Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    14 623
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Merci FAN MSTS... Il est donc possible que ce soit un problème de pluggin ou d'extension. Je ne trouve trace nulle part de java console 6.0.18 dans mon ordi. J'ai fait des recherches sur internet (site FF, sun, java, téléchargement de logiciels...) mais je ne trouve nulle part ce plug... ?
  2. Même si le résultat est d'une nullité affigeante (j'ai tenu moins de 20 secondes...) j'espère qu'ils ont payé les droits...
  3. C'est LeReste qui va faire la gueule... HiHiHi... C'était un poste en or pour lui...
  4. Statistiquement 85% des agents recrutés sur un niveau exécution finissent au mieux qualif D ...
  5. Essai avec Safari Impeccable... Donc le problème semble venir de Firefox...
  6. Essai avec le navigateur Opéra tout fonctionne
  7. Merci Ami Chartrain En fait avec FF que j'utilise à quasi 100% j'ai juste un problème sur Cheminots.net sinon je n'ai remarqué ni disparition du curseur, ni problème de bordures....
  8. Bon toujours des problèmes avec FireFox ... mais le navigateur est ultra-rapide... Pas de problèmes avec IE 6 mais quelle lenteur ce navigateur Pas de problèmes non plus avec le navigateur orange mais quelle galère cette lenteur
  9. Bon Anniversaire à tous ceux du jour... 7 membre(s) fête(nt) son/leur anniversaire aujourd'hui... orsw (38), FALOCR (21), APS24 (59), DavidKorner (21), Ha-cen (29), SoufyaneTSO (24), gbeslin (59)... Bon Anniversaire tout particulier à David Korner...
  10. Merci à David Korner pour le texte qu'il a mis en ligne : C'est un texte bien argumenté et très intéressant qui mérite une attention particulière de chacun d'entre nous..
  11. Comme pour d'autres pratiques illégales, ils posent un débat de société ... il y aura comme toujours deux réponses (au moins ) : la répression ou la prévention (dans ce cas de figure : rechercher un financement pour couvrir les dépenses de fonctionnement et d'investissement du transport public - couvrir la part "usagers- voir l'article en lien...- moins la part de dépenses couvrant la "lutte" contre la fraude...) Tiens petite question : a combien se montent les dépenses relatives à la lutte contre la fraude dans les transports en communs pour la région île de France (RATP, SNCF, Réseau bus APTR etc...) Le débat porte aussi sur la notion de gratuité (des services publics)... Il y a dans les commentaires aux deux articles que j'ai mis en lien, des réflexions très intéressantes dans les deux sens (pour ou contre la gratuité totale...) Tiens on pourrait aussi parler d'internet sur la question du financement et de la gratuité...
  12. Notons d'abord qu'il ne semble pas s'agir de mutuelles officielles ayant pignon sur rue mais plus de groupement d'utilisateurs de transport en commun... Le cotisant moyen paie 5 euros par an... soit 60 euros par an ... Statistiquement : quel est le risque qu'il se fasse prendre sur une année disons 200 aller-retour soit 400 voyages en métro ? une fois, deux fois (en moyenne) quel est le coût d'une amende ? A mon avis le système fonctionne pour l'instant sur le risque statistique ...
  13. Tout compte fait, voilà un débat intéressant. J'ai fait quelques recherches sur internet. On y trouve des éléments intéressant sur la gratuité des transports qui existent déjà dans quelques villes de France... http://www.robin-woodard.eu/spip.php?article657 http://www.article11.info/spip/spip.php?article297
  14. 97% de grévistes ?
