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Le Web des Cheminots

nouvelles actions les 28/10 et 06/11


Invité jackv

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Invité Gnafron 1er

nono 2, le 23 octobre 2010 - 21:09 , dit :

J'aimerais rappeler qu'il y a en France 27 millions de travailleurs et 3 millions de chômeurs et RMIstes, soit un potentiel de 30 millions , mais que dans les manif on arrive à compter entre 1 et 3,5 millions de manifestants. Autant dire que l'autre là haut n'est certainement pas près de céder tant que nous ne seront pas 10 millions dans les rues ce qui , théoriquement, devrait être possible . Pourtant la population a eu déjà 12 jours pour adhérer, mais en toute objectivité, et j'en suis vraiment désolé, la mayonnaise ne prend pas. Le mouvement ne peut pas reposer que sur les cheminots, les raffineurs et les dépots de carburants . Enfin je continuerai quand même à manifester et je serais dans la rue le 06/11, mais j'ai un doute sur ma participation le 28/10.

Remarque très juste................Toute fois , le chiffre que tu avances est inférieur à la réalité .En effet , cette réforme concerne quasiment tout le monde ...

Je m'explique les commerçants , les artisans etc .....ont été salarè(e)s avant de bosser à leurs "comptes " .Or , lorsque ceux -ci envisagent de prendre leurs retraites de commerçants , d'arisants etc...ils intégrent ce qu'ils toucheront comme pension de retraite "salariée" .Or , toutes les réformes succéssives amputent cette part de revenu de "future retraité(e)". Donc , en fait , cette réforme , concerne tout le monde et bien au delà, les salarié(e)s d'aujourd'hui....

A moins que finalement , les commerçants , artisans soient tellement pété(e)s de tunes qu'ils s'en tapent de leurs pensions de la cnav...; !

Modifié par Gnafron 1er
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A vous...Si vous en avez d'autres... (sauf le F Haine ...Merci)

Bon, désolé, mon goût pour la provoc' est trop prononcé pour que je puisse résister : et pourquoi qu'on ne citerait pas le FN ? C'est un parti politique comme les autres, et je ne vois pas pourquoi on passerait sous silence ses vues. Du coup, je m'en vais citer sa vice-présidente sur le sujet qui préoccupe tout le monde :

Le rôle des gouvernements est de faire des réformes bien sûr, quitte à résister à la rue, mais à la condition que ces réformes aillent dans le sens de l'intérêt général. Ce n'est absolument pas le cas concernant la réforme Sarkozy des retraites. Elle est injuste, je l'ai déjà expliqué dans le détail, parce qu'elle fait peser comme toujours l'intégralité de l'effort sur ceux qui n'en peuvent déjà plus, Français des classes moyennes et populaires.

Maintenant, deux choses :

  1. je ne suis pas encarté au FN, et je ne partage pas vraiment le point de vue de ses dirigeants. Mais l'idée que l'on devrait se permettre d'ignorer les arguments de certaines personnes relègue, à mon sens, aux oubliettes le principe même de la démocratie, qui est d'écouter tout le monde, de se faire une opinion, et d'user de son pouvoir électoral en conséquence. Et ça, pour moi, c'est beaucoup plus gênant que les sorties d'un politicien poujadiste et gouaillard, fut-il borgne de surcroit
  2. pour ce qui est du mouvement actuel, je trouve les Français un peu schizophrènes : la Vème République ne s'est pas créée avant-hier, et en un demi-siècle, il semble que personne n'aie eu la présence d'esprit de fonder un mouvement pour une réelle démocratie directe. Donc on continue à faire semblant de donner un mandat clair à nos politiques, avant d'aller tout bloquer bruyamment lorsque ceux-ci prennent des décisions qui ne nous conviennent pas. Tant qu'à protester, pourquoi ne pas exiger que toute modification de cette ampleur soit sujette à un référendum ? Au moins, la prochaine fois, un simple tour au bureau de vote résoudrait la question de manière pacifique, et on aurait un peu l'impression d'être écoutés (si le Gouvernement reste honnête, hein, pas comme pour le référendum sur le TCE)

Notez que je n'ai pas fait beaucoup de recherche : il y a peut-être des partis en France qui militent pour une démocratie directe à la Suisse, mais je n'en connais aucun. Si l'un de vous en connait, qu'il n'hésite pas à me les signaler.

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Une majorité de Français satisfaits des syndicats

LEMONDE.FR avec AFP Une large majorité (57 %) des Français se déclare satisfaite

des actions ou des prises de parole des syndicats dans le conflit sur la réforme des retraites, 

au contraire du personnel politique, qui fédère une majorité de mécontents,

selon un sondage IFOPde lundi pour France-Soir.

http://www.ifop.com/?option=com_homepage

Selon cette enquête, 42 % des personnes interrogées sont mécontentes des syndicats

pour leurs"actions ou prises de parole au sujet de la réforme des retraites".

Du côté des dirigeants politiques,

le premier ministre, François Fillon, et la première secrétaire du PS, Martine Aubry, s'en sortent un peu moins mal que les autres avec 42 % de satisfaits, contre respectivement 56 % et 55 % de mécontents.

Viennent ensuite le ministre du travail, Eric Woerth, et celui de l'intérieur, Brice Hortefeux (33 % de satisfaits et 61 % de mécontents),

l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal (32 % de satisfaits, 66 % de mécontents)

et enfin le chef de l'Etat,Nicolas Sarkozy (31 % de satisfaits, 68 % de mécontents).

Sondage réalisé par téléphone les 21 et 22 octobre auprès d'un échantillon de neuf cent cinquante-six personnes représentatif de la population français majeure (méthode des quotas).

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Populaire ? Encore une bonne raison d'être mécontent...

