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Actualités Politiques


katamiaw

Messages recommandés

Salut ,

Réforme ( encore une )

http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/01/07/Des-jur%C3%A9s-populaires%2C-des-r%C3%A9formes-populistes

ce blog est excellent ,j'y vais souvent . on y apprend beaucoup de choses du droit qui expliquent,entre autres, des décisions de justices paraissant sévères ou inadéquates .

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Bonsoir ,

Durée légale du travail , et alors !

http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/UMP-et-MEDEF-unanimes-sur-la-suppression-de-la-duree-legale-du-travail-_a155.html

ce qui est sur ,c'est que cette montée au créneau contre les 35h et maintenant le statut des fonctionnaires ont un but ,celle là , la suppression de la durée du travail ,on habitue les gens à entendre ça .... ,on leur laisse entendre comme quoi ,ça sera inéluctable ,puis le jour venu ...et aprés ... :Smiley_32: trop tard le mal est fait !!

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valls dit, ce que bien des dirigeants du PS, feraient s'ils étaient au gouvernement.

Ai plus confiance dans l'espoir, de vraiment, changer cette société par les masses

Et vraiment l'avenir : c'est ceux qui profitent du travail des autres, ou ceux qui produisent.

Ce sera eux ou nous.

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Invité necroshine

Droite ou gauche,

le prochain gouvernement, en 2012 va nous sortir la rigueur comme jamais......

Le pire reste a venir......

On va payer la mauvaise gestion des guignols qui nous gouvernent..... Alors que ca devrait etre eux, sur leur propres deniers qui devraient payer leurs actes.....

Gnafron, y'a t'il encore des places au Boukistan ?

Modifié par necroshine
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Invité Gnafron 1er

Valls était l'invité de Ruquier , hier soir .

Il s'est définit Strauss Kahnien (une nouvelle race de z'home politiques ?).Zémour et Nauleau ont assez cerné ses intentions et démonter "sa connerie " de démanteler les 35 h...

Oui , il y a de la place mais maintenant , il y a 10 ans d'attente , !

Modifié par Gnafron 1er
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Salut ,

Arithmétique à court terme :

Sachant que la suppression de 150 000 fonctionnaires sur trois ans , ne rapportera que

300 000 euros d'économies au lieu des près de 600 000 escomptés , calculer la perte

de rentrées économiques qu'auraient généré ces gens ( fainéants , paresseux , bon à rien )

s'ils disposaient encore de leur emploi ( euh pardon si leur poste travail existerai encore )

Envoyez vos réponses à :

Nicole S , chez Carlos Bronzi , 17 avenue Zarmot à F 75016 Rolex 11 .

Les dix premiers gagnants recevront un redressement fiscal .

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Invité necroshine

Tiens les Duc.... .... Dupont & Dupont font reparler d'eux...

http://www.lemonde.f...l#xtor=RSS-3208

Le binôme Copé-Jacob rappelé à l'ordre

Succéder à Jean-François Copé à la tête du groupe UMP à l'Assemblée nationale est une mission compliquée, Christian Jacob en fait régulièrement les frais. Après avoir été malmené en décembre par ses pairs lorsqu'il a fait amender un texte de loi sur la transparence de la vie politique, c'est cette semaine le premier ministre qui a renvoyé le député seine-et-marnais dans les cordes. Lundi 10 janvier, François Fillon a qualifié de "franchement inutile" l'initiative du patron des députés UMP, qui s'est interrogé sur "la pertinence de l'embauche à vie des fonctionnaires". Quant à la relance du débat sur la fin des 35 heures voulu par Jean-François Copé, patron de l'UMP, François Fillon a posé les limites, estimant qu'une "mesure autoritaire visant à augmenter le temps de travail" ne serait "pas opérationnelle".

