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Partenariat SNCF/Mémorial de la Shoah


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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/15/97001-20101215FILWWW00507-partenariat-sncfmemorial-de-la-shoah.php

Partenariat SNCF/Mémorial de la Shoah

AFP 15/12/2010 | Mise à jour : 13:46 Réactions (20)

Le Mémorial de la Shoah et la SNCF ont signé un partenariat pour le développement des activités pédagogiques destinées aux scolaires sur la période de la deuxième guerre mondiale, annoncent-elles dans un communiqué commun.

Le Mémorial rappelle qu'il a pour mission "la transmission et l'enseignement de l'histoire de la Shoah, la réflexion sur les circonstances dans lesquelles un tel crime a pu être possible" et mène des actions de sensibilisation "contre toute forme de racisme, d'antisémitisme, d'intolérance et de haine de l'autre".

La SNCF, dont les trains avaient été réquisitionnés pour transporter les juifs de France vers les camps d'extermination a "engagé depuis une vingtaine d'années des initiatives visant à mieux connaître son rôle" pendant la guerre. Elle ouvre ses archives aux chercheurs et va notamment publier un guide-sources d'archives de et sur la SNCF.

La convention de partenariat a été signée par le président du Mémorial Eric de Rothschild et par le président de la SNCF Guillaume Pepy. Selon cette convention signée pour 4 ans, la SNCF devient "entreprise partenaire principale du Mémorial de la Shoah".

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  • 1 mois plus tard...
Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/01/25/bobigny-la-sncf-doit-s-expliquer-sur-son-role-dans-la-shoah_1470065_3224.html#xtor=RSS-3208

Bobigny : la SNCF doit s'expliquer sur son rôle dans la Shoah

En lançant, mardi, la transformation en lieu de mémoire de l'ancienne gare de Bobigny, le président de la SNCF, Guillaume Pepy, doit s'expliquer sur le rôle de la compagnie ferroviaire dans la Shoah.

En présence de Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, M. Pepy cédera le terrain de la gare de marchandises de Bobigny, d'où sont partis vers le camp d'extermination d'Auschwitz, en 1943 et 1944, vingt et un convois transportant 22 407 personnes internées dans le camp voisin de Drancy. Longtemps occupée par un ferrailleur, cette gare désaffectée de la ligne de grande ceinture a failli être démolie dans les années 1980. Elle a été classée en 2005.

Les heures sombres de l'histoire de la SNCF, qui a transporté quelque 75 000 juifs vers les camps nazis pendant la seconde guerre mondiale, ont déjà fait l'objet de plusieurs procès – jamais perdus par la compagnie. Mais la voici de nouveau sur la sellette ces derniers mois, des élus américains ayant exigé que les compagnies qui sont candidates à des contrats aux Etats-Unis et qui avaient transporté des déportés présentent explications et excuses, et éventuellement indemnisent les descendants.

Or, la SNCF est très intéressée par les projets de trains à grande vitesse aux Etats-Unis, notamment en Californie et en Floride. Finalement, la loi californienne qui la menaçait directement a été censurée, avant son départ, par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, cependant que le représentant démocrate de Floride, qui avait déposé un projet de loi similaire au niveau fédéral, a été battu aux élections en novembre.

La compagnie française a néanmoins pris la chose assez au sérieux pour dépêcher des dirigeants outre-Atlantique, afin d'y rencontrer élus et associations juives. En Floride, en novembre 2010, Guillaume Pepy avait précisé sa position, exprimant "sa profonde peine et son regret" pour les conséquences de ces transports "réalisés sous la contrainte de la réquisition". M. Pepy s'était référé au discours prononcé par le président français Jacques Chirac en juillet 1995, lors des commémorations de la rafle du Vel' d'Hiv' : "Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français." La compagnie a même créé un site Internet, qui présente, en anglais, son rôle pendant la Shoah.

Des descendants de victimes se sont émus en France de ce que la SNCF ait une repentance à géométrie variable, dictée, ont-ils dit, par des intérêts commerciaux.

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je n'ai pas vu ce qui a attiré les foudres mais ce sujet avait été abordé dernièrement sur ce forum.

La seule nouveauté est qu'enfin la gare de Bobigny devient un lieu de mémoire proche de Paris.

Espérons que cessent les attaques contre la SNCF et ses cheminots de la part des avocats US qui étonnamment semblent ne pas inquiéter le constructeur de l'ICE Siemens dont les usines se situaient à l'intérieur des camps de concentration. La DB avait construit dès 1999 un mémorial dans une triste gare berlinoise et, avait en 2010 fait un don de 5 millions de $ aux associations US de déportés juifs pour aider au pardon.