Vers une nouvelle hausse du prix de l'électricité de 3 à 4 %

LEMONDE.FR avec AFP Les tarifs réglementés de l'électricité, qui ont déjà connu une hausse en août, pourraient de nouveau augmenter de 3 à 4 % au début de l'année prochaine, selon le quotidien Les Echos.

Le gouvernement vient en effet d'accepter un amendement au projet de loi de finances 2011 permettant de relever la taxe dite "de contribution au service public de l'électricité" (CSPE), payée par chaque consommateur pour soutenir les énergies renouvelables, notamment le rachat de l'électricité photovoltaïque.

Selon le journal, la CSPE pourrait passer de 4,50 à 7,50 euros par mégawattheure, dès janvier si le gouvernement ne s'y oppose pas expressément par un arrêté avant le 31 décembre. Un tel relèvement soulagerait les finances du groupe français, contraint d'acheter au prix fort l'électricité solaire. Mais il se traduirait par une nouvelle hausse de 3 à 4 % de la facture des particuliers et des professionnels, précise le journal.

Jusqu'à présent, le gouvernement s'est gardé d'augmenter la CSPE pour éviter de prendre la responsabilité d'une hausse impopulaire du prix de l'électricité. Au début d'octobre, les députésMichel Diefenbacher (UMP) et Jean Launay(PS) avaient néanmoins rendu un rapport proposant d'augmenter la taxe de plus de 40 %.

Selon eux, la hausse de la facture devait rester"relativement limitée, de l'ordre de 3 %". Interrogé dimanche soir par l'AFP, le ministère de l'économie et des finances n'a pas été en mesure de commenter l'information.

La puissance du parc de panneaux solaires français a été multipliée par dix en deux ans, passant de 81 mégawatts (MW) fin 2008 à 850 MW fin 2010. En achetant l'électricité solaire, EDF accuse un surcoût, qui lui est normalement remboursé via la CSPE. Mais le niveau de la taxe, qui n'a pas bougé depuis 2004, est depuis quelques années insuffisant, et EDF accusait en 2009 un déficit de 1,6 milliard d'euros.

Le 15 août, les tarifs avaient été augmentés de 3 % pour les ménages et de 4 % à 5,5 % pour les entreprises. Pour les premiers, cette hausse était la plus forte depuis juillet 2003.

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Lundi 25 Octobre 2010

Le mouvement contre la réforme des retraites n'entend pas faiblir, malgré la Toussaint

LEMONDE.FR avec AFP 

La bataille contre la réforme des retraites , qui devrait être adoptée définitivement mercredi 27 octobre, entre dans sa dernière ligne droite avec une semaine ponctuée par de nouvelles manifestations, la poursuite des grèves et des pénuries de carburant.

  • Une semaine charnière
Au plus bas dans les sondages, à seulement 29 % d'opinions favorables en octobre, selon l'IFOP,Nicolas Sarkozy est confronté à la plus grave crise depuis son élection en 2007. Il compte sur les vacances de la Toussaint et l'accélération du calendrier législatif pour affaiblir la mobilisation, avant de remanier son gouvernement. Mais les syndicats vont lancer toutes leurs forces dans le dernier bras de fer avant la promulgation de la loi en maintenant la pression dans le secteur de l'énergie et en organisant plusieurs journées d'action : les étudiants seront mardi dans la rue, avant une journée nationale d'action jeudi, puis une autre le 6 novembre.

Pour jeudi, qui sera la septième journée d'actions nationale depuis la rentrée, les syndicats espèrent malgré les vacances faire aussi bien que lors des précédentes mobilisations, où entre 1,1 et 3,5 millions de personnes (selon les sources) étaient descendues dans les rues. Mais s'ils ont réussi à maintenir la mobilisation à un niveau inégalé en France depuis 15 ans, la gestion de la sortie du conflit pour des syndicats s'annonce à hauts risques en raison de la pression de la base et des divergences de stratégie.

  • La CGT réclame la non-promulgation de la loi

Interrogé sur Europe 1, le conseiller social du président, Raymond Soubie, a estimé, dimanche, que la promulgation – c'est à dire la parution du texte au Journal officiel – interviendra vers le 15 novembre. Un peu plus tard, sur France 5, Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, a demandé à Nicolas Sarkozy de "ne pas promulguer la loi", réaffirmant que l'"objectif" des syndicats était"l'ouverture de négociations sur l'avenir des retraites".

De son côté, le Medef s'est alarmé de "la gravité de l'impact sur l'économie" du conflit social. Si les conséquences économiques de la grève n'ont pas encore été chiffrés, l'organisation patronale a relevé "l'arrêt ou quasi arrêt des livraisons des marchandises (matières premières ou produits finis) transitant par le fret ferroviaire" et les"retards considérables des livraisons transitant par le fret routier" ; le Medef réclame ainsi un report des paiements de charges pour les entreprises les plus touchées par la crise.

  • Carburants : les blocages se poursuivent

Dimanche, la France connaissait encore des pénuries de carburants, avec une station sur quatre à sec et des difficultés concentrées en région parisienne et dans l'Ouest. La situation pourrait se dégrader lundi, selon l'Union française des industries pétrolières, du fait du repos obligatoire des chauffeurs de camions-citernes qui alimentent les pompes. Le ministre de l'énergie, Jean-Louis Borloo, a confirmé que des "difficultés" supplémentaires seraient à prévoir lundi. "Cela ne voudra pas dire qu'on repart vers une dégradation du système", a toutefois relativisé le ministre lors d'un entretien téléphonique avec l'AFP. Il a expliqué que, compte tenu du repos imposé dimanche aux chauffeurs de citernes par la législation sur le transport de matières dangereuses, la "matinée de remise en route de la tournée des camions" devrait "être digérée" et pourrait "créer quelques problèmes" en première partie de journée. Samedi soir, sur France 2, M. Borloo avait appelé à la reprise du travail dans les douze raffineries du pays, toutes en grève et à l'arrêt.