Peu de députés louent les premières semaines de Christian Jacob en tant que chef de file parlementaire. "Il faut considérer que c'est le début de sa présidence, il peut avoir quelques maladresses", estime Marc Laffineur, vice-président UMP de l'Assemblée nationale, dans Le Parisien de mardi. Le député UMP de la Somme, Alain Gest, regrette pour sa part que les prises de position de Chritian Jacob apparaissent "comme la position du groupe".

"CHACUN SON TRAVAIL"

Jean-François Copé a tenté de minimiser la teneur du message de Matignon : "En ce qui me concerne, je ne me suis jamais senti dans une ambiance de recadrage", a assuré M. Copé, mardi sur i-Télé et Radio classique. "Chacun son travail", a-t-il plaidé. "Le premier ministre, avec le gouvernement, est dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale, telle qu'elle a été déterminée par le président de la République. Le secrétaire général du parti que je suis a vocation, comme le président de la République d'ailleurs me l'a recommandé, de préparer les grands débats de l'élection présidentielle", a-t-il expliqué. "Je ne suis pas au gouvernement, je ne suis pas le porte-parole du président de la République (...). Ma responsabilité est de faire travailler mes amis sur des grands sujets sans tabou", a aussi déclaré le patron de l'UMP.

Selon un article du Monde, paru dans l'édition du 12 janvier, les positions du binôme Copé-Jacob ne sont pas destinées à protéger les intérêts politique du chef de l'Etat. "On voudrait montrer qu'on est très libéral qu'on ne s'y prendrait pas autrement, alors que le président a affirmé, dans ses vœux, qu'il voulait être pro-tec-teur…", estime un ministre. Les ennemis de M. Copé travaillent à faire fleurir l'idée qu'il jouerait, pour 2012, contre son camp, pour mieux s'imposer en 2017. Pour sa part, Jean-François Copé a assuré que ses relations avec Nicolas Sarkozy étaient "extrêmement bonnes et extrêmement constructives".

Ya interet a ce qu'ils se fasse casser ces 2 guignols politiquement parlant,

Car si l'un passe en 2017, l'autre risquera d'etre son 1er sinistre, et, le peuple va manger, GRAVE !!!!

Modifié par necroshine
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à lire ......

http://www.courrierinternational.com/article/2011/01/11/le-faux-debat-sur-les-35-heures

Le faux débat sur les 35 heures

La réduction du temps de travail arrange tout le monde. Les responsables politiques seraient mal avisés de la supprimer à seize mois de la présidentielle, estime le quotidien économique britannique.

Il y a deux grands totems dans la vie des salariés français : la pause-déjeuner et la semaine de 35 heures. La première est sacrée. Essayez d’appeler une entreprise, un organisme public ou une administration de province sur le coup de 12 h 31, et vous verrez. Suggérer que quelqu’un devrait être disponible pour traiter une urgence éventuelle est souvent accueilli par des rires. Le deuxième totem est tout aussi sacré, sans être pour autant respecté dans les faits. Dans le secteur privé tout au moins, les 35 heures ont été tellement vidées de leur substance au fil des réformes promulguées depuis huit ans que la semaine de travail en France est aujourd’hui de 39,4 heures en moyenne. Certes, cela reste au-dessous de la moyenne européenne de 40,4 heures, mais, pour ce qui est du nombre total d’heures travaillées annuellement, la France devance encore largement l’Allemagne, par exemple. Ce qui rend d’autant plus étrange la violence du débat actuel sur la suppression éventuelle de la semaine de 35 heures, mise en place par un gouvernement socialiste il y a dix ans.

