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Gréve Btp En Allemagne


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Le BTP allemand s'achemine vers sa première grande grève depuis 5 ans

FRANCFORT (Allemagne), 15 juin 2007 (AFP) - Après cinq ans de paix sociale et à peine sorti du marasme, le secteur du bâtiment allemand se prépare à une grève dure après la remise en cause par le patronat de ses promesses de hausse salariale dans deux Etats régionaux.

Depuis mercredi, le syndicat de branche IG Bau consulte les salariés dans les Etats fédérés de Basse-Saxe et du Schleswig-Holstein (nord) sur le principe d'une interruption de travail illimitée à partir de lundi.

Le résultat de cette consultation ne sera rendu public que samedi à la mi-journée, mais l'affaire semble d'ores et déjà entendue, IG Bau tablant sur un vote en faveur de la grève à plus de 75%.

Si la grève concerne au premier chef ces deux L?nder, elle menace de s'étendre à d'autres régions du pays. Des grèves d'avertissement ont ainsi déjà touché cette semaine la ville-Etat de Hambourg, coincée entre les deux L?nder. Le secteur emploie en tout 680.000 personnes dans le pays.

Employeurs et salariés sont sur le pied de guerre, et profitent des dernières heures avant le début des hostilités pour fourbir leurs armes. Il faudra compter sur "un conflit dur", a déjà averti Klaus Wiesehügel, président du syndicat IG Bau. "Personne ne peut comprendre pourquoi tous les employeurs ne veulent pas ouvrir leur porte-monnaie, malgré la bonne conjoncture économique", s'étonne-t-il encore vendredi dans le journal populaire Bild.

"Si des grévistes extérieurs à l'entreprise empêchent des salariés de se rendre au travail, nous seront obligés de recourir à l'aide de la police", a prévenu Hans Espel, président de la fédération patronale de Basse-Saxe.

C'est cet Etat, qui est, avec son voisin le Schleswig-Holstein, à l'origine de la grogne. Les fédérations patronales des deux L?nder, qui comptent en tout 130.000 employés dans le BTP, ont rejeté au début du mois un accord salarial conclu en mai au niveau fédéral, et qu'ils avaient pourtant dans un premier temps accepté comme l'ensemble des autres régions du pays.

Cet accord, qui avait été obtenu aux forceps après des mois de négociations, prévoyait une augmentation de salaires de 3,5% au 1er juin, puis de 1,5% au 1er avril 2008 et de 1,6% au 1er septembre 2008 pour tous les salariés du bâtiment en Allemagne.

Des hausses difficilement supportables pour les entreprises du BTP des deux L?nder, essentiellement des PME, affirme-t-on côté patronal. Certes, le secteur s'est redressé, mais "il est encore trop tôt pour distribuer une plus grande part du gâteau", fait valoir un porte-parole de la fédération patronale du Schleswig-Holstein.

Un argument rejeté côté syndical, puisque le bâtiment a renoué l'an dernier avec la croissance, avec une hausse de l'ordre de 6% de son chiffre d'affaires dans l'ensemble du pays, après dix années de marasme. Passé un temps d'euphorie à la suite de la Réunification allemande, le secteur avait traversé une grave crise due à une offre trop élevée de logements et de bureaux.

La reprise économique en l'Allemagne a permis depuis au secteur de renverser la tendance. Sans compter le Mondial-2006 et la douceur de l'hiver dernier, qui lui ont donné un coup de pouce supplémentaire.

La Fédération centrale de l'industrie allemande du bâtiment ZDB table sur une poursuite de la reprise cette année, mais considère qu'il faudra encore du temps pour que la hausse du chiffre d'affaires des sociétés se traduise par des bénéfices.

Il faut remonter à 2002 pour retrouver une situation similaire. A l'époque, les salariés avaient arrêté le travail une dizaine de jours pour finalement arracher une hausse de salaires en deux temps, de 3,2% puis de 2,4%, malgré une conjoncture déprimée. Avant cette grève, le dernier grand conflit social datait de 1949.

Modifié par antoine
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Allemagne: un millier de salariés du bâtiment en grève

FRANCFORT (Allemagne) - Environ un millier de salariés de l'industrie du bâtiment étaient en grève lundi en Allemagne, d'après le syndicat de branche IG Bau, au premier jour du premier grand mouvement social depuis cinq ans dans le secteur.

Près de 110 chantiers étaient paralysés dans le pays, principalement en Basse-Saxe et dans le Schleswig Holstein (nord), mais aussi à Hambourg, à Brême et en Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest).

Les salariés des régions de Basse-Saxe et de Schweslig-Holstein (nord) s'étaient prononcés la semaine dernière à une écrasante majorité (87,9%) en faveur d'arrêts du travail. Ils réclament que les fédérations patronales de ces Etats régionaux signent un accord salarial conclu en mai au niveau fédéral, qu'elles avaient dans un premier temps accepté comme l'ensemble des autres régions du pays, avant de faire volte-face.

Cet accord prévoit une augmentation de salaires de 3,5% au 1er juin, puis de 1,5% au 1er avril 2008 et de 1,6% au 1er septembre 2008.

"La grève durera jusqu'à ce que les patrons signent" cet accord, a averti le président d'IG Bau, Klaus Wiesehügel. Le mouvement salarial pourrait également s'étendre à d'autres régions. Le secteur du BTP emploie 680.000 personnes en Allemagne.

Il s'agit de la première grève dure depuis 2002, année où les salariés avaient arrêté le travail une dizaine de jours afin d'appuyer leurs revendications salariales.