Outre les blocages du secteur pétrolier, la contestation s'est poursuivie ce week-end avec des perturbations dans les chemins de fer, des manifestations sur les routes, et des grèves d'éboueurs dans plusieurs grandes villes, comme Marseille, Toulouse et Belfort.

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Libération ...

Premières estimations du coût de la grève... 

Chaque journée de grève interprofessionnelle (8 depuis le début du conflit des retraites) coûterait

entre 200 et 400 millions d’euros,

selon Le Figaro qui cite comme source le ministère de l’Economie.

Ce chiffre, qui équivaut à un coût total de 1,6 milliard à 3,2 milliards d’euros,

tient compte des heures de travail perdues et des pertes dans les différents secteurs, d’après le quotidien.

Le ministère de l’Economie ajoute dans Le Figaro «qu’il faut aussi prendre en compte la dégradation de l’image de la France, inchiffrable»

Selon les Syndicats ou la Police ? lotrela

entre 200 et 400 millions d’euros

1,6 milliard à 3,2 milliards d’euros

Bon à priori c'est plus facile pour le gouvernement UMP

de chiffrer le nombre de manifestants à l'unité près

que le "coût économique des grèves"...

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Réforme des retraites : Thibault (CGT) demande à Sarkozy... "de ne pas promulguer" la loi

http://www.lepost.fr/article/2010/10/25/2280280_reforme-des-retraites-thibault-cgt-demande-a-sarkozy-de-ne-pas-promulguer-la-loi.html#xtor=AL-235

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Projet de loi Réforme des Retraites ... De pire en pire...

Info Libération ...

11h50. Surprise à la commission mixte paritaire qui travaille depuis ce matin à l'unification des versions de l'Assemblée du Sénat. Selon les informations de Libération, l'amendement Jacquat sur la médecine du travail (du nom du rapporteur UMP du texte à l'Assemblée), a été adopté: il prévoit que seul l'employeur peut être élu président du service de santé au travail, avec voix préponderante au sein du conseil d'administration. Et ce à la place d'une présidence tournante salariés-employeur, chacun pour trois ans, et d'un vrai paritarisme, comme l'avait voté le Sénat. Pour François Desriaux, rédacteur en chef de Santé et Travail, «cela montre la volonté du medef de garder la main sur les services de santé au travail, et visiblement, le gouvernement laisse faire…»

9h15. La Commission mixte paritaire, sept députés et sept sénateurs chargés d'unifier les versions de l'Assemblée nationale et du Sénat, commence à se réunir. Selon les informations de Libération, le député (PCF) Roland Muzeau quitte la séance. Le sénateur communiste Guy Fischer fait de même. «Cette CMP n’apportera rien de significatif. Nous dénonçons ce simulacre de discussion parlementaire puisque les quelques mesures ajoutées au texte initial (ndlr: pendant le débat parlementaire)l’ont été avec l’accord de l’Elysée», invoque Muzeau.

Marisol Touraine, chargée des retraites au PS, dénonce un «naufrage démocratique» sur les retraites. Le PS attaque aussi la majorité sur l'amendement adopté en fin de semaine dernière prévoyant une réfléxion sur une «réforme systémique». Aveu par la droite que la réforme est partielle? Cette réforme en profondeur, en 2013, devrait déboucher sur un système pérenne, admet la sénatrice (UMP) Isabelle Debré, tandis que son collègue UMP de l’Oise, Allain Vasselle, accuse les socialistes d’avoir organisé le mouvement social.

Toujours selon nos informations, les socialistes préparent un amendement demandant l’ouverture immédiate de négociation avec les partenaires sociaux.

Modifié par Dom Le Trappeur
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Au pas de charge...

12h35. L'amendement des socialistes demandant l'ouverture immédiate de négociations avec les partenaires sociaux, est rejeté par la commission mixte paritaire. Laquelle doit désormais conclure ses travaux dans quelques instants.

Accord Assemblée-Sénat sur la réforme des retraites

La commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat sur la réforme des retraites convoquée lundi au Palais du Luxembourg est parvenue à un accord.

Le texte, mis au point par la CMP composée de sept députés et de sept sénateurs, sera soumis mardi matin au Sénat qui l'examinera et se prononcera dans la foulée. Le texte sera examiné mardi après-midi par l'Assemblée qui se prononcera mercredi après-midi par un vote solennel.

Le projet de loi réformant les retraites sera alors définitivement adopté par le Parlement.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse

Modifié par Dom Le Trappeur
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Retraites : l'Assemblée et le Sénat parviennent à un accord en commission mixte paritaire

Les sept députés et sept sénateurs réunis lundi 25 octobre en commission mixte paritaire (CMP) pour élaborer un texte de compromis sur la réforme des retraites sont parvenus à un accord, ce qui permettra un vote définitif du projet de loi mercredi.

La CMP, à majorité de droite, a aplani les quelques points de divergence entre les deux chambres pour parvenir à un texte commun, a annoncé la présidente de la commission des affaires sociales du Sénat, la centriste Muguette Dini.

Le vote du Sénat devrait suivre mercredi. Le projet de loi portant sur la réforme des retraites aura alors achevé son parcours législatif. Restera encore l'écueil d'une éventuelle saisine du Conseil constitutionnel par l'opposition, qui pourrait retarder la promulgation de la loi par le chef de l'Etat.

Une fois ce dernier obstacle levé, il restera au chef de l'Etat à promulguer la loi. Selon son conseiller social, Raymond Soubie, la signature pourrait avoir lieu d'ici au 15 novembre. L'Elysée compte ensuite passer au plus vite à d'autres sujets, en ouvrant notamment des chantiers "sociaux" à même de faire remonter la cote de Nicolas Sarkozy auprès des Français.