Etonnamment, le seul secteur que l’on n’a pas beaucoup entendu sur le sujet est celui des entreprises, hormis la direction du petit lobby des PME-PMI, qui a mis en garde contre leur suppression. Le problème est que, depuis l’introduction de cette mesure, en 2000, les entreprises ont bénéficié d’un si grand nombre d’exonérations de cotisations sociales et patronales que la supprimer signerait la fin de ces avantages. Pour les salariés, la semaine de 35 heures marque simplement le seuil à partir duquel ils peuvent demander à être payés en heures supplémentaires. En sortir signifierait qu’ils ne toucheraient plus la majoration de 25 % accordée pour les quatre premières heures supplémentaires, financée par l’Etat. De plus, malgré le statut de paria des 35 heures, les statistiques officielles montrent qu’elles n’ont peut-être pas été l’échec total que certains les accusent d’être : selon les estimations de l’INSEE, elles auraient en effet permis de créer entre 300 000 et 350 000 emplois dans les premières années de leur entrée en vigueur, et fait augmenter la productivité de 4 à 5 %. Leurs détracteurs assurent néanmoins que le coût horaire de la main-d’œuvre dans l’industrie française a considérablement augmenté depuis leur introduction : alors qu’il était autrefois 10 % plus bas qu’en Allemagne, il est aujourd’hui pratiquement identique. Dans la même période, la part des exportations de la France dans la zone euro est passée de 17 % en 1988 à 13,1 % en 2010.

c'est les anglais qui le disent ............. nonmais

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à lire ......

c'est les anglais qui le disent ............. nonmais

Mais tellement vrai!

Salut Raez!

De toutes façon ce qu'ils veulent le plus dans la réforme des 35H, c'est te faire bosser 40 et t'en payer que 35. ! et jouer encore une fois sur la pluvalue du travail.:cool:

Modifié par Rail cassé
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Invité Gnafron 1er

Hôpitaux parisiens : des patients refusés faute de place

Le Parisien .

C'est un cri d'alarme du Mouvement de défense de l'Hôpital public (MDHP). «Il y a des gros soucis dans les services de réanimation (parisiens) qui ont refusé un grand nombre de patients le week-end dernier», affirme ce mardi le secrétaire du MDHP, Bernard Granger, sans donner de chiffres, mais en citant les hôpitaux Bicêtre (Kremlin-Bicêtre, Val de Marne), Cochin (Paris 6e) et Louis Mourier (Colombes, Hauts de Seine).

La saturation des services de réanimation de ces établissements appartenant tous à l'AP-HP est due aux épidémies actuelles de grippe et de pneumonie, indique M. Granger. Une saturation également imputée à des suppressions d'emploi que le MDHP évalue à 1 300 en 2011 à l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris).

«Ce sont des tensions qu'on connaît chaque hiver (...) mais ça survient dans un contexte de contraintes médico-économiques qui font qu'il y a des lits fermés (...) en raison des problèmes de recrutement de personnels soignants et d'obtention de dotations suffisantes», précise le professeur Christian Richard, chef du service réanimation de Bicêtre.

La direction nie toute suppression d'emploi

«Même une dizaine de lits fermés peuvent avoir un impact sur la fluidité», a-t-il poursuivi, expliquant que des patients doivent être redirigés sur d'autres établissements, avec les risques que cela comporte. «Nous ne faisons pas de catastrophisme mais nous voulons sensibiliser sur le fait qu'on est dans une période très contrainte», a-t-il ajouté.

Le MDHP, qui regroupe principalement des professeurs et médecins hospitaliers, dont le député UMP parisien et médecin Bernard Debré, avait déjà alerté en octobre sur l'engorgement des services d'urgence, après des problèmes d'effectifs infirmiers à l'hôpital Tenon (Paris 20e). Et pour 2011, le mouvement estime que les hôpitaux parisiens devraient globalement enregistrer quelque 1300 suppressions de postes, essentiellement des postes de personnels non médicaux, après avoir fait établir ses propres calculs sur la base des documents budgétaires 2011 de la direction de l'AP-HP.

La direction de l'AP-HP a indiqué n'avoir «jamais évoqué de suppressions d'emplois» dans ses documents budgétaires. «Il faut savoir lire entre les lignes», a rétorqué M. Granger, reconnaissant que «le mot suppression d'emploi n'est pas prononcé».