  15. L’ardoise présentée aussi aux Français Le premier ministre a annoncé un plan d’austérité marqué par le gel des dépenses de l’État, de 2011 à 2013. Cela représente, selon certains experts, une baisse de 50 milliards d’euros en rythme annuel. Au tour des retraites maintenant ? Gel des dépenses de l’État en valeur de 2011 à 2013 : c’est ce qu’a annoncé, hier, le premier ministre dans un communiqué, à l’issue d’un séminaire gouvernemental consacré à la lutte contre le déficit public. Matignon commence avec cette annonce à lever le voile sur le plan d’austérité qu’il entend imposer aux Français et qu’il concocte depuis des mois, instillant progressivement certaines de ses dispositions (réforme de l’hôpital, baisse du nombre de fonctionnaires), en préparant d’autres (retraites, collectivités territoriales). Que signifie cette annonce ? Auparavant, les dépenses de l’État augmentaient comme l’inflation chaque année. Avec le gel, elles resteraient d’un même montant d’une année sur l’autre, mais leur « pouvoir d’achat » serait amputé par la hausse des prix. SUR QUI VA TOMBER LE COUPERET ? Le « programme de stabilité de la France 2010-2013 », qui correspond aux engagements de la France vis-à-vis de la Commission de Bruxelles afin d’en revenir aux règles du pacte de stabilité européen, table sur une augmentation des prix à la consommation de 1,5 % en 2011, 1,75 % en 2012, et autant en 2013. Chacune de ces années, les dépenses de l’État devraient donc être érodées d’autant. Pour ce qui est de 2010, François Fillon a demandé aux ministres « de veiller à ce que la dépense soit strictement tenue au niveau prévu par la loi de finances votée par le Parlement ». Hier matin, Jacques Attali a évalué le montant de cette purge à quelque 50 milliards d’euros sur une année. « Les dépenses de fonctionnement courant de l’État diminueront de 10 % en trois ans, avec une baisse de 5 % dès 2011 », annonce également le communiqué de Matignon. La poursuite de la politique de non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique d’État est confirmée. Les aides économiques (à la construction de logements…), à l’emploi (contrats aidés…) et les aides sociales (aide au logement, allocation adulte handicapé…) seront soumises à « un réexamen », avertit aussi le premier ministre. Les niches fiscales, qui coûtent 37,49 milliards d’euros à l’État, sont particulièrement pointées du doigt par la droite au pouvoir. Parmi elles figurent le crédit d’impôt recherche (4 milliards), le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile (2,9 milliards), ou encore l’abattement de 10 % sur le montant des pensions et des retraites (2,67 milliards). On peut deviner sur qui tombera le couperet et l’on peut préjuger que cette agitation autour des niches vise à dissimuler le véritable « chien » à qui l’on veut s’en prendre : le citoyen de base qui vit de son travail. POURQUOI EN ARRIVE-T-ON LA ? Comme ils en ont pris l’engagement auprès de l’Allemagne, l’Élysée et Matignon entendent ramener le déficit public à moins de 3 % en 2013. Cet objectif est présenté comme indispensable pour permettre à l’Europe de sortir de la crise qui la déstabilise, et à l’euro de se refaire une santé. Le véritable motif a en fait été révélé par le premier ministre, mercredi soir, lors de son intervention sur le plateau de TF1. Il a déclaré : « La France est à l’heure actuelle avec l’Allemagne la meilleure signature en Europe et nous devons tout faire pour conserver cette signature. » Qui donc valide celle-ci ? Les agences de notation, c’est-à-dire les entreprises chargées par les marchés financiers, les banques, de déterminer la capacité des États à rembourser leurs dettes. C’est clair, dès lors : le plan d’austérité annoncé est destiné à répondre aux exigences des marchés financiers. Le gouvernement français se plie à leurs desiderata dans l’espoir qu’ils continueront à financer la dette publique du pays. Le scandale tient, notamment, au fait que cette dette publique a gonflé sensiblement en peu de temps parce que ce même gouvernement français a dû voler au secours des banques et des marchés financiers qui, en 2008, se sont effondrés. Palme de l’hypocrisie, François Fillon, mercredi soir sur TF1, a osé déclarer que ces « mesures difficiles » de baisse de la dépense publique ne constituent pas un plan d’austérité. Il en voit pour preuve dans le fait que L’État n’entend pas remettre en cause ses aides à l’investissement des entreprises. Mais le fait confirme plutôt la chose : le plan d’austérité vise à soutenir encore plus les grands groupes et le capital, et à cette fin, à présenter l’addition au peuple français. C’est de mauvais augure pour le dossier retraite. PIERRE IVORRA (L'Humanité)