"UN NAUFRAGE DÉMOCRATIQUE"

"Nous en sommes arrivés à un point de véritable naufrage démocratique : refus de débat avec l'opposition, refus de dialogue avec les organisations syndicales, refus de compréhension de ce qui se passe dans le pays et tout cela pour aboutir à un texte ni juste, ni responsable", a déclaré la députée PS Marisol Touraine lors d'un point de presse.

Les élus PS ont voté contre tandis que ceux du PCF ont claqué la porte de la réunion. La majorité de la CMP a rejeté l'unique amendement socialiste qui demandait l'ouverture immédiate de négociations avec les partenaires sociaux. "Nous avons eu le sentiment d'une majorité totalement hors sol, incapable de comprendre ce qui se passe dans le pays, totalement fermée au mouvement", alors que "nous nous apprêtons à vivre la septième  journée de grève et de manifestations", prévue jeudi.

"Nous lui avons proposé une porte de sortie, d'accepter d'engager immédiatement des négociations avec l'ensemble des partenaires sociaux", or cet "amendement a été balayé d'un revers de la main sans discussion", a-t-elle déploré. Elle a annoncé que l'opposition exprimerait sa"colère" mardi lors du débat dans les deux chambres sur les conclusions de la CMP. "Les salariés de notre pays sont les grands perdants de cette réforme et le gouvernement ne s'en sortira pas comme ça", a renchéri la sénatrice Christiane Demontès.

Le Monde 25-10-2010-13h15

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"nous nous apprêtons à vivre la septième journée de grève et de manifestations", prévue jeudi.

Je demanderai aux services concernés de ne me compter que 6 jours de grève, alors... :blush:

Finalement, les socialistes aussi sont déconnectés ! nonmais nonmais nonmais

Modifié par Roukmoute
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Je vous conseille d'aller faire un tour sur le document PDF qui présente les résultats du sondage

et de regarder de près le fossé qui se creuse dans notre pays... 

qui pense quoi ... 

57% des Français satisfaits des syndicats sur les retraites

Reuters

Près de six Français sur dix se déclarent satisfaits de l'action des syndicats durant la crise sociale liée à la réforme des retraites alors que plus de deux sur trois se disent mécontents de celle de Nicolas Sarkozy, montre lundi un sondage Ifop pour le quotidien France Soir.

Le journal a interrogé un millier de personnes sur l'action de sept grands acteurs de cette crise et 57% d'entre elles ont jugé satisfaisante l'action des syndicats dans leur ensemble.

Tous les autres acteurs concernés récoltent une majorité d'opinions défavorables, du président de la République, avec 68% de "mécontents", au premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry (55%), en passant par le Premier ministre, François Fillon (56%) et le ministre du Travail, Eric Woerth (61%).

Le sondage a été réalisé les 21 et 22 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 956 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Marc Angrand, édité par Gilles Trequesser

http://www.ifop.com/media/poll/1288-1-study_file.pdf

http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1288

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Invité Gnafron 1er

Je vous conseille d'aller faire un tour sur le document PDF qui présente les résultats du sondage

et de regarder de près le fossé qui se creuse dans notre pays... 

qui pense quoi ... 

57% des Français satisfaits des syndicats sur les retraites

Reuters

Près de six Français sur dix se déclarent satisfaits de l'action des syndicats durant la crise sociale liée à la réforme des retraites alors que plus de deux sur trois se disent mécontents de celle de Nicolas Sarkozy, montre lundi un sondage Ifop pour le quotidien France Soir.

Le journal a interrogé un millier de personnes sur l'action de sept grands acteurs de cette crise et 57% d'entre elles ont jugé satisfaisante l'action des syndicats dans leur ensemble.

Tous les autres acteurs concernés récoltent une majorité d'opinions défavorables, du président de la République, avec 68% de "mécontents", au premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry (55%), en passant par le Premier ministre, François Fillon (56%) et le ministre du Travail, Eric Woerth (61%).

Le sondage a été réalisé les 21 et 22 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 956 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

Marc Angrand, édité par Gilles Trequesser

http://www.ifop.com/media/poll/1288-1-study_file.pdf

http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1288

J'en conclue que les vieux sont cons .... lotrela

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Sauf les Boukistanais de sang ou de coeur...

Modification... Voilà que "je mélenche" les pays maintenant

Modifié par Dom Le Trappeur
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Premier grand conflit social du XXIème siècle ?

Et si c’était le premier grand conflit social français du XXIe siècle ? Par son contexte, son ampleur, ses formes et les aspirations qu’il révèle, le mouvement contre la réforme des retraites échappe à tous les anciens clichés. Les formes inédites du mouvement des retraites. Décryptage en dix points.

1. Le gouvernement a perdu la bataille d’idées.

Le gouvernement n’est pas parvenu à convaincre. Le désaccord principal touche le coeur de sa réforme : le report de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans et à 67 ans pour le taux plein. Cette opinion s’est doublée d’un fort soutien au mouvement social, jusqu’à 71 % d’opinions favorables. La dernière enquête BVA, réalisée les 20 et 21 octobre, parle d’un « soutien toujours massif », à 69 %. « La France en âge de travailler se montre favorable au mouvement social dans toutes ses dimensions (74 %). Les jeunes le soutiennent de façon écrasante (73 %) », analyse Gaël Sliman, directeur adjoint de l’institut de sondage. Hier, une enquête Ifop pour Ouest-France, montrait que la poursuite de la mobilisation est justifiée pour 63 % des sondés alors que la loi a été adoptée au Sénat.