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décidemment , le mélange des genres est monnaie courante en france ,comme avec l'affaire woerth bettencourt .....

http://fr.news.yahoo.com/4/20110111/tts-france-mediator-bertrand-ca02f96.html

Deux médecins travaillant pour le laboratoire Servier, le fabricant du Mediator, étaient aussi conseillers au cabinet du ministre de la Santé Xavier Bertrand quand il a prorogé le remboursement du médicament en 2006, écrit Le Canard enchaîné qui paraît mercredi.

En mars 2006, la Haute autorité de santé, instance d'expertise sollicitée pour se prononcer sur l'efficacité du Mediator, avait conclu qu'il ne présentait "aucun intérêt de santé publique" mais le ministre, écrit Le Canard, avait décidé de maintenir son remboursement par la Sécurité sociale.

A cette époque, travaillaient dans son équipe ministérielle deux médecins ayant des liens financiers avec Servier, le professeur Gérard Bréart et le professeur Françoise Forette, par ailleurs élue UMP, ajoute le journal.

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décision de sarko remise en cause !!! il en faudrait d'autres nonmais

http://www.midilibre.com/articles/2011/01/12/A-LA-UNE-Radie-par-Sarkozy-le-gendarme-Matelly-a-reintegre-ses-fonctions-1506354.php5

Radié par Nicolas Sarkozy, le gendarme Matelly a réintégré ses fonctions

Originaire de Montpellier, le gendarme Jean-Hugues Matelly, 44 ans, radié en mars 2010 par décret présidentiel, a réintégré ses fonctions mercredi suite à une décision du Conseil d'Etat.

Jean-Hugues Matelly a été radié le 25 mars 2010 par "mesure disciplinaire" pour "manquement grave" à son obligation de réserve. Il lui était reproché de s'être exprimé dans les médias en tant que chercheur du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), fin 2008, en critiquant le rapprochement police-gendarmerie au sein du ministère de l'Intérieur, intervenu début 2009.

Le Conseil d'Etat a annulé ce décret du président de la République estimant « la sanction manifestement

disproportionné » par rapport au manquement à son obligation de réserve. « En faisant le choix de la mesure la plus lourde, équivalente à un licenciement alors qu'elle disposait d'un éventail de sanctions larges (notamment la possibilité de prendre une mesure de retrait temporaire d'emploi), l'administration a prononcé à l'encontre de cet officier de gendarmerie une sanction manifestement excessive », estime la plus haute juridiction administrative.

Auprès de l'AFP, Jean-Hugues Matelly a exprimé son « soulagement à titre personnel ». « C'est une décision importante pour la liberté d'expression des militaires », a-t-il ajouté. Il a également dit son attachement à la gendarmerie où il est entré par « goût de l'action » après avoir hésité entre plusieurs carrières dans l'armée.

ne croyez pas que c'est parce que mon gendre est gendarme que je me réjoui lapleunicheuse mdrmdr

Modifié par raez
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écoutez ça ,ça n'a pas fait de bruit ,c'est un scandale !!!!

mam propose à la tunisie l'aide de policiers français pour" encadrer" les manifs !!! revoltages revoltages revoltages revoltages ,on est dans quel pays ???

esperons que dans quelque temps ,elle ne demande pas l'aide des barbouses tunisiennes pour venir nous flinguer cartonrouge

http://www.dailymotion.com/video/xgix06_alliot-marie-propose-d-aider-la-tunisie-dans-la-repression_news#from=embed

http://www.rue89.com/2011/01/12/lindecence-au-pouvoir-mam-offre-une-aide-securitaire-a-tunis-185251

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Invité JLChauvin

C'est une trompette ce mec, pas besoin de lui.

