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Le Web des Cheminots

Pour ses services complémentaires, la SNCF se tourne vers les partenariats


Invité

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http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/pour-ses-services-complementaires-la-sncf-se-tourne-vers-les-partenariats-11-09-2014-4127355.php

en résumé:

  • on se centre sur son coeur de métier: le ferroviaire pur
  • on fait confiance aux partenaires pour les services associés non ferroviaires

Cela explique l'essai de bibliothèque numérique dans les TER Lorraine qui a fait l'objet d'un sujet >

C'est un choix stratégique qui se comprend:

"jamais nos moyens financiers ne nous permettront de tout faire", explique son président Guillaume Pepy.

"Les fonds propres, la capacité d'autofinancement que nous avons, nous les consacrons d'abord au train. On bétonne sur la sécurité, la qualité de service, la lutte anti-fraude. On veut mettre nos moyens d'abord là-dessus", affirme-t-il.

Attention toutefois aux couts cachés du gratuit, pas forcement gratuit pour le client (il faut bien gagner sa croute sur la bête).

Attention aussi à une offre pléthorique complètement anarchique où le client encore habitué au "service public (défunt)" sera perdu et sentira un parfum d'arnaque, par l'intermédiaire de SNCF EPIC 1, 2 ou 3 (voir 4 avec Gares & Connections).

Attention hélas à une confiance béni-oui-oui dans les gadgets à la mode alors que les services internes auraient en sur temps fait mieux si on leur avait enlevé les auto-contraintes administratives internes:

"Il y a dix ans, on a investi 30 ou 50 millions d'euros pour mettre le wifi dans le TGV Est et Thalys.

Aujourd'hui, cet investissement est perdu. On a fait la bêtise de le faire nous-mêmes", commente Guillaume Pepy.

Zéro pointé plus chapeau d'âne à notre cher président:

Pan sur le bec !

la solution la moins couteuse avait été proposée: faire d'une rame TGV une vaste antenne.

Et en plus, il savait à qui il avait confié cette mission.

Mais à l'époque ce cher président avait dit "pas assez ambitieux" = " pas assez cher mon fils!"

Peut-être un mauvais conseiller ?

Résultat: les suisses l'ont fait, à coût très réduit, et cela marche.

Ah, vanité de nos grands cadres et misère des besogneux du terrain

En commentaire, il risque d'y avoir porte ouverte pour se faire du fric rapide et peu onéreux en programmation si en face comme décideurs on a des ignares angéliques ne faisant pas confiance, et pire, coulant leur informaticiens maisons portant dévoués à la boite qui les payent.

(c'était le sens de mon intervention dans le fil TER Lorraine)

Modifié par 2D2
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  • on se centre sur son coeur de métier: le ferroviaire pur

"Les fonds propres, la capacité d'autofinancement que nous avons, nous les consacrons d'abord au train. On bétonne sur la sécurité, la qualité de service, la lutte anti-fraude. On veut mettre nos moyens d'abord là-dessus", affirme-t-il.

C'est vraiment vrai ? C'est pas un peu l'inverse de ce qu'il se passe depuis quelques années ?

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C'est vraiment vrai ? C'est pas un peu l'inverse de ce qu'il se passe depuis quelques années ?

l'inverse a vraiment eu lieu au siècle dernier, quand SNCF tirait des fibres optiques le long de LGV mais surtout en région parisienne et grandes métropoles.

Au siècle dernier, c'était aussi une mission (confidentielle) qui lui a été donné par les gouvernements.

La partie émergée visible du point de vue cheminot s'appelait CEGETEL qui a donné rapidement naissance à .... SFR.

Cela a permis de rattraper le retard en telécom cellulaire et rendre de la compétitivité à tout le territoire alors que les pays du nord de l'Europe, moins vaste et plus densément peuplés avaient déjà une avance.

Et cela a couté bonbon, permis l'émergence d'un géant à Mrd€, donc très rentable et très bon choix pour la société française globalement, mais a certainement pénalisé le couer de métier ferroviaire, notamment l'infrastructure qui ne se voit pas.

Depuis 2003, je ne me souviens pas d'un tel détournement de grande ampleur, tout juste des erreurs de choix qui furent pénalisant à moyen terme.

Comme tout mettre dans le Dieu marketing et pas beaucoup dans la maintenance préventive à la japonaise, pourtant sacro-sainte au début du TGV, qui doit fonctionner avec la précision d'une horloge atomique suisse (vrai dans les années 1981-1995).