2. Un sentiment d’injustice qui déborde.

Les salariés ont vite fait les comptes : le relèvement brutal de l’âge de départ à 62 et 67 ans, c’est perdant-perdant. De plus, la réforme pénalise ceux qui ont commencé à travailler jeunes, qui subissent des carrières discontinues, c’est-à-dire les plus fragiles. Alors que le gouvernement a trouvé des milliards d’euros pour sauver les banques pendant la crise, il choisit de faire peser 80 % du financement de sa réforme des retraites sur les salariés. La contestation sociale s’ancre dans ce sentiment d’injustice et se cumule à une prise de conscience que l’argent existe. « Y a d’la tune chez L’Oréal » fait partie des slogans vedettes dans les manifestations. Un verrou a sauté.

3. Des salariés qui parlent des conditions et du sens du travail…

« Envie de se poser avant de crever », ce slogan brandi dans les manifestations résume la question : derrière le refus de travailler au-delà de 60 ans, les salariés posent la question du sens du travail. La course à la rentabilité et le dogme du « court terme » ont développé de nouvelles pénibilités, physiques et morales. Les trente-cinq heures ont amené des espaces de liberté mais il a fallu, souvent, faire la même chose en moins de temps. Nicolas Sarkozy ne cesse de fustiger cette « erreur », mais il oublie de préciser que la France préserve un des plus forts taux de productivité horaire au monde. Sans compter que, depuis vingt ans, la flexibilisation des horaires, l’explosion de la précarité, les temps partiels imposés grignotent la maîtrise du « temps pour soi ». Dans ce cadre, la retraite incarne pour beaucoup un espace de liberté délié de la relation salariale, un temps où l’on peut faire ce que l’on n’a pas pu. Elle est devenue un horizon après le travail que le report de l’âge légal bouche.

4. Les femmes et la retraite, tout un symbole !

 Souvent invisibles, les voilà aux premières loges. La réforme des retraites se révèle être particulièrement régressive pour les femmes. Voilà sans doute une des raisons qui fait des inégalités hommes/femmes un point de crispation contre le texte gouvernemental. Aujourd’hui, moins de la moitié des femmes valident une carrière complète à 65 ans. Pour ne pas subir de « décote » sur leur pension, beaucoup n’auront d’autre choix que de pousser jusqu’à 67 ans, soit bien au-delà de l’espérance de vie en bonne santé, calculée pour elles à 64 ans. La réforme les pénalise en premier lieu, elles qui occupent 83 % des emplois à temps partiel. Pire, elle s’ajoute aux réformes précédentes (1993 et 2003) qui ont déjà creusé l’écart sur les pensions (826 euros en moyenne contre 1 455 euros pour les hommes). En ce sens, le droit à la retraite pour les femmes montre qu’un statut quo serait porteur du creusement des inégalités de sexe. Aborder la question à partir d’elles amène inévitablement à la nécessité d’une « autre réforme des retraites ».

 5. Un mouvement de solidarité intergénérationnel.

 Depuis le contrat d’insertion professionnelle (CIP) qu’Édouard Balladur avait dû remettre dans ses cartons en 1993, jusqu’au contrat première embauche de Dominique de Villepin en 2006, lui aussi remballé, les jeunes se mobilisent sur des thèmes qui touchent à leur avenir immédiat, en termes d’études (réforme scolaire) ou d’insertion professionnelle. Pour la première fois, les lycéens sont entrés dans le mouvement en portant l’idée du partage du travail entre les générations. La jonction avec les salariés révèle une forte anxiété sur leur avenir professionnel. Alors que le chômage touche 25 % des jeunes et que l’âge du premier emploi stable tourne autour de 28 ans, le report de l’âge de la retraite « bloque » les postes de travail. Le mépris avec lequel le gouvernement traite leur engagement, en considérant qu’ils sont manipulés par les adultes, n’a fait qu’attiser leur colère. Du coup, les lycéens manifestent de plus en plus fortement leur opposition à Nicolas Sarkozy. Le décrochage avec les 15-24 ans est profond. Entre 70 et 80 % désapprouvent la réforme des retraites et, dans les mêmes proportions, l’action du chef de l’État.

6. Les salariés du secteur privé sont entrés très massivement dans le mouvement.

Certains commentateurs continuent de ne pas le voir mais, si le secteur public est fortement mobilisé, les salariés du privé le sont tout autant. La locomotive du mouvement s’incarne même dans la figure ouvrière puisque ce sont les salariés des 12 raffineries françaises qui mènent la grève. À la différence du conflit contre la réforme Juppé de 1995, les salariés du secteur privé ne font pas grève par procuration. Ils décident d’un arrêt de travail quand ils peuvent, comme ils peuvent, souvent sur des temps d’une à quatre heures pour sortir manifester où participer à une initiative. Ils manifestent très massivement, utilisant les journées de manifestation programmées le samedi pour se faire entendre. Les ouvriers font parti des plus sûrs soutiens au mouvement social : 84 % d’entre eux disent approuver les grèves et les manifestations, selon un sondage BVA pour Canal Plus publié vendredi dernier.