Sauf que lui s'est cru assez "fort" pour exprimer en public ce dont s'auto-convainquent entre eux nombre de "cadres" du PS sans oser se dévoiler. Parce-que désolé, mais j'ai du mal à écrire socialistes pour désigner le PS tel qu'il s'est révélé depuis le referendum volé sur le traité Européen et le passage en force qui s'en est suivi (avec leur complicité "passive"). Si l'on veut bien se donner la peine d'analyser les actes des "socialistes" Européens ayant eu le pouvoir depuis la fin des années Tatcher, on fini par s'apercevoir de leurs vraies natures... les mêmes, peints en rose pâle, mais aussi teigneux envers le monde salarié que la droite elle même!

On est dans la mouise jusqu'au cou...

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Invité necroshine

http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/01/13/sarkozy-se-vante-davoir-refuse-tout-coup-de-pouce-au-smic-depuis-2007/#xtor=RSS-3208

Sarkozy se vante d’avoir refusé tout coup de pouce au smic depuis 2007

Le cadrage avait été soigneusement étudié. Nicolas Sarkozy en plan large, entouré d’ouvriers de taille homogène, devant un Airbus A380 en cours de montage à Toulouse. En une image, tout est décliné : la France qui travaille et veut gagner plus, l’industrie face à la compétition mondiale, le franco-allemand et l’euro ; la France qui avait voté Nicolas Sarkozy en 2007 mais est tentée par les sirènes du Front national. Jeudi 13 janvier, le chef de l’Etat s’est campé en président responsable, celui qui fait son «devoir». La mère de toutes les batailles, c’est la réforme des retraites, et il l’a redit dans une première intervention au milieu des ouvriers. «Cela veut dire travailler deux ans de plus sans gagner plus», a-t-il asséné. «Personne ne le défera, parce que tout le monde sait bien qu’il fallait le faire. J’aurais pu augmenter les impôts sur les entreprises. Cela aurait été très bien pour vendre des avions», a assuré le chef de l’Etat, qui venait de visiter un A400M et un A380.

Puis, dans ses longs vœux aux forces économiques, Nicolas Sarkozy s’est efforcé de ne pas apparaître comme le président des riches. «Il y a une profonde aspiration à davantage de justice», a-t-il estimé, et pour cela, il faut que «celui qui travaille ait la juste rémunération de son travail». La querelle sur les 35 heures a été balayée en creux, puisque sa fin a eu lieu en 2007. Il a vanté les statistiques qui attestent le maintien du pouvoir d’achat des ménages et la petite remontée de la croissance. «Il faut voir la situation telle qu’elle est, ni trop belle ni désastreuse». M. Sarkozy a cependant vanté l’absence de tout coup de pouce au smic depuis 2007. «Depuis que je suis président de la République, j’ai fait un choix, je comprends il est difficile, je n’ai pas donné une seule fois un coup de pouce au smic. Parce que chaque fois qu’on donnait ce coup de pouce, on éloignait de l’entreprise et de l’emploi certains de nos compatriotes dont la formation n’était pas suffisante», a assuré M. Sarkozy, précisant que le taux de smicards avait reflué de 12,9 % à 9,8 % de la population active depuis 2007. «On avait l’impression que quand on donne un coup de pouce au smic, on avait résolu le problème de tous les salariés français. Non, on avait pénalisé 90 % des salariés français».

Enfin, il a donné les lignes de la réforme de la fiscalité du patrimoine : «En supprimant l’impôt sur la fortune, l’Allemagne a supprimé le bouclier fiscal. La France est prête à le faire», a précisé M. Sarkozy, qui préfère taxer les revenus et les plus-values, notamment immobilières, que la détention du patrimoine. Bref, le candidat attendu de la droite pour la présidentielle de 2012 maintient ouverte l’option d’une réforme d’ampleur sur le sujet. Enfin, s’inscrivant au-delà des alternances politiques, il a plaidé pour l’inscription dans la Constitution de l’obligation de réduire les déficits. Il veut continuer à réformer. «La peur n’est pas une stratégie», a-t-il asséné, refusant tout immobilisme. «Ce n’est pas une question de tempérament, c’est la question que la France ne peut pas se permettre de prendre du retard ».