GP il manque 5 millions de $ ?

On nage dans l'abject, très loin de notre culture française qui là n'a rien à envier aux moeurs des avocats US cupides.

Je n'arrive pas à comprendre le combat du député démocrate Bob Blumenfield, plutot cet acharnement contre la SNCF; GP a bien insisté que la SNCF a conduit les trains à la frontière: et aprés, quel pays, quelle compagnie ferroviaire? quel matériel allemand? pas ceux qui concourrent au TGV Floride comme la SNCF ?

2 poids, 1 mesure pour achever les français

une vidéo du 13/09/10 sur les arguments des avocats US:

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/arte-journal/3421838.html

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Invité necroshine

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/01/26/les-cheminots-soumis-aux-lois-de-guerre-allemandes

Un mois à peine après la capitulation de juin 1940, la SNCF était incluse dans la convention d’armistice signée entre la France et l’Allemagne nazie.

Après avoir humilié la France dans le wagon stationné en gare de Rethondes, les Allemands se sont retournés vers d’autres voitures, à même de les aider dans leur effort de guerre. La convention d’armistice signée entre les deux pays mettait en coupe réglée les chemins de fer français.

La SNCF n’a pas tardé à faire savoir à son personnel les conditions dans lesquelles il allait désormais devoir travailler avec les nazis. Un ordre du jour du 24 juillet 1940 stipulait que « toutes les organisations françaises des chemins de fer, des routes et des voies navigables, y compris leur réseau de transmissions, situées dans le territoire occupé par les troupes allemandes, sont à la disposition pleine et entière du chef allemand des transports ». La Direction des transports militaires, mise en place par l’occupant, avait la haute main sur la SNCF.

Cet ordre du jour ne réglait pas les affaires d’horaires ou de mise à disposition du matériel. Il prévenait le personnel que « tous les fonctionnaires, agents et ouvriers de la SNCF sont donc soumis aux lois de guerre allemandes » et que « les lois de guerre allemandes sont très dures; elles prévoient presque dans tous les cas la peine de mort ou des travaux forcés à perpétuité ou à temps ».

Le 18 août suivant, l’ordre du jour 36 précisait que « le directeur général attire l’attention du personnel sur le devoir absolu qui s’impose aux agents de tous grades d’appliquer en toute loyauté et avec une complète correction les obligations qui découlent de la convention d’armistice ».

Par la suite, une série de textes, de rencontres au sommet vont conduire à mettre la société au service de l’occupant.

Dans Vichy et les Juifs, l’historien américain Robert Paxton souligne que « l’organisation des chemins de fer français fit en sorte d’opposer une résistance étendue et bien organisée à toutes les exigences allemandes, à l’exception des déportations à l’Est. Tout au long de la guerre, on demanda aux cheminots français de conduire à la frontière allemande des convois de déportés, de prisonniers et de travailleurs forcés ».

50 enfants juifs sauvés

Paxton souligne aussi que « rien ne s’interposa pour empêcher les transports à Auschwitz, même pendant l’été 1944, lorsque le sabotage provoqua de graves déraillements et affecta d’autres convois. Aucun des 85 convois de Juifs déportés ne dérailla ou ne subit d’autres avaries ».

L’historien cite au titre d’exception « les employés (qui) aidèrent apparemment environ 50 enfants juifs à s’échapper d’un convoi, en septembre 1942 ».

Certains hauts dirigeants de la SNCF collaborèrent sans aucun remord avec l’occupant. Ce fut le cas de Pierre Girard, chef du service des horaires de la région Sud-Est, dont le témoignage a été recueilli par l’Institut Hoover après la guerre. On peut lire dans ce document qu’en « juin (1942), malgré les protestations de Pierre Laval, les Allemands commencèrent à déporter les Juifs. Au début, ils n’inquiétèrent que ceux dont l’hostilité à leur égard s’était manifestée ouvertement, ou dont le rôle dans le « marché noir » avait trop attiré l’attention des « occupants ». Pierre Girard se montre particulièrement sévère pour les résistants du rail.

« L’Europe du chemin de fer »

En tant que cadre de haut niveau, Girard participa à de nombreuses rencontres avec les Allemands. Ces sommets, à l’échelle de l’Europe sous domination nazie, étaient destinés à harmoniser le trafic ferroviaire afin de permettre aux Allemands de faire circuler au mieux leurs trains militaires. Les Allemands envisageaient même de créer une « Europe du chemin de fer ».