7. Des frontières public-privé qui s’effacent.

Le nombre de manifestations est sans cesse plus grand, jusqu’à 260 lors des journées nationales d’action. On manifeste dans les grandes villes mais aussi, par exemple, sur l’île d’Ouessant où à Belle-Île au large des côtes bretonnes. Depuis début octobre, le conflit s’enracine dans les villes, les départements, où chaque jour se déroulent de multiples manifestations à caractère interprofessionnel. Cheminots, raffineurs, fonctionnaires et métallos se retrouvent à l’entrée des dépôts pétroliers, dans les gares, sur les places publiques. Les heures de grève sont mises à profit pour sortir, extérioriser la lutte, lui donner de la visibilité. Vendredi, par exemple, 200 métallurgistes du Bas-Rhin sont allés occuper le siège de l’UIMM, patronat du secteur, pendant que ceux de STX Lorient s’offraient une « balade nocturne » aux aurores jusqu’à l’embauche.  *

8. Un mouvement qui s’organise pour durer.

Depuis le 7 septembre, chaque journée de mobilisation compte entre 2 et 3 millions de participants, c’est du jamais-vu ! Les manifestants expriment une conscience claire qu’il en faudra beaucoup pour faire céder le gouvernement. Ils sont nombreux à dire : « On ira jusqu’au bout. » Mais il faut apprendre à durer dans des conditions nouvelles, car la crise rend plus difficile une longue grève et le pouvoir joue la tension pour tenter de rendre le mouvement minoritaire. Il s’agit donc de parvenir à gripper la machine économique sans perdre le soutien populaire. D’où, des opérations de blocage de « points stratégiques » de l’économie souvent très mouvantes, qui ne résistent pas face à une intervention policière, ne durent jamais très longtemps, et toujours rejettent la faute d’une radicalisation du mouvement sur le gouvernement. Dans les entreprises, le débat continue pour convaincre les hésitants. On s’organise pour être dans un mouvement permanent sans perdre trop d’argent. 

9. L’unité syndicale, un élément de confiance.

Pilier du mouvement, l’intersyndicale ne fléchit pas, bien que beaucoup lui prédisent des divisions à chacune de ses réunions. D’emblée les huit organisations ont travaillé ensemble. Unies sur le caractère injuste de la réforme, elles gardent des différences d’approche sur la question des retraites sans en faire des points de confrontation nuisibles à ce qui les rassemble. Bien que la réforme de la représentativité syndicale reste en embuscade, leurs relations ont gagné en maturité. Alors que depuis des décennies, les grands mouvements sociaux sont essentiellement défensifs, ils ont réussi cette fois-ci à imposer l’idée que des alternatives existent et qu’il faut négocier une autre réforme. 

10. La démocratie, c’est entendre ce qui s’exprime dans la rue.

Depuis son installation à l’Élysée, Nicolas Sarkozy considère que sa légitimité politique issue des urnes lui permet d’imposer un train de réformes socialement régressives. Sauf que la réforme des retraites n’était pas inscrite au programme du président. Il n’est donc pas « mandaté » pour liquider la retraite à 60 ans. Qu’il s’y autorise, en continuant de se réclamer de la même légitimité électorale, accélère la crise de confiance. La sortie du chef de l’État, lors du conseil national de l’UMP de juillet 2008, déclarant que « désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit », est restée dans les mémoires. Depuis, il ne cesse de prendre à rebours la conviction, très ancrée en France, que l’expression de la rue est aussi un exercice de la démocratie. Le gouvernement a imposé un calendrier serré. Il a refusé de prendre le temps nécessaire de la négociation. Les salariés viennent lui rappeler que le droit de grève et de manifester exprime l’opinion majoritaire que sa réforme n’est pas la bonne. 

Paule Masson

L'Humanite.fr 25 octobre 2010

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Ça chauffe au Sénat sur les retraites : « Soyez polis…Votre conduite est indigne ! »

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/chauffe-senat-retraites-soyez-polis-votre-conduite-indigne-48968

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Incident à l'Assemblée à propos du frère de Nicolas Sarkozy

Un incident s'est produit mardi à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement

quand un député communiste a brandi dans l'hémicycle une photo montrant Nicolas Sarkozy et son frère Guillaume.

Le député du Rhône André Gérin a refuse de remettre aux huissiers qui le lui demandaient la photo détournant une affiche électorale de l'UMP utilisant le slogan "ensemble".

Les députés de la majorité ont protesté et la séance a été brièvement suspendue.

Le parlementaire mettait en rapport la réforme des retraites et le fait que le groupe d'assurance Malakoff-Médéric, dont Guillaume Sarkozy est le délégué général, développe des produits d'épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l'Etat.

Georges Tron, secrétaire d'Etat à la Fonction publique, a répondu au député communiste que la gauche avait déjà combattu les précédentes réformes des retraites en 1993 et 2003, sans les remettre en cause ensuite.

La société Malakoff-Méderic s'était déclarée "injustement mise en cause", lorsque le site internet d'information Mediapart a mis en avant la semaine dernière la fonction du frère du chef de l'Etat, en pleine protestation nationale contre la réforme des retraites.

Sur le site internet de la société, Guillaume Sarkozy déclare: "Pour demain, Malakoff-Médéric va proposer de nouveaux produits, va vouloir expérimenter, va vouloir innover et nous offrirons à nos clients (...) une vision cohérente, globale, transparente, lisible, de leur protection sociale".

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Reuters

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Eric Aubin, chargé des retraites à la CGT

CGT : "Dans ce pays, pour avoir une négociation, il faut un conflit"

LEMONDE.FR | 26.10.10http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/26/dans-ce-pays-pour-avoir-une-negociation-il-faut-un-conflit_1431534_823448.html#ens_id=1305816Lundi soir, à la veille du vote de la réforme des retraites, la CFDT a proposé une négociation sur l'emploi des seniors et des jeunes. La main tendue par son leader, François Chérèque, a aussitôt été saisie par la présidente du Medef, Laurence Parisot. Alors que des ministres ont applaudi ce "retour à la raison" et à la négociation, comment la CGT réagit-elle ? Eric Aubin, chargé des retraites à la CGT, accepte l'idée d'un négociation sur l'emploi mais formule dans le même temps des nuances.

Etes-vous favorable à la proposition de François Chérèque de négocier avec le Medef sur l'emploi ?A la CGT, nous avons mis la question de l'emploi au cœur du dossier des retraites depuis le début. Car il y a besoin de nouveaux financements pour assurer la pérennité du financement des retraites. Et nous avons considéré que 50 % de ce besoin pourrait être rempli si l'on revenait à une situation de plein emploi. Nous avons donc demandé qu'on puisse, dans le dossier des retraites, discuter d'une nouvelle politique de l'emploi, différente de celle menée depuis des années : exonérer de cotisations sociales les entreprises.