Président du G20, M. Sarkozy a jugé la parité euro-dollar trop élevée et vanté l’euro. Aucun conseiller n’a osé lui dire. Nicolas Sarkozy continue au fil de ses propos publics de vanter le mécanisme «pérein» de sauvetage de l’euro. Chacun en Europe espère qu’il est pérenne.

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Ici en France aujourd'hui...

Surendettement

Ils sont profs, employés de banque, retraités... et surendettés

http://www.liberation.fr/societe/01012313645-ils-sont-profs-employes-de-banque-retraites-et-surendettes

L'association alsacienne Cresus est débordée par les appels à l'aide des ménages étranglés par des dettes qu'ils n'arrivent pas à rembourser.

Il n'a pas une minute de répit, le téléphone n'arrête pas de sonner. Jean-Louis Kiehl préside l'association Cresus qui aide les familles surendettées ou confrontées à de grosses difficultés financières. «Quand on a créé l'association il y a 18 ans, on pensait que c'était pour un ou deux ans. Que le problème n'allait pas durer».

Aujourd'hui, ils sont sept salariés à plein temps et près de 500 bénévoles en France pour répondre à une demande toujours plus importante. L'année dernière, ils ont mené 150.000 consultations, soit une hausse de 66% en un an. Aujourd'hui, le surendettement n'épargne plus les classes moyennes. «Jusqu'à une certaine époque, on recevait essentiellement des personnes sans emploi. Mais depuis quelques années, on voit déraper des ménages qui travaillent, gagnent environ 2.500 euros à deux. Ce n'est plus un phénomène marginal», constate Nathalie Bueb, chargée de la prévention et de l'accompagnement budgétaire.

Dans les locaux de l'association-mère, à Strasbourg, elle voit défiler des travailleurs indépendants comme Olivier, qui a tenu vaille que vaille son activité de chauffeur-livreur une dizaine d'années, avant de déposer le bilan et «de glisser petit à petit dans le surendettement». Elle reçoit désormais — et de plus en plus — des fonctionnaires, des cadres d'entreprises, des employés de banque, des retraités qui s'endettent pour aider leurs enfants. Tous se retrouvent étranglés par des prêts qu'ils n'arrivent pas à rembourser. Dans la plupart des cas, ils sont tombés dans le piège des crédits renouvelables.

Quand un crédit sert à en rembourser un autre

«Je ne sais plus comment faire, et cette erreur qui m'empêche de vivre. Ils finiront par me tuer. Je vous le demande avec honte, aidez-moi.» Jean-Louis Kiehl nous lit à voix haute le dernier mail reçu. Le cas typique. L'histoire d'un couple, la trentaine, deux enfants de 11 et 6 ans. Lui est employé de mairie, elle garde des enfants à domicile. A eux deux, ils gagnent 2250 euros par mois, plus les 125 euros d'allocations familiales. Entre le loyer de 650 euros, les frais de cantine, l'essence..., les fins de mois sont tendues.

Ils prennent un crédit à la consommation, en se disant «ça ira mieux demain, on remboursera sans problème». Sauf qu'avec des intérêts à 20%, la facture augmente très vite. Du coup, deuxième prêt pour rembourser le premier... Commence alors la spirale. «C'est exactement ce que faisait Madoff mais dans le sens inverse. Les gens reprennent sans cesse des crédits pour rembourser les précédents. Jusqu'au jour où un organisme de crédit dit stop, et là, c'est déjà trop tard», explique Laura Goubert, ancienne banquière, arrivée à Cresus il y a six mois.