Modifié par 2D2
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Avant on faisait tout. On était un état dans l'état qui signait en son nom jusqu'aux savons qu'on trouvait dans les toilettes.

Petits à petits on a fait appel à des entreprises dont c'était les métiers car ça coutait moins cher.

Puis on a coulé le fret et on s'est retrouvé avec plein de gens dont on ne savait quoi. La grande idée est alors venue : on va ré-internaliser, comprendre reprendre des taches autrefois faites par les entreprises externes et ainsi occuper nos agents.

Mais ca c'était avant car là d'après ça, il faudrait externaliser de nouveau.

A chaque fois c'est des compétences à acquérir puis à laisser mourir, puis de nouveau former pour retrouver une compétence, puis la perdre ... ca coute une fortune, mais non, c'est mieux et économique.

Modifié par Nipou
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l'inverse a vraiment eu lieu au siècle dernier, quand SNCF tirait des fibres optiques le long de LGV mais surtout en région parisienne et grandes métropoles.

Au siècle dernier, c'était aussi une mission (confidentielle) qui lui a été donné par les gouvernements.

La partie émergée visible du point de vue cheminot s'appelait CEGETEL qui a donné rapidement naissance à .... SFR.

Cela a permis de rattraper le retard en telécom cellulaire et rendre de la compétitivité à tout le territoire alors que les pays du nord de l'Europe, moins vaste et plus densément peuplés avaient déjà une avance.

Et cela a couté bonbon, permis l'émergence d'un géant à Mrd€, donc très rentable et très bon choix pour la société française globalement, mais a certainement pénalisé le couer de métier ferroviaire, notamment l'infrastructure qui ne se voit pas.

Depuis 2003, je ne me souviens pas d'un tel détournement de grande ampleur, tout juste des erreurs de choix qui furent pénalisant à moyen terme.

Comme tout mettre dans le Dieu marketing et pas beaucoup dans la maintenance préventive à la japonaise, pourtant sacro-sainte au début du TGV, qui doit fonctionner avec la précision d'une horloge atomique suisse (vrai dans les années 1981-1995).

Bonjour,

Chronologiquement, c'est... l'inverse: SFR existait depuis le fin des années 80 avec d'abord le réseau mobile analogique NMT puis le GSM. Ce n'est qu'à la fin des années 90 qu'ont été créées CEGETEL pour développer l'activité fixe (et surtout pour faire entrer de nouveaux actionnaires!) et TELECOM DEVELOPPEMENT (filiale commune de LA SNCF et de SFR) pour exploiter le réseau de fibres. Certains esprits (chagrins ?) se demandaient d'ailleurs pourquoi les fibres étaient restées à LA SNCF plutôt que parties chez RFF, réponse entendue: "Ca, ça rapporte!"

Ensuite (début années 2000) à la faveur d'une réorganisation (et de simplification de l'empilement de sociétés typique de l'ancien actionnaire majoritaire la Générale des Eaux!), CEGETEL et SFR ont fusionné et le nouvel ensemble s'est appelé SFR.

Le partenariat avec la SNCF était crucial pour cesser d'être dépendant du réseau fixe de France-Télécom. Et parmi toutes les entreprises qui se sont mises à "tirer de la fibre", la SNCF présentait un avantage inouï: pénêtrer au coeur des villes. Pouvoir faire communiquer directement La Part Dieu et Paris-Gare de Lyon présente INFINIMENT plus d'intérêt (technique et... financier!) que de relier Fleury-en-Bière à Villefranche-sur-Saône.

L'accès à ce réseau à permis en tous cas un développement significatif de l'activité fixe de SFR.

Modifié par sdx
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2D2 à écrit " Pan sur le bec !

la solution la moins couteuse avait été proposée: faire d'une rame TGV une vaste antenne.

Et en plus, il savait à qui il avait confié cette mission.

Mais à l'époque ce cher président avait dit "pas assez ambitieux" = " " title="Lien externe">pas assez cher mon fils!"

Peut-être un mauvais conseiller ?

Résultat: les suisses l'ont fait, à coût très réduit, et cela marche.

Ah, vanité de nos grands cadres et misère des besogneux du terrain

En commentaire, il risque d'y avoir porte ouverte pour se faire du fric rapide et peu onéreux en programmation si en face comme décideurs on a des ignares angéliques ne faisant pas confiance, et pire, coulant leur informaticiens maisons portant dévoués à la boite qui les payent.

(c'était le sens de mon intervention dans le fil TER Lorraine)"

les suisses disent qu'ils l'ont fait pour moins cher!!! mais combien???
W O U A R F§
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