En quoi consisterait cette "nouvelle" politique ?

Nous proposons notamment que la politique de l'emploi soit prise en compte dans la règle de calcul des cotisations sociales, et donc que ces dernières soient modulées en fonction des critères d'emploi et de salaires dans l'entreprise : le taux de discrimination entre les hommes et les femmes, le rapport entre la masse salariale et la valeur ajoutée...

Donc, la CGT se réjouit de la main tendue de la CFDT au Medef ?

Certes, depuis le début, nous posons la question de l'emploi... Mais si la proposition de la CFDT vise à dire 'le dossier des retraites, c'est fini et on passe à autre chose', nous ne sommes pas du tout sur ce terrain.

Négocieriez-vous avec le Medef et la CFDT sur l'emploi des seniors et des jeunes?

Nous n'avons jamais refusé de négocier. C'est notre responsabilité en tant qu'organisation syndicale. Je fais pourtant attention car Laurence Parisot a notamment parlé d'une "délibération" sociale : c'est essayer d'avoir un constat partagé sur une question.

Une "négociation", en revanche, c'est chercher une solution à un grave problème : le chômage. Or, il n'y a pas besoin de se voir avec le Medef pour savoir que la situation est grave pour les jeunes et les seniors.

N'est-ce pas délicat pour vous d'envoyer deux signaux en même temps : se dire ouvert à la négociation tout en s'affirmant déterminé sur la suite du mouvement social ?

Non. Dans ce pays, on voit bien que pour avoir une négociation, il faut un conflit social.

La situation de blocage actuel est liée au manque de dialogue social, notamment de la part de l'Elysée et du gouvernement.

Bernard Thibault reconnaît qu'avec le vote de la loi, attendu mercredi, il faut changer de stratégies de lutte. Qu'est-ce que cela veut dire concrètement ?

Le conflit s'inscrit dans la durée. On doit en tenir compte. On ne peut pas maintenir les salariés en grève reconductible pendant des semaines. C'est pour cela que certains, notamment dans la chimie, dans les raffineries, ont choisi de reprendre le travail et vont désormais discuter de comment continuer le mouvement sous d'autres formes.

N'est-ce pas simplement une victoire pour Nicolas Sarkozy ?

Si on regarde tous les sondages, on voit que les opposants à la réforme ont fait bouger l'opinion, jusqu'à ce que trois personnes sur quatre disent soutenir le mouvement et que la cote de Sarkozy tombe très bas. Ce n'est pas Sarkozy et le gouvernement qui ont marqué des points mais les syndicats et le mouvement. Même si le résultat n'est pas au bout pour l'instant, cela va dans le bon sens pour la suite des choses et pour le syndicalisme en France.

Propos recueillis par Alexandre Picard

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Retraites : quand la gauche accuse Nicolas Sarkozy de rouler pour son frère

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/retraites-quand-gauche-accuse-nicolas-sarkozy-rouler-frere-49108

http://www.publicsenat.fr/

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73,6 millions de Français en 2060, dont un tiers de "seniors" ?

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE69Q01K20101027

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) - La France pourrait compter 73,6 millions d'habitants en 2060, soit 11,8 millions de plus qu'en 2007, et les plus de 60 ans représenteront la quasi-totalité de cette augmentation, montrent les nouvelles projections démographiques de l'Insee publiées mercredi.

Ces chiffres devraient trouver une résonance particulière dans le cadre du débat sur les retraites, les défenseurs de la réforme ayant régulièrement mis en avant la nécessité d'adapter le système de financement au vieillissement attendu de la population et à l'allongement de l'espérance de vie.

Pour l'Insee, la part des 60 ans et plus dans la population métropolitaine pourrait passer de 21,5% en 2007 (année de référence des nouvelles projections) à 32,1% en 2060.

Ces chiffres découlent du scénario central retenu par les auteurs de l'étude, qui repose notamment sur l'hypothèse d'un taux de natalité de 1,95 enfant par femme, une espérance de vie à la naissance en 2060 de 91,1 ans pour les femmes et 86,0 ans pour les hommes, ainsi qu'un solde migratoire (entrées - sorties du territoire) de 100.000 par an.

L'Insee a d'ailleurs revu à la hausse son hypothèse de fécondité par rapport à ses projections précédentes, qui datent de 2006: l'hypothèse retenue alors n'était que de 1,90 enfant par femme.

Dans le scénario "central", le nombre de personnes de 60 ans et plus augmenterait de 10,4 millions entre 2007 et 2060, soit un bond de 80%, pour atteindre 23,6 millions. Parallèlement, la population des moins de 20 ans n'augmenterait que légèrement et leur part dans la population globale tomberait à 22,1%, contre 24,8% en 2007.

"Dès 2014, les 60 ans et plus seront plus nombreux que les moins de 20 ans", précise Olivier Chardon, responsable des projections démographiques de l'Insee.

La montée en puissance progressive des "seniors" se traduira notamment par une forte augmentation du ratio de dépendance économique, c'est-à-dire le rapport entre les "inactifs" (moins de 20 ans et plus de 60 ans) et les "actifs" (de 20 à 59 ans): selon ce scénario central, il atteindrait 118% en 2060, contre 85% environ aujourd'hui. 

LA FRANCE PLUS PEUPLÉE QUE L'ALLEMAGNE EN 2050 ?

En clair, si les projections se vérifient il n'y aurait plus que cinq actifs pour six inactifs environ dans 50 ans, un rapport inversé par rapport à la situation actuelle.