  16. Et Hop ... j'ai reperdu mes couleurs, d'un coup un seul...
  17. Crise sociale et mobilisations en Grèce Communiqué et interview cgt sur la situation en grèce http://www.cgt.fr/spip.php?rubrique1352&var_mode=calcul Nous sommes tous des travailleurs/ses grecs Communiqué Solidaires http://www.solidaires.org/article30704.html
  18. Dom Le Trappeur

    Jeudi 27 mai 2010

    Jeudi 27 mai 2010 Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent à une journée nationale de mobilisation jeudi 6 mai 2010 Communiqué commun des organisations syndicales : CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA Emploi, salaires, retraite : tous mobilisés, rassemblés et exigeants ! Dans un contexte économique et social caractérisé par une situation de l’emploi dégradée, des difficultés de pouvoir d’achat et une aggravation des conditions de travail pour de nombreux salariés, dans le public et dans le privé, en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment que la sortie de crise passe par des politiques publiques en faveur d’une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux. Avant même que le Président de la République ne réunisse un "sommet social" le 10 mai 2010, le Premier ministre annonce un gel des dépenses de l’Etat pour les 3 ans à venir. Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA condamnent cette annonce et considèrent que la réduction des déficits ne peut être envisagée sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités, en particulier par une fiscalité plus redistributive. Donner la priorité à l’emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pour l’emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et par des services publics de qualité restent nos objectifs communs. Concernant les retraites, elles rappellent que l’emploi "en quantité, en qualité et qualifié, reconnu et valorisé" doit devenir une priorité dans les entreprises et les administrations pour redonner du sens au travail, à la société toute entière. C’est une source de financement incontournable pour assurer le devenir et la pérennité de notre système de retraites par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle. Une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, l’égalité entre les Femmes et les Hommes au travail s’imposent aussi pour garantir à tous un bon niveau de vie à la retraite. L’âge légal de départ en retraite à 60 ans doit être maintenu. La pénibilité du travail doit être reconnue et ouvrir des droits à un départ anticipé à la retraite. La concertation en cours, le calendrier extrêmement serré imposé n’offrent pas une qualité de dialogue social acceptable pour répondre à un tel enjeu de société, d’autant que les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant. Pour toutes ces raisons et dans un cadre unitaire, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les retraités, les jeunes et les privés d’emploi à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai 2010 pour interpeller ensemble les pouvoirs publics, tous les employeurs et peser sur les choix à venir. Elles appellent l’ensemble de leurs organisations à se rencontrer pour décider, dans les entreprises et lieux de travail, d’actions unitaires de haut niveau donnant lieu à des grèves et des manifestations interprofessionnelles dans les territoires. Le 6 mai 2010
  19. Des mutuelles couvrent les fraudes des usagers parisiens des transports en commun Zigonet France, Paris - certains fraudeurs des transports en commun parisiens choisissent de payer un forfait mutuelle qui les couvre en cas d'amende. Depuis plusieurs années s'organise un réseau de mutuelles parisiennes qui disent agir pour la gratuité des transports en commun au même titre que le sont les services publics (éducation, santé, ...). Le principe est simple : les usagers de la RATP souscrivent à une de ces mutuelles moyennant une cotisation de 5 à 7 euros par mois. En contre-partie, ils ne payent ni ticket ni abonnement. En cas de verbalisation, les resquilleurs en informent leur mutuelle qui prend en charge le coût de l'opération. Le journal Le Parisien précise que ce genre d'activité, qui appelle ouvertement à la fraude, est illégal. Philippe Touzet, délégué général du SUD-RATP affirme néanmoins que "ces pratiques peuvent être intéressantes pour provoquer le débat sur la gratuité, mais elles fragilisent le système." La Carte orange a 5/7 euros quoi...revoltages
