kerguel Publication: 17 septembre 2012 Publication: 17 septembre 2012 Un affaire bien particulière relatée dans le courrier picard : AMIENS L'honneur sali du cadre de la SNCF Accusé de racisme, puis lavé de tout soupçon, un recruteur de la SNCF a tenu à poursuivre celle qui l'avait sali pour «dénonciation calomnieuse». Il a obtenu gain de cause devant la justice. L'homme qui s'assied sur le banc des victimes, il y a quelques jours au tribunal correctionnel d'Amiens, porte le costume réglementaire de la SNCF, gris à doublure mauve. Une manière de rappeler que c'est dans le cadre professionnel qu'il a dû répondre d'une accusation grave : celle de racisme et de discrimination à l'embauche. En décembre 2008, une femme de 36 ans, Française originaire du Cameroun, Mme NN*, se répand dans les médias pour accuser M. S., recruteur à la SNCF, de l'avoir «humiliée » lors d'un entretien informel dans les locaux de l'entreprise publique, le 25 novembre de la même année. Selon elle, son interlocuteur lui a dit : «Vous avez trop de diplômes, pourquoi ne pas rentrer travailler dans votre pays ? Ici, on a besoin de travailler entre Français, entre bons blancs. Vous voulez peut-être prendre ma place ? » L'instruction de la plainte débouche sur un non-lieu Mme NN* écrit tous azimuts, du président de la SNCF, Guillaume Pépy à celui de République, Nicolas Sarkozy, en passant par le député Gremetz, le préfet, le président de région, le procureur général... Elle porte plainte formellement le 10 décembre. Une instruction est ouverte, qui débouchera sur un non-lieu indiscutable. En fait, la pseudo-victime, informaticienne de formation, a postulé à un emploi de commerciale. Elle a rempli un dossier et est tombée sur M. S. quand elle l'a déposé. «Je lui ai indiqué que son CV ne correspondait pas au profil. Elle a été prévenue ensuite par téléphone qu'elle n'était pas retenue. Le 27, elle est venue demander des explications et a demandé "si ce n'était pas à cause de sa couleur de peau" », retrace-t-il. «Il y avait de quoi foutre ma vie en l'air, témoigne aujourd'hui le recruteur. La discrimination positive, il faut arrêter... L'excès doit être sanctionné, sinon, il n'y a plus de limite, certaines personnes vont contester un résultat aux examens, un jugement du tribunal... La discrimination positive ne doit pas être une arme qui se retourne contre la société. » «Il a décidé de ne pas se laisser faire, indique son avocate Stéphanie Derivière. Il a souffert, il a dû faire face à une enquête. » «Je pense à ce qui serait arrivé à une personne plus fragile que moi », complète-t-il. Tous deux, comme le tribunal, regrettent que la jeune femme semble avoir totalement disparu de la circulation, au point que la justice n'a pu la convoquer. Elle a été condamnée à deux mois de prison avec sursis. Peine complémentaire : le jugement devra, à ses frais, être publié dans un journal. Une sorte de retour du bâton... * L'article indique en clair le nom de la plaignante mais je l'ai masqué (s) kerguel Les ASCT sont parfois accusés d'être racistes dans certaines situations, lorsqu'un PV est établi par exemple (déjà vu pour ma part).
TintinGV Publication: 17 septembre 2012 Publication: 17 septembre 2012 De toute façon,les journalistes mettent souvent des faux noms dans leurs articles. Ce genre de problème peut amener le mis en examens,à perdre totalement pied,surtout si il n'est pas soutenu...
Thierry80 Publication: 17 septembre 2012 Publication: 17 septembre 2012 là c'est un vrai nom, de toute façon elle est reconnu coupable et son nom peu être public, on ne sait jamais, si un contrôleur tombe sur elle. Bien qu'Amiens soit ma ville, je suis satisfait que la justice est fait son travail et ce n'est pas en écrivant au pdg de la SNCF, au président de la république etc etc que ça va être en sa faveur. Heureux pour votre collègue que son honneur soit reconnu.
Quist Publication: 17 septembre 2012 Publication: 17 septembre 2012 Heureux pour votre collègue que son honneur soit reconnu. Malheureusement le mal est fait. Il y aura toujours quelqu'un pour se souvenir de l'accusation et oublier/ne pas être au courant du jugement final... C'est particulièrement triste car cela peut détruire une vie et au minimum la rendre bien pénible. :( 3
max94 Publication: 7 octobre 2012 Publication: 7 octobre 2012 Le racisme c'est la bonne excuse et les vrais victimes perdent leur crédibilité... On devient raciste à partir du moment où l'on rédige le PV, avant on est le "cousin" ou le "chef"... lorsque l'on est pas accusé d'avoir voler les diamants et les ressources d'un continent...
Invité radiosoltrains Publication: 8 octobre 2012 Publication: 8 octobre 2012 Je n'étais pas présent lors de cet entretien (comme vous tous je présume). Donc je ne juge pas ce cas... A la SNCF, tout est possible. Même si la direction de la SNCF est contre le racisme et que le mot d'ordre est à la cohésion sociale, les écarts existent, comme partout, dans toute autre entreprise. revoltages
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