacerbation des tensions à coups de réglements de compte par des gens qu'on a peu vu ou entendu pendant la période récente ne sont qu'un leurre.

Les vrais acteurs du mouvement social sont déjà passés à autre chose et regardent devant eux vers l'avenir qu'ils ont à construire .

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Dans la série des analyses...

Mouvement social, climat social, perspectives politiques...

Le Monde

Retraites : "Le mouvement laissera des traces dans l'opinion"

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/01/retraites-le-mouvement-laissera-des-traces-dans-l-opinion_1433786_823448.html#ens_id=1305816

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D'où vient la culture de grève en France?

Slate.fr

Pas étonnant que la France ait la réputation d'être championne de la grève: nos rapports sociaux sont basés sur la régulation conflictuelle.

http://www.slate.fr/story/29471/francais-font-tout-le-temps-greve-manifestation 

Modifié par Dom Le Trappeur
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Ce que la mobilisation a changé (2/5)

Retraites : "Le gouvernement a créé un mouvement de résistance"

LEMONDE.FR | 02.11.10

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/02/retraites-le-gouvernement-a-cree-un-mouvement-de-resistance_1434524_823448.html#xtor=AL-32280184

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Invité Gnafron 1er

Ce que la mobilisation a changé (2/5)

Retraites : "Le gouvernement a créé un mouvement de résistance"

LEMONDE.FR | 02.11.10 http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/02/retraites-le-gouvernement-a-cree-un-mouvement-de-resistance_1434524_823448.html#xtor=AL-32280184

Fo abandonne la bagarre ?

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http://www.laprovenc...rseille-samedi

Fo abandonne la bagarre ?

Comme si en septembre et octobre il n'y avait pas eu à plusieurs reprises des appels à la grève et aux manifestations au plan national par l'intersyndicale...

(Fo et Sud refusant de signer les communiqués communs de l'intersyndicale...mais appelant à partciper aux journées d'action)

Après ce sont les salariés qui décident de leur engagement individuel dans le mouvement ...

c'est valable autant pour un cheminot, un fonctionnaire qu'un salarié d'une entreprise privée qu'elle soit grande, moyenne ou petite...

et dans les faits force est de constater qu'il y a une diversité de formes dans l'engagement :

pétition, distribution de tracts et information, relais d'e-mail, rassemblements, manifestations,

grève ( 1h,4h,une journée, reconductible, , zapping sur les temps forts, grève illimitée pure et dure..., avec ou sans occupation...) blocages,

opérations et initiatives coups de poings, blocage d'usines, de raffinerie, de ronds-points ou routes,

délégations chez les sénateurs et députés, courriers aux députés et sénateurs, au gouvernement,

emmurement de locaux ump, medef

lettres et communiqués à la presse...

et on pourrait en citer beaucoup d'autres ...

Donc diversités et initiatives individuelles...

avec une augmentation des initiatives délocalisées au plus près des acteurs

et je pense que cela ira encore plus loin lors du prochain mouvement social :

rassemblements et manifestations, initiatives dans un nombre toujours plus grand de lieux, de communes, de petits villages et petites villes,

démultiplication d'initiatives dans les grandes villes ou agglomérations...

Modifié par Dom Le Trappeur
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Tiens j'en oublie une de forme d'action :

c'est la bataille idéologique à coup de message sur les blogs, les forums, les commentaires sur les articles de journaux en particulier Libération, le Monde, Le Figaro, rue 89 etc etc...

et même ici sur ce forum on y échappe pas ...

mais ça c'est plus sur la forme que sur le fond du débat et des enjeux

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Informations de la Fédération des Cheminots CGT du 3 novembre 2010

pour la journée de manifestations du 6 Novembre 2010

Rien vu pour l'instant pour les autres syndicats

Une réunion intersyndicale est prévue au niveau national le jeudi 4 Novembre en fin d'après midi

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Paris

Manifestation devant le siège du Medef

mercredi 3 novembre 2010

Au moins 300 personnes ont manifesté mercredi devant le siège parisien du Patronat Le Medef (Mouvement des entreprises de France) contre le projet de réforme des retraites, à l'appel de l'Union régionale Ile-de-France CGT.

"Nous manifestons symboliquement devant le Medef, siège du patronat, puisque Mme Parisot a revendiqué la paternité de la réforme des retraites votée par le Parlement. Le conflit est loin d'être terminé. Il existe d'autres solutions pour la réforme des retraites et nous demandons toujours l'ouverture de négociations", a déclaré à l'AFP Pascal Joly, le secrétaire général de l'URIF-CGT. "Les gens ne sont pas démobilisés, ils continuent de lutter sous d'autres formes et je crois que, samedi, il y aura une grosse manifestation à Paris", a ajouté Pascal Joly.

Modifié par Dom Le Trappeur
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