Ils effectuèrent aussi de nombreux prélèvements sur le matériel français. Ainsi, en juin 1942, soit quelques semaines avant la rafle du Vel’d’Hiv’, le ministre allemand en charge du programme de guerre, Albert Speer, se rendit à Paris pour faire main basse sur une partie du parc ferroviaire de la SNCF. Il exigea que la France fournisse 1100 locomotives, 800 voitures de voyageurs, 37 500 wagons et des milliers de km de rails.

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Invité necroshine

http://www.europe1.fr/France/La-SNCF-fut-un-rouage-de-la-machine-nazie-385065/

Son patron Guillaume Pepy a promis de transformer l'ancienne gare de Bobigny en lieu de mémoire.

Une gare désaffectée, à quelques kilomètres au nord de Paris. Oubliée pendant des années, l'ancienne gare de Bobigny va devenir un lieu de mémoire. Guillaume Pepy, le président de la SNCF, a lancé mardi les travaux de transformation et s'est expliqué sur le rôle qu'a joué la SNCF dans la Shoah. Guillaume Pepy a repris à son compte le discours du Vel d'Hiv de 1995. Jacques Chirac avait parlé de "ces heures noires [qui] souillent à jamais notre histoire".

La SNCF, "un rouage de la machine nazie"

Bien que "contrainte, réquisitionnée", la SNCF fut "un rouage de la machine nazie d'extermination", a déclaré la patron de la SNCF, avant d'évoquer "des moments terribles, des moments funestes". Guillaume Pepy a ensuite souligné "la nécessité de regarder ce passé en face, le connaître, le comprendre, en perpétuer la mémoire, en tirer une leçon de vie".

"Je veux dire la profonde douleur et les regrets de la SNCF pour les conséquences des actes de la SNCF de l'époque. En son nom, je m'incline devant les victimes, les survivants et les enfants de déportés et devant la souffrance qui vit encore", a souligné Guillaume Pepy.

"Cela fait longtemps qu’on attendait que cela devienne un lieu de mémoire et maintenant cela arrive donc c’est une bonne chose. Parce qu’il était utile de savoir ce qui s’est passé et de ne pas l’oublier. Il était temps", a réagi Gabriel Bénichou, qui fait partie des premières déportées depuis cette gare pendant la Seconde guerre mondiale.

Une démarche qui arrive à point nommé

Pendant la Seconde guerre mondiale, la SNCF a transporté plus de 75.000 Juifs vers les camps de la mort. Des heures sombres qui sont déjà passées plusieurs fois devant les tribunaux, sans que la SNCF ne soit cependant condamnée.

Dernièrement, c'est aux Etats-Unis que le rôle de la SNCF dans la déportation des Juifs est revenue sur le devant de la scène. Certains élus américains exigeaient que les compagnies impliquées dans la Shoah et qui souhaitent signer des contrats aux Etats-Unis, présentent des excuses. Comme la SCNF veut développer son train à grande vitesse outre-Atlantique, Guillaume Pepy a récemment exprimé "sa profonde peine et son regret". La compagnie a même créé un site internet, qui présente en anglais son rôle pendant la Shoah.

"Aujourd’hui, la communication est partout. Je ne vois pas, pour ma part en tant qu’historienne, la nécessité d’une telle démarche. Elle n’obéit pas aujourd’hui à une demande très particulière en France", a réagi l’historienne Annette Wieviorka. "Il y a eu la polémique après les plaintes de descendants de survivants, l’affaire du TGV aux Etats-Unis et je pense que pour l’actuel directeur de la SNCF, il faut vraiment que cette page soit tournée. Cela a de l’importance pour l’image actuelle de la SNCF", a ajouté cette spécialiste de la Shoah et de l'histoire des Juifs au XXe siècle.

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Un article écrit par Guylain Chevrier, petit-fils d’une famille juive déportée de France et historien.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sncf-et-repentance-la-colere-d-un-87878

A lire à tout prix.

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Un article écrit par Guylain Chevrier, petit-fils d'une famille juive déportée de France et historien.

http://www.agoravox....lere-d-un-87878

A lire à tout prix.

j'ai préféré ouvrir un autre sujet car un rebondissement particulièrement infecte vient d'être ébruité par Le Figaro.

Cela ne vaut pas le coup de s'abaisser si bas pour tenter de vendre un TGV à des individus qui visiblement sont sur une autre planète (que juridique et financière) et oubliant les mains salis de leur nation envers les indiens, le vietnam et le bordel irakien.

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