Certains se retrouvent avec plus de 20 crédits cumulés et des sommes astronomiques à rembourser. Tout en pianotant sur son clavier, Laura Goubert nous raconte le cas de ces retraités, 4400 euros de revenus à deux... Et 5000 euros de dettes à rembourser tous les mois (11 crédits amortissables et 9 renouvelables). Le mari a trouvé un petit boulot de livreur pour 900 euros mensuels, mais cela ne suffit plus.

«Les gens viennent nous voir une fois qu'il est trop tard»

Laura Goubert se démène depuis des semaines pour baisser les mensualités de ce couple de retraités et leur éviter la case «interdit bancaire». «J'ai fait des regroupements de prêts pour réduire le nombre de crédits renouvelables qui ont des taux à 20% et les remplacer par des crédits amortissables à 8%. On joue aussi sur l'allongement des durées pour baisser les mensualités. On a réussi à réduire les remboursements de 5000 à 2642 euros», dit-elle avec une pointe de fierté.

Si elle arrive encore à «jouer un peu la marge», les deux retraités pourraient s'en sortir. Depuis cet été, l'association développe cette mission d'intermédiation pour trouver des arrangements directement avec les organismes de crédit. Dans le cadre d'une expérimentation, la banque postale de financement va plus loin. Au moindre défaut de paiement constaté, elle oriente les familles vers l'association pour un«accompagnement budgétaire».

C'est tout l'enjeu aujourd'hui: arriver à détecter les problèmes plus tôt.«Les gens viennent nous voir une fois qu'il est trop tard», regrette Nathalie Bueb. Quand les dettes sont trop lourdes, les impayés trop nombreux, la seule échappatoire est alors de déposer un dossier de surendettement à la Banque de France. 700.000 procédures sont en cours d'exécution. Un plan de remboursement est établi, déterminant la somme mensuelle à reverser aux créanciers en fonction des revenus. Désormais au bout de huit ans, l'ardoise est effacée. «C'est ce droit à la seconde chance que l'on a réussi à obtenir dans la loi Lagarde, entrée en vigueur en novembre», précise Jean-Louis Kiehl.

Les bénévoles? Des anciens banquiers...

Pour les aider dans leurs démarches, l'association fait appel à des bénévoles. La plupart sont des avocats ou des banquiers à la retraite, comme cet ancien directeur de crédits dans une grande banque parisienne. Il s'est investi dans l'association il y a trois ans, conscient des dérives des crédits à la consommation. «Quand j'étais en poste, je ne travaillais pas du tout avec le même public. J'accordais des prêts de plusieurs millions d'euros. A ce niveau, on vérifie bien la solvabilité des personnes, j'engageais ma responsabilité.» Or, aujourd'hui, c'est bien là tout le problème, les organismes de crédit accordent des prêts à tour de bras sans vérifier la capacité de remboursement de l'emprunteur. Il suffit d'aller dans n'importe quelle grande surface pour se voir proposer un crédit.

Cresus milite depuis des années pour que soit créé, comme dans tous les pays européens, un fichier recensant les crédits contractés, leur montant et la durée de remboursement.

«Ce fichier, c'est le seul moyen de responsabiliser les banques et d'éviter les drames comme celui qu'on vient de connaître encore ces derniers jours»,martèle Jean-Louis Kiehl. Mardi, un homme d'une soixantaine d'années, croulant sous les dettes, s'est pendu après avoir tué sa femme, sa fille et sa mère. «Ce n'est pas un cas isolé. Mercredi matin, sur RTL, un auditeur a appelé pour dire que son fils aussi s'était suicidé à cause des crédits. Un militaire». La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a mis sur pied un comité chargé de réfléchir aux contours d'un tel fichier. «Mais les lobbies bancaires sont puissants. BNP (Cetelem... ) et le Crédit agricole (Sofinco, Finaref...) détiennent ensemble 54% du marché des crédits à la consommation. Ces banques ne veulent pas du fichier, elles feront tout pour qu'il ne voit pas le jour.»

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