L'Insee se garde d'établir un lien entre ses projections et le débat sur les retraites. Il continue d'ailleurs de considérer que le basculement dans l'inactivité s'effectuera à 60 ans en 2060, alors que le Parlement s'apprête à entériner le relèvement à 62 ans d'ici 2018 de l'âge du départ en retraite.

Mais le rapprochement est difficile à éviter. Dans son rapport d'avril, le Conseil d'orientation des retraites (Cor), mettait en avant la perspective d'une hausse rapide du nombre des retraités au cours des prochaines décennies, à 22,9 millions en 2050 contre 15 millions en 2008.

Et il ajoutait que le ratio démographique, qui mesure le rapport entre le nombre des cotisants et celui des retraités, risquait de se dégrader rapidement, pour tomber à long terme en dessous de 1,2 contre 1,6 environ aujourd'hui.

Comme le Cor, l'Insee souligne que la part des 60 ans et plus augmentera surtout jusqu'en 2035, un phénomène évidemment lié à la forte natalité de la période du "baby boom"

(1946-1974).

La progression sera particulièrement marquée pour les plus de 75 ans, dont la part dans la population globale devrait s'élever à 16,2% en 2060, contre 8,5% en 2007.

Les nouvelles projections de l'Insee dessinent ainsi à l'horizon 2060 une pyramide des âges... réellement pyramidale, sans "choc démographique" comparable à celui provoqué par la Seconde Guerre mondiale, qui a creusé une "tranchée" dans la pyramide actuelle. 

Cette évolution est plus favorable que celle de l'Allemagne, qui ne remplace que deux tiers de ses générations, et dont les pyramides des âges "sont en fait des toupies, avec un gros sommet et une toute petite base", souligne Pascale Breuil, chef de l'unité des études démographiques et sociales de l'Insee.

En croisant les projections de l'Insee et celles de son équivalent allemand, le Statistiches Bundesamt, la France pourrait être plus peuplée que l'Allemagne en 2050, car la population allemande entre dans une phase de déclin en raison d'un taux de natalité très bas, proche de 1,38 enfant par femme aujourd'hui.

Voir aussi:

*  Des centenaires par milliers

*  Plus de décès, y compris chez les enfants

* Le rapport du Cor: here

* Les prévisions du Statistisches Bundesamt: here ,property=file.pdf

(édité par Yves Clarisse)

La France pourrait compter 200.000 centenaires en 2060

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE69Q01D20101027

PARIS (Reuters) - Le nombre des centenaires pourrait être multiplié par 13 en 50 ans pour atteindre 200.000 en 2060, parallèlement au vieillissement général de la population française, estime l'Insee dans une étude publiée mercredi.

La métropole comptait 15.000 centenaires au début de cette année, soit treize fois plus qu'en 1960. Rapportée à la population globale, cette progression est plus spectaculaire encore: en 1960, une femme sur 500 et un homme sur 2.500 avaient 100 ans ou plus; aujourd'hui, c'est une femme sur 57 et un homme sur 600.

Ainsi, une femme de 50 ans sur neuf et un homme sur 28 peuvent espérer devenir centenaire.

Si la projection de l'Insee est vérifiée, les centenaires pourraient représenter 0,3% de la population de métropole en 2060, contre 0,02% seulement aujourd'hui.

Sur ce point, la France se classe en tête, et de loin, en Europe : sur 10.000 habitants ayant atteint 60 ans en 1967, 102 ont fêté leur 100e anniversaire en 2007, contre 89 seulement en Espagne, 62 en Grande-Bretagne, 45 en Allemagne et... 17 en Russie.

La projection de l'Insee pour 2060 part de l'hypothèse d'une poursuite de l'évolution de la mortalité aux grands âges selon les tendances actuelles. Mais l'institut reconnaît que cette évolution sera soumise, au cours des décennies à venir, à des inconnues touchant notamment les progrès médicaux et les modes de vie (obésité, pollution...).

Des aléas dont l'impact peut être néfaste ou bénéfique: l'étude note ainsi que les mesures de prévention prises après la canicule de 2003 ont permis une accélération de l'espérance de vie des personnes âgées plus rapide qu'au cours des années précédentes.

Sans surprise, près neuf centenaires sur dix sont des femmes, la proportion des femmes ne cessant d'augmenter avec l'âge (65% des octogénaires et 77% des nonagénaires).

Plus étonnant dans un pays préoccupé par la dépendance, l'Insee constate que la moitié des centenaires de métropole vit encore à domicile, une proportion qui a augmenté ces dernières années grâce à l'amélioration de l'espérance de vie sans incapacité. Un centenaire sur quatre vit même seul chez lui, et 4% vivent en couple. 

Ce maintien à domicile ne vas pas sans mal et s'accompagne d'une demande croissante de soins: selon l'enquête Handicap-santé de l'Insee, la moitié des nonagénaires vivant à domicile ou en institution rencontrent beaucoup de difficultés pour exécuter seuls une ou plusieurs tâches quotidiennes (toilette, habillement, repas...).

Quant aux "supercentenaires", les plus de 110 ans, qui sont une dizaine seulement aujourd'hui, ils pourraient être 1.500 dans un demi-siècle.

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Chronologie...

Retraites: dix mois de bras de fer

CHRONOLOGIE

Au jour de l'adoption définitive de la réforme par le Parlement, retrour sur les grande étapes d'un dossier explosif: annonce du projet gouvernemental, journées d'action, grève...

http://www.liberation.fr/societe/01012298807-retraites-dix-mois-de-bras-de-fer

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Annick Coupé, porte-parole de l' Union syndicale Solidaires

"La colère sociale reste très forte face à l'idée d'un gouvernement au service d'une minorité"

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/27/la-colere-sociale-reste-tres-forte-face-a-l-idee-d-un-gouvernement-au-service-d-une-minorite_1431997_823448.html

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