  20. Budget d'austérité en France pour 2011 et 2012...? Le parlement grec adopte le plan d'austérité Harry Papachristou et Renee Maltezou Le parlement grec a adopté jeudi soir le plan d'austérité du gouvernement, ouvrant la voie à une aide massive de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI). Tandis que le scrutin se déroulait, plusieurs milliers d'étudiants, d'employés et de retraités rassemblés devant le parlement scandaient: "Descendez dans la rue! Dites 'Non' aux mesures!".S'adressant aux députés avant le vote et au lendemain d'un houleux rassemblement de 50.000 personnes dans le centre d'Athènes et l'incendie criminel d'une agence bancaire qui a fait trois morts, le Premier ministre, George Papandréou, a mis en garde contre la tentation de la violence, qui ne ferait qu'aggraver la crise que traverse le pays. Il a ensuite plaidé pour le plan gouvernemental, estimant que "les mesures d'urgence sont la condition pour que nous puissions retrouver notre crédibilité et pour que nous puissions gagner du temps, du temps perdu. Le temps de faire tous les grands changements reportés depuis des années". Le Premier ministre s'est engagé à intensifier les poursuites contre la corruption, "comme l'exige la population" qui estime être la seule à payer les pots cassés après des années d'incurie, de scandales et de mauvaise gestion. "Nous devons mettre fin à des décennies d'erreurs, aux crimes et aux pillages de ces dernières années", a lancé le chef du gouvernement socialiste, revenu au pouvoir en octobre dernier. "Ni les pierres, ni la violence ne nous feront échapper au contrôle (de l'Union européenne). Au lieu de cela, la violence nous plongera encore plus dans la crise et le discrédit." Signe de sa détermination à imposer sa ligne, George Papandréou a exclu du groupe parlementaire socialiste à l'Assemblée trois députés qui s'étaient abstenus lors d'un vote préliminaire sur le texte, quelques heures plus tôt. LE PRIX À PAYER Le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, avait auparavant redit la volonté inébranlable du gouvernement de mettre sur les rails son plan d'austérité de trois ans afin de sauver le pays de la faillite. Ce plan d'austérité, qui prévoit des économies budgétaires de 30 milliards d'euros, est la contrepartie d'une aide internationale de 110 milliards d'euros sous l'égide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI). "Nous irons de l'avant, même si nous devons aller seuls, sans le soutien des autres partis", a souligné le ministre des Finances. "Nous savons que le prix politique à payer est très élevé, mais nous ne doutons pas de la voie à suivre, nous l'acceptons en pleine conscience. La solution pour l'économie grecque se trouve dans ce programme, dans ces réformes et dans la réduction de notre dette publique." Les mesures comprennent notamment des réductions draconiennes des primes dans la fonction publique. Le parti conservateur d'opposition et des formations de gauche ont voté contre le texte. Cela n'a pas empêché son adoption mais gêne le gouvernement qui souhaitait un large consensus sur ce plan d'urgence afin de rassurer les marchés et ses partenaires européens. "LES GENS VONT S'ENTRE-DÉVORER" Les heurts de mercredi ont également fait une cinquantaine de blessés et 25 manifestants ont été arrêtés pour avoir attaqué les forces de l'ordre et endommagé des magasins. La tragédie de la banque Marfin, si elle est unanimement condamnée, n'a pas fait taire la colère de la population contre les projets du gouvernement. "Il y a eu beaucoup de monde dans les rues hier mais il devrait y en avoir encore plus. Tout le monde doit se mobiliser pour empêcher l'adoption des nouvelles mesures", assène Avgoustinos Tertopoulos, un coursier de 58 ans. "La mort de trois jeunes personnes, dont une femme enceinte, est une tragédie. Mais ça n'a rien à voir avec les manifestations." Thanassis Nazaris, un commerçant, pense que l'automne prochain sera chaud, lorsque les gens rentreront de vacances et s'apercevront qu'ils ne peuvent plus joindre les deux bouts. "Les choses vont empirer. Attendez l'automne, les gens vont s'entredévorer", dit-il. Parmi les mesures du plan d'austérité figurent une hausse de la TVA, qui passera de 21 à 23%, une augmentation de 10% des taxes sur les carburants, l'alcool et le tabac, et un gel des salaires et retraites du secteur public. Avec Georges Georgiopoulos, Guy Kerivel pour le service français, édité par Pascal Liétout
  21. La crise ...mais pas pour tout le monde Haute-Normandie: des dirigeants séquestrés par leurs salariés france3 normandie - Une trentaine de salariés CGT de l'usine Isotherma, à Montivilliers (Seine-Maritime), séquestrent trois de leurs dirigeants. Cette action a débuté le mercredi 5 mai dans l'après-midi, indique France 3 Haute-Normandie. Cette entreprise de maintenance industrielle a été placée en redressement judiciaire le 30 avril dernier. Les salariés ont donc des difficultés à être payé, mais d'après des syndicalistes de la CGT, deux dirigeants auraient touché 9.000 et 7.500 euros de prime.