(©AFP / 18 juin 2007 15h26

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Le BTP allemand s'achemine vers sa première grande grève depuis 5 ans

.....

Il faut remonter à 2002 pour retrouver une situation similaire. A l'époque, les salariés avaient arrêté le travail une dizaine de jours pour finalement arracher une hausse de salaires en deux temps, de 3,2% puis de 2,4%, malgré une conjoncture déprimée. Avant cette grève, le dernier grand conflit social datait de 1949.

C'est bien ce que je dit tres souvent; les allemands ne font pas de petites "greves" sans arret et dans ce cas c'est pour des conditions de renumérations. Chez nous ces même conditions de rénumérations sont noyés dans d'autres revendications notement sociales, on pourrait même ce demander si ces demandes salariales (chez nous) ne sont pa lç pour faire du nombre (dans l'action).

En tout cas cela renforce l'idée que je me fait des "syndicats a l'allemande". Des syndicats qui me semblent bien plus interressant que ceux que nous avons chez nous koiquesse

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C'est bien ce que je dit tres souvent; les allemands ne font pas de petites "greves" sans arret et dans ce cas c'est pour des conditions de renumérations. Chez nous ces même conditions de rénumérations sont noyés dans d'autres revendications notement sociales, on pourrait même ce demander si ces demandes salariales (chez nous) ne sont pa lç pour faire du nombre (dans l'action).

En tout cas cela renforce l'idée que je me fait des "syndicats a l'allemande". Des syndicats qui me semblent bien plus interressant que ceux que nous avons chez nous koiquesse

T'iras demander aux mecs qui font de l'ICE combien ils gagnent et tu leur parleras de leur syndicat si tu viens un jour sur Paris-Est.

Les mecs gagnent moins que moi...alors à choisir j'ai vite choisi mon système

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Gagner moins ou gagner plus , cela depend ce que coute la vie dans un pays .

Un Suisse gagne plus qu'un Francais , mais la vie y est beaucoup plus cher , donc finalement

le niveau de vie est identique...

Mais les syndicats en Allemagne negocient et participent , je crois meme que c'est obligatoire et implicite

de les impliquer dans la vie d'une entreprise . Avant d'en arriver la en France , il faut changer les etats d'esprits

coté syndicats et du coté des employeurs egalements ....

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Gagner moins ou gagner plus , cela depend ce que coute la vie dans un pays .

Un Suisse gagne plus qu'un Francais , mais la vie y est beaucoup plus cher , donc finalement

le niveau de vie est identique...

Salut,

Tu as raison, d'ailleurs un togolais gagne moins qu'un français, mais la vie est moin chère donc le niveau de vie est identique. Prenons un autre exemple: je peux m'acheter une pomme en Suisse pour 2euros et 30 dattes pour le même prix en Tunisie, bilan je suis plus riche en Tunisie avec 2euros sauf si j'aime pas les dattes...en bref, c'est n'importe quoi, d'ailleurs je base cet argument sur...RIEN.

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Y'en a tjs des grèves en Allemagne et des houleuses aussi dont on entendra jamais parler,l'année dernière c'était les infirmières et le personnel médical ,l'autre fois les éboueurs....Y'en a tjs eu,mais beaucoup moi que chez nous pour des conneries comme nos fameuses grèves carrés de 24h bien chez nous ...Bref on rentrera pas dans le débat de leur utilité,sinon je vais pas comprendre celles annoncé dans 15 jours par notre chére CGT...

Des grèvounettes sans vrai concertation de la base sur le pourquoi du comment ,ils ne connaissent pas ,ça n'arrive pas et c'est donc beaucoup moins médiatisé...Du coup ça leur porte pas autant préjudice et les syndicats conserve encore une bonne dose de crédibilité...Ceux-ci sont obligé de négocier et sont certainement moins porté sur la politique en haut lieu (quoique...)...La culture de la négociation n'est pas la même et les syndicats sont peut être plus proche du patronat aussi...Comme ces derniers sont certainement plus paternaliste qu'en France notamment dans les PME,la culture patronale n'est pas la même non plus...

Mais bon ça dépend des secteurs aussi et des Landers (région) ,car c'est un pays fédéral et ce qui est valable pour un Bavarois ne l'est pas forcément pour un Berlinois (donc du coup les grèves nationale sont plus rares,voir quasi inexsistante)......

Par contre c'est vrai que mieux vaux être chez nous qu'à la DB...mais pour le salaire c'est du net d'impôt pour les Allemands (faut pas l'oublier ils te dirons tjs le minimum ,c'est des malins aussi....)...C'est sur c'est pas mirobolant leur salaire et en comparaison on est bien.On notera aussi simplement que leur carrière se joue plus à l'ancienneté et que tu sois chez Ralion,Regio ou à l'ICE à la fin du mois c'est du kifkif...

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Gagner moins ou gagner plus , cela depend ce que coute la vie dans un pays .

Un Suisse gagne plus qu'un Francais , mais la vie y est beaucoup plus cher , donc finalement

le niveau de vie est identique...

Mais les syndicats en Allemagne negocient et participent , je crois meme que c'est obligatoire et implicite

de les impliquer dans la vie d'une entreprise . Avant d'en arriver la en France , il faut changer les etats d'esprits

coté syndicats et du coté des employeurs egalements ....

La grosse différence, c'est que le niveau de vie en Allemagne, il est équivalent voir un peu supérieur.

On est pas dans la différence "France-Suisse"

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  • 3 semaines plus tard...

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