  22. Ma fiche aux renseignements généraux Comme chaque citoyen en a le droit, Robert Charvin a demandé à consulter le dossier établi sur son compte par le ministère de l’Intérieur. Témoignage Robert Charvin, professeur émérite de l’université de Nice, doyen honoraire de la faculté de droit. http://www.humanite.fr/Ma-fiche-aux-renseignements-generaux
  23. Statistiques: des Fourmis au Capital... La lutte des classes révélée à l’Insee La lutte des classes mathématiquement prouvée, alors que l’INSEE s’appliquerait à l’effacer. C’est un directeur de recherches au CNRS qui l’affirme. Démonstration en 5 tableaux. http://www.bakchich.info/La-lutte-des-classes-revelee-a-l,10722.html
  24. http://www.snpden.org/ Le SNPDEN est un syndicat de l'UNSA Le document PDF http://www.snpden.org/0_bienvenue/enqueteSNPDENcartescolaire.pdf Le bilan de l'ouverture de la carte scolaire pour Le Monde.fr | 06.05.10 | Les chefs d'établissements du Syndicat national des personnels de direction de l'éducation nationale (SNPDEN), le principal syndicat ont réalisé auprès de 2 758 établissements une enquête sur le bilan de l'ouverture de la carte scolaire. Depuis la rentrée 2007, les familles disposent en effet – dans la limite des places disponibles – de la possibilité de choisir leur établissement secondaire. Une liberté qui se décline différemment d'une académie, voire d'un département à l'autre et dont les conséquences restent à ce jour inconnues. Mais depuis cette date, le ministère reste muet. L'équipe de Luc Chatel devait en effet clarifier les critères qui autorisent cette liberté – enfant handicapé, fratrie dans un établissement…–, mais elle ne l'a toujours pas fait Du temps du ministre Xavier Darcos, les informations sur les conséquences sociologiques de cette liberté donnée aux familles filtraient au compte goutte, sans jamais donner une vision globale du paysage. Les proviseurs ont donc décidé de passer à l'action en menant l'enquête eux-mêmes. Voici leurs principales conclusions : Les ZEP, premières victimes Depuis 2007, 39,7 % des collèges et lycées de zones d'éducation prioritaires ont connu une baisse d'effectifs. Ils sont même 10,7 % à avoir perdu un quart de leurs effectifs. Homogénéisation des profils Le paysage se radicalise. Les bons établissements attirent tous les bons élèves et les collèges ou lycées moyens sont tirés vers le bas. "C'est tout l'équilibre traditionnel qui existait au sein d'une ville qui est mis à mal", rappelle Philippe Tournier, le secrétaire général du SNPDEN. "Dans les résultats de notre enquête, on ne voit guère la prétendue diversification sociale des établissements les plus favorisés…", souligent les proviseurs. Cette ouverture de la carte scolaire avait pourtant été "vendue" par Xavier Darcos comme une mesure de justice sociale qui allait permettre aux classes défavorisées de choisir leur établissement. Paris, c'est la France "Dans les villes moyennes, les parents avaient pour habitude de choisir le collège de proximité. Aujourd'hui, le modèle parisien de choix de l'établissement se généralise, déstabilisant de fait l'équilibre précédent et le mélange des niveaux qu'il autorisait", rappelle Philippe Tournier. Les chefs d'établissements se disent frappés par "le mouvement qui affecte en cascade les établissements moyens". Chaque parent recherche un collège juste un peu au dessus de son collège de quartier. Un mouvement où le collège le plus stigmatisé d'un quartier est le grand perdant. Maryline Baumard
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.